Soutenance mémoire
Apres les cinq années de formation d’ingénieur à l’Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo, nous devons réaliser un mémoire portant sur notre spécialisation afin d’obtenir un diplôme d’ingénieur. De tous les arts pratiqués aujourd’hui, l’art plastique est de loin le moins considéré. Pourtant, c’est l’un des plus dynamique du secteur artistique. Il se présente sous plusieurs formes et se pratique dans toutes les régions de l’Ile. Une enquête menée auprès du ministère de la culture, des chiffres recueillis auprès des organismes de défense des droits d’hauteurs et la visite de différentes manifestations culturelles nous permettent de dire que l’art plastique est l’un des arts les plus pratiqués actuellement à Madagascar.
HISTORIQUES
Historiques de l’art plastique dans l’humanité
L’humanité connaissait la notion d’art dès la période de préhistoire, en particulier les beaux-arts. A l’époque, il y avait déjà plusieurs types de beaux-arts. On peut parler des arts animaliers ou grottes, de l’art ancien de l’Egypte et du moyen orient, de l’art arctique et paléolithique. Vers VIII è siècle avant Jésus Christ arriva la géométrie. La période de style géométrique porta longtemps le nom de « Moyen-âge grec » comme elle avait représenté une décadence causée par le mélange des peuples de civilisations différentes. C’est une des conséquences des grandes migrations dans le monde grec. Puis au milieu de VII èm siècle avant Jésus Christ, et plus nettement encore à partir du milieu du VI èm siècle, l’avènement de l’art de Chine, de l’Asie septentrionale et de l’Inde marquent un changement important : La période se caractérise par un art aristocratique et luxueux, utilisant avec prodigalité l’or, l’argent, le jade et la turquoise. La sculpture de jade arrive à son apogée. Le Moyen-Âge, période qui s’étend de l’année 500 à 1300, est aussi très marquée par l’histoire de l’art plastique. A la vieil du Vè siècle, l’architecture chinoise, Coréenne et Japonaise s’épanouit. Les artistes conservent la tradition animalière des steppes et les marièrent avec le bouddhisme. Vers 800 la « peinture profane » et « l’art de java » constituaient l’essentiel de l’art indonésien. De l’année 900 à 1 000 le monde musulman reconnaît son apogée avec les tissus persans et la céramique. Il y avait aussi l’art romain dont le but était de résoudre le problème de manque d’espace dans les églises, les reliques et surtout dans les grands centres de pèlerinage. Cette élévation de l’église romane est remarquable également par sa valeur plastique. Cela apparaît aux façades ou s’ouvrent des ensembles de porches et dans lequel viennent s’intégrer une ou plusieurs tours.
Durant la période de modernisme de 1300 à 1775, l’évolution de l’histoire de l’humanité s’est particulièrement intéressée sur les concepts sociaux et politiques, la philosophie, la religion et la métaphysique. L’art plastique passa une période de silence. Puis durant le 19 è siècle se succèdent de nouveaux styles. Il y avait le néoclassicisme de 1775 à 1785 en Europe, le Romantisme 1815 à 1830 en Europe, l’architecture en fer 1835 à 1840, phénomène commun à plusieurs régions, l’architecture fonctionnelle et le goût du paysage de 1845 à 1860; peinture préraphaélite, impressionnisme et Art Wagnérien de 1860 à 1880 en Europe; les gratte-ciel de 1880 à 1890 en Amérique du Nord et le « modern-style » de 1895 à 1905. Arrive enfin le 20 èm siècle, siècle des grands miracles. On a enregistré le style cubisme de 1905 à 1910 en Europe, la peinture abstrait de 1915 à 1923 en Europe, le style « art- déco » de 1925 à 1930 en Europe, le surréalisme de 1925 à 1930 un phénomène commun à plusieurs régions, la reprise de l’architecture fonctionnelle de 1930 à 1935 dans plusieurs régions et enfin l’informatique vers 1990 .
Historique de l’art plastique à Madagascar
On a commencé à pratiquer l’art plastique à Madagasikara sous la souveraineté Malagasy, c’est -à -dire avant 1895. L’art plastique se présentait sous les formes suivantes :
-les soies ou landy
-les forgerons et les travaux des bois
-la sculpture .
Les produits étaient vendus sur les marchés.
❖ La soie :
La soie est originaire de Betsileo. Le traitement de la soie est un ordinaire travail des femmes betsileo. Ce fut l’origine du « lambamena », tissus de qualité destiné à revêtir des vivants et à envelopper les morts.
❖ Les forgerons et les travaux des bois :
Ce fut un artisanat prospère surtout du temps du roi Andrianampoinimerina. Il a ordonné de fabriquer des armes, des instruments agricoles, en particulier des bêches qu’il distribuait chaque année aux populations. La production de bêches pouvait alors se chiffrer à 70.000 unités par an. Ce qui était énorme puisque tous les travaux se faisaient à la main.
❖ La sculpture:
La sculpture était présent dans toutes les régions et prenait le nom de « Aloalo » .
ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE
Présentation générale du secteur art plastique à Madagascar
L’art plastique, communément appelé aussi « art Malagasy » joue un rôle important dans l’économie à Madagascar, surtout en terme de création d’emploi et de production pour l’exportation. A Madagascar, la filière art plastique est composée des branches suivantes :
– Peinture ;
– sculpture et modelage ;
– dessin et art graphique ;
– gravure ;
– bande dessinée ;
– photo et vidéo artistique ;
– artisanat d’art ;
– design ;
– décoration ;
– broderie artistique ;
– céramique artistique…
L’art plastique est pratiqué dans toutes les régions de Madagascar, côtière comme haut plateau et rurale comme urbaine, exercé à plein temps ou temporairement. Ainsi, ce secteur se présente très essentiel pour lutter contre la pauvreté et s’engager dans un développement durable du pays car il concerne directement la majorité de la population. D’après une enquête menée auprès des artistes, l’avantage du secteur à Madagascar est grâce aux trois points essentiels suivants :
– ressources naturelles abondantes, variées, de meilleure qualité qui fournissent des matières premières de toute origine (animale, végétale, minérale et de récupération) ;
– mains d’œuvre abondantes et talentueuses ;
– besoin d’investissement très peu élevé.
Projets en cours pour les infrastructures culturelles et artistiques
Dans le DSRP (Document Stratégique pour la Réduction de la Pauvreté), on peut relever les projets de l’Etat malgaches sur le plan culturel, réalisables durant 4 ans. Ces projets consistent à :
i) construire sept centres culturels opérationnels ;
ii) mettre en place le conseil national de la culture ;
iii) élaborer la charte de la culture ;
iv) organiser une campagne de plaidoyer pour une prise de conscience des éléments culturels dans les activités économiques ;
v) développer une synergie entre les acteurs du monde culturel ;
vi) préserver le patrimoine culturel ;
vii) médiatiser la richesse culturelle et artistique ;
viii) développer l’industrie culturelle ;
ix) créer un « coin art et culture » dans toutes les maisons de Madagascar, les ambassades et les consuls malgaches à l’étranger.
Ces actions seront amenées pour atteindre des buts précis, qui sont de réaliser les chiffres suivants :
-les 6 faritany disposent des maisons de culture opérationnelles ;
– opérationnalisation du conseil national de la culture, de statut des artistes ;
– implantation de 6 écoles de musique, 15 bibliothèques et 15 Galeries ;
– un site culturel réhabilité et 12 musées ouverts ;
– 150 agents et 40 formateurs de guides formés;
– diminution de taux de piratage des produits artistiques de 60% ;
– augmentation de taux de fréquentation des Malgaches à la lecture ;
– augmentation de patrimoine documentaire à 60%
– pérationnalisation d’un « coin art et culture » aux ambassades et consuls malgaches à l’étranger.
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Table des matières
INTRODUCTION
PERMIERE PARTIE : ETUDES PRILIMINAIRES
CHAPITRE I – Historiques
CHAPITRE II – Analyse de la situation actuelle
CHAPITRE III – Problème à résoudre et solution apportée
DEUXIEME PARTIE : ETUDES ARCHITECTURALES
CHAPITRE I – Site du projet
CHAPITRE II – Caractéristiques techniques
CHAPITRE III – Conception architecturale
TROISIEME PARTIE : ETUDES TRECHNIQUES
CHAPITRE I – Predimensionnement
CHAPITRE II – Calcul des effets du vent
CHAPITRE III – Descente des charges
CHAPITRE IV – Etudes de la superstructure
CHAPITRE V – Calcul des éléments en béton armé
CHAPITRE VI – Etudes de l’infrastructure
CHAPITRE VII – Projet d’éclairage
CHAPITRE VIII – Assainissement
QUATRIEME PARIE : ETUDES FINANCIERE
CHAPITRE I – Devis descriptif
CHAPITRE II – Devis estimatif
CHAPITRE III – Etude de la rentabilité du projet
CONCLUSION
