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Réforme du système LMD
La Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie a entrepris depuis 2004 une série de réformes pédagogiques et structurelles dont l’aboutissement sera l’entrée dans le système LMD (Licence-Master-Doctorat). Les programmes d’enseignements classiques qui ont cours jusqu’ici ont été reprofilés en unités d’enseignement (UE) administrés sous forme de crédits horaires. Cette réforme se met en place peu à peu et fait l’objet de plusieurs rencontres et séminaires de mises au point partout dans le monde. Les dispositions sont progressivement mises en place à Dakar pour une entrée dans cette réforme qui est une révolution totale du système d’enseignement. Les textes qui les organisent ont été examinés par le Conseil de Faculté et adoptés par l’Assemblée de l’Université. Un certain nombre de concepts est déjà en cours d’application comme la semestrialisation. Au cours de l’année académique 2011/2012, l’Assemblée de Faculté a décidé de mettre en place le système LMD à partir de la première année qui constitue la classe pilote. En 2012 – 2013, le Département d’Odontologie entre dans le LMD en accueillant les étudiants de 2ème année.
Programme d’enseignement selon les éléments constitutifs de la discipline
Les programmes d’enseignement de la discipline « Odontologie Conservatrice Endodontie » sont déclinés sous forme d’objectifs pour chaque type d’enseignement à chaque niveau d’études. Concernant les enseignements théoriques, les étudiants doivent :
– En 2ème année : Connaitre les bases fondamentales en cariologie et les principes généraux de préparation cavitaires.
– En 3ème année : Comprendre les mécanismes étiopathogéniques des pathologies pulpaires et péri apicales.
– En 4ème année : Maîtriser le diagnostic et la thérapeutique des lésions des tissus dentaires.
– En 5ème année : Avoir une bonne connaissance de l’endodontie complexe et des lésions dentaires non carieuses.
Pour les enseignements pratiques et dirigés, seuls les étudiants de la 2ème et la 3ème année sont concernées. Ils doivent être aptes à :
– En 2ème année : maitriser la morphologie dentaire, l’instrumentation, les préparations cavitaires et les obturations dentaires.
– En 3ème année : avoir les bases en endodontie, maitriser les reconstitutions coronaires complexes, la prise de radiographie et la pose du champ opératoire.
Concernant les enseignements cliniques qui ne concernent que les étudiants de la 4ème et de la 5ème année. A la fin des deux années de pratique clinique, les étudiants de 4ème et 5ème années devront être capables de poser correctement un diagnostic, d’établir des plans de traitements et de prendre en charge aussi bien les lésions carieuses que celles non carieuses mais également les pathologies pulpaires et péri apicales.
Les programmes de formation qui permettront d’atteindre les objectifs précités sont présentés ci-après.
Enseignements théoriques
PROGRAMME (2ème année)
L’enseignement est organisé en deux matières que sont la cariologie et les cours de restauration et d’initiation à l’endodontie rattachés aux travaux pratiques.
CARIOLOGIE
L’enseignement est dispensé au second semestre à raison de 2 heures par semaine selon le programme d’enseignement suivant :
– Histologie et embryologie des tissus durs : émail, dentine, cément
– Classification des lésions carieuses
– Démarche diagnostique
– Etiopathogénie de la maladie carieuse
– Etude clinique de la carie
– Facteurs de risque
– Outils diagnostiques
– Thérapeutiques (modèle médical et chirurgical).
ODONTOLOGIE CONSERVATRICE (cours rattachés aux TP) L’enseignement de l’odontologie conservatrice est annuel avec un crédit horaire de 2 heures par semaine. Le programme se présente comme ci-dessous :
– Morphologie des dents humaines permanentes
– Principes généraux de la préparation cavitaire sur les dents pulpées
– Classification des lésions carieuses
– Restauration à l’amalgame
– Physiologie du point de contact
– Matrices et porte matrices
– Notions préliminaires d’endodontie.
PROGRAMME (3ème année)
Cet enseignement est composé des cours de pathologies et thérapeutiques pulpaires et des cours rattachés aux travaux pratiques axés sur la restauration et l’endodontie.
PATHOLOGIES ET THERAPEUTIQUES PULPAIRES
L’enseignement est dispensé au second semestre à raison de 2 heures par semaine selon le programme d’enseignement suivant :
Dentinite,
Pulpite aiguë réversible et irréversible,
Pulpites chroniques,
Nécroses pulpaires,
Parodontites apicales aiguës,
Parodontites apicales chroniques.
RESTAURATION ET ENDODONTIE
L’enseignement est annuel avec une partie qui est rattachée aux travaux pratiques. Le crédit horaire accordé est de 2 heures par semaine. Le programme d’enseignement s’établit comme suit :
Examen clinique en Odontologie Conservatrice,
Champ opératoire en Odontologie Conservatrice,
Anesthésie en Odontologie Conservatrice,
Radiographie en Odontologie Conservatrice,
Coiffages pulpaires,
Asepsie en Odontologie Conservatrice,
Reconstitution coronaire pré-endodontique,
Cavité d’accès endodontique,
Nettoyage et mise en forme canalaires,
Obturation canalaire,
Thérapeutiques endodontiques des dents à pulpes vitales,
Thérapeutiques endodontiques des dents à pulpes nécrosées,
Bague de cuivre,
Restaurations complexes à l’amalgame.
Evolution des concepts en odontologie conservatrice endodontie (OCE)
L’odontologie conservatrice endodontie (OCE), autrefois appelé dentisterie opératoire, est une discipline clinique enseignée de la deuxième à la cinquième année d’études odontologiques. L’enseignement de cette discipline en Afrique est calqué sur le modèle francophone et a toujours été divisé en trois parties : théorique, pratique et clinique.
De la dentisterie opératoire à l’odontologie conservatrice
Si le terme « dentisterie opératoire » sous-entend certains soins liés au maintien d’une bonne santé buccodentaire, dont le traitement des caries, elle a cependant une connotation « chirurgicale ». Le dictionnaire en ligne wikipédia consulté le 04/01/2013 définit « l’odontologie conservatrice » comme étant « la partie de la dentisterie qui s’occupe de soigner les dents, en éliminant le moins possible de la matière dentaire saine (émail et dentine). » alors que le dictionnaire francophone des termes d’Odontologie Conservatrice le définit comme « la partie de l’odontologie ayant pour finalité la préservation et la restauration des organes dentaires affectés par leurs pathologies spécifiques et leurs complications » [8].
L’évolution des connaissances, des concepts cliniques, mais également des biomatériaux et biotechnologies a entrainé un changement aussi bien dans la dénomination de la discipline que dans les programmes d’études. La cariologie qui est l’une des branches la plus importante de cette discipline est celle qui, sans doute, a le plus subi ces modifications. Cette discipline, qui représente environ 60 % de l’activité d’un praticien, recouvre actuellement tous les traitements conservateurs des séquelles de la maladie carieuse. Elle est l’un des premier cours dispensé aux étudiants dès qu’ils intègrent la 2ème année d’études odontologiques.
La discipline « cariologie »
La cariologie, branche de l’odontologie conservatrice endodontie (OCE) qui traite tous les sujets relatifs à l’étiopathogénie des affections ou pathologies des tissus durs de la dent, leurs préventions et thérapeutiques, a beaucoup évolué ces dernières années. Autrefois, elle ne traitait que des sujets qui concernaient la carie dentaire et les programmes d’études de cariologie tournaient autour des généralités sur la carie (définitions, étiopathogénie, connaissances des tissus durs, prise en charge, etc.), des classifications des lésions carieuses, des mesures préventives et les thérapeutiques à adopter [13, 29, 30]. Mais, avec l’évolution des connaissances sur la maladie carieuse et les nouvelles possibilités thérapeutiques, le modèle chirurgical, qui considérait la carie comme une lésion qui devait être traitée chirurgicalement en éliminant les structures dentaires déminéralisées et en les remplaçant par un matériau inerte destiné à restituer à la dent son aspect initial, sa forme et sa fonction, n’était plus adapté. C’est le début des grands changements de concept en cariologie [32].
Evolution des concepts théoriques et cliniques en cariologie
Actuellement le modèle médical, qui considère la carie comme une maladie infectieuse dont les lésions n’étant que les signes et symptômes qui apparaissent longtemps après la primo-infection et l’initiation du processus pathologique lorsque la prévention n’est pas instituée ou a échoué, est entrain de se substituer définitivement à ce modèle chirurgical. La maladie carieuse n’a pas changé, mais elle est juste mieux comprise et la thérapeutique a évolué au bénéfice des populations [13, 29, 30].
De l’évolution de la classification des lésions carieuses, l’abstention thérapeutique avec pilotage actif des lésions aux restaurations adhésives limitées de la dent dépulpée, le traitement de reminéralisation de surface, la décontamination des lésions, les traitements invasifs « à minima » avec préservation tissulaire maximale, les obturations avec des matériaux bioactifs et les traitements de cicatrisation pulpaire, en sont les principaux exemples.
Sur le plan épidémiologique, la prévalence de la carie a régressé depuis la fin du 20° siècle. Si elle a beaucoup baissé chez les enfants grâce à la prévention, chez l’adulte la situation est moins satisfaisante notamment chez les groupes vulnérables (contexte socioéconomique défavorable, handicapés, etc.).
La recherche a longtemps été centrée sur l’analyse de la salive comme moyen diagnostique afin d’adapter une stratégie prophylactique au patient. Au fil du temps les tests salivaires se sont révélés insuffisants et d’autres facteurs tant interne qu’externe ont été identifiés et de nouveaux types d’outils diagnostiques plus spécifiques et plus prédictifs mis au point [32].
Après plusieurs années de prophylaxie efficace, un autre facteur a été noté dans la susceptibilité à la carie : le risque cariogène individuel (RCI). Ce RCI varierait d’un individu à un autre et dépendrait de plusieurs facteurs. Les prédispositions personnelles pour la carie sont influencées par : les habitudes alimentaires, le comportement, l’hygiène et des facteurs biologiques [2, 32].
Ainsi, la mise en œuvre d’un bilan carieux individuel (BCI), qui tient compte des facteurs socioéconomiques, des facteurs individuels, des facteurs environnementaux, entre autres, permettrait d’engager une prophylaxie individuelle adaptée au risque carieux individuel (RCI) de chaque patient. Ainsi pour chaque patient atteint d’une lésion carieuse, la dentisterie conservatrice moderne peut donner une réponse appropriée visant à la préservation maximale de l’organe dentaire.
De plus, l’évolution des connaissances et instruments qui sont à disposition du praticien moderne oblige à reconsidérer le diagnostic de la carie. Les limites des outils conventionnels de détection de la carie ont incité les chercheurs à en créer de nouveaux qui permettront de diagnostiquer les lésions à un stade plus précoce mais aussi de distinguer les lésions qui évoluent de celles qui se reminéralisent et d’évaluer le risque carieux. Ainsi, le diagnostic de la carie ne doit plus être considéré comme un diagnostic des lésions uniquement mais doit s’intégrer à un processus complexe comprenant l’évaluation du risque carieux de chaque patient et celle de l’activité carieuse de chaque lésion [13, 29, 30].
Cette approche de l’odontologie par un modèle médical préventif ou « a minima », par opposition au modèle chirurgical invasif, favorise une augmentation de la durée de vie des dents et leur maintien au niveau des arcades dentaires. Sachant que l’édentation totale est reconnue par l’OMS comme un handicap du fait de l’inconfort et de son impact psychologique. Ce gain considérable en santé générale (mastication, articulé du langage, esthétique, psychologique, etc.) conduit à une amélioration de la qualité de vie à l’âge adulte. Car, à un âge où généralement la plupart avait recours à des prothèses, les adultes de demain se retrouveront avec une denture fonctionnelle. L’espérance de vie a augmenté au niveau mondial, les personnes vivent plus longtemps et adoptent de nouveaux comportements alimentaires et styles de vies, développent de nouveaux types de pathologies (lésions non carieuses) et nécessitent des prises en charge novatrices [2, 8, 32]. Une maitrise mondiale de l’incidence de la carie est cependant accompagnée de nombre de restaurations paradoxalement en croissance exponentielle. Ce fort taux de reconstitution coronaire et les caries récurrentes (secondaires) ont appelé à une remise en cause de la dentisterie opératoire (reconstitution coronaire par les techniques traditionnelles) et en un affinement de la détection et du diagnostic en cariologie.
De plus, la connaissance des mécanismes inflammatoires et réparateurs aux différents stades de progression de la lésion carieuse au niveau des différents tissus dentaires doit être prise en considération par le praticien pour poser un diagnostic et prendre une décision thérapeutique. Longtemps restée curative, la dentisterie restauratrice était essentiellement basée sur l’élimination des tissus infectés et leur remplacement par des matériaux indiqués et adaptés. L’amalgame, du fait de ses propriétés mécaniques et de son accessibilité a été et reste le matériau de choix notamment pour les dents postérieures. Cependant, sa mise en place nécessite des cavités géométriques telles que celles préconisées par Black pour assurer une rétention du matériau. Compte tenu des connaissances actuelles sur l’étiologie et la pathologie carieuse, il s’avère que le principe de l’extension prophylactique et les principes de préparation cavitaire telles que préconisés par Black et enseignés sont dépassés. La préservation ou l’économie tissulaire, donc des tailles de cavités peu délabrantes et rétentives, sont à l’ordre du jour. Ces nouveaux principes de taille de cavités sont accompagnés de nouveaux types de matériaux de restaurations coronaires (adhésives et moins corrosifs). L’amalgame, non seulement pour sa boulimie tissulaire, mais également pour sa toxicité, le danger qu’il représente pour l’environnement (mercure) et l’esthétique, se voit de plus en plus remplacé par des matériaux adhésifs (composites, CVI) qui répondent plus aux nouvelles connaissances en thérapeutiques conservatrices et aux exigences des patients. Ces nouveaux concepts et nouvelles approches doivent être intégrés dans les programmes de formation afin d’ajuster l’enseignement aux progrès de la science et de la technologie [2, 30, 32].
Si les techniques ART (Atraumatic Restorative Treatment) se sont confrontées à des obstacles telles que les caries résiduelles ou secondaires c’est parce que les lésions traitées avaient dépassé le stade de réversibilité et nécessitaient une élimination des surfaces affectées « restauration à minima ». Avec l’évolution des moyens diagnostics, l’heure est à la détection précoce des lésions et à leur reminéralisation. L’actuel développement des outils d’aides au diagnostic permet de prédire un avenir certain pour la détection des caries réversibles et leur traitement par des moyens chimiques (reminéralisation) ne nécessitant pas de « fraisage ».
Evolution de l’enseignement de la cariologie
À l’heure actuelle, les grands défis qui tournent autour de l’enseignement de la cariologie sont le suivi et l’adaptation des programmes d’études à l’évolution des concepts cliniques et biotechnologiques.
L’évolution biotechnologique de l’odontologie conservatrice contemporaine vise à privilégier la prévention et à améliorer le bénéfice thérapeutique des traitements conservateurs en intégrant de nouveaux outils de diagnostic, de nouveaux types de soins et de nouveaux types de matériaux de restauration coronaire. Les différents outils de détection avancée que sont les aides optiques, (la transillumination, la fluorescence laser) et la méthode électrique permettent d’affiner le diagnostic. Car le concept médico-dentaire préventif en cariologie veut que l’on comprenne la maladie car la connaissance de la pathogénie carieuse permettra de mieux orienter les attitudes et les traitements [2].
Les lésions cervicales non carieuses (érosion, abrasion, abfraction) sont des pathologies émergentes. L’introduction de l’étude de ces lésions dans les programmes d’enseignement est très récente. Car s’il existe un bon consensus sur les caractéristiques morphologiques de ces lésions, il n’en est pas de même sur les facteurs étiopathogéniques [2, 30].
L’intégration dans l’enseignement des nouveaux outils et moyens diagnostics plus spécifiques et plus sensibles amène non seulement à faire un diagnostic différentiel entre lésions carieuses et lésions non carieuses en pratique clinique, mais a également permis de réorienter l’enseignement de la cariologie.
Les adhésifs qui sont à la base du modèle médical du traitement de la carie ont beaucoup évolué tant dans leurs compositions que dans leurs propriétés. Ils ont permis de mieux asseoir le concept d’économie tissulaire (en termes de préparation cavitaire) et de répondre aux exigences esthétiques attendues de la dentisterie adhésive. Les nouveaux adhésifs et les colles, plus faciles d’utilisation et plus stables dans le temps au niveau de l’interface dentine/matériau, ont permis d’améliorer l’étanchéité et par delà les infiltrations microbiennes.
Pendant longtemps l’hydroxyde de calcium a été le matériau de référence destiné aux coiffages pulpaires. Cependant la mise sur le marché de nouveaux biomatériaux biocompatibles, adhérents aux tissus dentaires et d’utilisation plus aisée, tels que le MTA et la biodentine, ont révolutionné la conservation de la vitalité pulpaire.
Ces nouveaux paradigmes sont – ils intégrés dans le programme de formation des étudiants ? Si, oui, sont-ils ressentis par les étudiants ? La réponse à ces questions nécessite une évaluation du programme de formation. Car, on ne peut plus dissocier les notions d’enseignement et d’évaluation. Tout enseignement doit évoluer de la complexité croissante des connaissances, des changements de la société. Seule une évaluation d’ensemble, et non pas seulement des résultats des étudiants ou de leur employabilité, peut permettre d’améliorer l’enseignement, c’est-à-dire sa qualité [5, 6, 25, 27].
Démarche qualité en enseignement universitaire
D’après « la Déclaration de Bologne et le communiqué de Prague » trois résultats sont à atteindre :
– la qualité académique (dont « le développement personnel » de l’étudiant)
– L’employabilité, dans un contexte transnational
– La mobilité dans l’espace et le temps.
Pour Jurgen Kohler, « La qualité des programmes d’études est surtout la qualité des résultats » [14]. Ainsi, l’évaluation des enseignements doit être inscrite dans une Démarche Qualité (DQ), concept que doit s’approprier toute structure d’enseignement.
L’Université de Genève, pionnière en matière d’évaluation des enseignements en Europe francophone, définit l’évaluation comme étant une démarche qualité qui vise l’amélioration continuelle de la qualité de l’enseignement [13]. On peut schématiser en distinguant 4 types de qualité :
La qualité voulue : qui est le niveau de qualité que l’établissement universitaire souhaite atteindre. Elle est théorique et formulée sous forme de critères explicites définis dans les programmes de formation.
La qualité délivrée : réalisée par l’établissement universitaire (formation délivrée), objective et quantifiable par des indicateurs qualité, celle que reçoivent réellement les étudiants.
La qualité attendue : par les étudiants, construite autour de ses besoins de formation mais aussi de leurs expériences antérieures dans le système scolaire, théorique mais descriptible.
La qualité ressentie expérimentée par l’étudiant, qui exprime sa satisfaction, subjective mais mesurable et appréciable.
Deux types de qualité dépendent de l’établissement : la qualité voulue et la qualité délivrée. La conformité de la formation résulte du ratio entre la qualité délivrée et la qualité voulue.
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Table des matières
Introduction
1ère partie : Formation initiale en odontologie et enseignement de la cariologie au Sénégal
I. Formation initiale en Odontologie
1.1. Historique du département d’odontologie
1.2. Organisation des enseignements
1.2.1. Organisation des études odontologiques avant la réforme LMD
1.2.2. Les disciplines enseignées pour chaque niveau d’étude
1.2.3. Réforme du système LMD
II. L’enseignement de l’odontologie conservatrice et endodontie
2.1. Organisation du service d’OCE
2.2. Programme d’enseignement selon les éléments constitutifs de la discipline
2.2.1. Enseignements théoriques
2.2.2. Enseignement pratique
2.2.3. Enseignement clinique
III. Evolution des concepts en odontologie conservatrice endodontie (OCE)
3.1. De la dentisterie opératoire à l’odontologie conservatrice
3.2. La discipline « cariologie »
3.3. Evolution des concepts théoriques et cliniques en cariologie
3.4. Evolution de l’enseignement de la cariologie
IV. Démarche qualité en enseignement universitaire
2ème partie : Evaluation de l’enseignement de la cariologie par les étudiants du département d’odontologie
I. Justification et objectifs
II. Matériels et méthodes
2.1. Cadre de l’étude
2.2. Type d’étude
2.3. Population d’étude
2.4. Matériel
2.5. Collecte des données
2.6. Analyses statistiques
III. Résultats
3.1. Données sociodémographiques
3.1.1. Caractéristique générale de la population d’étude
3.1.2. Répartition selon le sexe et le niveau d’études
3.1.3. Répartition de chaque promotion selon le sexe et le pays d’origine
3.2. Connaissances du module
3.2.1. Disponibilité du programme
3.2.2. Services dispensant des connaissances en cariologie
3.2.3. Types d’enseignement en cariologie selon le niveau d’étude
3.3. Contenu du programme d’étude
3.3.1. Les lésions non carieuses
3.3.2. Champs inclus dans le programme d’études
3.4. Perception du programme de cariologie
3.4.1. Atteinte des objectifs cliniques
3.4.2. Existence d’un programme international
3.4.3. Besoin d’un programme international en cariologie
3.4.4. Perception du programme d’études en fonction du sexe
IV. Discussion
Conclusion
Bibliographie
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