Dans le cadre du programme de Développement Rural, vue que Madagascar est un pays à vocation agricole et pour valoriser davantage le secteur primaire, le Gouvernement Malgache se propose d’entreprendre un développement rapide, efficace et durable dans tous les secteurs et vise à améliorer le développement de l’économe urbaine, le niveau de nutrition de la population par l’accroissement de la production animale et de dégager un surplus exportable. Il met l’accent sur les investissements privés et favorise l’économie libérale où le secteur privé participe de plus en plus au développement économique du pays.
Le gouvernement envisage aussi que le secteur privé s’affirme pour continuer le moteur d’une croissance saine, plus productive et moins spéculative. Pour appuyer cette politique, le gouvernement malagasy a poursuivi les plans d’action suivants :
– Désengagement de l’Etat dans les secteurs de production et du commerce ;
– Amélioration de la gestion de l’administration incorporée dans le sous secteur et encouragement du secteur privé ;
– Définition des politiques et planification du développement dans le milieu urbain ;
– Incitation à la constatation de groupement des producteurs et encouragement des associations d’éleveurs ;
– La vulgarisation et conseils aux éleveurs ;
– Protection sanitaire aux frontières contre l’introduction des maladies nouvelles et élaboration des stratégies de lutte contre les maladies des animaux ;
– Elaboration de norme d’hygiène, de qualité des produits locaux nécessaires à l’exploitation avicole et également des autres produits utilisés dans l’élevage ;
– Privatisation de la profession vétérinaire et production des vaccins laquelle a pour but d’assurer la disponibilité au meilleur coût, des vaccins nécessaires à la protection du cheptel.
VUE GENERALE DU PROJET
L’HISTORIQUE DU PROJET
LA DESCRIPTION SOMMAIRE
Dans la région de SAMBIRANO plus précisément AMBANJA, il n’y a pas de ferme d’aviculture moderne et toute la population pratique l’élevage traditionnel qui se base sur la production. Concernant le relief, AMBANJA est situé dans la région de SAMBIRANO sous la latitude de 15° 9’ et une longitude de 36° 24’, il est le point de liaisons routières d’ANTSIRANANA, AMBILOBE, ANTSOHIHY et le point de croisement des routes vers NOSY-BE. AMBANJA entouré de 4 sous-préfectures, se trouve au bord de la Route Nationale n°6.
LA MOTIVATION
Nous choisissons d’implanter ce projet dans la sous-préfecture d’AMBANJA car il est parmi les régions les plus productives à Madagascar, produits utilisés dans l’élevage d’aviculture comme le maïs, l’arachide, le son de riz, le manioc, le sang, et cet élevage est aussi une activité génératrice de revenu rapide. C’est tout cela qui nous a motivé à créer une ferme d’élevage de poulet de chair de type zafidraony et des poules pondeuses dans cette région d’autre part elle répond à toutes les condition nécessaires pour l’implantation d’une ferme avicole grâce à l’existence de marché potentiel. En outre, suite aux problèmes concernant l’élevage porcin dans notre pays, à cause de la peste porcine africaine, nous choisissons de spéculer pour l’élevage de poulet de chair de type zafindraony et de poules pondeuses dans le but de seconder ou suppléer la viande de porc.
LA CARACTERISTIQUE DU PROJET
Elle consiste à constater la réalité de cette région sur le plan démographique, économique, climatologique.
SUR LE PLAN DEMOGRAPHIQUE
Population
La sous-préfecture d’Ambanja a compté en 1998, 118301 habitants d’après le recensement effectué par l’Institut National de la Statistique (INSTAT).
Evolution de la population
La population de 1993 à 1998, selon l’INSTAT ne cesse d’évoluer chaque année. Le taux d’accroissement annuel moyen est de 2,8%.
Scolarisation
La région d’AMBANJA connaît les mêmes problèmes que les autres régions de la grande île, en raison de la pauvreté. La plupart des enfants sont obligés d’arrêter leurs études scolaires et deviennent souvent des bouviers à cause de la cherté des matériels scolaires qui sont difficilement supportables pour une famille nombreuse et/ou défavorisée. Toutefois, la majorité de la population soit 60% de la population de la région, ont passé au niveau primaire.
ANALYSE MACRO ENVIRONNEMENT
ENVIRONNEMENT TECHNIQUE ET TECHNOLOGIE
AVANTAGES
La disponibilité à Madagascar des matières premières entre dans la fabrication de provendes : mais, farine de thon, son de riz, tourteaux, manioc.
INCONVENIENTS
La couverture de la santé animale n’est pas assurée intégralement : insuffisance des cabinets privés, indisponibilité des produits vétérinaires, existence des produits falsifiés, périmés et non contrôlés. La non maîtrise des techniques élémentaires d’élevage dit semiintensif par les éleveurs rend la productivité faible et instable. L’irrégularité de la qualité de l’alimentation à cause de la disponibilité saisonnière des matières premières et de l’absence des normes fixes dans la fabrication de la provende constitue également une contrainte à l’exploitation de l’élevage avicole.
SUGGESTIONS
L’amélioration de la couverture sanitaire est possible par l’adoption de mesures touchant les structures de la santé animale : renforcement du service sanitaire, soutien aux actions des ONG, appui dans l’installation des cabinets vétérinaires privés et dans l’exercice du mandat sur le terrain, mise en place de réseaux de vaccinateurs. Dans le soucis de régulariser l’approvisionnement en intrants avicoles, il faut favoriser les réseaux de distribution légaux : importateurs agréés, agences répartitrices et distributrices. Il faut adapter la TVA aux réalités économiques. Le renforcement des actions d’encadrement et l’appui conseil des éleveurs apportera un rehaussement de niveau de connaissances en élevage amélioré dans tous les pays partenaires avec les projets de développement, animation rurale. La mise en place de centrale de stockage, l’institution de légalisation sur la qualité de l’alimentation animale ainsi que l’organisation de la collecte et de circuit de distribution des matières premières permettront de réguler la qualité nutritionnelle de provendes. La sensibilisation des éleveurs et des consommateurs vers une prise de responsabilité et des attitudes professionnelles contribuera à faire valoir les produits labellisés à Madagascar.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : VUE GENERALE DU PROJET
CHAPITRE I : LA PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : L’historique du projet
Section 2 : La caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET PLAN DE MARKETING
Section 1 : La collecte des données
Section 2 : La connaissance du marché
Section 3 : Les mesures de marché
Section 4 : Base de segmentations du marché
Section 5 : Mode de commercialisation et de communication
CHAPITRE III: ANALYSE MACRO – ENVIRONNEMENT
Section 1 : Environnement technique et technologique
Section 2 : Environnement économique et financier
Section 3 : Environnement politique
Section 4- : Environnement juridique et réglementaire
Section 5 : Environnement socio – culturel
Section 6 : Environnemental Organisationnel
CHAPITRE IV: ANALYSE MICRO – ENVIRONNEMENT
Section 1 : Analyse de la consommation
CHAPITRE V : THEORIE GENERALE SUR LES UNITES D’EVALUATION
Section 1 : La valeur Actuelle Nette (VAN)
Section 2 : Le taux de Rentabilité Interne (TRI)
Section 3 : La durée de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
Section 4- : L’Indice de Profitabilité (IP)
Section 5 : Politique de distribution
DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Implantation géographique et raison de ce choix
Section 2 : Les processus de production
Section 3 : La construction
Section 4 : Eaux et les aliments
Section 5 : Pathologie
Section 6 : Prophylaxie sanitaire ou suivis sanitaires
Section 7 : Les données techniques
CHAPITRE II : LES BESOINS EN DIVERS FACTEURS DE PRODUCTION
Section 1 : Matières premières et les autres approvisionnements
Section 2 : Servitudes
Section 3 : Type et taille de l’élevage à mettre en place
Section 4 : Renouvellement de la bande
Section 5 : Matières et fournitures non-stockées
Section 6 : Charges externes
CHAPITRE III : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Description de la production envisagée
Section 2 : Terminologie
Section 3 : Planning de production et vente par produit
Section 4 : Caractéristiques techniques des produits
Section 5 : Le Coût de revient par unité de produit
Section 6 : Le prix sorti de l’usine de chaque de produit envisagé
Section 7 : Evaluation de la perte sur la mortalité
CHAPITRE IV : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Le personnel
Section 2 : La forme juridique de l’exploitation
CHAPITRE V: ENVIRONNEMENT
Section 1 : Environnement juridique
Section 2 : Environnement social
Section 3 : Environnement fiscal
TROISIEME PARTIE PREVISION DE FINANCEMENT DU PROJET
CHAPITRE I : NATURE ET COUT DES INVESTISSEMENTS REQUIS
Section 1 : Les immobilisations
Section 2 : Fonds de roulement initial (F.D.R I)
Section 3 : L’imprévu
Section 4 : Calendrier de réalisation
Section 4 : Budget de production et de frais d’exploitation
CHAPITRE II : ETUDE FINANCIERE
Section 1 : Le moyen de financement du projet
Section 2 : Choix des moyens de financement
CHAPITRE III : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
QUATRIEME PARTIE : EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 1 : Importance du projet dans l’économie nationale
Section 2 : Emplois: nombre d’emplois crées, coût des emplois crées par rapport aux investissements
Section 3 : Calcul de la valeur ajoutée
Section 4 : Effet sur les finances publiques
CHAPITRE II : EVALUATION TECHNIQUE
Section 1 : Augmentation de la production
Section 2 : Les intrants utilisés (Colombine)
Section 3 : Les matières premières utilisées
Section 4 : Le rendement
CHAPITRE III : EVALUATION FINANCIERE
Section 1 : Les ratios
Section 2 : Le taux de rentabilité économique
Section 3 : Le taux de rentabilité financière
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE