Contexte et nécessité de l’enseignement en ligne
Environnement structurel
Le Département d’Odontologie dispose de 46 enseignants répartis dans 9 services : Chirurgie buccale, Odontologie Pédiatrique, Odontologie Conservatrice Endodontie, Prothèse Dentaire, Parodontologie, Orthopédie Dento-Faciale et Odontologie Préventive et Sociale (renommée Santé Publique Dentaire), Sciences fondamentales et Odontologie légale.
Environnement pédagogique
Le régime des études est fixé par les décrets n°74-1008 du 2 octobre 1974 et n°83-859 du 10 août 1983. L’Institut est chargé d’assurer l’enseignement des quatre années d’études odontologiques menant à l’obtention du diplôme de Docteur d’Etat en Chirurgie Dentaire, la première année d’étude étant commune aux étudiants de première année de médecine.
L’enseignement comporte trois cycles:
o Premier cycle : PCEM1 et 2 ème année dentaire
o Deuxième cycle : 3 ème, 4èmeet 5èmeannée dentaire
Troisième cycle
Le deuxième cycle aboutit à une thèse d’exercice permettant d’obtenir le diplôme d’Etat de Docteur en Chirurgie Dentaire. A partir de la deuxième année d’étude, les enseignements sont donnés dans le cadre de l’institut d’Odonto-Stomatologie, mais également dans les services de Médecine, de chirurgie et de spécialités.
En tant que centre de formation, le Département assure une mission de soins aux populations.
Ces soins à caractère didactique pour les étudiants se font sous la supervision des enseignants et exigent un certain nombre de conditions matérielles pour le bon fonctionnement.
Projet Coselearn dans l’enseignement de la Parodontologie
Définitions
Widdoo learning (ingénierie et mise en œuvre de dispositif d’e-learning et édition de contenu pour des programmes multimédia de formation initiale et professionnelle) domiciliée à Sion, est spécialiste suisse de la création et de l’animation de communautés apprenantes et du déploiement de dispositifs de formation à distance.
C’est–à–dire :
Conception et mise en œuvre d’environnements de formation en ligne
Conception et distribution de contenus sur mesure et sur catalogue
Formation aux métiers du e-learning
Conception et mise en œuvre de dispositifs d’évaluation
Derrière la notion de dispositifs, nous entendons les points suivants :
ingénierie pédagogique de construction de parcours
création et assemblage de contenus à partir de la bibliothèque existante
création du dispositif d’évaluation
formation de formateurs ou de tuteurs
livraison du dispositif complet (plateforme serveur et administration)
évaluation et maintenance des dispositifs
accompagnement à la mise en œuvre de dispositifs de formation
Widdoo collabore avec plusieurs institutions et entreprises des domaines privés et publics parmi lesquelles :
Le projet Coselearn (Coopération Suisse en matière de e-Learning) est un programme qui a été initié par QualiLearning avec l’appui de la direction du développement et de la coopération (DDC),et qui consiste à promouvoir le e-Learningdans plusieurs pays d’Afriquefrancophone.
Ce programme a débuté en juillet 2003 et la première phase s’est achevé en juin 2007. Les objectifs de ce programme sont de :
Former des spécialistes en e-Learning, des tuteurs etdes concepteurs de cours
Faire collaborer les universités de l’Afrique
Construire et enrichir les ressources de ces Universités
Répondre à des besoins réels de ces Universités
Outils
Tout au long du déroulement du scénario pédagogique, divers outils seront utilisés. Ces outils renvoient tantôt vers des ressources pédagogiques, tantôt vers des activités. Voici un bref descriptif des outils courants ainsi que leur identification dans la page de cours.
Page d’accueil de la plateforme
Cette page accessible à l’adresse http://projets.coselearn.orgest visible pour tous les visiteurs dans la mesure où il n’y pas d’identification requise à cette étape. L’étudiant, en se connectant, y découvre le catalogue de cours du professeur, un bloc d’identification qui lui permet d’avoir accès aux cours auxquels il est inscrit (P2, D1, D2, D3). L’inscription nécessite une clé d’inscription (un mot de passe) à usage unique obtenu de l’enseignant tuteur.L’étudiant n’a accès qu’à son niveau d’étude universitaire d’odontologie.
Objectif de l’étude
Cette étude a pour objectif d’évaluer l’activité des étudiants sur une plateforme d’enseignement en ligne de la parodontologie au sein de classes pilotes et leur perception au cours de la première année d’une expérience pilote de la 2 ème à la 5 ème année des études de chirurgie dentaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Matériel et méthode
Type d’étude
Il s’agit d’une étude descriptive transversale chez les étudiants en Odontologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar .
La période concernéepar l’expérience pilote s’étale du 5octobre 2010 au 3 novembre 2011 et constitue la première année de mise en ligne des enseignements de parodontologie à traversdes classes-pilotes.
Population d’étude et échantillonnage
Cette étude concerne les étudiants en Chirurgie Dentaire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La population d’étude est représentée par la totalité des étudiantsinscrits en formation initiale de la 2 ème à la 5 ème année des études de chirurgie dentaire de l’année 2010 ∕ 2011soit 167 étudiants régulièrement inscrits. Il s’agit d’un échantillonnageexhaustif.
Questionnaire
Le questionnaire est organisé en sections et est issu de l’étude de Fayeen 2007 [11]qui l’a testé et validé auprès des collègues de l’Université. Ce questionnaire anonyme répond aux objectifs de notre enquête et est formulé de façon à obtenir le maximum de renseignements concernant la perception de l’enseignement en ligne de la parodontologie par les étudiants en chirurgie dentaire.
Ce questionnaire comporte 27 questions reparties en 10 sections dont une rubrique « commentaire libre ».
La section A se rapporte essentiellement aux expériences préalables et au niveau d’équipement des étudiants. Cette section a pour but de déterminer a posterioriles pré-requis dont disposaient les étudiants au moment d’entamer l’expérience et d’identifier leurs besoins en matière d’équipements informatiques.
Les sections B et C contiennent des questions discriminatives qui dirigent les étudiants vers d’autres sections du questionnaire en fonction de leurs réponses.
La section D est relative au mode d’accès à la plateforme et de l’attitude adoptée par les étudiants face aux difficultés rencontrées en ces points d’accès.
La section E aborde les questions relatives à la prise en main de la plateforme et de l’attitude adoptée par les étudiants faces aux difficultés rencontrées.
La section F renseigne sur les habitudes et avis des étudiants sur le contenu du cours en ligne.
La section G, intitulée « Perspectives », nous renseigne sur les dispositions des étudiants dans la perspective d’un approfondissement et une extension de l’expérience.
Les sections H et I collectent les avis des étudiants suite aux réponses respectivement apportées aux sections B et C.
Enfin la section J, intitulée « Section libre », donne aux étudiants l’opportunité de communiquer leurs critiques, remarques, suggestions et satisfactions au terme de l’expérience.
Rapports d’activités
Le site est doté d’outils de suivi et d’analyse qui permettent de suivre l’activité de chaque étudiant sur la plateforme. Les informations ont été collectées et calculées automatiquement sur la plateforme Coselearn. L’enseignant-tuteur entant que responsable du cours est la seule personne qui permet de contrôler les données issues des outils d’analyse et des données statistiques provenant de la plateforme Coselearn.
Déroulement de l’enquête
La distribution des questionnaires aux étudiants a eu lieu à l’Institut d’Odontologie et de Stomatologie (questionnaire auto-administré). Il a été demandé aux étudiants de ne pas mentionner leur nom ou tout autre signe d’identification sur le questionnaire afin de garantir autant que possible l’anonymat et l’objectivité des réponses apportées. L’enquête a démarré le 24 janvier 2012, et a pris fin le 21 avril 2012. Certains formulaires étaient rempli séance tenante par les étudiants, d’autres étaient récupérés après délai de 1 à 7 jours.
Analyse des données
Tous les formulaires ont été contrôlés afin de s’assurer de leur remplissage correct. Les données recueillies dans la fiche d’enquêtes ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS (Statistical Package for Social Sciences) version 14.0 pour Windows. Les proportions des variables quantitatives et qualitatives ont ainsi pu être déterminées. Les graphiques ont été réalisés à l’aide de SPSS. Seules les caractéristiques descriptives des données ont été prises en compte dans cette étude.
Résultats
Données sociodémographiques
Le questionnaire a été rempli par 142 étudiants ; ce qui nous a permis de disposer d’un échantillon significatif. Il manque 25 étudiants de l’effectif total des étudiants en Odontologie de l’année Universitaire 2010/2011 qui n’ont pas rempli le questionnaire. Parmi ceux-ci on dénombre 08 étudiants tunisiens et un étudiant qui a abandonné les études en chirurgie dentaire, 07 étudiants qui préparent leur thèse hors de Dakar ou du Sénégal (Maroc, Italie etc.), et 09 étudiants redoublants qui ne reprenaient pas la parodontologie.
Analyse des données de la plateforme en 2 ème année
En analysant le taux de fréquentation sur les différentes ressources de la plateforme, 3224 requêtes ont été effectuées au total entre invités, étudiants, enseignants et administrateurs. 1561 des requêtes sont effectuées par les étudiants avec un pic (616 requêtes) au mois d’avril.
Analyse des données de la plateforme en 4 ème année
Nous avons extrait de la plateforme le nombre total des requêtes effectuées qui est de 5967, dont la majorité des requêtes (4986 requêtes) est faite par les étudiants de D2. Le mois de janvier constitue celui où il y avait le plus de fréquentation (2374 requêtes).
Discussion
Limites de l’étude
Ce travail descriptif tente de faire le point d’une année d’expérience pilote d’introduction d’un enseignement en ligne de la parodontologie en formation initiale des études menant au diplôme de docteur en chirurgie dentaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
L’exploitation des données du formulaire de l’enquête est un des principaux supports des résultats, appuyé par l’analyse d’un des multiples éléments de statistiques qu’offre la plateforme Coselearn pour la gestion et le suivi en ligne des étudiants. Ce travail est donc volontairement restrictif car toute une analyse complexe aurait pu être menée jusque dans les moindres recoins de toutes les requêtes des étudiants (en termes de dates, de durée, de pages visitées, de cours visualisés, de ressources lues, téléchargées etc.) et qui sera l’objet d’une deuxième évaluation.
Connexion et fréquentation du site Coselearn par les étudiants
Les résultats de l’étude révèlent que l’accès à la plateforme s’effectue principalement à trois niveaux : une connexion Internet privée à domicile, à partir de « cybers » età partir des points d’accès de l’Université.Il semble que près de 50% des étudiants disposent d’une connexion Internet privée à domicile et que 21,8% se connectent à partir des points d’accès de l’Université.En fait seuls environ 10% se connectent à partir de « cybers ». Ceci cadre assez avec le fait que le Sénégal est un pays relativement bien couvert par les média : radiodiffusion, télévision, téléphonie mobile (avec un taux de pénétration très important) et l’internet à haut débit. D’un autre point de vue pour la plupart, même quand l’outil informatique est présent (81,7% des étudiants disposent d’un ordinateur) la connexion à internet peut constituer un obstacle. Cette situation favorise la fréquentation des cybercafés ou des points d’accès de l’Université. Il s’agit d’espaces privés où les étudiants peuvent trouver une connexion Internet et des prestations de services de bureautique et où le coût de connexion se situe aux environs de 250 francs CFA l’heure de connexion. Les points d’accès de l’Université, sont eux aussi payants (150 francs CFA l’heure de connexion).
Outre, la volonté de l’Etat de s’appuyer sur les TIC pour servir de levier à la stratégie de croissance accélérée du pays, le système éducatif, dans son ensemble, doit considérer l’e- learning comme un moyen incontournable pour améliorer l’accès et innover dans les pratiques d’enseignement et d’apprentissage. Mais dans une conjoncture de raréfaction des ressources, il est de ce fait évident que l’insuffisance en équipement s dans les établissements tels que le Département d’Odontologie est une contrainte considérable à la réussite de l’intégration des TIC dans l’enseignement et leur inscription dans la durabilité. En effet, dans leur grande majorité, les étudiants aimeraient pouvoir se connecter beaucoup plus souvent si leurs capacités financières avaient été accrues ou si des points d’accès « gratuits » avaient été mis en place au sein de l’espace universitaire. Des voies d’exploration seraient peut-être l’utilisation de latéléphonie mobile pour un accès à l’information pédagogique vuson taux de pénétration, la signature de conventions de partenariat avec les opérateurs de télécommunication pour la réduction des coûts d’accès à Internet pour les institutions d’éducation et de format ion du public et les enseignants.
Les ordinateurs sont de plus en présents dans le milieu scolaire et universitaire, mais leur usage pédagogique est encore très limité ou inexistant. Les enseignants devraient ainsi progressivement prendre conscience de la nécessité de modifier leurs façons de faire pour l’apprentissage de leurs étudiant s.Les ressources matérielles et logicielles (salle multimédia, logiciels, ordinateurs, accès Internet gratuit, bornes Wifi, documents électroniques etc.) sont des conditions nécessaires à l’intégration de l’outil informatique dans l’enseignement pédagogique.
Pour les étudiants, les programmes « 1 étudiant /1 ordinateur » sont des moyens relativement accessibles d’équipement en matériels informatiques et la nécessité de la formationinformatique dans le cursus LMD trouve tout son sens. Cependa nt l’approche ne doit surtout pas être exclusivement techniciste et consister à l’initiation des élèves à l’utilisation des TIC.
Un indicateur pour savoir si les étudiants disposent du minimum de compétences techniques requises est de savoir s’ils possédaient avant d’utiliser la plateforme d’une adresse électronique. Les réponses apportées à la question A-2 nous permettent de constater que 98,6% des étudiants disposaient d’une adresse électronique au moment de s’inscrire à la plateforme et que le désir de s’inscrire a convaincu une partie des 1,4% restants à s’en doter dans la mesure où celle-ci était obligatoire pour l’accès à Coselearn. Une minorité (11,2%) a néanmoins appris à utiliser Internet dans un cadre formel.
Face à certaines difficultés techniques dans le fonctionnement ou l’accès àla plateforme, la solution pour certains étudiants a consisté à changer de point d’accèsInternet. Par contre près de 25% des étudiants ont abandonné leur tentative de connexion, ce qui représente une déperdition très importante. En général, ces problèmes surviennent lors de l’ouverture de nouvelles fenêtres ou lors de l’affichage de ressources en Java qui nécessitent desparamétrages particuliers. Dans les espaces d’accès privés, les environnements de travail sont très dissemblables ou dotés d’ordinateurs présentant des configurations très différentes. Il faut ajouter à cela, l’incapacité pour les utilisateurs, de ne pouvoir changer la configuration de s ordinateurs dans la mesure où souvent, pour des raisons de sécurité, ces tâches sont du ressort exclusif du gérant du « cyber ».
En terme de requêtes afin d’évaluer la fréquentation des étudiants au site, les acteurs de la plateforme (invités, étudiants, enseignants et administrateurs) ont fait 26369 requêtes de documents, dont 14146 requêtes effectuées par les étudiants et 11378 par l’enseignant-tuteur.
Cela traduit le très haut niveau d’implication requis du dispositif lors de cette première phase expérimentale. Le volume de travail de l’enseignant-tuteur demeure important notamment dans la mise en place initiale de l’enseignement en ligne et seule l’évaluation du site permet les réajustements nécessaires à son amélioration.
Perception du cours de Parodontologie en ligne
Requêtes
Le nombre de requêtes par les étudiants sur le site présente des pics dans les périodes d’examens terminaux partiels, de la 1 ère ou de la 2 ème session. Ce qui montre bien l’intérêt des étudiants pour le site probablement à travers les ressources qu’ils peuvent y trouver.
FAYE en 2007 a réalisé une étude similaire intitulée « Expérience pilote d’introduction du e-learning à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar» [11]. Elle s’adressait à des étudiants de la section Mathématiques-Physiques de la première année d’étudede la Faculté des Sciences et Techniques (FST). L’expérience qui s’est déroulée sur une périodede 100 jours a concerné 200 étudiants inscrits sur la plateforme e-learningavec un taux de participation de 83%. Les résultats comparatifs de l’étudede FAYE et notre étude en termes de temps de connexion et de requêtes sont donnés aux tableaux 9 et 10. Dans cette étude, le nombre de requêtes des étudiants est beaucoup plus important en D3 et en D2 car le contenu des programmes d’enseignement de la parodontologie est beaucoup plus important que celui de la P2 et de la D1. Par ailleurs, l’approche clinique dans les deux derniers niveaux d’étude fait que les ressources pédagogiques disponibles sur la plateforme ysont beaucoup plus imagées et donc probablement plus attrayantes que celles concernant lesaspects fondamentaux en parodontologie.
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Table des matières
Liste des figures
Liste des tableaux
1. Introduction
1.1. Formation en ligne : e-Learning
1.1.1. Formation à distance
1.1.1. 1. Méthode pédagogique
1.1.1.2. Typologies
1.1.1.3. Objectifs de la formation à distance
1.1.2. Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE)
1.2. Contexte et nécessité de l’enseignement en ligne
1.2.1. Environnement structurel
1.2.2. Environnement pédagogique
1.3. Projet Coselearn dans l’enseignement de la Parodontologie
1.3.1. Définitions
1.3.2. Outils
1.3.2.1. Page d’accueil de la plateforme
1.3.2.2. Entête de la page du cours
1.3.2.3. Sections du cours
1.3.2.4. Blocs
1.4. Objectif de l’étude
2. Matériel et méthode
2.1. Type d’étude
2.2. Population d’étude et échantillonnage
2.3. Questionnaire
2.4. Rapports d’activités
2.5. Déroulement de l’enquête
2.6. Analyse des données
3. Résultats
3.1. Données sociodémographiques
3.2. Analyse du questionnaire de l’enquête
3.3. Analyse des rapports d’activité
3.3.1. Analyse des données de la plateforme en 2 ème année
3.3.2. Analyse des données de la plateforme en 3 ème année
3.3.3. Analyse des données de la plateforme en 4 ème année
3.3.4. Analyse des données de la plateforme en 5 ème année
4. Discussion
4.1. Limites de l’étude
4.2. Connexion et fréquentation du site Coselearn par les étudiants
4.3. Perception du cours de Parodontologie en ligne
4.3.1. Requêtes
4.3.2. Suggestions et critiques des étudiants
4.4. Perspectives et recommandations
5. Conclusion
6. Références documentaires
7. Annexe