Stratégie de prix
Nous avons pris en premier lieu le choix de ce type de stratégie car le prix du produit est l’élément le plus important au niveau concurrentiel d’un projet. Donc l’élément prix réside la force de notre entité. Et durant l’année 2008, il y a eu évolution considérable du nombre d’école qui apparaît dans cette commune. C’est pourquoi, on ne pourrait pas négliger ces types de concurrent au niveau du prix des produits que nous offrons à notre client. Il y a eu évolution considérable du prix du produit due à l’inflation du frais de socialité dans certain établissement privé et qui serait un atout pour notre projet Nous avons déjà vu dans l’étude de la concurrence directe, (cf. : c. Prix des concurrents), les prix à adopter par l’entité pour ses produits : frais de scolarité : Ar 10 000/mois, frais généraux : Ar 15 000 Ces deux prix, selon nos analyses, satisfont nos clients et correspondent une avantage pou notre produits. Les bases de détermination de ces prix sont de deux sortes : D’après l’enquête effectuée auprès des consommateurs éventuels lors de notre étude de marché en leur posant les deux questions fondamentales suivantes :
• Au dessous de quel prix pensez-vous que le frais de scolarité serait abordable ?
• Au dessus de quel prix estimez-vous que c’est trop cher ?
Après le recoupement des réponses, près de 80 % des répondants ont donné ces prix comme référence. D’après les prix de la concurrence : Le frais de la formation est mois coûteux par rapport à notre concurrent
Impact économique
On peut aussi considérer l’impact économique comme positif pour ce projet. Premièrement pour les bénéficiaires c’est-à-dire la famille qui envoie un jeune en formation. L’impact peut être considéré pour eux comme des avantages. Alors, à l’issue de la formation ces jeunes ruraux auront des connaissances plus approfondies de leur milieu habituel. Donc le succès d’un projet peut être apprécié selon les critères ou indicateurs ci-après : D’après l’analyse économique du projet, celui-ci procure un avantage économique pour le pays car le secteur primaire et la base de notre économie. Alors il serait préférable de considéré se secteur d’activités. L’existence de ce projet répond à certaines attentes des bénéficiaires comme renforcement des capacités des paysans au niveau de l’économie nationale La satisfaction des besoins dans la localité La création d’autres activités régénératrices de revenu pour les paysans. Tous ces éléments constituent les effets directs du projet. Il participe au développement socio-économique du pays. Cela permet d’accroître le produit intérieur brut (PIB) du pays. Ainsi, le projet a un impact positif sur la situation économique du pays. Selon les objectifs spécifiques énoncés dans le cadre logique, le projet constitue un avantage pour les jeunes à la recherche de formation professionnelle. On parle souvent de jeunes car actuellement, leur compétence en matière d’entreprendre et les formations qu’ils ont acquises doit être mises en valeur.
Au niveau de la commune siège du présent projet
– augmentation du niveau de compétences des jeunes ruraux en matière de production végétale et animale qui sont dans cette localité à travers les techniques obtenues durant la formation.
– les techniques acquises apporteraient pour ces individus des savoir faire et apportes aussi de l’aide pour affronter leur problèmes quotidiens.
– le but du projet ne se limite non seulement pour la formation et l’éducation, mais on leur apprend de minimum de savoir vivre c’est-à-dire une éducation culturelle.
CONCLUSION GENERALE
La création de ce projet est à la base du développement qu’on veut instaurer dans cette communauté d’AMBOHIMIADANA. Elle conjugue la volonté des autorités locales à initier des projets crédibles avec l’attente de la population pour une mise en œuvre d’action visant à améliorer leur qualité de vie. Aussi, le montage de ce projet est une réponse à cette démarche. C’est un projet de grande envergure par rapport à l’objectif envisagé. Il permet en effet de lancer une base solide de développement en mettant à profit l’homme et l’environnement dans lequel il vit. C’est l’esprit même du développement durable et du développement intégré. Les bénéficiaires du projet participent dès la conception du projet jusqu’à sa réalisation. Il en est de même pour les autorités locales avec lesquelles une convention de partenariat sera établie. Elles garantissent le bon déroulement de la mise en œuvre du projet, l’accélération des procédures administratives, l’octroi de terrain et la mobilisation des villageois. La participation des bénéficiaires se verra renforcée par la mise en place de structure de gestion des infrastructures en vue de la pérennisation des activités. Aussi, un renforcement de la capacité organisationnelle et technique des bénéficiaires sera prévu. Il conduit ainsi à une appropriation des éléments du projet par les bénéficiaires et favorise l’autoévaluation et le suivi des activités. La mise en œuvre de ce projet devra permettre de répondre à tous les attentes et besoins de la population et de la région sur le plan économique, sur le plan de l’éducation tout autant que sur le plan environnemental. Elle devra s’opérer dans un environnement sain, stable et incitatif, sans quoi le développement espéré mettra plus de temps à s’instaurer durablement vers une agriculture familiale modernisée et orientée vers le marché Environ la moitié des agriculteurs actuels ou de leurs successeurs pourrait contribuer à relever ce défi, un quart de l’effectif serait accompagné dans une démarche de diversification et de conversion professionnelles vers d’autres activités productives entrepreneuriales, essentiellement en milieu rural : artisanat, commerce, petite industrie et services qui seront largement dynamisés par les effets induits de la modernisation agricole. L’agriculture familiale modernisée pourrait alors être organisée sur la base d’exploitations. Le système de production associerait plus étroitement qu’aujourd’hui les cultures et l’élevage (force de trait, production du fumier nécessaire à la fertilisation) sur des parcelles réaménagées afin de préserver les sols de l’érosion, de maîtriser l’irrigation et le drainage et surtout d’accroître la productivité du travail des agriculteurs. Cette agriculture familiale affirmera sa vocation commerciale et sera orientée vers le marché. Les agriculteurs pourront acquérir l’ambition de sortir de l’autosubsistance et de vendre une part croissante de leur production (récoltes, animaux) pour obtenir les revenus monétaires qui leur permettront d’investir et d’améliorer leur niveau de vie. Pour soutenir cette évolution, la politique agricole devrait abandonner la prétention « d’encadrer » les paysans et les jeunes ruraux pour reconnaître les agriculteurs en tant qu’entrepreneurs libres et responsables de leur avenir. Elle s’attacherait à favoriser leurs capacités d’initiatives, faciliter l’échange d’expériences et les relations dynamisantes avec le secteur privé, notamment les entreprises agro-industrielles. Elle sécuriserait les investissements dans l’agriculture, en favorisant l’accès à la propriété de la terre pour ceux qui la travaillent directement et en limitant la concentration des terres entre les mains de grands propriétaires. La formation professionnelle agricole impliquerait tous les acteurs qui peuvent développer les compétences techniques des producteurs : entreprises, associations, ONG, écoles publiques ou privées, sur la base de relations contractuelles avec l’Etat. Le choix de soutenir la modernisation de l’agriculture familiale et de développer sa vocation commerciale constituerait un choix politique fort et ambitieux, tant sur le plan économique que social : il viserait à donner au plus grand nombre possible de familles rurales, la chance d’accroître rapidement leur production et leurs revenus pour devenir de véritables petits entrepreneurs.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : DESCRIPTION DU PROJET
Chapitre I : Identification du projet
Section 1 : Présentation du projet
1.1. Présentation MFR
1.1.1. Justification externe
1.1.2. Justification interne
1.1.3. Fonctionnement de la MFR
1.1.3.1. Public accueilli dans les MFR
1.1.3.2. Formations
1.1.3.3. Outils pédagogiques basés sur l’alternance
1.1.3.4. Vie à la MFR
1.2. Présentation du projet
1.2.1. Le choix du thème
1.2.2. Description du projet
1.2.3Choix du lieu d’implantation
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1. But du projet
2.2. Objectifs du projet
2.2.1. Objectifs globaux
2.2.2. Objectif spécifique
2.3. Activité principale du projet
2.4. Cadre juridique du Centre
Chapitre II : Etude de marché
Section 1 : Analyse de la demande
1.1. Analyse quantitative
1.1.1. Enseignement et éducation
1.1.2. Quantité de la demande pour notre centre
1.2. Analyse qualitative
1.2.1. Comportement des consommateurs
1.2.2. Motivation des consommateurs
1.2.2.1Analyse des produits
1.2.2.2. Analyse de la consommation
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1. Analyse quantitative
2.1.1 Etablissement en compétition avec notre centre.
2.1.2. Clientèles cibles
2.2. Analyse qualitative
2.2.1. Concurrent directe
2.2.2. Concurrent indirecte
Section 3 : Analyse du part de marché
3.1. Confrontation de l’offre et de la demande
3.2. Marché disponible
3.3. Part de marché
Section 4 : stratégies et politiques du projet
4.1. Choix des politiques
4.1.1. Le Marketing mix
4.1.1.1. Politique de produit
4.1.1.2. Politique de prix
4.1.1.3. Politique de publicité et de promotion
a-Publicité
b-Promotion
4.1.1.4. Politique de distribution
4.2. Choix des stratégies
4.1.2. Stratégies à adopter
4.1.2.1. Stratégie de prix
4.1.1.2. Stratégie PULL et PUSH
4.1.1.3. Stratégie de pénétration
4.1.1.4. Stratégie de diversification
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATONNELLE
Chapitre 1 : Etude de faisabilité technique
Section 1 : Technique de réalisation
1.1. Matériels utilisés
1.1.1. Infrastructure pédagogique
1.1.2. Les mobiliers et les équipements pédagogiques
1.2. Processus de réalisation
1.2.1. Emploi du temps
1.2.2. Discipline
1.2.3. Différent forme de formation
1.2.3.1. Production agricole
1.2.3.2. Aménagement et diversification
1.2.3.3. Commerce et artisanat
1.2.3.4. Services aux personnes
1.2.4. Moyens de formation
Section 2 : processus de formation
2.1. Pédagogie sur mesure
2.2. Statut des jeunes et des adultes
2.3. Moniteur
2.3.1. Travailler en équipe
2.3.2. Équipe éducative
2.3.3. Métier de moniteur
2.3.4 Accompagnateur de formation
2.3.5. Collaborateur de la relation parent-jeune
2.3.6. Membre d’une équipe éducative
Chapitre 2 : Etude de faisabilité organisationnelle
Section 1 : Structure organisationnelle
1.1. Organisation des ressources humaines
1.1.1. Présentation de l’emploi
1.1.1.1. Conditions d’engagement
1.1.1.2. Formation pédagogique
a- Cette formation pédagogique comprend deux phases
b- Des parcours aménagés
c- La formation continue des salariés
d- Salaire
e- Temps de travail – Congés
f- Garanties sociales
1.1.2. Conditions d’accès à la profession
1.1.2.1. Compétences professionnelles
1.1.2.2. Perspectives de carrière
1.2. Catégorisation du personnel
Section 2 : Organigramme
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION ECONOMIQUE ET SOCIAL DU PROJET
Chapitre 1 : Investissement et fonds de roulement
Section 1 : Coût des investissements nécessaires
1.1. Immobilisation incorporelle
1.2. Immobilisations corporelles
Section 2 : Fonds de roulement
2.1. Fonds de roulement initial
2.2. Plan de financement
Section 3 : Bilan d’ouverture
3.1. Actif courant
3.2. Passif
3.2.1. Passif courant
3.2.2. Passif non courant
3.3. Capitaux propres
Chapitre 2 : ANALYSE DE LA RENTABILITE
Section 1 : Compte de gestion
1.1. Charges
1.1.1. Charges d’exploitation
1.1.1.1. Achats consommés
a- Eau et électricité
b-Fourniture administratives
1.1.1.2. Services extérieures
a-Entretient des bâtiments
b- Entretient des matériels
c- Installation technique
1.1.1.3. Autres services extérieurs
a-Publicité, relation publiques
b-Frais postaux et de télécommunication
c- Personnel non permanent ou main d’œuvre temporaire
d- Charges sur le plan gestion environnementale
1.1.1.4. Impôts, taxes et versement assimilés
1.1.1.5. Charges des personnels
a-Rémunération du personnel
b-Cotisation aux organismes sociaux
1.1.1.6. Dotation aux amortissements
1.1.2. Charges financières
1.2. Produits
1.2.1. Frais généraux
1.2.2. Frais de scolarité
Section 2 : Compte de résultat prévisionnel
2.1. Résultat prévisionnel
2.2. Bilan prévisionnel
2.3.Plan de trésorerie
Chapitre 3 : évaluation financière, économique et sociale
Section 1 : Evaluation économique
1.1. Selon l’indicateur de performance économique
1.1.1. Valeur ajoutée (VA)
1.1.2. Excédent brut d’exploitation (EBE)
1.2. Selon l’indicateur de rentabilité économique
Section 2 : Evaluation financière
2.1. Selon les outils d’évaluation
2.1.1. Calcul de la VAN
2.1.2. Calcul de l’indice de profitabilité (IP)
2.1.3. Calcul du taux de rentabilité interne (TRI)
2.1.4. Calcul du délai de récupération du capital investi (DRCI)
2.2. Selon l’indicateur de rentabilité
2.3. Efficience
2.4. Durabilité ou viabilité
Section3 : Evaluation sociale
2.1. Création d’emploi
2.2. Amélioration du niveau de vie
2.3. Développement de la commune
Section 4: Impact du projet
3.1. Impact social
3.1.1. Au niveau de la commune siège du présent projet
3.1.2. Bénéficiaires
3.1.3. Nation
3.2. Impact économique
Section 5: cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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