Projet de création d’un centre d’elevage de poulet de chair en grande comore

Depuis des décennies, les autorités comoriennes cherchent les voies et moyens de lutter contre la précarité et la pauvreté. Ces dix dernières années, plusieurs politiques gouvernementales se sont succédées, visant à améliorer les conditions de vie des citoyens. Mais les résultats n’ont rien donné de concret. L’instabilité politique que traverse l’archipel des Comores depuis la fin des années 1990 ne cesse d’aggraver la situation économique des îles de l’Union des Comores. Une augmentation du chômage en est résultée. Le gouvernement Comorien, avec le concours des partenaires financières (le Système des Nations Unies, l’Union Européenne et la BAD, etc.) se lance dans des programmes visant à promouvoir le secteur privé à travers le micro finance et à renforcer les agroalimentaires. Pour ne citer que le marché viande, l’importation du pays de cette denrée représente la moitie de la demande nationale.

TECHNIQUES DE PRODUCTION 

La maîtrise des techniques s’avère cruciale de manière à rationaliser le cycle d’exploitation dudit projet, et par suite, à optimiser le rendement au cours de sa mise en oeuvre.

LA PREPARATION DE L’ELEVAGE DU POULET DE CHAIR

La préparation du poulailler commence dès le départ de la bande de poulets précédente. Il faut que l’éleveur se familiarise avec une procédure stricte de nettoyage et de désinfection.

Poussins d’UN JOUR

Le processus commence par l’acquisition de poussins d’UN JOUR et, au préalable, par l’épandage de 30 kg de superphosphates pour 100 m ². Pour cette même surface, il faut prévoir trois cent kilos de gros copeaux blancs de bois non traités ou de la bonne paille hachée, avec ou sans les copeaux. La litière doit être tassée et nivelée tout en restant souple, et elle doit avoir une épaisseur régulière de 15cm environ. L’épaisseur de la litière au démarrage doit être importante. L’enquête a permis de constater que si la litière a une épaisseur initiale inférieure à 5 cm il n’en restera au bout de 35 jours que 12% d’une bonne litière.

En revanche, si la litière mesure plus de 10 cm au départ, la même épaisseur se retrouve après 35 jours, médiocre mais utilisable. A noter que le poids de la litière au m² ne rend pas toujours compte de l’épaisseur et de la densité, surtout de son aptitude à assurer une bonne isolation. La structure de la paille (longueur des brins), le type de paille (blé, orge, etc.), la proportion de sciure dans les copeaux, tous les éléments qui interviennent pour modifier la qualité d’isolation doivent être également pris en compte. Par exemple, il a été appris que les entreprises enquêtées utilisent trois fois plus de sciure qu’il n’en faute. Par ailleurs, cette sciure compacte ne laissera pas circuler l’air et entre temps, elle conservera son humidité, rendant plus difficile l’entretien de la litière.

Choix de la densité 

Dès le premier jour, la densité en élevage est déterminée dés le premier jour en fonction du nombre des poulets mis dans le poulailler et de la surface du bâtiment disponible. Ces densités dépendent en fait de plusieurs paramètres :
● L’état du bâtiment.
● L’importance de l’équipement d’élevage (trémies et abreuvoirs, chaînes,..).
● La ventilation du bâtiment (brasseurs d’air, régulation automatique des ouvertures).
● Le poids vif recherché par l’abatteur.
● La technicité et la disponibilité de l’éleveur.
● L’environnement immédiat de l’élevage et la situation sanitaire régionale.

Disposition du matériel de démarrage

Avant l’arrivée des poussins, l’éleveur mettra en place l’ensemble du matériel d’élevage, de chauffage, des équipements d’éclairage et de ventilation. Il doit aussi vérifier le fonctionnement des équipements d’éclairage et de ventilation (brasseurs d’air), la régulation des ouvertures (treuils automatiques) et le bon fonctionnement de l’alarme. Dans les bâtiments anciens, moins isolés, le démarrage est souvent effectué sur un coté du poulailler. Une bâche en plastique divise le local en deux, de façon à réduire les déperditions de chaleur. Le radiant ou panneau électrique est entouré d’une garde en carton ou en grillage fin, en feuilles de contreplaqué flexible de 50 à 60 cm de hauteur. Pour 500 sujets, le diamètre du « rond » est de l’ordre de 2,50 m au départ et élargit progressivement. Dans les bâtiments récents, correctement isolés, il est possible de démarrer les poussins dans l’ensemble du bâtiment. La disposition en « rond » peut être maintenue : un par radiant, mais avec un diamètre un peu plus important de l’ordre de 3,50m environ dès les premiers jours pour 500 poussins. A l’intérieur de garde , les matériels de démarrage doivent être disposés de manière régulière et rayonnante.

❖ Les abreuvoirs seront adaptés au poussin de 1er âge ; ils doivent être suffisamment nombreux : un point d’eau alimentera au maximum 50 à 80 sujets. Il ne faut pas hésiter à multiplier ces points d’eau, mêmes manuels pour les premiers jours, car la déshydratation du poussin ou l’altération des reins suite à un abreuvement insuffisant peuvent avoir des conséquences importantes pour le cheptel.
❖ Les mangeoires seront également de type 1er âge et suffisamment nombreuses. Avant l’arrivée des poussins, il faut prévoir des points d’alimentation supplémentaires qui ne seront utilisés que durant les deux ou trois premiers jours. Les mangeoires ne doivent pas être situées trop près des points d’eau, de façon à garder une litière toujours sèche.

Réception des poussins

La réception des poussins

Suivant la saison, 24 à 36 heures avant l’arrivée des animaux, il est nécessaire d’amener la température ambiante du local à plus de 20 °C de manière à mettre en place les poussins sur une litière sèche et chaude. Avant de faire sortir les poussins des boites, l’éleveur doit s’assurer que les aliments et l’eau claire sont présents dans les équipements de démarrage et que la température est de 35 °C sous les radiants et 25 °C en ambiance. En répartissant les poussins dans les points de démarrage, l’éleveur doit être attentif à leur comportement et à leur aspect externe. Une observation méthodique est en effet indispensable pour bien analyser l’état des animaux dans le but de démarrer l’élevage de façon satisfaisante. Quelques défauts notoires au niveau du nombril peuvent être décelés, mais s’il ne s’agit pas d’une infection, l’éleveur ne doit pas s’inquiéter, car une trop forte humidité en fin d’incubation peut entraîner quelque petit défaut qui disparaît en quelques heures. En revanche, les sujets qui pressentent des malformations, des pattes écartées et des becs de travers, doivent être éliminés.

Surveiller le comportement des poussins

Le comportement et la répartition des poussins dans les points de démarrage sont en définitive les meilleurs indicateurs du bien-être des poussins. Si les poussins s’entassent le long des gardes, haletant, le bec ouvert, ne mangent plus, ne se déplacent plus, donc les animaux se déshydratent et fuient la source de chauffage dont la température est très élevée. Si les poussins sont serrés sous le radiant, soit ce dernier ne chauffe pas assez ou a été allumé trop tard. Les poussins ont froid, ils restent entassés et ne mangent plus, et cette situation risque d’étouffer les animaux. Si les poussins n’occupent qu’une partie du point de démarrage, plusieurs causes sont possibles :

❖ Radiant mal orienté.
❖ Mauvais éclairage, d’où zone d’ombre.
❖ Courant d’air.

La distribution de la chaleur, de l’éclairage et le niveau de température doiventt être corrects, si nous voulons voir les poussins répartis de façon homogène dans l’aire de démarrage.

l’éclairage

A la réception des poussins, un fort éclairement est nécessaire pour que tous se dirigent sans problèmes vers les points d’abreuvement et d’alimentation. L’éclairage évolue en fonction de l’âge des animaux. Le premier jour, l’intensité de l’éclairement est maximale à 100% de son potentiel (3 wm²). Ensuite, elle est réduite graduellement chaque jour au moyen d’un variateur d’intensité pour atteindre 0.7wm² à 8 jours. Il ne faut pas réduire la durée de l’éclairage, mais il faut diminuer l’intensité afin d’éviter le picage ou /et les accidents de comportement.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DESCRIPTION ET ETUDES PREALABLE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUES DE PRODUCTION
SECTION 1 : LA PREPARATION DE L’ELEVAGE DU POULET DE CHAIR
SECTION 2 : ALIMENTATION ET PROPHYLAXIE
SECTION 3 : ETUDE DES BESOINS DES ANIMAUX
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE ET LA DEMANDE
SECTION 3 -STRATEGIE DE DISTRIBUTION DU PROJET
CHAPITRE III : GESTION DE LA PRODUCTION ET DES TACHES DE L’ENTREPRISE
SECTION 1 : LES BESOINS EN DIVERS FACTEURS DE PRODUCTION
SECTION 2 : PLANNING DE PRODUCTION ET DE VENTE
SECTION 3 : L’ORGANISATION ET LE CHRONOGRAMME
DEUXIÈMME PARTIE : ANALYSE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 1 : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
SECTION 2 : AMORTISSEMENT
SECTION 3. LE FINANCEMENT DU PROJET ET FONDS DE ROULEMENT
CHAPITRE II : LES COMPTES DE GESTION
SECTION 1 : LE COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL
SECTION 2 : LES RESULTATS PREVISIONNELS
SECTION 3. LE PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE III : ANALYSE ET EVALUATION DU PROJET
SECTION 1. LE SEUIL DE RENTABILITE
SECTION 2 – EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION 3 : PERSPECTIVE DU PROJET
CONCLUSION
ANNEXE

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