Projet de construction d’un hotel restaurant R+4

L’homme est appelé à maîtriser la nature et son environnement afin d’assurer son propre développement. Voilà un dicton qui pourrait bien traduire le grand essor dans le domaine du génie civil, en particulier celui du Bâtiment et Travaux Publics, telle la création de logiciels de calcul, de dessins…. Parallèlement, Madagascar est dotée de faune et flore exceptionnelle, dont la plupart est endémique. Etant une île, elle a des kilomètres intacts de littoral et un climat favorable au développement du tourisme dont l’écotourisme. Toutefois, malgré les contraintes, le tourisme figure parmi les principales sources de devises pour l’économie malgache. Le secteur reste en expansion régulière.

GENERALITES

Domaine du tourisme à Madagascar

Etat actuel du tourisme à Madagascar
Bien qu’il soit reconnu que la potentialité touristique de Madagascar soit à peine exploitée, le tourisme est un secteur à fort potentiel de développement. Mais cela dépends essentiellement de la stabilité politique du pays concerné, notamment cette crise politiqueéconomique qui touche notre pays actuellement. Les beautés naturelles extraordinaires de Madagascar constituent un apport en capital d’avenir pour le pays et son développement touristique. Il faudra donc déployer les meilleurs efforts pour la préserver. En 2007, ce secteur a été le premier pourvoyeur de devises devant le textile et la crevette .

Madagascar dans le secteur tourisme international

Madagascar dispose d’une potentialité touristique remarquable : grande superficie, diversité des paysages et des climats, long linéaire côtier, grande variété et originalité de la faune et flore. En bref, la Grande île offre un ensemble unique de produit à la carte, susceptibles de s’adresser des clientèles très différenciées :
• Clientèle de haut de gamme (grande disponibilité aux niveaux de temps et budgets) ;
• Clientèle de circuits et découverte à budget moyen et élevé ;
• Clientèle spécifiquement orienté vers l’écotourisme (développement parallèle du tourisme et de l’écologie.

Toutefois, Madagascar est une destination encore peu explorée. En effet, elle réalise une modeste fréquentation aussi bien au niveau mondial que sur l’échelle régionale. Dans l’Océan Indien, la Grande île se classe troisième derrière l’Île de la Réunion. Le tourisme à Madagascar diffère de celui des autres îles de l’Océan Indien et des pays d’Afrique australe. Son capital touristique va au-delà du tourisme balnéaire classique, elle offre des produits touristiques plus variés : visite de parcs naturels, sports extrêmes, aventures, découverte culturelle, exploration visant à une recherche scientifique sur la biodiversité.

Forces et faiblesses du dit secteur

a) un patrimoine unique de classe internationale
L’extraordinaire capital naturel de Madagascar (mer, terre, soleil) en fait une destination cible pour une gamme variée de touristes. L’île est renommée pour la richesse de sa faune et de sa flore (80% des espèces végétales sont endémiques). 32 espèces de lémuriens (animaux endémiques) constituent la principale attraction pour de nombreux touristes.

Un plateau continental égal à 20% des terres, Madagascar possède non seulement un capital balnéaire de niveau international mais aussi elle bénéficie également d’une spectaculaire faune sous-marine. C’est un pays de contraste offrant un large panel de sites et paysages. La réserve naturelle des Tsingy du Bemaraha à l’Ouest, qui consiste en une spectaculaire formation karstique géologique, est un site classé patrimoine mondial par l’UNESCO. Les 16 parcs nationaux, en plus d’autres aires protégées, couvrent 3% de la superficie de Madagascar et son éparpillées dans toute l’île. En outre, 4 réserves marines sont regroupées autour de Mananara Nord et une réserve Biosphère se trouve sur la côte Nord-est.

b) Potentialités touristiques de Madagascar
Le tourisme est désormais en passe d’être le levier de développement pour Madagascar. Les dernières statistiques officielles confirment cette tendance. Depuis pratiquement 8 ans, notre pays est devenu une destination préférée des Occidentaux. Le film « Madagascar » y est certainement pour quelque chose.

• La faune de Madagascar
La faune de Madagascar se différencie de celle du continent africain tout proche par son très fort taux d’endémisme et l’absence de grands fauves. Les invertébrés comptent plus de 100000 espèces dont certaines sont bien connues des collectionneurs comme le plus grand papillon du monde, le Comète dotée de deux traînes dépassant 20 cm, ou le grand phasme dont la femelle atteint 25 cm.

Chez les reptiles et les batraciens, 95% des espèces sont endémiques. Les grenouilles peuvent avoir des couleurs inattendues allant de la « tenue » toute militaire de la Scaphiophryne Marmorata au rouge écarlate du Discophus Antongili. Les caméléons sont emblématiques de la Grande île au même titra que les lémuriens puisque ici vivent les 2/3 des espèces connues, de la plus petite (moins de 10 cm) à la plus grande (plus de 70 cm). Les tortues terrestres, dont la tortue radiée et celle à soc sont des espèces menacées et de ce fait elles bénéficient d’une très attentive protection.

Chez les 285 espèces recensées d’oiseaux, plusieurs familles sont endémiques. Les Vangidae se sont diversifiés en 14 espèces se singularisant par la taille, les couleurs, la forme du bec. La même constatation peut être faite avec les Couas où se distinguent le Coua géant qui se déplace au sol, et le Cou huppé considéré comme le plus bel oiseau de l’île. Dans les 20 espèces de rapaces se détachent le serpentaire, le hibou rouge, et le Pygarque de Madagascar proche de l’aigle américain à tête blanche, et dont il ne subsisterait plus qu’une quarantaine d’individus. Les carnivores comptent 7 espèces sauvages, toutes endémiques. Le plus grand d’entre eux, le Fosa, a le profil trapu d’un petit puma et atteint 1.50 m avec sa queue. Chez les insectivores, le Tenrec ressemble à un hérisson qui dépasserait la taille d’un lapin, mais ne sait pas se mettre en boule. Les mammifères les plus représentatifs de Madagascar sont enfin les lémuriens, des prosimiens primitifs qui ont préservé quelques traits des insectivores. Diurnes ou nocturnes, de la taille d’une souris à celle d’un garçonnet, ils ont littéralement «explosé » en une myriade d’espèces et de sous espèces dont l’inventaire n’est pas clos puisqu’on continue d’en découvrir. Mais le plus rare des lémuriens malgaches reste l’Aye Aye, sauvé de la disparition en 1966. Un bien étrange animal dont on a dit qu’il rassemble les dents du lapin, les oreilles de la chauve souris, les soies du sanglier, les mains du singe et la queue du renard.

• La flore de Madagascar
Madagascar a fasciné plusieurs générations de naturalistes qui ont consacré pratiquement toute leur vie active. Du Bush aride du Sud aux luxuriantes forêts de l’Est, la Grande île connaît une grande variété d’altitudes, de températures, de pluviométrie, dont les gradients se combinent en d’innombrables niches écologiques.

c) Les facteurs bloquant le développement du secteur
Il n’y a pas de quoi se pavoiser, car le pays est encore loin des performances enregistrées, entre autres, par La Réunion et l’île Maurice. Notre point faible, il faut le dire, réside notamment dans l’amateurisme des opérateurs touristiques dans les domaines d’accueil, l’hôtellerie, la restauration, la sécurité, etc. Ce côté artisanal demeure un handicap. Conjointement, beaucoup de facteurs portent atteinte au développement du tourisme : l’irrégularité et la cherté des vols nationaux et internationaux, les réseaux routiers et ferroviaires dégradés, la défaillance des sauvegardes de nos infrastructures touristiques (cas du Rova de Manjakamiadana), la destruction de l’environnement, l’insuffisance de réseaux de télécommunication, mais aussi l’instabilité politique et l’insécurité qui règnent en permanence dans notre pays.

Les beautés naturelles extraordinaires de Madagascar constituent un apport en capital d’avenir pour le pays et son développement touristique. Il faudra donc déployer les meilleurs efforts pour la préserver.

d) Produits touristiques futurs de Madagascar
Madagascar attire principalement de jeunes aventuriers à l’esprit ouvert, des voyageurs expérimentés d’âge moyen et des retraités dynamiques de part le monde entier. A part la France, les pays germanophones (Allemagne, Suisse et Autriche) ainsi que l’Italie présentent un potentiel énorme en tant que pays émetteurs des touristes. Madagascar devance largement les îles voisines en termes de produits touristiques. En effet, les îles de Maurice, Réunion, Seychelles et Mayotte n’auront que d’un potentiel assez important, si nous ne citons que, pour des vacances de courte durée, des formules week-end. Ces dernières années, le tourisme de croisière a connu un essor à Madagascar. Malgré le grand nombre d’avantages liés au tourisme de croisières, la mauvaise gestion de ce dernier peut affecter l’environnement. Il est déconseillé de promouvoir l’écotourisme et le tourisme de découverte des « faune & flore » dans le cadre d’un tourisme de masse, sinon on risque d’en détruire l’environnement exceptionnel de Madagascar.

A long terme, le tourisme d’affaires accroîtra la diversité de produits. Ce segment permet d’offrir de diverses opportunités d’emplois et des sources supplémentaires de revenus. A part cela, les tranches “intérêt spécial” et “plage & soleil” devront être fortement promues comme types de tourisme nouveaux et aussi importants afin de réaliser la hausse envisagée des arrivées touristiques.

Le tourisme national (journalier, courte durée, tourisme balnéaire), étant un autre nouveau type de tourisme à développer pour Madagascar, introduit la possibilité à la population locale de participer au développement continu du tourisme.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE.I: ETUDE PRELIMINAIRE
CHAPITRE I: Généralités
CHAPITRE II: Justification du projet
PARTIE.II: CONCEPTION ET ETUDES ARCHITECTURALES
CHAPITRE III: conception du projet
CHAPITRE IV: Les réglementations
PARTIE.III: ETUDES TECHNIQUES
CHAPITRE V: L’effet du vent
CHAPITRE VI: Les matériaux de construction fréquemment utilisés au cours d’un projet d’un bâtiment
CHAPITRE VII: Pré dimensionnement des structures
CHAPITRE VIII: Descente des charges
CHAPITRE IX: calcul des elements de la superstructure
CHAPITRE X: calcul de structure-portique
CHAPITRE XI: etude de la superstructure
CHAPITRE XII: etudes de l’infrastructure
CHAPITRE XIII: second œuvre
PARTIE.IV: EVALUATION FINANCIERE DU PROJET ET ANALYSE ENVIRONNEMENTALE
CHAPITRE XIV: Devis descriptif
CHAPITRE XV: planning
CHAPITRE XVI: Etude de rentabilité
CHAPITRE XVII: Analyse environnementale
PARTIE.V: INFORMATIQUE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *