Soutenance mémoire
Historique de la zone d’étude
C’est à proximité de VOHIPENO, à Ivato, que se trouvent les tombeaux des rois et des princes Antemoro (Tribus Anteony et Antalaotra). Situés en bordure du fleuve Matitanana, ils sont entourés d’une clôture des pieux très pointus : une statut se trouve à la porte de chacun d’eux. Ceux des rois ou Tranobe sont plus grands et portent des sculptures différentes. A l’Est s’élève une grosse pierre plate haute de 1,20m, recouverte d’une « Lambamena », et qu’on utilise les jours de sacrifice chaque année, à l’époque où on nettoie les tombeaux, généralement en décembre, on sacrifie un zébu à l’occasion d’une grande fête au cours de laquelle la bosse de l’animal est exposée sur la pierre en offrande au roi. Le premier roi arrivé d’Arabie à Madagascar, Ramanahola n’est pas enterré à Ivato, mais au bord de la mer, au lieu dit Amboaka. On rencontre qu’au moment de sa mort, il refusa que l’on creuse le sol pour l’ensevelir et se mit à prier : la terre s’entrouvrit et se referma immédiatement sur son corps. Depuis lors, on immole chaque année un bœuf rouge au cours d’une grande fête : dès que le roi actuel lit le grand livre, Sorabe, l’animal se met à trembler et s’ecroule ; un jeune homme de caste Anteony vient alors l’immoler (Source : MADAGASCAR LES GUIDES BLEUS : clés du monde, librairie Hachette, Paris 1968). Leurs coutumes sont assez curieuses pour que nous en citons quelques unes :
Naissance : huit à dix jours après l’accouchement, on baigne la mère et l’enfant dans l’eau chaude agrémentée d’une herbe parfumée, appelée « romba », qui a la vertue de guérir certains plaies. La première coupe de cheveux au bébé (trois raies circulaires) est obligatoirement fait entre le mois de Mars et de Mai, période dit « Asorotany », un mois plus tard, nouvelle coupe à six raies circulaires faites comme la précédente, le matin, encore un mois après, nouvelle coupe à six raies circulaires. Aux relevailles, les parents éloignés apportent du riz, du poulet ou de l’argent. La circoncision a toujours lieu en hiver et donne lieu à une grande fête familiale.
Funérailles : on lave le corps et les parents affectent de pleurer chaque fois qu’une personne entre dans la case. Les jeunes ont pour mission de préparer le riz pour les visiteurs et de confectionner la civière. Les corps sont enterrés la tête à l’Est, ceux des hommes sont placés au Nord, et sont suivis de ceux des femmes, de ceux de jeunes et, enfin, ceux des jeunes filles.
Danse : la plus représentative est la « Karamila » exécutée par les jeunes gens non mariés. Les jeunes gens, puis les jeunes filles, se placent les uns derrières les autres en se tenant par la taille, se placent en avant et tournent en rond en chantant.
Efficience
L’efficience est un paramètre non négligeable dans le cadre de la mesure financière d’un projet. Par conséquent, il faut tenir compte du coût par unité d’out-put au niveau du produit ; le rapport entre le coût de l’efficacité en comparaison avec d’autres programmes similaires. L’indicateur possible n’est autre que le coût, l’emploi crée. L’efficience tient compte de la valorisation financière du projet du point de vue social et économique. Social, on doit considérer l’offre d’emploi contre le chômage qui affecte surtout les jeunes qui vivent des le milieu rural comme celui qui fait l’objet de la présente étude, le coût qui se conjugue avec la distance ou bien l’éloignement de la localité par rapport aux zones le plus urbanisés : ville, capitale, chef lieu de province, district,… Ces centres assurent la majorité des intrants utilisés dans la sous-préfecture, préfecture touche également le fonctionnement du projet. Les frais des matériaux de construction, les divers équipements qui sont indispensables à la mise en place du projet doivent faire l’objet d’une étude particulière pour éviter les éventuelles pertes.
Paramètre considéré
Les paramètre considérés sont essentiellement la production de l’exercice, la consommation de l’exercice la valeur ajouté, l’excèdent brut d’exploitation jusqu’à l’obtention de résultat net de l’exercice. Ces paramètre sont exceptionnellement fin importants selon l’essence de cette unité. Le résultat par nature comme son intitulé indique il faut partir du compte existant ou bien réel avant de procéder à l’estimation prévisibles. Différents paramètre gestionnaires ont été décrits et analysés auparavant, cette fois-ci nous allons mettre l’accent sur la première année de la mise en place de ce centre. Pour une certaine précision, nous avons suivi la grille indiciaire et la grille salariale en vigueur à préciser en annexe le tableau récapitulatif de salaire et le charge social (cf : annexe n°1) Dans ce tableau, nous avons considéré la production au cours de l’année de l’exercice ainsi que la consommation. De ce considération et par la processus de calculs que nous avons obtenu la valeur ajoutée d’exploitation qui vaut 24 582 504 Ariary comprenant les charges du personnel et les impôts et les taxes. De par ces calculs, nous avons obtenir l’excédent brut d’exploitation. Ces paramètres nous ont permis d’obtenir les résultats opérationnels, résultat financier, résultat avant impôts, résultat net des activités ordinaires, résultat extraordinaires et surtout le résultat net de l’exercice qui vaut 20 975 769 Ariary.
Développement social de la région
Selon les données que nous avons obtenus de l’INSTAT 2004, les jeunes occupent 53% de la population de cette zone. Les jeunes moins de 18 ans sont à la charge des parents. De plus, les parents vivent en majorité du secteur primaire constitué par l’agriculture, l’élevage et la pêche. L’activation de ce secteur nécessite des individus directement opérationnels c’est-à-dire sains. Autrement dit, si les acteurs, producteurs se trouvent dans un état fébrile, la société subirait le même sort. Comme nous avons affirmé auparavant, cette région est à base juvénile, il se peut que la plupart ces jeunes tomberaient malade par l’incidence des maladies dites classiques. De cette supposition, la force de travail, les futures élites de cette région auront du mal car cette force subit un dysfonctionnement. De cette supposition, la mise ne place d’un tel projet conduira à un développement social beaucoup plus meilleur que celui d’aujourd’hui. En bonne santé, la majorité de la population aura leur chance de continuer leurs différents services. En particulier, l’intégration de la planification sociale dans le cadre de ce projet signifie que la natalité soit maîtrisée c’est-à-dire selon la norme malthersienne qui dit que « les riches aient plusieurs enfants que les pauvres ». Dans cette zone, les cas contraire sévit c’est-à-dire, les pauvres ont plus d’enfants que les riches. Ainsi, la nécessité de la planification familiale est capitale à tel point que la rentabilité de ce projet soit atteinte par l’augmentation du niveau de vie par la diminution des charges qui constituent certain fardeau pour le développement social. A vrai dire, ce projet peut être considéré comme un centre pilote à partir duquel on peut tirer toute une leçon sociale au niveau de la santé appliquée au développement. Cette leçon qui n’est pas unique dans ce type de facteur de développement constituera une sorte de tâche d’huile voire une attirance à part entière à la sécurisation sanitaire sociale ne serait ce qui à l’échelle zonale. L’évaluation sociale que nous avons développée dans cette section n’est autre que la possibilité de création d’emplois, au niveau des individus concernés par ce projet. L’évaluation sociale que nous avons développée dans cette section n’est autre que la possibilité de création d’emplois au niveau des individus concernés par ce projet. Il affecte tant un certain nombre d’intellectuels que la majorité de la population locale qui font l’objet de la présente étude. On peut même dire qu’il existe une synergie entre la création d’emplois et le développement social de cette zone en ce sens qu’en terme social le problème d’emplois et de la santé serait résolu progressivement en fonction de la motivation de l’équipe qui s’engagera dans cette activité selon leur fonction respective.
Apports aux Produits Intérieurs Bruts (PIB)
La fiscalité prélevée au niveau de la construction et de la mise en œuvre des services sanitaires est constituée une somme colossale dont sa meilleure gestion est souhaitable. Cette fiscalité vaut 201 600 ariary de salaire. Par extrapolation pendant cinq ans, elle augmentera jusqu’à une valeur de 295 833 ariary. Aussi, la recette obtenue en long et en large de cette transaction forme elle est aussi tout un bénéfice ne serait ce qu’à l’échelle fiscale. A titre d’interprétation,la caisse de la commune locale aura « une bouffée d’oxygène » au niveau de financement car ce centre est conçu à avoir des services continus d’une année à l’autre moyennant le nombre de patients et la faisabilité de constructions à faire. Le PIB est la somme de valeur ajouté vaut Ar 188 704 840, c’est le PIB apporté par le projet. Cette commune aura des mots à dire sur la possibilité des futurs emprunts auprès des bailleurs pour le développement de tous les travaux autres que ce centre. En effet, actuellement chaque région est exigée de faire de leur mieux pur que la population dans leur circonscription, l’économie en général soit en pleine essor. Cet objectif étatique serait atteint si est seulement si qu’une organisation d’une unité de base de développement qu’un centre soit financièrement saine. Le présent projet sert un exemple type au niveau de l’équilibre financier tant au niveau des apports financiers de l’initiateur, du bailleur que dans le domaine de la gérance dont leur composition a été décrite dans cet ouvrage. Etant un projet pilote dans cette zone, nous avons étalé à ce que la contribution des apports soit un bénéfice du représentant de l’Etat, les patients et les équipes médicales, concernées pour le fonctionnement de cette unité. A titre d’illustration, la commune aura son bénéfice sur les prélèvements fiscaux, les patients bénéficieront d’un système de curage correspondant à leur état maladique, et les équipes médicaux trouveront tart un champs d’application dans le cadre de leur service. Ainsi, ce centre une image d’un cercle à rayon fermé c’est-à-dire la terminologie « unité » sera appliquée dans un terrain dans lequel elle sera normale et est à la lettre. La pérennisation ne sera plus en vain mot car la machine administrative tournera dans un rythme au chaque partie tirera la meilleure partie de ses efforts. De part le résultats de nos calculs, il pourrait que cette unité, en terme de recettes, subit une faible dépression à cause de la constance de la fiscalité ainsi que la fréquentation ou bien l’assiduité de patients pour une cause ou pour une autre mais on peut soutenir l’idée selon laquelle qu’il faudrait multiplier le système de publicité appliqué dans un milieu rural. La méthode classique de la boucle à l’oreille serait encore plus attractive car la structure sociale de cette commune est encore régit par le régime patriarcal où les plus âgés dirigent les affaires concernant les lignages voire les groupes éthiques. Mais, il y a un brassage social dans cette contrée.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Identification du projet
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique
1-1 : Historique de la zone d’étude
1-2: Initiative privée
Section 2 : Caractéristique du projet0
2-1 : Juridique
2-2 : Administrative
Chapitre II : Etude de marché
Section 1 : Description de marché
Section 2 : Analyse de l’offre
2-1 : Qualité de l’offre
2-2 : Quantité de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
3-1- Patients
3-2 : ¨Potentialité
Section 4 : La concurrence
4-1 : Concurrences passives
4-2- Concurrences actuelles
Section 5 : Politique, Stratégie et Marketing à adopter
5-1 : Marketing mixte
5-2- Stratégie convenable
Chapitre III : Théorie générale sur l’outil de gestion
Section 1 : VAN
1.1- Définition
1.2-: Formule
1.3-: Signification du résultat
Section 2 : TRI
2-1 Définition
2-2 Principe
2-3 Formule utilisée
2-4 Interprétation du résultat
Section 3 : DRCI
3-1 Définition
3-2 Formule utilisée
3-3 Signification du résultat
Section 4 : IP
4-1 : Définition
4-2 Formule utilisée
4-3 Interprétation du résultat
Section 5 : Pertinence
Section 6 : Efficience
Section 7 : Durée de vie
Section 8 : Impact du projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de réalisation
Section 1 : Identification de la méthode
1.1-Construction d’infrastructure
1.2-Achat d’équipement
Section 2 : Technique de création envisagée
2.1-Extension
2.2-Ajouts de matériels
Chapitre II : CAPACITE D’ACCUEIL ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffres d’affaires
1.1-Chiffres d’affaires initial
1-2- Chiffres d’affaires à la fin du projet
Section 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs
2.1-Aspects qualitatifs
2.2-Aspects quantitatifs
Section 3 : Les différents facteurs du fonctionnement
3.1-Ressources humaines
3.2-Financement
Chapitre III- ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
1.1.-Organigramme simplifié
1.2-Organigramme ramifié
Section 2 : Organisation du travail
2.1-Gérance : Médecin Chef
2.2- Direction
2.3-Personnel
Section 3 : CHRONOGRAMME
3.1-Définition
3.2-Tableau du chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : COUT D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Coût d’investissement et compte de gestion
1.1-Coût d’investissement
Section 2 : TABLEAU D’AMORTISSEMENT
2.1- Formule utilisée
2.1- Tableau d’amortissement proprement dit
Section 3 : PLAN DE FINANCEMENT
3.1- Principe
3.2- Choix de chronogramme de financement
Section 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
4.1- Définition
4.2- Tableau de remboursement
Chapitre II : ETUDE DE FAISAIBILITE
Section 1 : COMPTE DE RESULTAT PAR NATURE
1.1- Paramètre considéré
1.2- Compte de résultat prévisionnel
Section 2 : LE PLAN DE TRESORERIE
2.1- Recettes
2.2- Emplois
2.3- Trésorerie
Chapitre III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE
1.1- Outils d’évaluation
1.1.1-Valeur actuelle nette (VAN)
1.1.2- TRI
1.1.3- DRCI
1.1.4- Indice de Profitabilité
1.2-Selon les critères d’évaluation
1.2.1-Pertinence
1.2.2-Efficience
1.2.3-Durée de vie
1.2.4-Impacts du projet
Section 2 : Evaluation sociale
2.1-Création d’emploi
2.2-Développement social de la région
Section 3 : Evaluation économique
3.1-Particpation au développement économique régionale
3.2-Apports aux Produits Intérieurs Bruts (PIB)
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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