Déblocage, les problèmes et les conséquences afférentes
Force est de constater que des problèmes existent concernant l’Etat. Il s’agit de la lourdeur des procédures de déblocage de fonds, au manque de personnel ou d’entité qualifiée susceptible de gérer rationnellement les ressources minérales en passant par les différentes contraintes institutionnelles retardant la gestion rationnelle et décentralisée des ressources minérales ainsi que la promotion des investissements privés et de la valeur ajoutée dans le secteur minier. Il est indiqué que ces investissements dans le domaine des grandes mines engendrent des conséquences importantes et complexes pour l’environnement naturel et social, comprenant la mise en d’infrastructures portuaires et routières, le déplacement de la population, la déforestation et la réhabilitation de l’environnement à la fin du projet. Tous ces facteurs, bien qu’ils aient fait l’objet d’une évaluation sociale et environnementale, engendreront un impact majeur sur la vie des habitants des localités concernées (immigration, santé publique, changement de pratiques agricoles, baisses du tourisme,…)
Définition de l’esprit de la stratégie
Deux (2) concepts de cet esprit existent, à savoir le positionnement et les éléments moteurs de la stratégie.
a) Positionnement : C’est la définition de la position à donner au produit du centre, par rapport aux chercheurs de produits et aux marques concurrentes. Elle peut être définie en terme de qualité, de prix, d’usage, d’occasion, de consommation, d’image, de gérance, de fidélisation etc.…
b) Eléments moteurs : Les éléments moteurs d’une stratégie considèrent les aspects de marketing- mix sur lesquels on comptera essentiellement pour assurer le succès du produit. Selon le cas, il ne s’agit pas du tout de :
-L’originalité et la supériorité intrinsèque du produit lui-même,
-Un prix particulièrement avantageux,
-La création d’une bonne image par une publicité originale et intense.
C’est la combinaison d’éléments moteurs retenus déterminant, pour l’essentiel, l’esprit général de la stratégie de marketing. A cet égard, on distingue souvent deux (2) grandes familles de stratégie de marketing, en fonction de la nature de leurs éléments moteurs les stratégies pulls et les stratégies push. La stratégie de type pull consiste à pousser les consommateurs ou utilisateurs à demander le produit. Leurs éléments moteurs principaux sont : la politique de la communication, notamment la publicité critique, la supériorité intrinsèque du produit ou non produit avantageux. Alors que les stratégies push reposent sur la poussée de produit par les distributeurs ou vendeurs. En fait, ces dernières s’appuient essentiellement sur les avantages offerts aux distributeurs ou vendeurs (marge élevée, commission, formation et animation des vendeurs). Il n’est généralement pas possible pour ce centre d’opter de manière radicale pour une stratégie pull ou push, mais plutôt de choisir une combinaison d’éléments moteurs appropriés à ses ressources et aux caractéristiques du marché. La combinaison choisie pouvant, selon le cas, déterminer une coloration plutôt pull ou plutôt push.
Formulation des grandes lignes du marketing mix
C’est la traduction concrète de l’esprit de la stratégie à adopter (positionnement et éléments moteurs retenus). Cette formulation consiste à formuler les options de base relative aux quatre (4) comparantes du marketing mix, comme il est indiqué ci-dessous :
a) Politique de produit : En marketing, le produit est l’expression physique de la réponse de l’entreprise à la demande. Pour réaliser son produit, l’entreprise devra à la fois tenir compte des attentes des clients, de ses capacités technologiques, de son savoir- faire et de son potentiel commercial et financier. Dans le cas présent, il faut offrir ce qu’il est de mieux à nos clients, c’est-à-dire proposer des produits de qualités, afin d’augmenter le nombre de clients. Dans le cas présent, il s’agit d’une étude de marché d’or en poudre à Madagascar, le produit doit donc être de qualité et la demande et l’offre doivent en principe correspondre ; or, il s’agit là d’une économie de marché où l’offre surpasse la demande.
b) Politique de prix : Le prix est la suite variable du marketing qui procure du revenu. Tous les autres variables n’engendrent que des investissements ou des dépenses. A ce titre, il est particulièrement important dans ce secteur de considérer la demande, mais les concurrents sont généralement, plutôt prêts à réagir à des modifications de prix qu’à des modifications d’image. Dans le cas présent, il serait envisageable d’utiliser les paramètres de prix à partir des éléments suivants :
– les coûts ;
– les concurrents ;
– la qualité.
En principe, le prix à appliquer est abordable face à cette situation et surtout pour donner une satisfaction aux clients. Il faut offrir un prix flexible, selon la catégorie des clients. Ceci est dans le but de ne pas susciter les grands et exiler les petits. Pour cette politique, le prix de la poudre est fixé à 35 000Ariary le gramme (prix national). Mais à propos du prix de cette poudre à exporter, il n’est plus possible de donner la valeur exacte en gramme, car cette valeur varie chaque fois compte tenu de la situation ; Par ailleurs, les acheteurs établissent une convention au Ministère donc c’est l’état qui décide finalement et fixé le prix exact à appliquer
c) Politique de distribution : En terme de production ou de distribution, il est adopté une politique fiable pour assurer et satisfaire le besoin des clients, d’où pour le présent cas, il serait envisageable de créer deux centrales de distribution à Mananjary et à Antananarivo pour mieux servir les clients et pour faciliter la distribution.
d) Politique de communication : On entend par communication, l’ensemble des signaux émis par l’entreprise en direction de ses clients, de ses distributions et, d’une manière générale, en direction du public. En d’autres termes communiquer c’est mettre en commun une information, une idée ou une étude. Alors, la communication concerne l’ensemble des actions permettant de faire connaître le service offert par l’entreprise, ce service est l’image qu’elle veut donner d’elle-même. La nouvelle technologie de l’information et de la communication utilisée en marketing direct a pour objectif de favoriser une relation directe entre la société et les clients ou les prospects. Les techniques de communication mises en œuvre dans ce contexte auront donc pour objectif d’inciter le client à accepter l’offre de l’entreprise et à réagir face à celle-ci. Le choix d’une technique particulière se fait non seulement en fonction de la cible visée, mais aussi en fonction de la nature même du support pour la clientèle ou les prospects.
Etude sur table et sur terrain du marché en produit miniers
Avant d’affronter ce marché, il est bon de connaître que seul un cinquième de la superficie minière est occupé à Madagascar. Cependant, le pays dispose de 150 000 carrés miniers, dont 30 000 dans des espaces protégés. En matière de délivrance de permis, 32% sont détenus par les grandes sociétés et 68% par les petits exploitants. Par contre, les premières octroyées, sont celles qui ressortent du forum des Mines organisé à l’intention d’une délégation d’opérateurs internationaux voulant connaître les opportunités d’investissement à Madagascar. Sur le marché national, le système de commercialisation a pour conséquence une dépréciation d’origine malgache en terme de qualité et une motivation des orpailleurs- collectifs qui ne perçoivent aux collecteurs que des produits de bonne qualité. Les anciens collecteurs tendent à créer des situations de monopole commercial interdisant à de nouveaux opérateurs ou investisseurs potentiels la possibilité de sécuriser leurs approvisionnements, de faire de la valeur ajoutée sur les produits de base et de répondre aux besoins des marchés de plus en plus segmentés et dynamiques. Par la suite, l’organisation actuelle de la collecte engendre un manque à gagner pour les collectivités locales qui ne reçoivent qu’une modeste partie des ristournes et taxes perçues sur le circuit de commercialisation. Ce sont des dysfonctionnements qui fondent la création de bourse régionale de produits. Ces derniers devraient être désormais de qualité, et mis en conformité avec la réglementation minière du commerce national, afin de sauvegarder les filières de collecte des produits miniers qui profitent encore à un nombre considérable d’exploitations familiales en situation de précarité (Les orpailleurs).
Technique de réalisation et de collecte
La technique de collecte se présente sous deux formes, à savoir
-La première, c’est que les clients apportent leurs produits. Sur ce point, le prix d’achat de leurs produits sera plus cher par rapport aux autres. Ce sont les orpailleurs qui imposent leurs prix, mais éventuellement, la décision d’achat appartient au centre. Cette technique est appelée également collecte par attente de vente en tout restant au sein du centre et attendant l’arrivée des orpailleurs.
-La seconde, c’est que le centre se rapproche des clients- orpailleurs. Dans ce cas, une descente sur terrain est effectuée auprès de ces derniers. Pour le projet, cette méthode sera plus avantageuse, car il existe un contact direct avec les orpailleurs et celui du centre. Cette méthode nécessite beaucoup des mercenaires et exige beaucoup de volonté du centre car il est possible de découvrir des produits tous les jours, lesquels dépendront également de la volonté des orpailleurs. Or, à Mananjary, cette activité devient un train de vie quotidien pour le peuple. En plus, cette deuxième méthode est parfois à risque surtout en donnant des avances sur les produits escomptés outre l’insécurité sociale existante. Faisant suite à la structure de relief sur le lieu d’exploitation, seule la moto constitue un moyen de déplacement facile pour rallier les orpailleurs et le centre.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
SECTION 1 : CARACTERISTIQUE DU PROJET
1.1- Faits existants locaux
1.2- Règlements internes des Communes et des promoteur
1.3 – Règlements à suivre en tant qu’exportateur
1.4 – Perspectives à réaliser par le centre
SECTION 2 : SPECIFICITES DE L’ACTIVITE
2.1 – Action de l’Etat à veiller sur l’application des réglementations
2.2 – Déblocage, les problèmes et les conséquences afférentes
2.3 – Suivi et contrôle technique sur table des activités de carrières
SECTION 3 : BUTS ET SITUATION JURIDIQUE DU PROJET
3.1- Objectifs globaux de ce projet
3.2- Objectifs spécifiques du projet
33- La fiche signalétique du projet
SECTION 4: SITUATION GEOGRAPHIQUE ET DEMOGRAPHIQUE
4.1- Choix de la région
4.2-Présentations de la région
43 – Mouvement migratoire
431- Migration interne
432 – Migration externe
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE ET ASPECT MARKETING DU PROJET
SECTION 1: ETUDE DE MARCHE
1.1- Analyse de l’offre
1.1.1.- Capacité d’offre en matière de surface et en matière de valeur
1.1.2- Capacité d’offre en matière de produit
1.2 – Analyse de la demande
1.2.1- Situation de la demande à tout niveau
1.2.2- Situation de la demande et les clients cibles
1.3 – Analyse de la concurrence
1.3.1- Phénomène concurrentiel existant
1.3.2- Part de marché
SECTION 2 : ASPECT MARKETING
2.1 – Stratégie Marketing
2.1.1 – Choix des cibles
2.1.2- Stratégie unique ou différenciée
2.1.3 –Définition de l’esprit de la stratégie
a) Positionnement
b) Eléments moteurs
2.2 – Politique marketing
2.2.1. –Formulation des grandes lignes du marketing mix
a) Politique de produit
b) Politique de prix
c) Politique de distribution
d) Politique de communication
SECTION 3 : MARCHE MINIER GENERAL
3.1– Etude sur table et sur terrain du marché en produits miniers
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
SECTION 1 – EVALUATIONS SELON LES CRITERES
1.1 – Pertinence
1.2 – Efficacité
1.3– Efficience
1.4 – Durabilité
SECTION 2 : EVALUATIONS SELON LES OUTILS
2.1- Valeur Actuelle Nette (VAN)
2.1.1- Définition
212- Formule
2.1.3- Interprétation
2.2-Taux de Rentabilité Interne
2.2.1- Définition
2.2.2- Formule
2.2.3- Interprétation
2.3-Indice de profitabilité
2.3.1- Définition
2.3.2- Formule
2.3.3- Interprétation
2.4- Durée de Récupération des Capitaux Investis
2.4.1- Définition
2.4.2- Formule.
2.4.3- Interprétation
DEUXIÈME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNQUE DE PRODUCTION
SECTION 1 : TECHNIQUE DE REALISATION
1.1- Technique d’exploitation sur terrain
1.2-Technique d’exploitation administrative
1.3- Technique de réalisation et de collecte
14- Circuit de collecte et de distribution des produits miniers
SECTION 2 : TECHNIQUE D’ACQUISITION DES INVESTISSEMENTS
2.1- Acquisition des investissements en nature
2.2- Acquisition des investissements en fourniture administrative
2.3 – Financement du projet
CHAPITRE II : CAPACITE DE REALISATION
SECTION 1 : CAPACITE D’EXPLOITATION ET D’EVOLUTION DE L’ACTIVITE DU CENTRE
1.1- Obligations du centre suivant sa capacité de réalisation
1.2- Capacité d’évolution du lieu d’exploitation et du chiffre d’affaires
SECTION 2 : ASPECTS QUALITATIFS ET QUANTITATIFS
2.1- Aspects quantitatifs
2.2- Aspects qualitatifs
SECTION 3- MOYENS DE REALISATION
3.1 – Ressources financières
3.2- Ressources matérielles
3.3 – Ressources incorporelles
3.4 – Ressources humaines
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
SECTION 1 : ORGANISATION
1.1- Rôles primordiaux du centre d’étude et d’organisation
1.2- Structure managériale en organisation du centre
a) Organisation stratégique
b) Organisation politique
c) Organisation statique ou opérationnelle
SECTION 2 : ORGANIGRAMME
2.1- Spécificité générale de l’organigramme
2.2-Technique de recrutement de travail
2.3- Equipe du centre et les attributions de chaque personnel
SECTION 3 : CHRONOGRAMME
3.1-Spécificité du chronogramme
3.2-Chronogramme envisagé à partir de la méthode PERT
TROISIÈME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITÉ ET DE RENTABILITÉ DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET
SECTION 1 : INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
1.2- Immobilisations corporelles
1.2.1- Terrains d’exploitation
1.2.2- Constructions des bâtiments et des sièges
1.2.3- Autres immobilisations corporelles
1.2.4- Matériels de transport
1.2.5-Matériels de travail et informatiques
SECTION 2 : AMORTISSEMENTS DES BIENS
2.1- Spécificité d’amortissement
SECTION 3 : PLAN DE FINANCEMENT
3.1– Financement du projet
3.2 – Fonds de roulement initial
3.3 – Tableau récapitulatif des investissements initiaux
3.4 – Récapitulation du plan de financement
3.5-Mode de remboursement des dettes
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
SECTION 1 : COMPTES DE GESTION
1.1 –Produits
1.2.- Charges
a) Services extérieurs
b) Impôts et taxes
c) Achat consommé
d) Charge de Personnel (en Ariary)
e)- Frais professionnels
f) Charges financières
g- Dotations aux amortissements et provisions
SECTION 2 : COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
2.1- Comptes de résultats par natures
23 – Comptes de résultat par fonction
SECTION 3 : BILANS PREVISIONNELS
3.1 –Bilan d’ouverture de l’année 1
3.2 – Le bilan de clôture de l’année 1
3.3- Le bilan de clôture de l’année 02
34- Le bilan de clôture de l’année 03
35- Le bilan de clôture de l’année 04
36- Le bilan de clôture de l’année 05
SECTION 4 : FLUX ET LE PLAN DE TRESORERIE
41 – Flux de trésorerie indirecte
42 – Flux de trésorerie directe
4.3 – Tableau de variation des capitaux propres
CHAPITRE III : EVALUATIONS ET LES IMPACTS DU PROJET
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
1.1 – Valeur ajoutée
1.2 – Structures financières
SECTION 2: EVALUATION FINANCIERE
2.1- Evaluation selon les critères
2.1.1- Pertinence
2.1.2- Efficacité
2.1.3- Efficience
214- Durabilité du projet
2.2 – Evaluation selon les outils du projet
2.2.1- Valeur Actuelle Nette (V A N)
2.2.2- Taux de Rentable Interne (TRI)
2.2.3-Indice de Profitabilité (I P)
2.2.4- Durée de Récupération des Capitaux Investis
2.2.5- Seuil de rentabilité
SECTION 3 : EVALUATIONS SOCIALES ET LES IMPACTS DU PROJET
31-Impacts financiers
32- Impacts économiques
33- Impacts sociaux
34- Impacts environnementaux
CONCLUSION GÉNÉRALE
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