Projet de création d’un centre d’appui à l’insertion professionnelle des sortants de l’Université

Dans le monde, avoir un emploi et de surcroit un emploi stable est devenu un privilège : trois travailleurs sur quatre (3/4) sont employés à temps partiel, avec ou sans contrat. Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), l’emploi stable se définit comme un emploi permanent contractualisé et plutôt protégé. A Madagascar, le taux de chômage s’avère faible : 1,3% mais si on se réfère à la définition d’un emploi stable de l’OIT, ce taux est plutôt déguisé. Seulement une infime partie de la population active Malagasy bénéficie d’un emploi stable et celle ci se trouve en majeure partie dans le secteur public.

Ce sont surtout les jeunes qui sont frappés par le problème d’accès à un emploi. Le taux est supérieur à la moyenne nationale pour les jeunes de 20 à 24 ans: 3, 1% et encore plus chez les universitaires : 4,5% dont 65% sont des primo demandeurs d’emploi. Comme il a été décrit, il est à noter que ces taux sont en réalité déguisés tenant compte de plusieurs déterminants :
– Structure de l’emploi : forte dominance du secteur primaire (75%) et du secteur informel (9 actifs sur 10) ; seulement 2,5% d’emploi fournit par le secteur public ; taux de salarisation : 11%
– Caractéristique de l’emploi : dominé par le sous- emploi (1 actif occupé sur 10 touché par le sous-emploi lié à la durée du travail ; par contre 8 actifs occupés sur 10 touchés par le sous-emploi inadéquat.
– Le revenu : revenu mensuel moyen des salariés est d’Ar 55 300, faible par rapport au niveau de vie et la consommation mensuel des ménages.

Les jeunes diplômés cherchent ainsi du travail plutôt dans le secteur privé vu que le secteur public ne fournit que 2,5% de l’emploi. Les facteurs déterminants rajoutés au climat d’investissement instable et à la précarité de l’économie Malagasy ne laissent pas pourtant, au secteur privé d’engager des employés permanents. Les sociétés privées, les organismes de développement national ou international se limitent ainsi à des contrats à temps partiel et parfois à des horaires irréguliers. Accéder à un emploi stable n’est pas ainsi le terme approprié pour notre pays y compris pour les jeunes diplômés, il s’agit plutôt d’accéder à un emploi contractualisé.

Présentation du Projet 

Présentation du Projet et de ses environnements (historique, objectifs et intérêts) 

Pour répondre aux problèmes qui se posent entre les formations académiques en l’occurrence auprès des formations supérieures publiques et les besoins de l’entreprise à Madagascar, il faut identifier notre projet. En fait, ce problème s’illustre comme ceci :
– l’obtention des diplômes en L3 ou en M2 auprès de l’enseignement supérieur public permet –il de suite d’accéder à un premier emploi contractualisé ?
– comment y parvenir ?

Accéder de suite
A la recherche d’un travail après leur sortie de l’Université, avec leur diplôme en poche,
– sont-ils efficaces à faire face à tous les étapes pour obtenir un emploi contractualisé ?
● trouver les offres d’emploi sérieux et adéquat à l’étude suivie.
● y répondre convenablement (CV et lettre de motivation attrayants)
● maitriser un entretien d’embauche (test écrit et orale)
– Parviennent-ils à y accéder dans une durée raisonnable
● 03 à 06 mois (délais les plus rapide)
● 06 à 12 mois (délais moyen)
● 12 mois et plus (délais long) .

Pour ce projet, on entend par emploi contractualisé
– Un emploi qui fait l’objet d’un contrat entre l’employé et l’employeur
– Un emploi qui rentre dans le cadre du secteur formel d’où un établissement recruteur formel.
– Un emploi rémunéré tenant compte des niveaux d’études de l’employé
– Un emploi à durée d’au moins un (01) an renouvelable.

Pourquoi le projet a-t-il pris le terme « emploi contractualisé » qu’emploi stable ? En effet, c’est le terme qui
– répond aux mieux au contexte des jeunes malagasy diplômés à l’accès à l’emploi
– est approprié aux réponses que le projet veut apporter par rapport aux difficultés des sortants de la formation supérieure publique à l’accès à une première expérience professionnelle.

Ainsi, découvrir les aspects qualitatifs et quantitatifs de notre projet, c’est connaître d’abord le but et les objectifs du projet. Ces deux (2) concepts (buts et objectifs) en déterminent les horizons, en fait une intention (projet) sans buts ni objectifs se présente comme une bouteille vide qui tombe dans l’océan. Ensuite, les intérêts mériteront à explorer pour que les autres acteurs du marché seront motivés à y participer. Ces intérêts nous conduisent à fixer les activités à assurer.

Intérêts du projet

Ce sont les points forts que donnera notre projet pour son environnement. Plus précisément, ce sont ces intérêts qui garantiront la durabilité de notre projet.

Alors les intérêts de notre projet reposent sur l’amélioration de l’environnement de l’emploi, la contribution à la réduction du déséquilibre du marché de travail (l’offre de service répondant aux besoins des demandeurs d’emploi) et sur la compétitivité des jeunes diplômés de l’Université sur le marché du travail.

L’amélioration de l’environnement de l’emploi
L’emploi, synonyme de pouvoir d’achat et de valorisation, est un droit humain fondamental car il permet à l’individu d’assurer sa prise en charge économique et trouver sa place comme acteur engagé dans la société. Trouver un emploi surtout dans les pays sous-développés comme le notre est très difficile car il présente des déséquilibres très marqués tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Si le déséquilibre au plan qualitatif s’explique par l’inadéquation entre formation et emploi, au plan quantitatif, il provient essentiellement de l’incapacité de l’économie à créer des emplois (toutes catégories confondues) en rapport avec les déterminants de la demande d’emploi (dynamique démographique et performance du système éducatif). L’accès à un emploi représente alors un bien rare à Madagascar même pour les diplômés. La concurrence est rude vu que 500 000 jeunes (ENEMPSI, 2012) arrivent annuellement sur le marché du travail et la capacité d’accueil des entreprises reste limitée. D’autant plus que les exigences des entreprises sur les critères d’études et sur l’expérience professionnelle prévalent, rendant rigides l’accès à l’emploi. La mise en place du projet comme le notre contribue à réduire ce déséquilibre. Par l’appui des jeunes diplômés au programme de réinsertion professionnelle, le projet réduit l’écart entre formation et emploi.

La contribution à la réduction du déséquilibre du Marché de travail
Le travail, comme les produits, fait l’objet d’une offre et d’une demande sur un marché. Toutefois, le marché de travail, possède des caractéristiques et un fonctionnement propres. Plusieurs facteurs peuvent empêcher l’équilibre du marché et déboucher notamment sur le chômage entre autres les contraintes économiques et règlementaires. A l’heure actuelle, on recense quatre millions (4000 000) de chômeurs dont 70% sont des jeunes. Les 62% d’entre eux sont primo demandeurs dont 80% jeunes (ENEMPSI, 2012). Le taux de chômage à caractère déguisé (faible du point de vue statistique mais élevé par rapport à la situation réelle) au niveau du pays est dû à la faible capacité d’absorption du marché du travail.

La mise en œuvre du projet contribuera à la régularisation de l’équilibre du marché de travail en l’occurrence pour les jeunes disposant de niveau d’études. Le projet allouera ainsi aux étudiants une formation complémentaire (opérationnelle aux besoins des entreprises) à celle octroyée par l’Université. Une formation qui rendra les sortants de l’Université plus compétitifs aux exigences fixées par un emploi.

D’un autre côté, la mise en place du centre auprès de l’Université fera d’elle un marché de l’emploi, en quelque sorte un endroit théorique où se rencontrent les offres et les demandes d’emploi .

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Table des matières

Introduction
Partie 1 Présentation et Etudes Marketing du projet
Chapitre 1. Présentation du projet
Section 1.Présentation du Projet et de ses environnements
1.1. Buts du projet
1.2. Objectifs du projet
1.3. Intérêts du projet
1.4. Activités du projet
Section 2. Présentation du ou des promoteurs
2.1 Les associés
2 2 La Gérance du centre
Chapitre 2. Etudes Marketing du projet
Section 1. Etude de Marché
1.1. Demande
1.2. L’offre
Section 2. Part de marché
Section 3. Stratégies et politiques marketing envisagées
Partie 2 Etudes techniques et organisationnelles
Chapitre 1. Etudes techniques
Section 1. Lieu d’implantation et les raisons du choix
Section 2.Activités et planning de réalisation
2.1 Les phases d’activités
2.2 Planning d’intervention
Section 3.Capacité de formation
3 1 La capacité de formation en fonction de la demande
3 2 La capacité de formation en fonction des moyens mobilisés
Chapitre 2 Etudes organisationnelles
Section 1. Structures et formes juridiques
Section 2. Gestion des Ressources Humaines
2 1 Structures organisationnelles
2 2 Politique des Ressources Humaines
Partie 3 Etudes financières et évaluation de projet
Chapitre I : Etudes Financière
Section 1. Les Investissements et le Financement du projet
1 1 Les charges Salariales
1 2 Les couts des immobilisations utilisées
1 3 Détermination de Fonds de Roulement Initial (FRI)
1 4 Le plan de financement et de remboursement des dettes
Section 2 : Comptes de gestion (imputation par nature/fonction des charges et produits) et états financiers prévisionnels
2-1. Les comptes de gestion
2-2 : Les états financiers prévisionnels pour cinq ans
Chapitre II : Evaluation du Projet
Section 1 : Evaluation financière (outils d’évaluation, critères d’évaluation)
1 1 La Valeur Actuelle Nette
1 2 Le taux de rentabilité interne
1 3 Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
1 4 Indice de profitabilité
Section 2 : Evaluation sociale et économique
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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