Durant les dernières décennies, le recours aux intrants modernes et l’adoption des nouvelles technologies ont été envisagés être suffisant pour relancer la production agricole des pays de l’Afrique Sub-Saharienne. Il est courant de prendre comme référence les expériences positives de la révolution verte en Asie Orientale. Force est de constater que beaucoup de pays Africains n’ont pas atteint les résultats escomptés.
La riziculture Malagasy se trouve dans cette situation. La productivité des terres agricoles et de la main d’œuvre reste faible et l’adoption des nouvelles technologies s’avère décevante en dépit des réformes économiques pour un marché libéralisé. La riziculture est pratiquée dans toutes les régions de l’île. Ainsi le milieu physique de Madagascar est en général favorable à son développement et le milieu humain n’est pas indifférent à sa pratique.
Dans la région de Bongolava, la plupart des paysans adoptent le type de culture traditionnelle mais c’est le type industriel qui nous intéresse. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a organisé chaque année un concours de meilleur producteur. De plus, le phénomène de chômage s’aggrave du fait de la conjoncture économique nationale particulièrement difficile et des problèmes de plus en plus ardus.
ETUDE DE MARCHE
En parlant le marché, on peut le définir d’un point de vu global comme étant le lien de rencontre de l’offre (groupe d’offreurs) et de la demande (ou groupe de demandeurs) d’un produit satisfaisant un besoin déterminé. En d’autre terme c’est l’ensemble des agents économiques (individu, institution,…) qui peuvent avoir ou qui ont des influences sur la consommation de types de produits dans un environnement donné.
Analyse de l’offre
Le marché doit être étudié dans sa complexité et sa totalité, les consommateurs actuels et potentiels du riz sont les Malgaches tout entier. Pour notre projet, l’analyse de l’offre nous conduit à connaître les différents produits sur le marché du riz. Sur le marché on peut trouver du riz de différentes qualités. Il y a l’importation venant de la Chine « stock chine », et les produits de notre propre culture (dans le district de Tsiroanimandidy). La majorité des malgaches préfèrent consommer les « vary gasy ». Le goût est différent de celui du riz importé. Grâce à cette différence, nous pensons être fortes à affronter la concurrence devant les importateurs en analysant nos coûts et nos prix. Quel que soit la qualité importée le « vary gasy » est toujours le plus adorés des Malgaches.
Le marché existant
A Madagascar, le commerce du riz est impossible d’être saturé. Le marché est très vaste car tous les Malgaches sont des consommateurs potentiels. Presque la production malgache est consommée dans notre île. La collecte dans la région de Tsiroanimandidy est encore exploitable même s’il existe des concurrents mais le problème c’est le fonds pour affronter la concurrence et pour maîtriser le marché.
Analyse de la concurrence
Comme nous l’avons déjà dit auparavant, le commerce du riz à Madagascar est impossible d’être saturé. La production locale peut être suffisante mais au niveau national, la consommation ne cesse d’augmenter, d’où l’existence des importateurs. Pour rentabiliser nos affaires il nous faut collecter du paddy, le décortiquer puis stocker et vendre. Cela c’est pour prévoir un prix rentable à une période déterminée (soudure) ou pendant la saison morte du mois de janvier au mois de mai.
Pour maîtriser la concurrence, nous allons adopter quelques circuits de distribution que nous estimons efficace :
Le circuit est très varié, il y a le circuit long, moyen et court. Le circuit long : le riz en provenant des agriculteurs passe chez des collecteurs, ces collecteurs le cèdent après décorticage auprès des grossistes qui le mènent auprès des détaillants chez qui, les consommateurs viennent s’approvisionner.
On trouve également le circuit moyen et court pour les collecteurs. Le riz est d’abord destiné aux grandes surfaces, aux détaillants ou aux marchés ouverts de la région.
Politique et Stratégie Marketing à adopter
Le Marketing Mix
Le Marketing Mix consiste à des quatre variables les quelles peuvent être ajustées pour mieux rejoindre le marché cible, ces quatre variable sont les suivantes :
– Produits
– Prix
– Distribution
– Et communication .
Le produit
Le produit représente la promesse de satisfaction offerte par notre entreprise à tous les clients potentiels. Notre produit principal est le riz blanc dont nous le traitons avec le maximum de prudence dans le but d’avoir un produit de bonne qualité pour satisfaire les consommateurs en tenant compte avec un minimum de coût.
Le prix
Il est très important de faire une analyse de prix car nos prix sont déterminés en fonction des prix pratiqués sur le marché. Le prix est aussi conditionné par le coût de la mise en sac, les frais de transport et les diverses taxes. Ainsi, la connaissance de ces prix nous permet de définir le prix de vente de nos produits.
Distribution
Dans notre cas, l’objectif fixé c’est atteindre l’efficience c’est-à-dire avoir le maximum de profit au moindre coût.
Il s’agit là d’étudier tous les moyens à mettre en œuvre pour que le produit soit arrivé à la clientèle.
Il existe donc 3 types de circuit pour l’acheminement :
– le circuit direct est utilisé quand il n’y a pas d’intermédiaire des produits.
– Le circuit court.
Producteur → Détaillant → Consommateur
– Et le circuit long qui entre le producteur, vendeur et l’acheteur final ou consommateur tandis que le circuit court part du producteur vers le détaillant sans moindre intermédiaire.
En fin le circuit long comporte la séquence suivante :
Producteur → grossiste → détaillant → consommateur
L’utilisation de ces circuits varie suivant la stratégie d’approche client. Quelquefois, on demande l’avis de l’acheteur pour connaître réellement ses besoins, il s’agit là du premier circuit, parfois on met tout simplement les produits aux revendeurs afin qu’ils les redistribuent aux consommateurs finaux : c’est le cas de 2 derniers circuits.
La communication
La politique de vente appliqué consiste à vendre les produits avec des marges réduits, donc il faut mettre en œuvre une stratégie de communication intensive qui consiste à atteindre un maximum de client en appliquant les modes de publicité suivantes :
• La publicité informative : pour faire connaître l’unité
• La publicité persuasive : pour créer une préférence de nos produits vis-à-vis le concurrents.
Et pour support publicitaire, nous choisissons de distribuer des prospectus, la radio et le journal pour transmettre le message.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
Chapitre 1 : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Genèse du projet
Section 2 : Implantation du projet
Section 3 : Situation juridique du projet
Chapitre 2 : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : Analyse de l’offre
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Politique et Stratégie Marketing à adopter
Chapitre 3 : THEORIES GENERALITES SUR LES CRITERES DE RENTABILITE
Section 1 : Selon les outils d’évaluation
Section 2 : Selon les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET
Chapitre 1 : ETUDE TECHNIQUE DE LA COLLECTE
Section 1 : La technique de la collecte
Chapitre 2 CAPACITE DE PRODUCTION DU RIZ BLANC
Section 1 : Les productions prévisionnelles
Section 2 : Chiffre d’affaire pendant cinq années
Section 3 : Aspect qualitatifs et quantitatifs
Chapitre 3 : ORGANISATION DU TRAVAIL
Section 1 : Organigramme et attribution du personnel
Section 2 : Organisation des ressources humaines
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre 1 : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTE DE GESTION
Section 1 : Fonds de roulement initial
Section 2 : Montant des investissements
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau des amortissements
Section 5 : Tableau de remboursement des dettes
Section 6 : Comptes de gestion
Chapitre 2 : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1 : Comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Bilans prévisionnels
Chapitre 3 : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE