L’informatique joue un rôle très particulier dans l’accélération du pouls économie. Elle est en partie responsable du phénomène et apporte en même temps les moyens techniques nécessaires à l’adaptation. Sa large implantation dans les entreprises démontre qu’il n’est plus l’heure pour discuter de l’importance de ces apports réels. Bien au contraire, l’informatique d’entreprise a franchi un cap. La lame de fonds appelée : Internet submerge progressivement les réseaux informatiques internes, qui profitent au passage des innovations les plus prometteuses. L’information tient une place importante dans le processus de développement d’un pays. L’accès à l’information contribue largement à l’épanouissement de l’individu et permet ainsi de remplir les conditions sociales nécessaires à une croissance économique soutenue et durable. L’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) constitue sans nul doute un facteur de gain d’efficacité au niveau des organisations de diverse nature que ce soit en terme de productivité qu’en terme de compétitivité. En 1996, seuls 5 pays africains étaient équipés pour l’accès à Internet. Aujourd’hui, tous les pays sont connectés et dotés de capacité nécessaire. L’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud occupent les derniers rangs de la région du monde en termes de prospérité et d’opportunité numérique. A Madagascar depuis 1996, les Malgaches commencent à s’intéresser aux TIC surtout à l’utilisation de l’Internet. Les 93,3 % des grandes entreprises et des PME déclarent que l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication est indispensable pour leur activité. Mais, quant aux perceptions des individus interrogés sur les facteurs de blocage sur l’utilisation des TICs en générale, le facteur « coût élevé » constitue le principal obstacle et la saturation des réseaux entraîne une connexion très lente au niveau de la vitesse.
Historique du projet
Un réseau initialement militaire
Internet, réseau des réseaux, trouve son origine en 1969 avec la création du réseau militaire américain ARPANET (Advanced Research Projects Agency NETwork). En effet, à l’époque, les réseaux informatiques étaient pratiquement tous centralisés : un calculateur centrale permettait à d’autres terminaux de travailler. Se modèle présentait un énorme inconvénient pour le DOD (le département Américain de la défense). En effet, alors en pleine guerre froide, si un missile atteignait le poste centrale, tous le réseau s’en trouvait alors anéantit : inconcevable. Il fallut donc opter pour un autre modèle de réseau. Le modèle ARPANET était donc sensiblement différent : au lieu de baser toutes l’information sur un unique ordinateur, celle-ci est distribuée sur divers pôles géographique, chaque pôle étant autonome. Ainsi, même si une partie de l’information se trouvait détruit, le reste pouvait toujours être exploité.
L’origine de l’Internet
Son origine remonte à l’époque de la guerre froide. En 1964, les militaires américains auraient voulu avoir un système de communications à l’abri de toute attaque surprise, c’est-àdire décentralisé et pouvant résister à la coupure » accidentelle » de telle ou telle liaison entre certains points de leur territoire. Le but était que l’on puisse utiliser un seul terminal pour se connecter à un nombre quelconque d’ordinateurs.
Un peu plus tard, en 1973, fut créé le concept Internet : il proposait un langage commun pour interconnecter des ordinateurs ou des réseaux distincts au moyen de passerelles. Il suffisait de créer des points de contact décentralisés à l’aide de routeurs. Quand un même ordinateur est relié à plusieurs routeurs, la panne ou l’indisponibilité d’un routeur n’empêche pas les possibilités d’interconnexion de l’ensemble. Sur un réseau, les informations à échanger entre deux points sont découpées en petits paquets. Si au cours de la transmission une erreur survient, les routeurs pourront modifier le parcours des informations permettant une bonne réception des données.
Afin d’assurer le bon fonctionnement de l’ensemble, il faut un protocole commun d’échange : celui-ci s’appelle TCP/IP.
Quelques dates :
1969 : première liaison entre deux machines
1970 : quatre machines interconnectées
1971 : 13 ordinateurs reliaient les universités et centres militaires
1972 : invention de la notion de courrier électronique
1978 : premier courrier électronique finalisé
1986 : 5000 ordinateurs reliés
1989 : 125 000 ordinateurs
1991 : 1 million de machines interconnectées
1992 : naissance du réseau de la recherche français, RENATER
1995 : aux USA, le nombre dépassait les trois millions .
Caractéristique du projet
Dans cette section seront traitée, les objectifs et les intérêts du projet
Objectifs du projet
Le fournisseur d’accès est un lieu privatif où le public peut accéder à des services de télécommunication, la dénomination des divers modèles qui se sont développés ces 10 dernières années ne fait pas toujours l’unanimité. Toutefois le monde s’accorde sur le fais que l’essentiel reste la viabilité du projet « fourniture d’accès »pour garantir la prestation des services au plus grand nombre et pendant une longue période. Dans le cadre des modèles fondés sur l’approche commerciale tout en y associant la stratégie permettant d’atteindre les objectifs de développement économique et social. Il s’agit d’implanter la fourniture d’accès.
Objectif global :
Cet objectif vise à permettre aux entreprises et à la population de la zone d’implantation de bénéficier du potentiel des Technologies de l’Informatique et de Communication (TIC) et de les insérer dans la société de l’information .
Objectif spécifique :
Il vise à :
– Contribuer à la mise en œuvre de la stratégie et la politique de l’accès universel en d’autres termes la « Mondialisation ».
– Donner aux secteurs privés des opportunités de création d’affaires et de contribuer à l’amélioration de l’accessibilité aux services des TIC grâce aux contenus locaux.
– Créer des emplois, accroître les revenus des entreprises, des populations et à améliorer leur conditions de vie.
– Contribuer à faciliter la communication et la diffusion des actualités de par le monde.
Intérêts du projet
Ce projet permet aux investisseurs de participer activement au développement du pays. L’installation de fourniture d’accès permet de dégager une importante Valeur Ajoutée et permet aussi d’augmenter le degré de connaissance individuelle. L’entreprise contribue à l’amélioration de la relance économique en alimentant la caisse de l’Etat par les impôts et les taxes variées.
La description du marché visé
Pour décrire le marché que nous comptons cibler, nous allons étudier :
o Le lieu d’implantation
o La présentation du circuit de distribution
o Et l’évaluation du marché.
Le lieu d’implantation
On a choisi la province d’Antananarivo, comme il est le capital économique, politique et social de Madagascar. Pour le taux d’utilisation de l’Internet par les individus dans la ville d’Antananarivo et ses agglomérations, l’enquête a montré que 32,5 % des individus interviewés déclarent pratiquer l’Internet ne serait-ce que pour la messagerie électronique . Ce taux étant assez significatif, l’Internet commence à prendre art dans la pratique quotidienne des tananariviens. Antananarivo est la première ville qui a beaucoup d’Internautes à Madagascar.
La présentation du circuit de distribution
Le circuit de distribution est le chemin suivi par notre entreprise pour la vente de nos produits. Dans la définition du marketing mixte, le choix d’un circuit de distribution est délicat parce qu’il est un élément autonome de l’entreprise.
Pour notre projet nous avons décidé d’adopter une distribution directe que nous présentons dans la figure ci-dessous pour les deux raisons suivantes : D’abord un service ne se stocke pas comme une marchandise, il est indispensable Ensuite pour le réaliser, il a besoin de l’implication personnelle du client.
Entreprise prestataire de service → Clientèle .
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Première Partie : Identification du projet
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DU PROJET
CHAPITRE 2 : ETUDE DU MARCHÉ
CHAPITRE 3 : THÉORIE GÉNÉRALE SUR LES OUTILS ET LES CRITÈRES D’ÉVALUATION
Deuxième Partie : Conduite du projet
CHAPITRE 1 : TECHNIQUE DE RÉALISATION
CHAPITRE 2 : LA CAPACITÉ D’ACCUEIL ENVISAGÉE
CHAPITRE 3 : ETUDES ORGANISATIONNELLES
Troisième Partie : Etude financière du projet
CHAPITRE 1 : COÛT DES INVESTISSEMENT
CHAPITRE 2 : ETUDE DE FAISABILITÉ
CHAPITRE 3 : EVALUATION DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES