Projet de creation d’un centre d’elevage caprin

Malgré la mise en place de la politique de développement économique et la lutte contre la pauvreté, Madagascar supporte des grandes difficultés, à cause des crises économiques. En plus l’instabilité politique et les catastrophes naturelles aggravent la situation. Madagascar a besoin l’amélioration des conditions d’alimentation et de nutrition de la population Malgache pour que notre pays s’abstenir à la malnutrition existante actuelle car « il n’a cessé de s’appauvrir au cours des vingt-cinq dernières années, enregistrant en moyenne une maigre croissance économique de 0,5% par an et un accroissement démographique de 2,5% » .

L’élevage joue un rôle important dans le développement de notre pays car « il génère une valeur ajoutée de 297 milliards de francs Malgaches par an soit l’équivalent de 13,5% du PIB de Madagascar. Il constitue la principale source de revenu pour quelques pourcentages de la population Malgache.

DESCRIPTION DU PROJET 

Les chèvres et les moutons jouent un rôle important dans les systèmes de production alimentaire des pays en voie de développement. Ce sont des bêtes très appréciées parce qu’elles s’adaptent facilement à des climats très divers (adaptation écologique) et d’autre plus il y a de nombreuses raisons d’en faire l’élevage. Selon le Service des postes vétérinaires de la ville de Toliara, le cheptel national du caprin est estimé à 995 540 têtes en 1998. Et presque 76% de ce cheptel se trouvent dans la région Sud de Madagascar soit 756 610 têtes. Cela indique que les autres régions sont très faible et la région Sofia y compris.

LA TECHNIQUE DE PRODUCTION 

Le développement de la technologie nous pousse à suivre une technologie d’élevage moderne, une fois qu’il y a une technique de production bien planifiée, l’activité marcherait bien et on pourrait s’attendre à une croissance certaine. Pour avoir une meilleure production de ce projet, divers facteurs sont considérés. A savoir :

-Les races ;
-Logements et matériels d’Elevage ;
-Les soins ;
-Et l’alimentation ;

En effet, ces facteurs influent sur la production : aucun ne doit être sous-estimé. L’objet de ce chapitre est éclairé ces différents facteurs. Ils constituent aussi pour l’éleveur comme base afin qu’il puisse maîtriser son activité. En tant que promoteur, il faut avoir un minimum de connaissance concernant notre projet.

LES BASES DE LA PRODUCTION

LES RACES 

Définition
Race : Chacune des grandes subdivisions de l’espèce humaine et c’est le résultat d’une différenciation traduit par des caractères communs transmis à leurs descendants. Ces caractères sont apparents telle que : La couleur de poil, de la peau, forme, vitesse de croissance, production, consommation alimentaire, etc.
CHEVRE : Petit ruminant herbivore très agile, peuplant le monde entier, en particulier les zones montagneuses, et surtout élevé pour son lait et sa viande. Classe : Mammifères ; ordre :
Artiodactyles ; famille : Bovidés ; sous-famille : Caprinés.

Les différentes races existantes
La chèvre (Capra aegagrus hircus) a été domestiquée pendant le néolithique au MoyenOrient, plus de 7000 ans avant Jésus-Christ, près de 1500 ans après le mouton. En Afrique de l’Ouest, de groupes des chèvres sont distingués : Au nord, les chèvres du sahel sont de grande taille, le corps allongé, les membres longs et fins, les poils ras.

Le profil de la tête, la longueur et le port des oreilles, les cornes et la couleur de la robe varient selon le lieu. Et les chèvres naines du sud sont de taille petite ou moyenne, le profil de la tête est rectiligne ou légèrement concave, le corps trapu, les membres courts et musclés, le poil ras. Dans le centre et l’est de l’Afrique, on peut distinguer les chèvres de cavane, les chèvres naines et les chèvres croisées. Parmi les chèvres d’Afrique du Nord, on peut distinguer une chèvre de type sahélien, des petites chèvres de savane, de chèvres nubiennes et des chèvres syriennes. Dans toute l’Afrique, on rencontre aussi des chèvres d’origine européenne de race pure ou croisée : Alpine, Saanen et Poitevine élevée pour le lait, chèvres angora originaires de Turquie es pour se poils (mohair). Les races européennes introduites en zones tropicales, en particulier les laitières, s’adaptent mieux en l’altitude où le contexte climatique, sanitaire et alimentaire est moins sévère. Concernant la particularité de la chèvre à un corps souvent maigre aux os pointus, des pattes fines et une queue courte. Son museau est long et parfois busqué. Elle présente très souvent une barbe au menton et des croissances de la peau au niveau des cous appelés pampilles ou pendeloques. Quant elle porte des cornes, celles-ci sont souvent pointues et acérées. Son pelage, à poils ras ou le plus souvent à poils longs, présente des couleurs variées suivant les races. Leur taille et leur poids varient, suivent les espèces, de 50 centimètres de hauteur au garrot et 25 kilogrammes pour la chèvre aegagre à 1 mètre 100 kilogrammes pour le bouquetin des Alpes.

Les races existantes à Madagascar et choix des races à élever pour le projet 

Il existe trois types de races caprines à Madagascar :

– La race locale ou « Osy gasy ».
Par rapport aux autres races, elle a une petite taille, mais elle est plus résistante à la sécheresse et maladies. Elle peut donc vivre dans une région très aride et sèche comme le climat de certaines régions à Madagascar. Son poids moyen varie entre 45 à 60 kg pour le mal et de 30 à 45 kg pour la femelle. C’est un bon producteur de viande surtout.

– la race importée ou « Osy Agora ».
Elle a une petite taille aussi, mais son corps est couvert des poils blancs qu’on doit couper tous les six mois. Elle est fragile et ne peut être élevée que dans un climat sec et chaud comme certaines régions de l’Ex-province de Mahajanga. C’est un assez bon producteur de viande et de lait. Elle vient d’Afrique du sud et les Etats Unis et a été introduite à Madagascar pour l’amélioration de l’élevage caprin dans le but de faire le tapis mohair.

– la race métisse ou « Osy safiotra ».
Elle est le produit du « croisement » de la race locale avec la race importée «Angora». Sa production se situe entre ces deux races citées ci-dessus. Donc dans le cadre de ce projet et d’après l’analyse des différentes races citées auparavant, notre choix s’est orienté vers la race locale à cause de sa résistance et sa capacité productive et reproductive.

LOGEMENT ET MATERIELS D’ELEVAGE 

Suivant les normes d’élevage caprin, les chèvres doivent être logées et installées dans un endroit suivant des normes ; L’endroit propre, bien isolé, adapté au climat de la région, bien aéré mais avec l’absence de courant d’air et mini de tout équipement et matériel nécessaire pour leur assurer le maximum de bien être. Chaque catégorie des animaux à son propre logement et le logement des animaux d’âges différents doit séparer. Même que le lieu d’abreuvoir et mangeoire sont différents suivant les catégories des animaux.

Logement des chèvres

La surface devra être proportionnelle au nombre des animaux que l’on voudra, l’élevage des chèvres a besoin de logement suivant les normes comme :
-le toit en tôle plastique pour que les rayons solaires doivent pouvoir pénétrer largement à l’intérieur de ce logement ainsi pour éviter une meilleur hygiène.
-le mur en planche pour que les animaux soient vivre avec l’aération sans courant d’air.
-le sol en ciment bien damé sur une pente de 4° à 6° pour faciliter l’écoulement de l’eau au moment du nettoyage.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DESCRIPTION DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE DE PRODUCTION
SECTION I : LES BASES DE LA PRODUCTION
SECTION II : TYPES D’ELEVAGES ET D’ELEVEURS
SECTION III : LA REPRODUCTION ET LES PRODUCTIONS RELATIVES A L’ELEVAGE
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
SECTION I : PROCEDURES DE L’ETUDES DE MARCHE
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION I : ORGANISATION DES RESSOURCES
SECTION II : LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET ACTIVITE
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES COMPTES DE GESTION
SECTION I : LES INVESSEMENTS
SECTION II : L’AMORTISSEMENT
SECTION III : LE FINANCEMENT DU PROJET ET FONDS DE ROULEMENT
SECTION IV : LES COMPTES DE GESTION
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE
SECTION I : LE COMPTE DE RESULTAT
SECTION II : LE SEUIL DE RENTABILITE (SR)
SECTION II : LE PLAN DE FINANCEMENT
SECTION IV : LE BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
SECTION I : EVALUATION DE LA RENTABILITE COMMERCIALE
SECTION II : EVALUATION DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
SECTION III : LES RATIOS
SECTION IV : EVALUATION DE LA RENTABILITE FINANCIERE
SECTION V : EVALUATION SOCIALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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