Projet de commercialisation de légumes

Circuit de distribution

                  Quant on parle de circuit de distribution, il faut parler de la distribution et des intermédiaires. On distingue trois niveaux de regroupement d’intermédiaire. Le canal de distribution : il est formé par l’ensemble des commerçants et d’entreprises intermédiaires entre le cultivateur et le consommateur final, exemple : le grossiste, les demi-grossistes et les détaillants. Ces trois catégories de commerçants et entreprises forment le canal de distribution. Comme notre activité est d’achat à revente, le canal de distribution est : détaillant- consommateur final, c’est à dire que nous sommes des vendeurs aux détaillants. Quant au réseau de distribution : grossiste – transporteur – détaillant. En effet, il faut acheter en gros pour pouvoir vendre au détail. Le circuit de distribution est le circuit court car nous somme en relation directe avec le client.

Forces et faiblesses des concurrents

              Quant aux forces des concurrents, on peut citer les éléments suivants : ils ont des fonds : C’est un atout primordial pour nos concurrents car l’insuffisance de fonds de démarrage est un obstacle à l’entrée des nouveaux entrants. Ils ont déjà utilisé ses fonds plusieurs années. Un des constats réels sur le terrain qui fait partie des forces des concurrents est le fait d’acquérir des moyens de transport propre à eux. En effet, nos concurrents venu d’Ambatolampy ont des camions Mercedes qui font le va et vient de Tana vers SAVA. Or, pour notre projet, nous dépendons des services rendus par les coopératives de transport pour l’évacuation de nos marchandises. Ainsi le transport de marchandises est limité par le calendrier des mouvements de ces coopératives. Cela implique l’insuffisance des produits à proposer aux clients sur le marché car le fait d’exposer plusieurs sortes de marchandises sur le lieu de vente attire l’attention des clients à demander le prix. La force de certain concurrent qui possède de l’auto comme le 504 ou le 404 bâché est qu’il n’est pas limité dans ses marchandises à exposer ou à transporter car c’est la propriétaire de l’auto qui fixe le bagage ou les marchandises autant qu’il se peut. Ce phénomène se présente surtout avant la fête au mois de mai, juin et de novembre, décembre. Une des forces des concurrents est leur place ou le lieu de vente. En effet, ils ont déjà des places qui souvent les meilleurs du quartier, le plus populaire. L’emplacement du local de vente se répercute sur les CA qu’un vendeur peut faire. En fin le plus grand des forces des concurrents sont leurs expériences. En effet plus on pratique le commerce, plus on acquis de l’expérience. Le commerce s’apprend surtout en le faisant mais non pas du tout sur la théorie. Quelque fois les nouveaux arrivants qui n’ont pas des expériences sur le commerce mais qui ont des fonds tombent en faillite, faute d’expériences. Même si nos concurrents ont des points forts, ils peuvent aussi avoir des points faibles. Le commerce est la recherche de profit pour cela il faut minimiser les dépenses et surtout annuler les dépenses inutiles. Pour les marchands existants et presque la totalité, leur point faible est qu’ils se déplacent trop vers le capital pour s’approvisionner et qu’ils attendent toujours l’arrivée des camions d’Ambatolampy pour pouvoir s’approvisionner des fruits et légumes. Pour ce qui se déplace en ville mais qui n’a pas un responsable d’approvisionnement a un retard pour se procurer de produit plus frais. C’est un des faiblesses qui caractérise certains concurrents. On peut imiter les autres mais avec un retard. Quelque fois pour le petit nombre de marchands, on a constaté qu’il n’est pas apte à faire des soldes pour les marchandises non vendues. Or, ces marchandises sont plus fraîches, et c’est préférable de les vendre dans un prix anormal. La dernière faiblesse des concurrents que nous évoquerons est le niveau d’instruction. En général, la plupart de commerçant n’arrivent pas à avoir leur baccalauréat durant leurs études. Ce que nous voulons dire c’est que quelque fois ils ont peur de faire une transaction avec la banque par exemple.

Télécommunication

                 Ce qu’il faut signaler, il faut utiliser 4 postes il faut utiliser 3 puces Madacom et 1 puce Orange. La minute entre les numéros familles ou friends est réduite de moitié qui permet au responsable d’approvisionnement de minimiser le coût de conversation. L’atout du portable est tellement clair dans le commerce. Ainsi la conversation coûte Ar 230 la minute pour les numéros friends ou familles. Nous envisageons de dépenser Ar 5.000 de crédit par mois au minimum. Au total les quatre portables consomment un crédit de Ar 20.000 par mois.

CONCLUSION

                 Madagascar est toujours en quête d’investissements durables pour assurer un développement effectivement durable. Les statistiques périodiques de l’INSTAT (Institut national de la Statistique) ne démentiront pas ce fait. Le secteur primaire est toujours bon dernier dans la course à la création d’entreprise. La majorité des promoteurs se basculent dans les activités commerciales, qui ne génèrent pas souvent de valeur ajoutée. Mais parmi ces créations d’entreprises, beaucoup d’entre elles disparaissent aussi vite qu’elles ont été créées. Il faut également reconnaître que le manque de sérieux chez certains promoteurs peut écourter la vie d’une entreprise. Force est de constater que bon nombre de personnes se lancent dans secteur quelconque parce qu’il marche bien ou attire beaucoup de monde, et non parce que c’est leur domaine de prédilection. A coté de cela, on peut noter des investissements ponctuels destinés à des activités saisonnières. Par contre, l’objectif principal de ce mémoire de fin d’études est la réalisation d’un projet de commercialisation de fruits et légumes dans la région SAVA, qui est le fruit d’une expérience vécue mais non pas d’imitation. Au terme de ce mémoire, tout au long duquel nous avons pu étudier les trois grandes parties du projet : l’identification du projet, la conduite du projet et l’étude financière du projet. La première partie de notre travail s’est basée sur la présentation globale du projet, de sa situation géographique, de l’étude marketing. En effet, le domaine étant encore peu exploité, nous avons fondé notre savoir-faire à l’aide des enquêtes et des études de marché afin de prendre des décisions et de mieux fixer les objectifs. Le marché de fruits et légumes dans la région SAVA est encore intéressant pour les nouveaux venus. Et que l’Etre humain a besoin des vitamines et des éléments nutritifs pour la santé. La seconde partie a traité le cœur même de notre devoir. On a exposé les motifs de la réalisation de notre projet et les aspects techniques comme les modes d’approvisionnement et la vente. Nous avons aussi élaboré tous les processus humains pour la réalisation de ce projet. La mise en place de ce projet ne nécessite pas de gros investissement en ressource humaine et matérielle ; seul à maîtriser le plan d’approvisionnement car ces produits sont facilement périssables. Dans la troisième partie et dernière partie, nous avons parlé de l’étude financière du projet. Dans cette partie, nous avons déterminé l’origine et le montant des investissements, les comptes de gestion puis l’analyse de la rentabilité et l’étude de la faisabilité. L’étude financière a montré à partir des enquêtes sur terrain que le projet peut engendrer une forte valeur ajoutée. En fin, nous espérons que cet ouvrage aura fourni aux lecteurs quelques-unes des idées qui lui permettent de réussir de bonnes recherches sur le métier de marchand de fruits et légumes et d’en faire le bon usage .Pour faire face à la concurrence, les lecteurs peuvent y trouver quelques stratégies qui conduisent à réduire les coûts et pour ceux qui veulent étendre leur activité vers SAVA.

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Table des matières

PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique
1.1. Situation géographique
1.2. Situation démographique
1.3. Situation culturelle
Section 2 : Caractéristiques du projet
2.1. Contexte juridique du projet
2.1.1. Acte de commerce
2.1.2. Le commerçant
2.1.3. Le fonds de commerce
2.2. Caractéristiques d’une entreprise commerciale
2.3. Droit des affaires
2.4. Participants aux affaires
2.4.1. Les associés
2.4.2. L’Administration
2.4.4. Les clients
2.4.5. Les transporteurs
Chapitre II : Etude de marché visé et ciblé
Section 1 : Description de marché visé
1.1 Raisons du choix de la localité géographique
1.2 Exposé les intérêts que le projet présente
1.3 Aspects techniques du marché
1.3.1 Description des produits
1.3.2 Processus d’approvisionnement
1.3.3 Projet et environnement
Section 2 : Analyse de l’offre
2.1 Part de marché
2.2 Circuit de distribution
Section 3 : Analyse de la demande
3.1 Demande en quantité et en valeur
3.2 Segments de consommateurs
Section 4 : La concurrence
4.1 Forces et faiblesses des concurrents
4.2 Le plus que le projet va apporter
Chapitre III : Théorie générale sur les critères d’évaluation d’un projet
Section 1 : La Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.1 Définition
1.2 Formule
1.3 Interprétation
Section 2 : Le Taux de Rentabilité Interne (T.R.I.)
2.1 Définition
2.2 Formule
2.3 Interprétation
Section 3 : Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
3.1 Définition
3.2 Interprétation
Section 4 : L’Indice de Profitabilité ou I.P
4.1 Définition
4.2 Formule
PARTIE II : CONDUITE DU PROJET
Chapitre I : Technique de commercialisation
Section 1 : Identification des matériels
1.1 Matériel de transport
1.2 Les stands
Section 2 : Technique de commercialisation envisagée
2.1 Gestion des risques
2.1.1 Maîtrise technique
2.1.2 Maîtrise de temps
2.1.3 Maîtrise des coûts
2.2 Mode de règlement achat et vente
2.2.1 L’achat des marchandises
2.2.2 La vente des marchandises
2.3 Politique et structure de prix
2.3.1 Marge bénéficiaire
2.3.2 Politique commerciale
Chapitre II : Etude organisationnelle
Section 1 : Organigramme envisagé
1.1 Structure organisationnelle
1.2 Attribution de chaque personne de l’entreprise
1.2.1 Les associés
1.2.2 Le gérant
1.2.3 Les vendeurs
Section 2 : Chronogramme
2.1 Préparation de la mise en œuvre
2.2 Période d’exploitation
PARTIE III : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
Chapitre I : Coûts des investissements
Section 1 : Les investissements
1.1 Nature et origine des fonds
1.2 Liste descriptive et nominative des associés
1.3 Description des équipements
1.3.1 Stand au marché
1.3.2 Le magasin
1.3.3 Les divers équipements
Section 2 : Les immobilisations incorporelles
Section 3 : Les immobilisations corporelles
3.1 Terrain, Matériels et outillages
3.2 Aménagement des stands et magasin
3.3 Matériels et mobiliers
3.4 Matériel informatique
Tableau 16: Récapitulation des investissements
Section 4 : Tableau des amortissements
Section 5 : Plan de financement
5.1 Le fonds de roulement initial
5.2 Bilan d’ouverture
5.3 Financement avant l’exploitation
Chapitre II : Etude de faisabilité
Section 1 : les comptes de gestion
1.1 Les charges d’exploitation
1.1.1 L’achat des rations alimentaires
1.1.2 Electricité
1.1.3 Les marchandises
1.1.4 Location immobilière
1.1.5 Transports des biens et transports collectifs
1.1.6 Télécommunication
1.1.7 Services bancaires et assimilés
1.1.8 Impôts et taxes
1.1.9 Charges des personnels
1.1.10 Les amortissements
1.2 Produits d’exploitations
1.2.1 La vente de légumes
1.2.2 La vente de fruits
1.2.3 La vente des oeufs
Section 2 : Le compte de résultat
Section 3 : Plan de trésorerie
Section 4 : Le bilan
Chapitre III : Évaluation du projet
Section 1: Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
2.1 Valeur Actuelle Nette (VAN)
2.2 Taux de Rentabilité Interne (TRI)
2.3 Délais de Récupération des Capitaux Investis (DRCI)
2.4 Indice de Profitabilité (IP)
2.5 Ratio de rentabilité
Section 3 : Les critères d’évaluation
3-1 La pertinence
3-2 L’efficacité
3-3 L’efficience
3-4 La durée de vie
3-5 L’impact du projet
Section 4 : Evaluation sociale et le Seuil de Rentabilité
4-1 La création d’emplois
4-2 Perspective de développement meilleur pour les travailleurs
4-3 Le seuil de rentabilité
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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