Aperçu général du projet
Contexte général Depuis sa première découverte, l’informatique toujours en progrès, témoigne de l’évolution de la technologie. Tout leur produit dévoile un système de rapport entre action économique et utilité sociale. Les huit dernières années, Diego Suarez a connu une importance grandissante de cette activité. A l’heure actuelle, les jeunes et les travailleurs s’intéressent de plus en plus à la formation bureautique et à la maintenance en matière d’informatique. Grâce à l’évolution sans cesse croissante des nombres d’étudiants par an dans la Région, le Centre cherchera toujours à satisfaire au mieux les apprenants
Terminologie en informatique
• la bureautique : La bureautique est un terme apparu en 1976. Par définition, la bureautique est l’application de l’informatique au travail de bureau. D’une façon courante, cela désigne le trio : traitement de texte, tableur et base de données auxquels, par la suite, sont ajoutés un logiciel de communication et un grapheur. Mais les logiciels de comptabilité, de PréAO (comme Microsoft Publisher), de PAO (comme Microsoft PowerPoint) sont aussi inclus dans le terme bureautique. Dans cette rubrique on trouvera quelques documents permettant une bonne maîtrise des logiciels de bureautique les plus courants.
Le traitement de texte : Le traitement de texte est un outil d’écriture, fonctionnant sur ordinateur. Avec cet outil on peut : effacer, corriger du texte, insérer du texte, déplacer du texte, remplacer des mots, des phrases, des paragraphes mettre en forme des mots : gras, italique etc., mettre en forme l’ensemble d’un texte : mise en page, conserver le texte créé par un enregistrement,
Le tableur : Le tableur est un programme spécialisé dans la réalisation de calculs répétitifs de façon massive. Mais il est aussi utile pour la réalisation de documents textuels à base de tableaux comme un emploi du temps, un calendrier …
La base de données : La base de données est un ensemble structuré d’informations. Une base de données doit être conçue pour permettre une consultation aisée de son contenu. Il existe de nombreux logiciels permettant de créer des bases de données. Les bases de données dites relationnelles (SGBD) permettent de mettre en relations plusieurs fichiers de données (appelés tables). Citons comme exemple de ce type, la base de données Microsoft Access 2003, installée sur les postes informatiques de la salle 116 à Vissol. Nous ne travaillerons pas sur Access. Il n’y a pas eu de demandes à ce sujet. Mais, il est intéressant de savoir que le logiciel Excel permet la création d’une base de données non relationnelle mais néanmoins suffisante pour un usage privé.
Historique de l’informatique Née avec l’apparition des premiers ordinateurs à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’informatique a tout d’abord pour mission de pallier les insuffisances humaines en matière de calcul numérique. Les ordinateurs doivent alors être capables de manipuler d’importantes masses de données dans un minimum de temps, faisant office de calculatrices électroniques performantes. Grâce aux progrès fulgurants en électronique et en automatisation, les machines se développent rapidement : depuis environ trente ans, elles offrent chaque année une puissance de calcul de 30 p. 100 supérieure à l’année précédente, pour un coût inversement proportionnel. Parallèlement à cette avancée technologique apparaît, dans les années cinquante, une approche formelle de l’informatique en tant que science. Le mathématicien américain Norbert Wiener établit ainsi les fondements de la cybernétique, pendant qu’un autre mathématicien américain, Claude Elwood Shannon, élabore la théorie de l’information. Dans les années soixante, l’informatique devient une discipline à part entière. De nombreux langages de programmation font leur apparition, comme le BASIC, développé vers 1964 par John Kemeny et Thomas Kurz. Par ailleurs, Noam Chomsky et Michael Rabin mettent au point la théorie des automates et des langages formels. On commence également à développer des méthodes formelles pour la vérification automatique de la correction des programmes, et les mathématiques deviennent un outil central dans l’analyse rigoureuse des algorithmes, notamment sous l’impulsion de Donald Knuth, et de son fameux traité The Art of Computer Programming. On voit apparaître le premier microprocesseur en 1969 (inventé par Ted Hoff et Federico Faggin, ingénieurs chez Intel). L’ordinateur personnel commence à entrer dans la vie des particuliers à la fin des années 70. C’est d’abord un objet de loisir et de savoir. L’important est la démarche, l’acquisition de processus, avec pour finalité l’apprentissage des langages Des logiciels de traitement de texte, tableaux de calcul, de présentation se développent et sont désormais disponibles en grand nombre. Ils permettent d’offrir aux particuliers et aux entreprises des outils efficaces et conviviaux pour faciliter la gestion quotidienne.C’est aussi la grande époque du multimédia, du CDROM pédagogique, culturel ou encyclopédique. L’ordinateur devient une super console de jeux vidéo évolués. Puis vient l’Internet. L’Internet est actuellement le plus grand réseau informatique de la planète. Lorsque l’Internet a fait son apparition au début des années 1980, il y avait seulement 213 serveurs (ordinateurs qui fournissent des services en réseau) enregistrés. Parallèlement à toute cette évolution, poussée par elle, la puissance des microordinateurs croît sans cesse mettant entre les mains du public des possibilités qui jusqu’alors étaient réservées aux professionnels : retouche photo numérique, montage vidéo. De nos jours, un grand nombre d’entreprises et de boutiques utilisent actuellement les outils informatiques. C’est la raison pour laquelle on a choisi d’implanter notre projet à Manakara.
Les structures du marché
Une classification possible des marchés consiste à partir du nombre de vendeurs et d’acheteurs. Il est alors possible de donner des noms particuliers à certaines situations que l’on peut facilement observer dans la vie économique :
A- La concurrence : La notion de concurrence possède un sens courant et une signification économique : Au sens courant, la concurrence correspond à une compétition, une confrontation entre plusieurs vendeurs (ou acheteurs) d’un même produit. Dans le sens économique, la concurrence désigne une structure de marché où les vendeurs et les acheteurs sont suffisamment nombreux pour qu’aucun ne puisse exercer une influence sur le prix Il existe toutefois des degrés de différents de la concurrence : la concurrence pure et parfaite et la concurrence monopolistique.
B- Le monopole et l’oligopole : La notion du monopole se traduit par l’existence d’un seul vendeur qui propose un certain produit sur le marché. Une entreprise qui est seule sur le marché peut donc fixer seule son prix. Le monopole peut être bilatéral s’il fait face à un seul acheteur. On se trouve en situation de l’oligopole lorsque quelques vendeurs se partagent un marché. Chaque vendeur peut influencer le prix et chacun décide en tenant compte de ce que font les autres.
C- Les typologies du marché
Analyse de la concurrence
Apres avoir analysé l’offre et la demande, il est nécessaire d’étudier les concurrents pour évaluer la forme ou la structure de marché, leur nombre, leur importance, leur stratégie, leur situation financière En outre, nous allons aussi étudier les points forts et les points faibles des concurrents. Mais pour cibler les concurrents potentiels, il faudra tout d’abord analyser le type de marché existant.
Les concurrents dans la région : Comme nous l’avons mentionné ci-dessus, la formation qu’offre notre centre est un produit nouveau sur le marché, mais cela ne signifie pas que nous n’avons pas des concurrents sur le marché. Le cycle formation bureautique a beaucoup des concurrents mais nous jouons sur le prix et le service offert par nos formateurs. Dans notre centre, la maintenance en informatique et la création de logiciels n’ont pas de concurrents sur le marché dans la ville de Manakara. En exploitant l’existence de ces nouveaux produits sur les marches locales dans les buts d’attire plus les cibles.
Les différents facteurs de production
1-Le facteur de production : Ressources humaines : L’homme est par excellence l’un des facteurs principaux de la production quelle que soit la nature de l’entreprise. Pour cette raison, nous embaucherons un responsable financier, des ingénieurs, bref tout le personnel indispensable à l’entreprise.
2- Le facteur de production : équipement : Le fonctionnement d’un centre de formation comme celui-ci nécessite des équipements. Ils seront détaillés dans l’étude financière.
3- Le facteur de production : ressources financières : Pour faire fonctionner les activités de ce Centre de formation, un ensemble d’équipements sont nécessaires ; ils demandent, bien entendu, des fonds d’investissements. Il a été bien souligné dans l’étude des ressources financières que le problème majeur de l’industrie malgache se trouve au niveau du financement des investissements.
Evaluation sociale
Le projet procurera des profits tant au niveau de l’entreprise qu’au niveau de la nation. Par la création d’emplois qu’il génère au niveau des postes permanents, il améliorera le revenu de la population de la région. L’intérêt social de ce projet réside dans le fait qu’il contribue à résoudre les problèmes de chômage. Ces problèmes humains constituent de nos jours la priorité des Pouvoirs Publics, surtout dans un pays comme le nôtre. Aussi, avons-nous pris l’initiative de créer ce Centre en vue de contribuer à la diminution du chômage de la région, car l’implantation d’une PME pour la formation en informatique bureautique et la formation en maintenance des matériels informatiques peut permettre de créer quelques emplois pour la main-d’œuvre disponible de la région. L’emploi ainsi créé pourrait amener une « sécurité sociale » dans la région en éradiquant la délinquance juvénile provoquée surtout par l’oisiveté des jeunes. En plus, ceux qui ont suivi des formations dans cette entreprise auront certainement la possibilité de créer des emplois pour eux-mêmes ou d’être recrutés par d’autres entreprises.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE – PRESENTATION GENERALE DU PROJET
CHAPITRE I : PRESE NTATION DU PROJET
Section 1 : Généralités sur le projet
§1 – Notion de projet
§2- Les grandes phases d’un projet
§3 –Objectif du projet
§4- Les aspects d’un projet
La pertinence
L’efficacité
L’efficience
La pérennité
Section 2-Aperçu général du projet
§1- Contexte général
§2- Terminologie en informatique
• la bureautique
Le traitement de texte
Le tableur
La base de données
§3- Historique de l’informatique
Section 3- Importance du projet
§1- Stratégie du projet
§2- Importance du domaine du projet
A- Dans la ville de Manakara.
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
Section1. La zone d’étude
§1-Situation géographique du marché
A. Délimitation de la région
B. Le climat, relief et hydrographique
1- Le climat
2- Le relief et l’hydrographie
Source : Région Vatovavy-Fitovinany
§2- Analyse de l’environnement économique
A- L’environnement économique
B- L’environnement juridique
§3- La structure démographique
Section 2 : La description du marché
§1- Les structures du marché
A- La concurrence
B- Le monopole et l’oligopole
C- Les typologies du marché
§2-Présentation de marché cible
A- Les opportunités du marché
B- La situation actuelle du marché
Section 2 – Analyse du marché
§1 Analyse de l’offre
A- Produits à offrir
B- La clientèle cible
C- L’appréciation de l’offre dans la région
§2- Analyse de la demande
A- Position globale de la demande prévisionnelle
B- Besoins des clients potentiels
§3 – Analyse de la concurrence
A- Les concurrents dans la région
Section 3- La politique Marketing envisagée
§1- Choix de Produit
§2-La Politique de communication et de promotion
A- La politique de communication
1) Premier moyen : communication personnelle
2) Deuxième moyen : communication directe de masse
3) Troisième moyen : communication directe spécialisée : publicité hors -média
B- La politique de promotion
CHAPITRE III : LA CONDUITE DU PROJET
Section1 : Organisation et description des principales fonctions
§1 Organigramme
§2 – Description des principales fonctions du personnel
A -Gérant propriétaire
B – Secrétaire
C – Comptable
D – Formateurs
E-Techniciens
F – Sécurité
§3 – Profil exigé pour les employés du Centre.
A- Le Gérant
B- Comptable
C- Secrétaire
D- Formateurs
C- Techniciens
Section 2 : Fonctionnement du Centre
§ 1- Système de fonctionnement
A- Le Fonctionnement à l’intérieur du Centre
B- Le Fonctionnement à l’extérieur du Centre
§2 – La capacité d’accueil
A- Les différents facteurs de production
1-Le facteur de production : Ressources humaines
2- Le facteur de production : équipement
3- Le facteur de production : ressources financières
B- La Production envisagée
Section 3.Chronogramme des travaux et des activités
§1.Préparation et mise en œuvre
§2.Calendrier de réalisation
A- Première étape
DIAGRAMME DE GANTT DE LA PREMIERE ETAPE
B- Deuxième étape
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I. INVESTISSEMENT ET COMPTE DE GESTION
Section 1. Investissements et leur amortissement
§1.Le montant de l’investissement
A. Les éléments constitutifs de l’investissement
1- Immobilisations incorporelles
2. Immobilisations corporelles et leurs valeurs estimatives
§2 -Amortissement
A-Tableaux d’amortissement des immobilisations pour les cinq ans d’exploitation (en Ariary
1. Matériel roulant
2. Matériels et mobiliers de bureau
3. Matériels informatiques
4. Matériels et outillage
Section 2. Financement du projet et le fonds de roulement
§1.Financement du projet et forme juridique
A- Choix de la forme juridique
B- Modes de financement possibles du projet
1. Autofinancement
2. Financement externe
C. Détermination du montant de l’emprunt
1. Les conditions d’octroi de crédit de la banque
2. Les différents types de crédits
3. La durée de crédit et les taux d’intérêt
D- Remboursement de crédit à moyen terme et long terme
§2- Le fonds de roulement (FR)
Section 3.Compte de gestion
§1. Les comptes décharges
A- Les charges fixes (en Ar)
B- Les charges variables
C- Les charges financières
§2- Les comptes des produits
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA FAISABILITE
Section 1 : Analyse de rentabilité
§1-Le compte de résultat
Section 2.Le seuil de rentabilité
§1.Définition
§2.Unité du seuil de rentabilité
§3.Calcul du seuil de rentabilité
A- Les charges variables
B- les charges fixes
C- Formule et mode de calcul du seuil de rentabilité
Section 3. Le flux de trésorerie
§1. La capacité d’autofinancement (CAF)
Section 4. Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III.L’ EVALUATION DE LA RENTABILITE DU PROJET
Section 1. Evaluation commerciale
Section 2. Evaluation économique
Section 3. Evaluation financière
§1.Temps de récupération des capitaux investis
§2. La valeur actuelle nette (VAN)
§3. Le taux de rentabilité interne (TRI)
§4- L’indice de profitabilité (IP)
Section 4: Evaluation économique et sociale
§1. Evaluation Approfondis économique.
§2. Evaluation sociale
CONCLUSION
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
BIBLIOGRAPHIE
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