Vers le début des années 2000, le gouvernement avait pris la décision d’élaborer le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). La finalisation du Document intérimaire avait permis à Madagascar de bénéficier du premier lot de financement Initiative Pour les Pays Très Endettés (IPPTE). Le gouvernement actuel s’était engagé fermement de réaliser un développement rapide et durable. Pour ce faire, les priorités des priorités étaient la bonne gouvernance, le développement des infrastructures, la santé, l’éducation, l’appui au secteur privé notamment les investissements sur le plan financier du milieu rural de la grande île. Depuis 2002, le Gouvernement Malagasy a mis en œuvre une politique de développement de petites et moyennes initiatives privées à travers les Chambres de 4 Commerce, de l’Industrie, de l’Agriculture, de l’Artisanat, de Chambre des Métiers ainsi que la création des agences de communication. En outre, des programmes de formation pour les artisans ont été menés à bien, et certains secteurs de production se sont restructurés à travers la création de clusters. La productivité des PMEs et des artisans demeure faible, due particulièrement à leur modernisation limitée. Le secteur informel est toujours prédominant. L’accès au marché international est restreint. L’esprit d’entreprise reste à un niveau restreint. Une potentialité énorme peut être exploitée à travers l’intégration verticale et la mise en grappe des entreprises manufacturières. Le taux d’utilisation des capacités est faible se situant entre 45 et 50 % . La contribution du secteur secondaire dans le PIB est de l’ordre de 13 %. L’objectif commun du MAP est d’arriver à un pays plus riche, à une population plus prospère et mieux éduquée, un secteur privé plus dynamique. Le Gouvernement actuel s’est engagé fermement de réaliser un développement rapide et durable. Pour ce faire, les priorités des priorités seront la bonne gouvernance dans tous les secteurs (publique et privée), le développement des infrastructures notamment la santé, l’éducation et la construction de nouvelle ville à la périphérie de la capitale. Un plan de redressement de l’économie couvrant la période 2006-2010 a été établi à cet effet. Comme objectifs, les entreprises ; les PMEs ; et l’artisanat seront dynamisés au niveau local pour qu’ils puissent contribuer efficacement à la croissance économique, en s’intégrant de plus en plus à l’économie nationale, et en augmentant l’utilisation de leur capacité de production à travers l’adoption de technologie et d’outils de gestion modernes.
Caractéristique du projet
Dans notre cas, les caractéristiques du projet sont qualifiées selon la nature des activités, le but et objectif, et l’intérêt du projet envers les agents économiques de la région d’exploitation.
Nature et but du projet
La nature du projet est une « société à responsabilité limitée unipersonnelle (SARLU) » pour faire établir un projet de création d’un cabinet d’études sur l’élaboration des états financiers des entreprises. En tant que projet à but lucratif, le but est d’avoir une croissance du chiffre d’affaires pour un autre investissement. Donc, il cherche de bénéfice sur leurs activités, alors de nature commerciale. Comme but est de devenir une grande entreprise ici dans la capitale en matière de cabinet d’études et d’accroître aussi les chiffres d’affaires de façon rentable. Le but est de maximiser le chiffre d’affaire et le bénéfice d’une part et d’augmenter la taille de l’entreprise d’autre part.
L’ objectif du projet
L’objectif du projet vise à aider ou de faciliter l’établissement des états financiers de l’entreprise ; de contribuer à une exploitation optimale dans des services rendus ; d’accroître aussi les entreprises faisant la déclaration fiscale. Comme objectif, c’est de satisfaire le besoin des clients tout d’abord et puis de normaliser leur comptabilité et ses états financiers.
Pour ce faire, nous avons besoin de stratégie comme la reconnaissance des entreprises dans la capitale en tant que client potentiel du projet.
Intérêt du projet
Ce projet sera avantageux pour nombreuses personnes car il va entraîner un développement non seulement sur le plan social des employés mais également sur le plan économique de la région tout entière. Entre autres, ce projet permet aux clients d’obtenir une comptabilité normalisé et de la satisfaction vis-à-vis des services offerts, aux fournisseurs d’accroître leur vente, et leur chiffres d’affaires, à l’Etat d’augmenter ses recettes à l’aide du paiement des droits, des taxes et impôts comme la TVA, IRSA, IR, et aux jeunes d’obtenir des emplois pouvant diminuer le taux de chômage.
Environnement économique du projet
Dans cette section, nous présentons l’environnement de la région et l’environnement du projet.
Environnement de la région
Nous montrons successivement l’environnement social et l’environnement économique de la région Analamanga .
Environnement social
L’environnement social concerne l’être humain et son environnement. Il s’agit de la caractéristique démographique, des infrastructures sociales de base, de l’éducation et de la santé.
-La démographie
Dans le district d’Antananarivo, prédominent les ethnies Merina et Vakinakaratra. Les autres viennent de la région du Vakinakaratra. Les originaires sont les Merina. Ces derniers n’ont pas de technique pour l’exploitation du secteur primaire. Ils pratiquent la culture de pomme de terre.
-L’infrastructure sociale de base
Dans le district d’Antananarivo, les infrastructures sociales de base sont encore suffisantes pour le besoin de la population. Dans presque toutes les communes, il y a un centre de santé de base niveau II, des écoles primaires, un commissariat de police de chaque arrondissement dans la capitale et une compagnie de gendarmerie, un terrain de football, plusieurs médecins libres, des hôtels restaurants, de grandes salles de loisir.
-L’éducation publique
L’éducation :
Dans la capitale, il existe beaucoup de lycées publics et collèges privés, des écoles publiques secondaires.
En 2004, les non scolaires représentent 25 % de la population totale dans le district d’Antananarivo. Parmi les 75 % du taux de scolarisation, 55 % sont dans les niveaux primaires, 40 % dans les niveaux secondaires et 05 % fréquentent l’enseignement supérieur dans la région d’Analamanga tout entière. Actuellement, plus de 2.000 étudiants suivent l’enseignement universitaire. Pour l’année scolaire 2004-2005, dans la région d’Analamanga, les taux de réussite étaient respectivement de 75,70% pour le CEPE, de 46,15% pour le BEPC. Ces taux s’améliorent par rapport à l’année scolaire 2003-2004 parce que cette année là, le taux de réussite du CEPE était de 65,02% et celui du BEPC était de 35,04% .
Environnement économique
La région Analamanga est parmi les régions productives de pomme de terre, de pomme, notamment dans la région d’Ambatolampy. Dans le district d’Antananarivo, les cambriolages ne permettent pas à la population de vivre en paix, surtout dans la ville d’Antananarivo.
-L’élevage et la pêche
L’élevage intéresse également les habitants de la région d’Analamanga. Les activités portent sur le bovin à un nombre insuffisant, le porcin et les volailles (poule pondeuse). Le secteur pêche est peu développé et se pratique dans le fleuve ou bien dans les vallées. L’élevage de poule pondeuse est fait par la majorité de la population de la région. Et l’élevage porcin est rare car quelques personnes pratiquent cette activité, à raison de 6 têtes en moyenne par foyer. Cette activité est peu développée car elle n’intéresse pas les paysans, mais les hommes qui n’ont pas d’activité principale. Pour la pêche, les hommes pratiquent cette activité en vue de manger les poissons sauf si les produits dépassent le 4 kilos.
La période de pêche est pendant l’année. C’est l’un des facteurs qui entraînent l’insuffisance de poissons dans la région. En somme, le bovin et le porcin ne constituent pas un système d’épargne pour les gens. Donc, les activités économiques pour les habitants, en plus de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche sont également constituées par le commerce (la plupart, c’est en épicerie), et la collecte des produits locaux.
-L’Agriculture
L’agriculture constitue l’activité principale exercée par la majorité des habitants dans la région d’Analamanga. Elle porte sur les cultures vivrières telles que le manioc, la patate et la grande partie est réservée à la culture du riz et de pomme de terre.
Identification de l’entreprise
L’identification de l’entreprise est un cabinet d’études sur l’élaboration des états financiers pour les entreprises dans la capitale d’Antananarivo.
Fiche signalétique
La société est un contrat par lequel le deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre quelque chose en commun en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter (article 18.32 code civil). La société qui revêt la forme d’une société à responsabilité limités (SARL) peut se définir comme une société commerciale ou (partenaire) prestataire de service groupant des associés qui ne sont pas personnellement commerçant et dont le responsabilité est limité aux apports.
Une entreprise doit être légale et réglementée. Nous devons par conséquent avoir une fiche signalétique du Bureau d’études qui devrait être enregistré au service des impôts dans la région d’exploitation, à l’INSTAT (Institut National de la Statistique) et au tribunal de commerce afin d’avoir un numéro d’immatriculation au Registre de Commerce.
En voici le modèle :
-Nom commercial ;
-Carte Professionnelle ou Carte d’Identité Fiscale (récemment instauré par la DGI suite à l’abrogation de la taxe professionnelle sur la loi de finance 2008) ;
-NIF ;
-N° de la statistique ;
-CA Annuel ;
-Part de promotion ;
-Nombre de personnel
-Bénéfice annuel .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1- Caractéristique du projet
Section 2 : Environnement économique du projet
Section 3 : Principales activités du projet
CHAPITRE II : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché cible
Section 2 : Etude de marché dans la région d’exploitation
Section 3 : Stratégie et politique marketing envisagé
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE ET ORGANISATION NELLE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE DE FAISABILITE MECANIQUE
Section 1-Ressources nécessaires à mettre en place
Section 2 : Caractéristique d’approvisionnement
Section 3 : Dépenses en matières premières
Section 4 : Prestation de service prévisionnel
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Chronogramme d’activité
CONCLUSION PARTIEL
TROISIEME PARTIE : ETUDE ET EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE
Section 1 : Coût des investissements et amortissement
Section 2 : Besoin en fonds de roulement initial
Section 3 : Recherche de financement
Section 4 : Etat financiers prévisionnels
CHAPITRE II : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière suivant les outils d’évaluation
Section 2 : Evaluation financière suivant les critères d’évaluation
Section 3 : Evaluation économique et sociale
Section 4 : Cadre logique du projet
CONCLUSION PARTIEL
CONCLUSION GENERAL
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE