Le géomarketing est la prise en compte, à des fins de marketing, de la réalité spatiale des activités économiques. Il est aisé de constater qu’une activité n’a pas le même impact en fonction du lieu géographique de sa matérialisation : le lieu d’implantation d’une boutique, le secteur géographique de prospection d’un commercial, la situation et la capillarité d’un réseau de câbles de télédistribution, sont évidemment fortement significatifs sur leurs activités économiques. Le propos du géomarketing est de dépasser cette simple constatation et de mettre en place des démarches méthodologiques adaptées pour contribuer à bâtir une stratégie d’entreprise, la mettre en œuvre et en mesurer l’effet.
« Le géomarketing se fonde principalement sur des systèmes d’information géographiques (SIG), permettant de traiter des bases de données en mettant en relation des informations habituellement utilisées en marketing – telles que l’âge et le sexe pour les individus, le nombre d’enfants et le type d’habitation pour les ménages, l’effectif salarié, le secteur d’activité et le chiffre d’affaires pour le marché des entreprises – avec une information propre au géomarketing : le positionnement géographique. » .
PRESENTATION GENERALE
PRESENTATION DE LA SOCIETE TIKO TOP II
La Société TIKO Toamasina Oil Plants ou TIKO TOP II fait partie des nombreuses sociétés qui forment le Groupe TIKO SA. Le groupe a son siège social dans la capitale au sein de la zone industrielle Forrello à Tanjombato. Au départ c’est une petite laiterie familiale et qui avec le financement de la banque mondiale en 1977 est devenue l’une des plus grandes industries agroalimentaire de l’Océan Indien. L’activité du Groupe est si diversifiée en partant de l’agro-alimentaire (TOP, MANA, MARNA, IKO) aux travaux publics (ALMA) en passant par la communication (MBS, BluePrint) et l’élevage (FARM, FEEDMILL).
Aujourd’hui, elle emploie plus de Vingt mille personnes (en multipliant par mille les premières employées de l’usine de Sambaina à Manjakandriana). Et ses usines sont reparties dans plusieurs villes de Madagasikara « Andranomanelatra, Antananarivo, Antsirabe, Antsiranana, Toamasina, Vohidiala, … ».
La société TOP II est jusqu’à présent dirigée par un Directeur Générale Monsieur Alvaro DELPOZO et en compte une centaine de personnel permanent et une cinquantaine de temporaire. L’usine est composée de deux unités de productions complémentaires : l’usine de raffinage d’huile alimentaire (TOP) et l’usine de production de beure alimentaire (MARNA).
CONTEXTE GLOBALE : LE GEOMARKETING
Historique : du SIG (Système d’Information Géographique) au géomarketing
Dans les années 70, la production cartographique a été automatisée par ce qui était communément dénommé la cartographie assistée par ordinateur. Puis dans les années 80, la constitution de bases de données cartographiques devient une préoccupation grandissante, donnant naissance aux premiers SIG (Systèmes d’Information Géographiques). L’objectif était d’apporter une réponse à deux préoccupations : la complexité de la gestion de l’information urbaine et la difficulté de visualiser le caractère dynamique du territoire. Cela imposait une démarche de rationalisation du stockage et de l’accès aux données localisées. Les années 90 ont vu une très forte croissance des solutions de SIG, de l’ordre de 20 à 30 % par an, dans tous les secteurs gestionnaires d’espaces et de territoires, collectivités locales, régionales, nationales ou supranationales, pour la gestion de l’urbanisme, de l’environnement, des transports, etc. Du point de vue technique, les SIG simplistes de la période précédente, ont vu leurs fonctionnalités augmenter rapidement en nombre et en capacités. Toutefois, l’interopérabilité entre ces SIG propriétaires restait alors très limitée. Aujourd’hui le SIG tend à devenir plus un outil d’aide à la décision qu’un simple outil de cartographie assistée par ordinateur, constituant ainsi une des pierres d’angle de l’informatique décisionnelle. C’est pourquoi l’heure est à la standardisation des différentes couches des SIG, données et restitution, afin de faciliter l’intégration des sources de données multiples et l’utilisation finale du SIG en entreprise.
Definitions des SIG
Il existe de nombreuses définitions des SIG, et nous recensons ciaprès les trois qui nous sont apparues les plus pertinentes. « Les SIG sont des outils informatiques (et non pas une méthode) qui servent à saisir, enregistrer, modifier, analyser et visualiser des données géoréférées (géométriques et attributs). ». « [Un SIG est] un système pour collecter, stocker, vérifier, manipuler, analyser et restituer des données spatialement référencées à la surface de la Terre». « Un SIG est d’abord un Système d’Information (SI) dont l’objectif est de décrire un territoire de façon à améliorer sa connaissance et à permettre la description et l’analyse des phénomènes naturels ou humains qui s’y produisent. » .
Un SIG est donc un véritable outil décisionnel, permettant de stocker, d’extraire, de traiter et de présenter des données cartographiques et internes à l’entreprise. Cependant, des équivoques persistent encore sur la stricte définition des Système d’Information Géographique. Elles sont essentiellement dues au fait que le vocabulaire désigne à la fois :
◈ le concept de chaîne de traitement de l’information géographique numérique ;
◈ les outils informatiques qui permettent de l’instrumenter ;
◈ et les applications qui sont construites avec cet outil.
Structure des SIG
Les SIG sont composés de plusieurs couches dans la logique des applications « n-tiers » classiques. Ce sont :
✔ les bases de données spatiales et attributs intégrés ;
✔ le système de gestion des bases de données (SGBD) ;
✔ le middleware de requêtes géographiques ;
✔ les fonctions appliquées (manipulation, analyse) ;
✔ les interfaces utilisateurs.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE ET IDENTIFICATION DU PROBLEME
Chapitre I. PRESENTATION GENERALE
Section I. PRESENTATION DE LA SOCIETE TIKO TOP II
Section II. PRESENTATION DE L’UNIVERSITE DE TOAMASINA
Chapitre II. CONTEXTE GLOBALE : LE GEOMARKETING
Section I. Historique : du SIG (Système d’Information Géographique) au géomarketing
§ 1. Definitions des SIG
§ 2. Structure des SIG
§ 3. Les données sources pour les SIG
§ 4. Les utilisations des SIG
Section II. LE CONCEPT DE GEOMARKETNG
Section III. PROBLEMATIQUE : METTRE UN OUTIL D’AIDE A LA DECISION A LA DISPOSITION DU COMMERCIAL
§ 1. Les besoins du marché
§ 2. Le cahier de charges issu de l’expression des besoins
Chapitre III. CONTEXTE LOCALE LE GEOMARKETING A TOAMASINA
Section I. ETAT DU GEOMARKETING A TOAMASINA
§ 1. Le marché du géomarketing à Toamasina
A- Les concepteurs de solutions informatiques
a) Les acteurs externes
b) Les acteurs internes
B- SIG
C- PGI (Système informatisé de Gestion Intégré)
D- CAO/DAO
E- Numérisation
§ 2. Quelques entreprises et organismes qui utilisent le géomarketing à Toamasina
Section II. Les acteurs intervenant dans la conception d’un logiciel de géomarketing
Chapitre IV. METHODES ET OUTILS DE CONCEPTION DU SYSTÈME INFORMATISÉ DE GEOMARKETING DISPONIBLES SUR LE MARCHE
Section I. Les méthodes de conception
§ 1. MERISE (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes D’Entreprise)
§ 2. UML (Unified Modeling Language)
Section II. Les Systèmes de gestion de base de données (SGBD)
§ 1. MySQL
§ 2. Microsoft SQL Server 2000 Édition Entreprise
Section III. Les Langages de programmation
§ 1. Visual Basic
§ 2. Le C++
§ 3. Le PHP ou Personal Home Page
§ 4. ASP ou Active Server Page
Section IV. Composants de géocodages
§ 1. STAR GIS
§ 2. MapInfo MapX
§ 3. Map&Guide mapserver
Chapitre V. ETUDE QUANTITATIVE DU COUT DE CONCEPTION
Section I. Coût de conception du système informatisé
PARTIE II : ETUDE ET CONCEPTION
Chapitre I. CONCEPTION DE LA BASE DE DONNEES
Section I . DOSSIER D’ANALYSE
§ 1. Etude de l’existant
§ 2. Le diagramme des flux
A- Dictionnaire de données
B- Liste et description des entités et association
a) Liste et description des entités
b) Liste et description des associations
c) GRAPHIQUE DU MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD)
d) GRAPHIQUE DU MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)
e) GRAPHIQUES DU MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT (MCT)
f) GRAPHIQUES DU MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT (MOT)
g) GRAPHIQUES DES MODELES EXTERNES
h) GRAPHIQUES DU MODELE PHYSIQUE
Section II. LA CONSTITUTION DE LA COMPOSITION
§ 1. Quelques définitions
§ 2. LE GEOCODAGE
A- Définition et principe
B- Géocodage d’une base de données
a) Règles de mise en correspondance pour le géocodage des adresses
b) Les limites du géocodage
PARTIE III : INTEGRATION DU SYSTEME DANS L’ENTREPRISES ET SECURITE DE L’APPLICATION
Chapitre I. L’investissement stratégique
Chapitre II. L’entreprise veut intégrer le géomarketing dans tous ses domaines d’activité
Chapitre III. SECURITE DE L’APPLICATION
Section I. L’architecture de l’application : Architecture 3-tiers
§ 1. Description des composantes de l’architecture « 3-tiers »
§ 2. La sécurité de l’architecture globale
§ 3. La sécurité du réseau
§ 4. Description des composants du réseau
§ 5. Sécurité de l’architecture 3-tiers
§ 6. La sécurité du serveur
§ 7. Utilisation de fonction contre les attaques de type « injection de données»
§ 8. Solution afin d’éliminer ce type de faille
§ 9. Fonctions de filtrage utilisé
Section II. Gestion des utilisateurs et des sessions
§ 1. Les Utilisateurs
§ 2. Le profil administrateur
§ 3. Les sessions
A- Ouverture d’une session
B- Formalismes de la gestion des sessions
C- Suppression d’une session
CONCLUSION