INTRODUCTION
Madagascar est un pays qui a un grand potentiel sur sa population, car la majorité de cette population est représentée par des jeunes ruraux (65 % sont des jeunes et 80% vivent en milieu rural).
Améliorer et élever le niveau de vie des peuples Malgaches est une des grandes préoccupations majeures du gouvernement actuel en mettant l’accent sur les investissements privés pour amener au développement.
Pour atteindre cet objectif, le développement doit se faire au niveau de ce qui représente le plus grand nombre de population, c’est-à-dire les secteurs primaires. Concernant la production animale, une priorité est accordée à la promotion de l’élevage à cycle long et à production rapide. Ces activités sont des branches importantes dans les activités économiques d’un pays, surtout le notre, qui est en voie de développement mais possède beaucoup d’opportunités comme le climat et la démographie qui sont très favorables aux agricultures et élevages. En d’autre terme, Madagascar est un pays à vocation agricole et élevage. L’élevage de bovin est une des principales activités fleurissant dans le secteur primaire.
D’une manière générale, la production laitière tient une place importante sur le marché Malgache car elle procure beaucoup d’avantages au niveau de tous les intervenants. Par ailleurs, l’élevage de vaches laitières est pratiqué presque dans toute l’île, mais il nécessite la mise en oeuvre de technique avancée. En outre, on trouve le type d’élevage traditionnel qui est toujours considéré comme des activités secondaires aux familles. Dans notre site, la région d’Arivonimamo, Commune Imerintsiatosika, on trouve ces types d’élevage, mais ce qui nous intéresse est celui du type d’élevage Industriel car le lait est transformé en lait en sachet en beurre, en fromage et en yaourt.
La région d’Arivonimamo fait partie de la province d’antananarivo, et est situé à 47 km de la ville d’Antananarivo. Notre site se trouve dans la commune d’Imerintsiatosika, à 28 km de la capitale Et le lieu d’implantation est viable, accessible. Avec le phénomène de chômage qui s’aggrave, du fait de la conjoncture économique, et face à des hausses de prix, ces problèmes nous ont poussés à développer le thème d’actualité qui s’intitule « PROJET DE CREATION D’UN CENTRE D’ELEVAGE DE VACHES LAITIERES ».Ce centre dénommé « Fyn’IMAMO » prend part à la résolution de ces problèmes. D’où l’objet de ce thème qui consiste à développer le secteur d’élevage et à réduire la pauvreté des paysans.
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
Cette première partie intitulée « IDENTIFICATION DU PROJET » intéresse la vue globale ou les généralités sur le projet. Elle concerne donc les points essentiels suivants :
En chapitre I, LA PRESENTATION DU PROJET exposera d’une part l’historique de l’élevage de vaches laitières à Madagascar et la monographie générale de la région d’autre part.
En chapitre II, L’ETUDE DE MARCHE VISE avec ses cinq sections qui ont pour intitulés respectivement.
– La description du marché, l’analyse de l’offre, l’analyse de la demande, l’analyse de la concurrence, la politique et stratégie marketing.
En chapitre III, LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION.
Ce dernier chapitre de la première partie concernera les exposés des outils d’évaluation d’une part, et les critères d’évaluation du projet d’autre part. Il est à remarquer que les outils sont les indicateurs qui permettent de mesurer quantitativement le projet, tandis que les critères permettent d’évaluer quantitativement le projet.
Nous verrons donc successivement, les trois chapitres énoncés ci-dessus.
PRESENTATION DU PROJET
Ce chapitre concernera les renseignements généraux sur le projet : l’historique du Projet et ses caractéristiques
HISTORIQUE DU PROJET
Comme tout projet, le notre a une historique qui nous exposera les différentes périodes ?de l’existence de l’élevage de vaches laitières où on a utilisé la technique traditionnelle avant l’utilisation de la technique moderne. Pendant ces périodes différentes, la production de lait est très différente ; cette production a augmenté progressivement d’un temps à un autre. Les producteurs de lait n’ont pas cessé d’augmenter ; dans cette historique, nous verrons aussi la monographie générale de la région l’implantation de notre projet.
ETUDE DU MARCHE VISE
Créer une ferme d’élevage de vaches laitières, c’est connaître :
– Son lieu d’implantation
– Son point de vente
– Son débouché, composé de trois sortes de clients : les clients résidents à proximité du lieu d’exploitation, les clients réguliers et fidèles comme les magasins de grande surface, les colporteurs, les clients occasionnels.
DESCRIPTION DU MARCHE
Notre projet est considéré comme projet pilote de la région. Donc, c’est un projet à haut de gamme, où la concurrence est très rigoureuse. Cette méthode incite les concurrents à faire une guerre de qualité, de produits, de prix et de service rendu.
Pour alléger cette concurrence, nous jouerons deux rôles à la fois, éleveur et collecteur en cas de force majeur.
Il y a deux types de marché :
– Le marché de la région d’IMAMO,
– Le marché d’ANTANANARIVO.
Marché de la région d’Imamo
Les produits de l’élevage des vaches laitières seront vendus aux clients résidents de la région et à proximité du lieu d’implantation, c’est-à-dire les ménages ayant de revenu élevé dans la région d’Arivonimamo tout entière. En ce qui concerne le lait frais, ce type de produit est écoulé auprès de la région d’IMAMO même.
DEUXIÈME PARTIE CONDUITE DU PROJET
La conduite du projet est la réalisation de notre projet qui s’intitule « la création d’un centre d’élevage de vaches laitières ». Cette partie exposera, dans un premier temps, la technique de production où seront traités l’identification des matériels, l’emplacement du site, la construction d’une étable, la construction du terrain de culture fourragère et les problèmes rencontrés dans l’élevage des vaches laitières et l’étude de production.
Dans un deuxième temps, on verra la capacité de production envisagée qui sera consacrée à l’exposé de l’évolution du chiffres d’affaires et de la production, des aspects de production voire des aspects qualitatifs que quantitatifs, des différents facteurs de production sur lesquels seront vues la race de bovin et l’étable.
Dans un troisième temps, l’étude organisationnelle sera accès sur l’organisation administrative. Cette dernière traitera, d’abord l’organigramme envisagé avec sa définition, sa présentation et les attributions des intervenants; ensuite l’organisation de travail qui se distinguera en organisation juridique et en organisation fonctionnelle; enfin le chronogramme qui sera déterminé par sa définition et par l’évolution de la consommation.
PROPRIETE DE L’ANIMAL, PANSAGE
C’est une activité qui consiste à maintenir le bétail constamment le plus propre possible.
Si les bovins sont souillés par ses excréments dans lesquels ils sont couchés, il ne faut pas attendre que cela sèche, mais il faut les laver à grande eau et les frotter à l’aide d’une brosse de riz. Par le pansage, on élimine les tiques. C’est aussi au moment du pansage, entre autre, qu’on observe l’animal, qu’on se rend compte qu’il est en chaleur.
Enfin, c’est une façon de domestiquer l’animal, il faut qu’une confiance réciproque s’établisse entre la vache et son propriétaire : le bétail ne se traite pas comme les boeufs de fosse ni comme les boeufs de traite. Si l’on débute le pansage sur les veaux au moment où il faudra les attacher à l’étable, il n’y aura pas de risque d’accident ni surtout de brutalité et de perte de temps.
PREPARATION MANUELLE-AMOUILLAGE
Le lavage du pis à une double raison d’être : d’abord d’éviter la contamination du lait et ensuite exécuter l’amouillage, soit la préparation de la vache pour que le lait descende. Le lavage du pis se fait avec du chiffon propre, de l’eau tiède ; on lave non seulement les tétines, mais tout le pis.
Il faut absolument éviter toute contamination probable par les germes. L’amouillage est l’opération par laquelle on provoque la libération de l’ocytocine et ainsi la descente du lait. Cette préparation a débuté par le lavage du pis. Il faut masser légèrement les tétines. Ceci dure environ une minute. Il ne faut ni raccourcir, ni prolonger l’amouillage car la vache peut montrer son « état d’esprit » qui peut être : la nervosité, la colère, l’agitation…..Le trayeur essaiera de comprendre ce qui se passe : blessure par exemple.
L’amouillage se termine par l’extraction du premier jet de lait de chacun des trayons. Il ne faut pas laisser choir ce lait sur le sol mais le collecter dans une tasse. L’observation de ces premiers jets de lait permet de détecter d’éventuelle maladie.
CONCLUSION GENERALE
Pour finir notre recherche dans cet ouvrage, nous pouvons dire en guise de conclusion que la réalisation de ce projet est sûrement praticable et profitable.
Durant notre étude, nous avons pu constater que le secteur primaire, comme son nom l’indique, tient une première place pour le développement d’un pays. Mais par contre, la branche d’élevage rencontre de nombreuses difficultés. Cela est dû à l’utilisation des méthodes traditionnelles non appropriées de nos jours. Elever les vaches laitières pour avoir du lait et enfin produire des produits laitiers nous a apporté une amélioration du niveau de vie de la population rural et urbaine. Avec des produits laitiers, tout le monde, villageois et citadin pourraient satisfaire leur besoin en consommation.
Exploiter ce domaine d’activité a fait diminuer le nombre de chômeur en créant des emplois, augmenter les revenus. Ce projet aussi prendra part à la croissance de l’économie nationale par ses valeurs ajoutée.
Bref, nous concluons que ce projet apportera donc une part de contribution certaine au développement du pays sur tous les plans, que ce soit économique, social ou culturel.
Pour ce faire, nous avons manipulé certaine conduite et des analyses du projet tout en définissant le but et les objectifs à atteindre, déployant les stratégies à mener disposant des moyens nécessaires.
Nous avons pu examiner tous ces détails dans ce présent travail en parcourant :
– La première partie, qui nous a montré l’identification du projet où ont été présentée la présentation du projet, l’étude du marché et une théorie générale sur l’évaluation du projet.
– La deuxième partie, qui a été axée sur la conduite du projet. Elle a parlé de la technique de production, de la capacité de production envisagée et de l’étude organisationnelle ;
– Concernant la troisième partie, elle est consacrée à l’étude financière du projet et est composée de coûts d’investissement, d’étude de faisabilité et d’évaluation du projet.
L’investissement est l’élément fondamental pour le projet. Il procure des avantages à long terme au sein de l’entreprise. L’analyse sur le plan financier met à la fois en exergue la rentabilité des investissements à travers les résultats croissants des cinq exercices et à la viabilité du projet. La réalisation du projet exige des évaluations financières et économiques. Ces évaluations permettent de prévoir la rentabilité et la faisabilité du projet.
Dans le cadre du développement régional, nous avons choisi comme projet, l’étude de faisabilité de création de production et de commercialisation des produits laitiers. En effet, un projet de production pour être incitatif, doit être faisable techniquement et rentable financièrement. La réalisation de ce projet contribue au développement même de la région et de la nation toute entière, grâce à la création d’emplois et de la richesse nationale comme la valeur ajoutée. Etant donné qu’il engendrera des ressources de revenus, la création d’emploi, nous pouvons dire que ce projet est viable et faisable. C’est pourquoi, nous décidons de réaliser ce projet.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : HISTORIQUE DU PROJET
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE VISE
Section 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
Section 3 ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
Section 5 : LA POLITIQUE ET LA STRATEGIE MARKETING A ADOPTER
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : LES OUTILS D’EVALUATION
Section 2 : LES CRITERES D’EVALUATION DU PROJET
DEUXIÈME PARTIE CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : IDENTIFICATION DES MATÉRIELS
Section 2 : EMPLACEMENT DU SITE
Section 3: CONSTRUCTION D’UNE ETABLE
Section 4 : CONSTRUCTION DU TERRAIN DE CULTURE FOURRAGERE
Section 5 : PROBLEMES RENCONTRES DANS L’ELEVAGE DE VACHES LAITIERES
Section 6 : ETUDE DE LA PRODUCTION
CHAPITRE II- CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE
Section 1 : ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET PRODUCTION ENVISAGEE
Section 2 : ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
Section 3 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION
CHAPITRE III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : ORGANIGRAMME ENVISAGE
Section 2 : ORGANISATION DU TRAVAIL
Section 3 : CHRONOGRAMME
TROISIEME PARTIE
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section1 : COUTS DES INVESTISSEMENTS
Section 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT DES BIENS
Section 3 : PLAN DE FINANCEMENT
Section 4 : REMBOURSEMENT DES EMPRUNTS
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : LES COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
Section 2 : FLUX DE TRESORERIE
Section 3 : BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 2 : EVALUATION FINANCIERE
Section 3 : EVALUATION SOCIALE
Section 4 : CADRE LOGIQUE
CONCLUSION GENERALE
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