Niveau central
Il comprend outre le cabinet du ministre, les directions et services rattachés. Les Etablissements Publics de santé(EPS) de niveau 3 ont une vocation qui s’étend sur l’ensemble du territoire, liée à une haute spécialisation dans les disciplines médico-chirurgicales. Ils constituent le troisième niveau de référence. Ainsi, suivant sa localisation ou ses caractéristiques techniques ou administratives particulières, tout EPS3 est dénommé Centre Hospitalier National. A coté des hôpitaux publics il y a l’hôpital militaire (Hôpital Principal de Dakar) qui participe également au service de santé publique.
Les infrastructures buccodentaires
L’odontologie a suivi la réforme administrative étant entendue qu’elle fait partie intégrante du système de santé. Depuis le 15 février 2008 le Sénégal compte 43 départements subdivisés en 103 arrondissements regroupant des communautés rurales composées de villages qui servent de cadre aux structures de santé. Il existe des structures bucco-dentaires dans tous les Etablissements Publics de Santé de niveau 1,2 et 3 ainsi qu’au niveau des centres de santé et des districts excepté les nouvelles créations. Ces services sont dirigés par un personnel composé de chirurgiens dentistes et de techniciens supérieurs en odontologie [14, 33]. Au niveau central la division de la santé bucco-dentaire s’occupe de l’administration générale de la profession au Sénégal. Il existe également d’autres services parapublics qui sont sous la tutelle d’entreprises parapubliques, d’autres ministères ou dépendant des collectivités locales (Dakar). Au total, 500 chirurgiens dentistes sont répartis dans l’ensemble des structures du pays dont 250 exercent dans le privé. 80% des chirurgiens dentistes du secteur libéral travaillent dans la région de Dakar et la moitié des régions du pays ne disposent pas de cabinets dentaires privés [35, 46].
Entretiens avec les responsables de structures dentaires
– Intérêt de la pratique implantaire au Sénégal : Selon les responsables des structures socioprofessionnelles, la pratique de l’implantologie est aujourd’hui une nécessité. Il faut chercher à l’améliorer et à la développer pour satisfaire la demande actuelle et prévoir celle future.
– Organisation de la pratique implantaire : Tous les responsables pensent aujourd’hui qu’il est nécessaire de développer cette nouvelle offre. Pour se faire, les cabinets dentaires qui doivent exercer ce genre d’activité doivent être adaptés et conçus comme un service de chirurgie respectant scrupuleusement les principes d’asepsie et d’antisepsie. Ces services doivent se doter de matériels et de produits de qualité et en quantité suffisante. Les praticiens doivent développer la collaboration entre tous les acteurs de l’implantologie.
– Pour la formation : Il est clair que la pratique de l’implantologie ne doit pas être apprise dans le tas. Les praticiens doivent recevoir une formation adéquate et doivent aussi faire des stages de perfectionnement réguliers permettant ainsi de réaliser des soins de qualité.
– Pour le développement de cette nouvelle discipline dans le pays : Les responsables pensent à l’unanimité qu’on peut faire appel à l’expertise étrangère si celui local n’est pas en mesure de satisfaire la demande.
– Pour les coûts : Les responsables soutiennent aussi que la tarification peut être laissé sur devis comme elle l’est à ce jour mais qu’à l’avenir, quand tous les paramètres seront maitriser, qu’elle soit codifiée.
Motif de la consultation
L’aspect esthético-fonctionnel a été le motif de consultation le plus fréquemment exprimé par les sujets enquêtés et représente 46,7% de l’échantillon. Les motifs esthétique et fonctionnel présentent la même fréquence (26,7 %). Ces résultats sont différents de ceux trouvés dans les études de THIOUNE N. [48] où on a retrouvé une prédominance du motif esthétique (45%), suivi du motif fonctionnel (28%) et du motif esthético-fonctionnel (24,5%). Cette divergence pourrait s’expliquer par le fait que, les patients demandeurs d’implantologie ont pour la plus part du temps fait l’objet de réhabilitation et ont, le plus souvent, une meilleure appréhension de l’importance aussi bien de l’esthétique que du fonctionnelle.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
Chapitre I : Cadre d’étude
I.Généralités sur le Sénégal
I.1. Milieu physique
I.2. Caractéristiques de la population
I.3. Situation socio-économique
I.4. Organisation administrative
II.Système de santé au Sénégal
II.1. L’organisation
II.2. Paquet d’activité du centre de santé, hôpital/district
II.2.1. Soins primaires
II.2.2. Soins secondaires
II.2.3. Service d’appui au diagnostic et de soutien
II.3. La santé buccodentaire
II.3.1. Les infrastructures buccodentaires
II.3.2. Situation actuelle de la santé buccodentaire (plan stratégique)
II.3.3 Situation actuelle du personnel
II.3.4. Plan quinquennal
II.3.5. Rapport du plan stratégique
Chapitre II : Rappels sur la prothèse implantaire
I.Evolution
I.1. Période antique (avant J.-C. à 1000 après J.-C.)
I.2. Période médiévale (de 1000 à 1800)
I.3. Période fondamentale (de 1800 à 1910)
I.4. Période pré moderne (de 1910 à 1930)
I.5. Période moderne (de 1930 à 1978)
I.6. Période contemporaine (ostéo-intégration ou période Brånemark)
I.7. Période post-brånemarkienne
II.Schémas thérapeutiques en fonction des édentements
II.1. Traitement de l’édentement unitaire antérieur
II.2. Traitement de l’édentement unitaire postérieur
II.3. Traitement de l’édentement plural antérieur.
II.4. Traitement de l’édentement plural postérieur
II.5. Traitement de l’édentement complet par prothèse implantaire fixée
II.6. Traitement de l’édentement complet par prothèse amovible supraimplantaire
III.Avantages et inconvénients
III.1. Avantages des implants dentaires
III.2. Inconvénients
Deuxième partie : Notre étude
I.Problématique
II.Objectifs
II.1. Objectif général
II.2. Objectifs spécifiques
III.Méthodologie
III.1. Matériels
III.1.1. Les patients
III.1.2. Les responsables des structures bucco-dentaires
III.2. Méthode
III.2.1 Type d’étude
III.2.2. Période de l’étude
III.2.3. Cadre d’étude
III.2.4. Critères de sélection
III.2.4.1. Critères d’inclusion
III.2.4.2. Critères de no inclusion
III.2.5. Procédure de collecte des données
III.2.6. Description des variables
III.2.6.1. Variables de l’étude
III.2.6.1.1. Variables cliniques
III.2.6.1.2. Variables socio-économiques
III.2.6.2. Variables issues de l’entretien
III.2.7. Plan d’analyse des données
IV.Résultats
IV.1. Enquête auprès des patients
IV.1.1. Profil clinique
IV.1.1.1. Répartition selon le sexe
IV.1.1.2. Répartition selon l’âge
IV.1.1.3. Répartition selon l’état général
IV.1.1.4. Répartition selon le motif de la consultation
IV.1.1.5. Répartition des types d’édentement observés dans la population d’étude
IV.1.1.6. Répartition des patients selon l’existence et le type de prothèse antérieur
IV.1.2. Profil socio-économique
IV.1.2.1. Secteurs d’activité des candidats
IV.1.2.2. Niveau d’étude
IV.1.2.3. Estimation des revenus mensuels
IV.1.2.4. Acquisition maison, voiture
IV.1.2.5. Nombre d’enfant et type d’école fréquenté par les enfants
IV.1.2.6. Découverte implantologie
IV.1.3. Résultats analytiques
IV.2. Entretiens avec les responsables de structures dentaires
V.Commentaire
V.1. Résultats descriptifs
V.1.1. Profil clinique
V.1.1.1. Sexe
V.1.1.2. Age
V.1.1.3. Etat général
V.1.1.4. Motif de la consultation
V.1.1.5. Type d’édentement
V.1.1.6. Traitement prothétique antérieur
V.1.2. Profil socio-économique
V.1.2.1. Secteur d’activité
V.1.2.2. Niveau d’étude
V.1.2.3. Estimation revenus mensuels
V.1.2.4. Acquisition maison, voiture
V.1.2.5. Nombre d’enfant et type d’école fréquenté
V.1.2.6. Découverte de l’implantologie
V.2. Résultats analytiques
V.2.1. Motif de consultation/sexe
V.2.2. Niveau d’étude
V.2.3. Appréciation du cout/profession
V.2.4. Revenu mensuel/appréciation cout des implants
V.2.5. Revenu mensuel/motif de consultation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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