Projet de creation de la societe malgache de l’information geographique (S.M.I.G.)

La route est une des voies et moyens de communication terrestre qui constitue indéniablement un des atouts importants du développement socio-économique d’un pays ou d’une région. A Madagascar, force est de constater qu’en période pluvieuse, les routes sont généralement impraticables. Ainsi, beaucoup de régions sont encore enclavées.

Le Gouvernement malgache soutenu par les bailleurs de fonds internationaux est prêt à réaliser les projets d’aménagement d’infrastructures routières. Il convient de signaler que parfois, l’Etat fait appel aux entreprises des Travaux publics pour la réalisation de ces projets. Quelquefois, ces entreprises constatent le fait que les cabinets des géomètres malgaches qui sont leurs principaux consultants ne sont pas à la hauteur des objectifs escomptés. De ce fait, elles sont obligées au recours de coopération avec des géomètres étrangers.

Par ailleurs, l’insécurité foncière est considérée comme l’un des facteurs qui endurcit la situation de pauvreté dans le pays. En effet, à cause de la gravité du problème causé par l’insécurité foncière, les populations rurales dont la majeure partie de l’économie est basée sur l’exploitation des terres agricoles se trouvent découragées. Elle a de doute à l’égard des individus mal intentionnés, venus prétendre être les propriétaires des terrains déjà mis en valeur. Conséquemment, plusieurs espaces terriers sont mis en jachères. Ainsi, l’insécurité foncière constitue une barrière au développement économique de Madagascar.

MISSION DE L’ENTREPRISE 

La société SMIG veut apporter ses compétences au niveau national. Elle s’attelle à la professionnalisation du secteur géomatique à Madagascar. Son but est de mettre à sa place l’opportunité des activités topographiques et de rehausser la valeur des géomètres-topographes malgaches.

DOMAINES D’ACTIVITES STRATEGIQUES 

Topographie des bâtiments et travaux publics

En général, les travaux topographiques consistent à établir un document graphique ou numérique (plans ou cartes) qui permettent de connaître l’occupation et le relief du sol, les caractéristiques dimensionnelles du périmètre à aménager et de ses bords proches ou éloignés, ainsi que l’état de lieux du terrain où le projet sera mis en œuvre. Tous sont présentés en différentes échelles. En effet, les plans ou cartes topographique sont considérés comme document de base pour l’étude et la réalisation des travaux sur terrain.

De ce fait, le Géomètre-Topographe a un rôle intégré et indispensable au sein des aménageurs et des projecteurs des diverses branches au cours de l’étude, de l’exécution et de contrôle des travaux:
✘ Au cours de l’étude, c’est lui qui dresse le portrait de la terre, base de toute étude ;
✘ Lors de l’exécution des travaux, seul le Géomètre-Topographe a la compétence d’implanter matériellement sur terrain la construction à entreprendre, c’est à dire des divers éléments constitutifs à placer conformément à leur emplacement exact aussi bien en planimétrie qu’en altimétrie selon l’esprit du plan du projet ;
✘ Pendant les achèvements des travaux, c’est encore lui qui est chargé de vérifier l’exactitude et la conformité des travaux réalisés par l’entreprise de construction en BTP avec les plans du projet. Sa mission est de contrôler les dimensions et les mesures géométriques appliquées sur le terrain.

Enfin, toutes les entreprises et les bureaux d’études en bâtiment et travaux publics sont susceptibles d’employer les Géomètres- Topographes comme leur propre personnel ou bien comme des consultants. Sinon, ils doivent être en collaboration avec les bureaux d’études topographiques en qualité de sous traitant des travaux ponctuels. Pour ce type d’activité, les clients sont généralement l’Etat, les bureaux d’études et les entreprises de construction en génie civil, les Administrations publiques. Tout individu qu’il soit Géomètre /Topographe ou non, est autorisé à créer un bureau d’étude spécialisé en topographie s’il veut concourir dans ce domaine d’activité stratégique.

Les Travaux fonciers 

La modalité d’accession à la propriété foncière a été débutée par la Reine RANAVALONA III. En vertu de la loi du 09 Mars 1896, elle offrait à tout individu ayant mise en valeur des parcelles, la possibilité d’acquérir des titres de propriété par une procédure simple et peu onéreuse. Le bénéfice de cette loi posait comme conditions une mise en valeur durable et permanente, une occupation paisible non équivoque et publique. Toutes ces conditions étaient difficilement remplissables, vu l’évolution économique, démographique, sociale. Par ailleurs, étant facultative, les gens ne recouraient à cette procédure que lorsqu’il y ait des litiges. Aussi, l’enthousiasme souhaité n’a pas été atteint et la loi a été abrogée le 31 Décembre 1975. Depuis le 1er janvier 1976, l’Etat malgache est présumé propriétaire de tous les terrains non immatriculés ou non cadastrés ou non appropriés en vertu des titres réguliers de concession ou selon les règles du droit commun public ou privé. Ainsi, chaque individu voulant acquérir un terrain doit procéder à l’immatriculation de ses immeubles.

Actuellement, la procédure d’immatriculation se présente en deux modes:

– l’immatriculation individuelle qui est régie par la loi n° 60 004 du 15 Février 1960 relative à la D.P.N.

– L’immatriculation collective ou cadastre qui est régie par la loi n° 67 029 du 18 décembre 1967.

Ces deux procédures permettent d’assurer aux titulaires la garantie des droits réels qu’ils possèdent sur les immeubles soumis à cette action.
➤ L’immatriculation individuelle est faite à l’initiative d’un seul propriétaire ou plusieurs copropriétaires pour un même immeuble. Elle peut être facultative et est toujours basée sur une demande déposée par l’intéressé.
➤ La procédure collective ou cadastre permet d’asseoir d’une manière définitive et inattaquable le droit de propriété de l’occupant ayant fait une mise en valeur effective. Déclenchée sur l’initiative de l’administration, la procédure s’applique obligatoirement à tous les immeubles susceptibles d’appropriation privée.

Par ailleurs, les travaux fonciers sont généralement appelés à identifier physiquement l’immeuble faisant l’objet d’un titre foncier dans sa constitution initiale ou à la suite des diverses modifications. Ces travaux s’effectuent par l’opération topographique par biais de délimitation, de bornage, d’établissement des plans ainsi que de l’enquête parcellaire, sur le terrain domanial ou privé. Cela exige une sérieuse compétence des Géomètres /Topographes et plus précisément les Géomètres Libres Assermentés (GLA.). En outre, le Décret 73-177 stipule qu’un GLA est celui qui a suivi la formation de Géomètre /Topographe ayant effectué un stage de 7 ans s’il est un titulaire du diplôme du baccalauréat, 5ans pour le BTS et puis 2ans pour l’ingénieur, auprès de la Direction des Services Topographiques (DST) ou bien, auprès d’un cabinet de GLA. agrée. De nos jours, on peut affirmer que la profession du GLA demande beaucoup de relèves puisque la moyenne d’age des géomètres en exercice s’élève à 55 ans. Malheureusement, grâce aux lourdes conditions imposées par le décret susmentionné, l’accès à ce travail est rendu difficile aux jeunes ingénieurs.

En particulier, notre société est gérée par un ingénieur Géomètre-Topographe qui n’a pas encore la capacité requise à l’exercice du GLA. Néanmoins, dans le cadre des activités foncières, nous envisageons une alliance stratégique avec les Géomètres libres assermentés.

Pour ce segment stratégique, les clients sont les ménages et l’Etat.

Les travaux fonciers sont de la compétence exclusive des GLA et de la DST. Dans le cadre du développement socio-économique de notre pays, l’Etat malgache a mis comme projet à moyen terme le cadastre de tout le territoire national.

Système d’Information Géographique (SIG)

Le SIG est à l’issue de l’évolution technologique sur le domaine de la cartographie. Il est donc une extension de la cartographie traditionnelle par l’utilisation de l’informatique. Pour être concret, c’est un dispositif réunissant les matérielles informatiques, les logiciels d’analyse spatiale, les données géographiques numériques, les personnels qualifiés et une structure d’accueil.

Le SIG est donc formé par l’homme et les outils informatiques :
𒄬 l’homme ou bien le concepteur d’un SIG s’occupe de la saisie, la structuration et l’analyse des données .Il est un technicien de haut niveau qui est à la fois informaticien et topographe.
𒄬 les outils informatiques sont constitués par les périphériques de saisie graphique (clavier, table à numériser,…), l’unité de traitement (unité centrale, disque dur,…), les logiciels (Map info, Arc /info, Arc view, etc.) qui peuvent être couplés avec un SGBD relationnel externe.

Un SIG manipule deux types d’objets : d’une part, les entités spatialement référencées qui peuvent être représentées dans un plan ou dans l’espace par un point, une ligne ou une surface ; d’autre part, les entités descriptives porteuses d’information qualitative concernant par exemple l’altitude, le débit,…

Le cadastre numérique est un bon exemple de SIG. Les données sur les propriétaires et les ayants droits (nom, prénom, adresse), sur les parcelles cadastrales (surface, localisation, etc.) constituent la base de données littérales. Quant à la base de données topographique ou foncière, elle comprend les limites des parcelles, les contours des bâtiments, les bornes limites, etc. Un investisseur qui se propose de s’implanter à Antananarivo et qui est à la recherche d’un terrain à bâtir de 3 à 4 hectares situé à moins de 5km du centre financier peut obtenir les adresses, les noms, les numéros de téléphones, etc; des propriétaires de terrains satisfaisant ces critères en s’adressant à la DGDSF .

A l’heure actuelle, du fait de son apparition récente, le SIG est en pleine expansion et promoteur. Il est un outil fondamental pour l’analyse spatiale des données, de même, il est aussi considéré comme une base de la cartographie thématique, donc toutes les entreprises et les services publics sont susceptibles d’en avoir besoin.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
I.1. JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET
I.2. MISSION
I.3. DOMAINES D’ACTIVITES STRATEGIQUES
I.3.1. Topographie des Bâtiments et Travaux Publics
I.3.2. Travaux fonciers
I.3.3. Système d’Information Géographique
I.4. PROMOTEUR ET EQUIPES DU PROJET
I.5. FORME JURIDIQUE
I.6. SIEGE SOCIAL
CHAPITRE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT
II.1. ANALYSE PEST
II.1.1. Macro environnement
II.1.2. Micro environnement
II.2. EVALUATION TECHNOLOGIQUE
II.2.1. Evaluation technologique de la topographie
II.2.2. Evaluation technologique du SIG
II.3. COURBE DE MATURITE
II.3.1. Maturité de la topographie
II.3.1.1. Nombre des cabinets
II.3.1.2. Taille
II.3.1.3. Instruments utilisés
II.3.2. Maturité du SIG
II.3.3. Maturité du secteur
II.4. FACTEURS CLES DE SUCCES
II.5. ANALYSE CONCURRENTIELLE
II.5.1. Intensité concurrentielle
II.5.2. Forces des clients
II.5.3. Forces des fournisseurs
II.5.4. Produits de substitution
II.5.5. Menaces des entrants potentiels
II.6. FORCES ET FAIBLESSES
II.6.1. Forces
II.6.2. Faiblesses
CHAPITRE III : PLANS OPERATIONNELS
III.1. ETUDE DE MARCHES
III.1.1. Marchés
III.1.2. Taille
III.1.3. Clients
III.2. PLANS DE PRODUCTION
III.2.1. Organisation générale
III.2.1.1. Organigramme
III.2.1.2. Attribution
III.2.1.3. Organisation interne
III.2.2. Matériels et équipements nécessaires pour l’exploitation
III.2.2.1. Matériels informatiques
III.2.2.2. Matériels topographiques
III.2.2.3. Matériels roulants
III.2.2.4. Autres matériels
III.2.3. Charges de fonctionnement et d’exploitation
III.2.3.1. Charges fixes
III.2.3.1. Charges variables
III.3. PLAN MARKETING
III.3.1. Marche de référence et ciblage
III.3.2. Attractivité du marché
III.3.3. Stratégie marketing
III.3.4. Coût de revient
III.3.4.1. Hypothèse de calcul
III.3.4.2. Coût de revient annuel
III.3.5 Prévision du chiffres d’affaires
III.4. PLANS FINANCIERS
III.4.1. Investissement initial
III.4.2. Besoins de financement
III.4.3. Prévision de ressources
III.4.4. Plan de financement
III.4.4.1. Ressources prévisionnelles
III.4.4.2. Emplois prévisionnels
III.5. PLANS DES RESSOURCES HUMAINES
III.5.1. Postes et attributions
III.5.2. Classification du personnel
III.5.2.1. Critères subjectifs
III.5.2.2. Critères objectifs
III.5.3. Recrutement
III.5.4. Rémunération du personnel
III.5.5. Formation et perfectionnement
CHAPITRE IV : ANALYSE FINANCIERE DU PROJET
IV.1. TEMPS DE RECUPERATION DU CAPITAL INVESTI
IV.2. TAUX DE RENTABILITE INTERNE (TRI)
IV.3. VALEUR ACTUELLE NETTE (VAN)
IV.4 BESOIN EN FOND DE ROULEMENT
IV.5. ANALYSE FINANCIERE DU BILAN
IV.4.1. Autonomie financière
IV.4.2. Endettement
IV.5. ANALYSE FINANCIERE DU COMPTE DES RESULTATS PREVISIONNELS
IV.5.1. Rentabilité financière
IV.5.2. Rentabilité économique
IV.6. CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
CHAPITRE V : IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES ET ETAPES DE REALISATION
V.1. IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES
V.1.1. Impacts positifs
V.1.2. Impacts négatifs
V.2. ETAPES DE REALISATION
V.2.1. Création officielle
V.2.2. Recherche et aménagement du local
V.2.3. Organisation pour l’acquisition des matériels
V.2.4. Recrutement du personnel
V.2.5. Formation et mise au point avant lancement de l’exploitation
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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