Situation générale
Le financement de l’entreprise malgache, ce facteur est un handicap majeur à laquelle se heurte le secteur tertiaire. Décidément, les entreprises malgaches en général et les industries et unités artisanales en particulier sont liées à l’impossibilité de pouvoir soutenir systématiquement l’investissement dû à la croissance de leur activité. Manifestement, le taux d’investissement soutenable de ces entreprises, ne dépasse pas en général 12%. Dès lors, ces unités de production n’étant pas à même d’honorer certains engagements, du fait de leur situation financière, née de leur propre carence ou d’une conjoncture particulière (crise économique et politique) se voient perdantes dans les opportunités du marché régional ou national. La promotion des investissements étrangers se fait sentir comme une possibilité de mobilier des flux financiers. Et d’ailleurs les pays en voie de développement adoptent des stratégies d’attraction de ces types d’investissements étrangers. Certes, c’est une source de financement parmi tant d’autres mais reste à savoir si elle est la plus appropriée au contexte malgache. Si manifestement, les investissements étrangers se traduisent en un développement de zone franche, il y a lieu de mentionner qu’il s’agit là de l’exploitation à tort d’une main d’œuvre. Dans cette cadence, nous ne nous engageons pas à affirmer qu’ils s’agissent là d’une source de financement équitable et profitable aux pays d’accueil. Néanmoins, les pays en voie de développement font la queue derrière ces investissements étrangers et se concurrencent pour en attirer le maximum possible. Dans cette démarche, il en résulte qu’on ne peut pas se passer des investissements étrangers du moins à l’heure actuelle. Mais faut-il rester forcé sur ce mode de financement ? La réponse à cette question est naturellement négative. A ce stade du projet, il convient de réunir les capitaux qui seront nécessaires pour financier les différents besoins durables et investissements identifiés dans les étapes précédentes. En effet, le financement correct d’un projet est une des conditions de pérennité de la future entreprise. Il est donc nécessaire d’identifier les différentes ressources financières adaptées aux besoins.
Selon les critères d’évaluation
Nous allons voir la définition et les caractéristiques et l’évaluation de la pertinence, l’efficience, l’efficacité et la durabilité du projet dans cette section. L’évaluation a pour objectif d’apprécier les activités et les travaux réalisés par le projet en terme de pertinence, efficacité, efficience, durée de vie, et impact en vue d’une réorientation éventuelle afin d’atteindre les objectifs. Nous allons donc utiliser ces critères pour évaluer notre projet.
La pertinence La pertinence mesure la corrélation entre les objectifs du programme ou projet et les objectifs et priorité de développement sur le plan global et sectoriel ou bien fondé du concept du programme par rapport aux besoins réels des groupes cibles. Les objectifs du programme sont-ils pertinents par rapport aux besoins et attentes des bénéficiaires ? L’entreprise atteint ses objectifs par rapport aux besoins et attentes des groupes cibles, de plus le présent projet est faisable donc l’entreprise est pertinente.
L’efficacité Notre projet est efficace car les objectifs sont atteints sans que les moyens utilisés soient réduits. Donc, l’efficacité, ce qui produit l’effet attendu de la population dans la région d’exploitation du projet. Elle s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats (différence entre ce qui était prévu et la réalisation). C’est le degré de réalisation des objectifs ou des résultats. Voici quelques questions efficaces : Quel est le degré de réalisation des objectifs du programme/projet ? (qualité, quantité, respect du délai d’exécution) Ces produits ou services contribuent-ils à la réalisation des objectifs du projet ? Notre entreprise manifeste son efficacité parce qu’elle se montre apte à atteindre les objectifs de gestion qui lui sont assignés par les responsables dont elle dépend. L’efficacité du projet est prouvé par le bénéfice attendu et réalisé pour les usagers qui profitent directement ou indirectement des effets du parking. Vu l’accroissement de notre résultat par an et sans tenir compte des coûts ; nous pouvons dire que notre projet est efficace.
L’efficience Notre projet est efficient si on atteint les objectifs avec la réduction des moyens utilisés. C’est à dire qu’on minimise les matériels à utiliser mais la capacité de production ou rendement est performant. Il y a efficience, car on aboutit à un bon résultat en réduisant les moyens ou les matériels utilisés. Elle se réfère au coût du rythme auquel les interventions sont transformées en résultat. Elle se mesure aussi la comparaison des coûts et des résultats. Elle se réfère à l’utilisation optimale des ressources dans la production des outputs. C’est l’économie dans la poursuite des objectifs. Voici quelques questions qui révèlent de l’efficience : Dans quelle mesure le projet recourt-il aux ressources disponibles localement ? (compétence, équipement). Les intrants et les extrants sont-ils disponibles dans le délais requis ? Notre entreprise fait preuve d’efficience parce qu’elle manifeste son aptitude à tirer parti au mieux des ressources qui lui est confiée. Son efficience traduit donc sa productivité.
La durabilité La durabilité vise à évaluer la capacité de l’action ou des résultats à se poursuivre de façon autonome après le retrait de l’existence extérieur (national ou étrangère). Il s’agira de la viabilité organisationnelle, technique, économique, financière, politique ou culturelle.
– Dans quelle mesure le programme s’integre-t-il dans le fonctionnement normal de l’institution ?
– Dans quelle mesure les bénéficiaires peuvent-ils gérer et faire fonctionner le programme sans existence extérieure ?
– Les bénéficiaires peuvent-ils supporter les charges de fonctionnement du programme après l’aide extérieure ?
– Quelle est la capacité d’autofinancement et de gestion du programme ?
Notons bien que dans certains programmes ou projets, on met un accent, particulier dans l’évolution sur le critère de portée de l’intervention. Par exemple, le nombre d’individus, d’entreprises et d’organisations touchées par une intervention. Nous allons effectuer une étude sur cinq ans à partir de laquelle nous avons pu constater que l’entreprise pourra récupérer la somme des capitaux investis entre la troisième et la quatrième année. Avec une marge brut d’autofinancement de 1 038 683 913 à la cinquième année, l’entreprise pourra survivre pendant une longue durée en faisant une réinvestissement et/ou une extension des activités. Ce qui permet de dire que le projet est viable et illimité.
Impact proprement dit du projet L’impact du projet : c’est l’analyse des effets directs et indirects du programme. Il existe deux questions qui déterminent l’impact du projet :
– Quels sont les effets du programme sur les bénéficiaires ?
– Quels sont les effets inattendus du programme (sur et au-delà des bénéficiaires) ? Le tableau ci après donne un exemple et le résumé de ces critères.
Économie d’argent
Le choix du quartier est un facteur clé de l’aboutissement de ce projet de construction d’un complexe de parking à étage à Antaninarenina. En effet, le temps que les usagers routiers passent pour se déplacer est un frein pour l’essor de la société. Prenons toujours le même exemple du trajet précité. Cela peut sembler de moindre importance pour bon nombre de personnes qui doivent l’emprunter. Ce qui est loin d’être le cas pour les usagers de ce même quartier. Le temps contribue dans un grande part à la réussite des citoyens en activité. Une perte de temps inutile dans les embouteillages, souvent causés par un système de parking inadéquat peut donc entraîner de même une perte économique assez importante. Par exemple, pour les hommes d’affaires, un rendez-vous d’affaires manqué pourrait signifier une catastrophe irréparable ; mettant ainsi leur crédibilité ainsi que toute perspective future en jeu, dans un monde où la concurrence est acharnée. On ne serait pas étonné qu’il serait partisan de ce nouveau plan qui lui évitera bien d’autre ennuis encore. Pour ce qui est des simples automobilistes eux aussi sont concernés. S’ils dépensent en principe ½ litre soit 900 Ariary de carburant pour le même trajet, cela peut lui coûter le double lors des débordements routiers dans les environs d’Antaninarenina. Mais ce plan une fois opérationnel peut être en revanche générateur de gain dans ce sens où les dépenses occasionnées par les véhicules, notamment celui du carburant baisseront grâce à ce parking moderne. Et presque les embouteillages, n’engendrent pas que des séquelles économiques directes, on peut aussi en examiner les aspects sous-jacents ; les volets socio-environnementaux. Les problèmes de parking peuvent aussi être un terrain propice à l’insécurité. Il n’est pas rare de voir, des actes de banditisme pour n’en citer que le pickpocketage, les vols à main armée ou agression sous toutes ses formes lors des embouteillages. La fluidité de la circulation entraîne logiquement une baisse très nette de la quantité de carburant, limitant ainsi non seulement les dépenses liées aux entretiens, aux réparations devenant alors moins fréquentes, mais aussi les coûts de transports connaissent certainement une baisse en faveur des usagers. En plus, les embouteillages créent diverses pollutions qui nuisent essentiellement à l’environnement et à la santé. Ainsi une bonne gestion de la circulation grâce à l’instauration de ce dernier limiterait bel et bien de tels dégâts, évitant en même temps les dépenses inutiles donc une autre source de revenu quand les dépenses se font rare.
Création d’emploi
Le chômage est un phénomène tragique sur le plan économique et social d’un pays. Il provient d’une insuffisance de l’offre par rapport à la demande. Il frappe indifféremment les pays quel que soit leur niveau d’industrialisation. En effet, ce sont les jeunes diplômés ou non (avec ou sans formation professionnelle) qui souvent en sont les premières victimes et quand ils trouvent du travail celui-ci ne correspond pas à leur spécialité. C’est un des problèmes sociaux certainement le plus grave de notre époque. Pour lutter contre ce chômage, il faut créer des emplois ; c’est pour cette raison qu’on peut présenter ce projet à l’origine de création d’emploi et à l’aide des investisseurs nationaux ou internationaux. Le but du promoteur de ce projet ne se limite pas seulement à son intérêt personnel, mais aussi d’offrir des emplois aux gens. Le nombre d’emploi crée par le présent projet est de 22 personnes dès la première année d’exploitation comme l’a montré l’organigramme
Amélioration du niveau de vie des employés
– La création d’emploi et l’importance sociale du projet permettant d’augmenter la capacité de travail et le pouvoir d’achat des gens concernés, donc une source de développement de la région, qui est essentiellement une politique générale du gouvernement malgache. Nous pouvons dire que la réalisation de notre projet permet d’améliorer le niveau de vie d’un certain nombre d’habitants dans son lieu d’implantation.
– Réduction de la pauvreté.
– Protection du droit de l’homme et le droit de travailleurs. C’est ainsi que la dimension sociale n’est pas écartée de ce projet. L’installation d’un tel projet permet, par conséquent, d’absorber une partie de chômage en fournissant une activité permanente.
|
Table des matières
LISTE DES ABRÉVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre 1 : PRÉSENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
1.1Historique de la ville d’Antananarivo
1.1.1L’ancienne Antananarivo
1.1.2La ville actuelle
1.2Identité de la société
1.3La gérance de la société
1.4Responsabilité du gérant et sa rémunération
Section 2 : Localisation du projet
Section 3 : Caractéristique du projet
3.1Objectif du projet
3.2Caractéristiques juridiques du projet
3.2.1Typologie des différentes formes juridiques
3.2.2Choix de la forme juridique
3.2.2.1La constitution
3.2.2.2La vie sociale
3.2.2.3La dissolution
3.3Intérêts du projet
Chapitre 2 : ÉTUDE DE MARCHÉ
Section 1 : Étude de l’offre
1.1Capacité
1.2Fonctionnement et mode de gestion
1.3Evaluation horaire du parking existant
Section 2 : Étude de la demande
2.1Description du quartier
2.2Analyse des trafics routiers
2.2.1Comptage routier
2.2.2Résultat de comptage
Section 3 : Étude de la concurrence
Section 4 : Étude de la situation de l’entreprise
4.1Politique de produit
4.2Politique de prix
4.3Politique de placement
4.4Politique de promotion
Chapitre 3 : LA THÉORIE GÉNÉRALE SUR LA PRÉVISION FINANCIÈRE
2.1Épargne personnelle
2.2Les aides et subventions au créateur
2.3Les prêts personnels
2.5Les prises de participation au capital
2.5Les proches – parents et amis
Section 3 : Les prêts à long et moyen terme
PARTIE II : LA CONDUITE DU PROJET
Chapitre 1 : COÛT DE L’INVESTISSEMENT
Section 1 : Les investissements nécessaires
1.1Les immobilisations
1.1.1Immobilisations incorporelles
1.1.2Immobilisations corporelles
1.2Les Fonds de Roulements Initial
1.3Les moyens financiers
Section 2 : Le tableau d’Amortissement
Section 3 : Emprunt
3.1Montant de l’emprunt
3.2Plan de remboursement
Section 4 : Compte de Gestion
4.1Compte des Charges
4.2Compte des Produits
Chapitre 2 : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organisation générale
1.1Organigramme de l’entreprise
2.1.1Définition de l’organigramme
2.1.2Organigramme de l’entreprise
1.2Profil et catégorie du personnel
1.3 Salaire mensuel du personnel
Section 2 : Répartition des tâches
2.1Service du Personnel et des Relations Humaines
2.2Service Administratif et Financier
2.3Secrétariat
2.4Service Commercial
2.5Service Technique
Section 3 : Organisation de travail
3.1Planning du travail
3.2Règlement intérieur
Chapitre 3 : ÉTUDE DE FAISABILITÉ
Section 1 : Bilan de Gestion Prévisionnelle
1.1Bilan d’ouverture
1.2Bilan d’exploitation pour 5 ans
Section 2 : Résultat des activités prévisionnelles
2.1Compte de résultat mensuel
2.2Compte de Résultat pour 5 ans
Section 3 : Tableau de Grandeur Caractéristique de Gestion (TGCG)
3.1Valeur Ajoutée prévisionnelle
3.2Excèdent Brut d’Exploitation
Section 4 : Plan de trésorerie
4.1Plan de financement
4.2Tableau prévisionnel de trésorerie
PARTIE III : ÉVALUATION DU PROJET
Chapitre 1 : ÉVALUATION FINANCIÈRE
Section 1 : Les outils d’évaluation
1.1La VAN
2.1.1Définition
2.1.2Caractéristique
2.1.3Calcul
1.2L’indice de profitabilité (IP)
2.2.1Définition
2.2.2Caractéristique
1.2.3Calcul
1.3Le taux de rentabilité interne (TRI)
2.3.1Définition
2.3.2Caractéristique
2.2.3Calcul
1.4La durée de récupération des capitaux investis (DRCI)
2.4.1Définition
2.4.2Caractéristique
2.4.3Calcul
1.5Analyses des ratios
Ratio d’Autonomie financière
Ratio de Financement des Immobilisations
Ratio d’Endettement à Long et Moyen Terme
Ratio de Rentabilité
1.6Le seuil de Rentabilité
Section 2 : Les critères d’évaluation
2.1La pertinence
2.2L’efficacité
2.3L’efficience
2.4La durabilité
2.5L’impact proprement dit du projet
Chapitre 2 : ÉVALUATION ÉCONOMIQUE
Section 1 : Économie de temps
Section 2 : Économie d’argent
Chapitre 3 : ÉVALUATION SOCIALE
Section 1 : Création d’emploi
Section 2 : Amélioration de vie des employés
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet