Soutenance mémoire
Les autorités comoriennes viennent d’inscrire le tourisme au nombre de leurs priorités. Il faut dire que ce secteur reste l’une des potentialités économiques de l’archipel bien qu’il ne soit pas suffisamment exploité. En effet, l’archipel compte de nombreux sites d’un intérêt touristique indéniable dans l’ensemble des îles et dispose d’un patrimoine naturel et culturel très riche. Connu pour être un sanctuaire des reptiles terrestres et d’oiseaux endémiques, l’archipel possède également une faune marine aux espèces préhistoriques ou rares dont le cœlacanthe, les tortues de mer et les dugons. La faune terrestre, elle aussi, est loin d’être pauvre et recèle plusieurs espèces intéressantes : livingstones, makis ou encore globes-mouches.
PRESENTATION GENERALE DES COMORES
Comores, en arabe Juzur al Qamar ou Île de la Lune, pays situé dans l’Océan Indien, à l’entrée nord du canal du Mozambique, et comprenant les îles de Grande Comores (ou Ngazidja), de Mohéli (ou Mwali) et d’Anjouan (ou Ndzouani). Sa capitale est Moroni, ville de la Grande Comore. L’archipel des Comores, pont entre l’Afrique, Madagascar et le Proche-Orient, compte une quatrième île, Mayotte (ou Maoré). Celle-ci, à l’issu d’un référendum au cours duquel les autres ont choisi l’indépendance, a préféré se maintenir sous souveraineté française.
Historique des Comores
Peuplés, selon la tradition d’Antalaotres, une population née des contacts entre les populations locales et les immigrants d’Arabie et d’Orient, les Comores sont islamisées à partir du XIIe siècle par les Arabes, qui donnent leur nom aux îles (les îles de la Lune). Au XVIe siècle, des Perses de Chiraz, établis à Zanzibar et sur la côte africaine, s’installent aux Comores. Ces derniers nouent des alliances avec les chefs locaux, formant des clans qui deviennent peu à peu des sultanats. Dans le même temps, les premiers Européens, d’abord des Portugais, accostent dans l’archipel. Certains d’entre eux deviennent des pirates aux services des sultans. Des sultans qui ne cessent de batailler entre eux et dont les territoires sont exposés aux raids des pirates malgaches. L’île d’Anjouan finit par s’assurer la prééminence sur l’archipel, où le pouvoir se trouve parfois aux mains de sultans. Les pirates malgaches dévastent Anjouan en 1790. En 1843, les Français achètent Mayotte au Sultan local. Un protectorat est mis en place en 1885 aux trois autres îles. Devenu colonie française, l’archipel est rattaché à Madagascar à la veille de la Première Guerre mondiale. En 1946, il est séparé de Madagascar et devient territoire français d’outre-mer. Les Comores accèdent à l’autonomie interne en 1961. En 1962, le chef lieu colonial est déplacé de Dzaoudzi (Mayotte) à Moroni (Grande Comores) et attise ainsi les rivalités interinsulaires. Les Comoriens sont invités à décider de leur destinée lors d’un référendum organisé île par île en 1974. La majorité vote pour l’indépendance, à l’exception des habitants de Mayotte. L’année suivante, les trois autres îles déclarent unilatéralement l’indépendance, revendiquant Mayotte comme faisant partie du territoire comorien. Un second référendum est organisé à Mayotte en 1976. Mayotte choisit cependant de rester sous la souveraineté de la France et devient une collectivité territoriale française.
L’identité culturelle Comorienne
Un islam tolérant
La religion d’Etat aux Comores est l’islam, de rite chaféite. Il résiste à l’islam militant en ce sens que le pouvoir religieux n’est en définitif reconnu que s’il est doublé d’un pouvoir traditionnel. Il est dès lors ouvert, très tolérant et accorde une place essentielle aux femmes. L’image d’un islam tolérant est un atout touristique indéniable. Dans notre monde troublé par les problématiques religieuses, il est un vecteur de compréhension, d’acceptation et de respect. Les Comores peuvent se positionner comme un modèle de société islamique proche des valeurs occidentales.
La cuisine locale
La cuisine de l’archipel est plus intéressante par la fraîcheur et la qualité de ses produits que par sa sophistication. Elle est issue de nombreuses influences : Europe, Afrique, Moyen orient et Asie. C’est une cuisine simple et pratique, elle est peu variée et les éléments de base du repas comorien sont la banane, le manioc et le riz.
Patrimoine bâti historique
La richesse culturelle de Moroni
C’est grâce à la présence d’une petite baie que cet ancien sultanat se développe, en y logeant un port aux boutres. Puis, comme dans toute ville islamique, une mosquée s’y construisit rapidement. Les habitants ne tardent pas à l’entourer sans qu’il ait véritablement un plan d’ensemble. Le tout forme la médina. Aujourd’hui, Moroni est une ville de 40 000 habitants.
Les villes emblématiques d’Anjouan
Mutsamudu, capitale d’Anjouan située à 4 km de l’aéroport, possède la plus belle médina de l’archipel, surplombée d‘une citadelle.
Domoni, cette ville est la deuxième médina de l’île. Il abrite le tombeau du premier
Sultan. Domoni est une ville royale et historique, porte d’entrée de la culture arabe. Ouani, ville où est situé l’aéroport d’Anjouan.
Les sites historiques de l’archipel
Les édifices religieux : il existe aux Comores environ 600 mosquées, petites ou grandes, riches ou modestes, publiques ou privées, anciennes ou récentes. La Grande comore possède quelques mosquées dont la plus ancienne a été construite au Xème siècle.
Les édifices liés aux sultanats : les plus célèbres sont au nombre de trois dont deux à la Grande Comore et un à Anjouan.
Les Fortifications
Des fortifications sont préservées sur de nombreux sites aux Comores. Elles sont de 2 types :
Les fortifications anciennes correspondant à des murs de pierres sèches destinées à protéger les villes des éventuels feux de brousses ;
Les fortifications militaires destinées à protéger les populations des incursions et plus particulièrement des invasions malgaches.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1: CADRE GÉNÉRAL DU PROJET
CHAPITRE 1: PRESENTATION GENERALE DES COMORES
CHAPITRE 2: APERÇU GÉNÉRAL DU TOURISME AUX COMORES
CHAPITRE 3: RESSOURCES NATURELLES ET FILIERES TOURISTIQUES
CHAPITRE 4: JUSTIFICATION DU PROJET
PARTIE 2: ETUDE ARCHITECTURALE
I-CONCEPTION ARCHITECTURALE
CHAPITRE 5: CONDITIONS D’HABITABILITE DE L’HOTEL
PARTIE 3: ETUDES TECHNIQUES
CHAPITRE 6:PRE DIMENSIONNEMENT
CHAPITRE 7: EFFET DU VENT
CHAPITRE 8: DESCENTE DE CHARGES
CHAPITRE 9:ETUDE DE LA SUPERSTRUCTURE
CHAPITRE 10:ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
CHAPITRE 11:SECOND OEUVRE
PARTIE 4: ANALYSE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE 12:EVALUATION FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE 13: ANALYSE DE LA RENTABILITE DU PROJET
CONCLUSION
