Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
ESTIMATION DU DEBIT DE LA SOURCE
La méthode la plus fiable pour déterminer le débit de la source en période d’étiage est le tâtonnement sur le terrain. Notre source est située dans un bassin versant à 750 km du Village. Elle se présente sous deux formes : source de déversement et source d’émergence. Les caractéristiques de la nouvelle source sont les même que l’ancienne mais le débit est différent.
Source de déversement
Les sources de déversements sont dues à un certain nombre de filets liquides, qui, après s’être rassemblés, apparaissent dans une cuvette naturelle.
Le captage de ces sources consiste à dégager les filets liquides, à les recueillir et à les diriger dans une chambre de réception. Ces filets sont recueillis par des pierrées, des drains, des aqueducs ou des galeries.
Source d’émergence
Les sources émergent à la surface du sol en s’épanouissant.
Pour le calcul du dimensionnement du réservoir, on a pris comme débit 0,33 l/s. ce débit suffit largement à desservir le besoin 0,11 l/s de la population.
DIMENSIONNEMENT DU RESERVOIR
Avant de dimensionner le réservoir, il faut connaitre le mode de puisage de l’eau en aval, c’est-à-dire l’horaire de puisage de l’eau par les bénéficiaires ainsi que la proportion de la quantité d’eau à puisée.
Dans cette partie, l’enquête auprès des bénéficiaires joue un très grand rôle puisque l’alimentation en eau potable à l’aide des bornes fontaines n’est pas nouvelle pour les bénéficiaires mais il faut se référer à leur habitude de vie. C’est-à-dire, l’heure de travail de la population, l’utilisation de l’eau, ainsi que les activités dans leur vie quotidienne. Nous avons donc fait des enquêtes pour avoir la moyenne de la répartition journalière de puisage de l’eau.
Le tableau suivant résume donc l’horaire et le pourcentage de puisage pour chaque tranche d’heures.
• Prélèvement par tranche :
Le prélèvement par tranche est la répartition de la consommation journalière totale Cjt du village suivant les tranches d’heures. On multiplie donc cette consommation Cjt par les coefficients de répartition précédemment.
Soit :
• Ecart :
Prélèvement/tranche = Cjt x coefficient de répartition
Après avoir calculé les apports cumulés et les prélèvements cumulés, on fait l’écart entre les deux pour voir la différence afin d’évaluer la quantité d’eau à stocké dans le réservoir. Les signes négatifs signifient qu’il y a un déficit de l’apport par rapport au besoin de la population. Ce déficit devrait donc être recouvert pour satisfaire les besoin en aval de la population. Le réservoir jouera donc le rôle de régulateur pour combler ce vide.
• Débits de point :
Le débit de point Qp est représenté en litre par second pour chaque tronçon. Le calcul est simple car il suffit de diviser le prélèvement/tranche avec la durée et de le convertir en l/s.
Soit :
Qp = Prélèvement par tranche / durée
Le débit de point maximal est :
Qp max = 0,27 l/s
CALCUL DU COEFFICIENT DE POINT CP
Le calcul du coefficient de point Cp se fait à partir du débit de point Q max ci-dessous. En effet,
Cp = Qmax / Ʃ Qm
Avec Ʃ Qm = 0,11 l/s. C’est la somme des débits moyens journaliers.
Pour notre cas,
Cp = 2,4
DIMENSION DU RESERVOIR.
On peut déterminer la capacité minimale du réservoir à partir de la différence entre l’apport et le besoin. C’est-à-dire de l’écart entre l’apport par tranche et le prélèvement par tranche. On va prendre l’écart minimal parmi les tranches d’heure. Cet écart sera converti en m3 puis la valeur absolue de la partie entière de cet écart sera additionnée par 1 pour avoir la capacité minimale de notre réservoir.
Soit :
Cmin = ENT ( ) + 1
Cmin : capacité minimale du réservoir en m3
ENT : Partie entière
ǀ é ǀ : C’est la valeur absolue du minimal de l’écart.
Pour notre cas la capacité minimale du réservoir qui est:
Cmin = 7 m3
C’est une valeur théorique, mais dans la pratique on va construire un réservoir de 10 m3 pour qu’il y ait une marge de sécurité.
DIMENSION DU RESEAU D’AMENEE
La conduite d’amenée est de 750 m en tuyau PEHD DN32. En effet, cette hypothèse est retenue à l’issue d’un nivellement géométrique, du débit de la source qui est 0,33 l/s, et d’un calcul hydraulique suivant le principe du dimensionnement qui réside sur l’application du théorème de Bernoulli.
CALCUL DES PRESSIONS POUR CHAQUE TRONÇON (Q TRONÇON).
Lorsque tous ces paramètres sont déterminés on procède aux calculs des diamètres et des pressions.
Lorsque l’eau arrive dans le réservoir, elle sera en contacte de l’atmosphère, c’est-à-dire la pression devient nulle. Ainsi, l’hauteur d’eau dans le réservoir est la pression en amont du réseau de distribution. Voici donc un tableau montrant les pressions exercées par l’eau dans chaque tronçon du réseau de distribution.
Pour chaque débit on donne un diamètre intérieur, en respectant les conditions à l’aval, c’est-à-dire, les pressions avals, la vitesse, et on aura le diamètre adéquat pour le débit en question. Mais il faut tout de même être économique sur le choix des diamètres. Pour un diamètre extérieur constant, plus le diamètre intérieur est élevé, plus l’épaisseur est faible, donc la pression nominale des tuyaux baisse. Pour notre cas, on a utilisé des tuyaux de 10 barres sur tous les réseaux ce qui correspond à 100 m colonne d’eau.
ANALYSE DE L’EAU
L’analyse de l’eau s’est effectuée à partir de Kit d’analyse portatif, tant physico-chimique que bactériologique. Pour chaque paramètre, ils existent des méthodes appropriées. Dans l’AEP la qualité de l’eau à distribué est vitale. A partir des différentes informations, notamment médicales ou toxicologiques, une relation entre les valeurs d’un paramètre et les effets sur la santé peut être élaborée. Des limites de qualité sont définies en appliquant des coefficients de sécurité et de prévention afin qu’aucun effet néfaste ne puisse être observé sur la santé du consommateur. De plus en plus, ce travail est mené au niveau international par des experts sous l’égide de la Communauté Européenne ou de l’Organisation Mondiale de la Santé. Lorsque ces limites de qualité sont dépassées, des mesures particulières de protection de la santé sont prises en fonction de la nature et du degré d’altération :
• renforcement de la surveillance de la qualité de l’eau,
• enquête,
• évaluation des risques,
• détermination des populations sensibles,
• restrictions ou interdiction de la consommation de l’eau.
Les résultats d’analyse sont résumés à l’aide du tableau suivant.
ANALYSE BACTERIOLOGIQUE
Une eau destinée à l’alimentation humaine ne doit contenir aucun germe microbien pathogène. La contamination par les matières fécales est décelée par la présence d’Escherichia coli ou de streptocoques fécaux. La présence de germes tests de contamination fécale conduit à considérer l’eau comme bactériologiquement mauvaise ou menacée de pollution.
Afin de savoir les résultats nous avons fait un test de potabilité à partir d’un kit – portable sur le terrain.
Dans cette étude, nous avons comparé les résultats des tests par rapport aux limites acceptables pour eau potable selon la norme de référence OMS.
Le résultat bactériologique nous montre que notre source est bactériologiquement potable.
ANALYSE DE L’EAU
L’analyse de l’eau s’est effectuée à partir de Kit d’analyse portatif, tant physico-chimique que bactériologique. Pour chaque paramètre, ils existent des méthodes appropriées. Dans l’AEP la qualité de l’eau à distribué est vitale. A partir des différentes informations, notamment médicales ou toxicologiques, une relation entre les valeurs d’un paramètre et les effets sur la santé peut être élaborée. Des limites de qualité sont définies en appliquant des coefficients de sécurité et de prévention afin qu’aucun effet néfaste ne puisse être observé sur la santé du consommateur. De plus en plus, ce travail est mené au niveau international par des experts sous l’égide de la Communauté Européenne ou de l’Organisation Mondiale de la Santé. Lorsque ces limites de qualité sont dépassées, des mesures particulières de protection de la santé sont prises en fonction de la nature et du degré d’altération :
• renforcement de la surveillance de la qualité de l’eau,
• enquête,
• évaluation des risques,
• détermination des populations sensibles,
• restrictions ou interdiction de la consommation de l’eau.
Les résultats d’analyse sont résumés à l’aide du tableau suivant.
ANALYSE BACTERIOLOGIQUE
Une eau destinée à l’alimentation humaine ne doit contenir aucun germe microbien pathogène. La contamination par les matières fécales est décelée par la présence d’Escherichia coli ou de streptocoques fécaux. La présence de germes tests de contamination fécale conduit à considérer l’eau comme bactériologiquement mauvaise ou menacée de pollution.
Afin de savoir les résultats nous avons fait un test de potabilité à partir d’un kit – portable sur le terrain.
Dans cette étude, nous avons comparé les résultats des tests par rapport aux limites acceptables pour eau potable selon la norme de référence OMS.
Le résultat bactériologique nous montre que notre source est bactériologiquement potable.
|
Table des matières
Introduction
Partie1. Présentation de l’ONG CARITAS MADAGASCAR
I.1. Bref Historique
I.2. OBJECTIFS
I.3. Domaines d’intervention
I.4. Réseau Caritas Madagascar
I.5. Structure globale
I.6. Organigramme
Partie2. DESCRIPTION DU PROJET
II.1 OBJECTIF DU PROJET
II.2 PERIPETIES DU PROJET
2.2.1. Situation Administrative:
2.2.2. Situation Géographique:
Partie3. ETUDE TECHNIQUE DE BASE
III.1 Calcul du taux d’accroissement
III.2 Calcul des besoins en eaux de la population
III.3 Estimation du débit de la source
III.4 Dimensionnement du Réservoir
III.4.1 Adéquation entre ressource et besoin
III.4.2 Calcul du coefficient de point Cp
III.4.3 Dimension du réservoir.
III.5 Dimension du réseau d’amenée
III.6 Dimension du réseau de distribution.
III.6.1 Calcul des débits aux bornes de chaque BF (Q BF).
III.6.2 Calcul des débits pour chaque tronçon (Q tronçon).
III.6.3 Calcul des pressions pour chaque tronçon (Q tronçon).
III.7 Plan d’installation du réseau
III.8 PROFIL EN LONG DU RESEAU D’AMENEE
III.9 PLAN DE MASSE RESEAU D’AMENEE
III.10 ANALYSE DE L’EAU
III.10. 1. Analyse bactériologique
III.10. 2. Analyse physico-chimique
Partie4. RESULTATS DE L’ETUDE (CONCEPTION TECHNIQUE)
IV. 1 CONCEPTION TECHNIQUE
IV. 2. 1 Un barrage de captage
IV. 2. 2 Réservoir de stockage
IV. 2. 3 Bornes fontaines
IV. 2. 4 Quelques photos du Projet.
CONCLUSION
Annexes
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet