Professionnalisation des bénévoles
Coordination: Le quotidien d’une responsable de secteur
Dans son ouvrage «Repenser le maintien à domicile, enjeux, acteurs, organisation» Bernard ENNUYER cite La Fondation de France pour définir la coordination comme «un terme fou et suspect, notion brandie pour justifier des fins diverses, il n’en a jamais été donné de définition précise» (1992) Dans ce même ouvrage Bernard ENNUYER explique qu’une société a besoin de coordonner ses services lorsqu’elle admet implicitement que le sytème mis en place est fragmenté et complexifiés . Nous allons alors essayer d’en donné une définition en fonction de nos recherches et expérience sur le terrain. Il est intéressent de s’interroger sur les synonymes que peut allouer la société aumot coordination pour avoir un première aperçut de la signification. Lorsque l’ont note sur internet «Coordination synonyme» on nous propose en premier choix «Synonyme.fr» qui en propose plusieurs: agencement, conjugaison, ordre, alliance, copule, organisation, aménagement, enchaînement, planification, arrangement, harmonisation, combinaison, hiérarchie. Nous pouvons alors être interloquésur ce dernier, Hiérarchie?, ce qui veut dire que la hiérarchie serai un type de coordination?. Les autres termes renvoient surtout à l’ordre (aménagement, agencement,…) et la mise en commun (conjugaison, combinaison,…), nous pouvons déjà déduire d’une définition grâce à ces termes. La coordination serai alors une organisation spécifique des institutions leur permettant de s’harmoniser pour assurer l’ordre dans un domaine établit. Dans le dictionnaire on définit l’action de coordonner «comme une harmonisation déactivées diverses dans un souci d’efficacité»
Le Centre Local D’information et de Coordination est la principale structure référente en terme de coordination, il a été créé en 2001 et permet d’écouter, d’informer et d’orienter les personnes de plus de 60 ans et leur famille pour utiliser au mieux la gamme de services disponibles pour rendre leur quotidien plus confortable. Cet établissement nouveau n’a pas souvent connu par le public visé, à l’ADMR nous orientons souvent les familles vers cet établissement pour connaître tout ce qui est possible de faire en vu de la situation. La méconnaissance de cet outils par le publique concerné est d’ailleurs reprit dans le diagnostic de territoire de CHEMILLE page°63. Au sein de l’ADMR la coordination est majoritairement effectuée par la responsable de secteur qui connaît les dossiers et peut faire le lien entre tous les acteurs présents autours de l’usager. Les coordinatrices du CLIC ont plutôt une mission de contrôle des aides et de la dépendance de la personne. En effet lors de la mise en place ou le renouvellement d’aide les coordinatrices viennent au domicile des usagers pour évaluer leur état de dépendance grâce à la grille AGIR. Nous avons alors pu rencontrer des personnes qui appréhendait ce rendez-vous par peur de ne plus répondre à certains critères et perdre des heures prise en charge, d’autres ne sont pasprès psychologiquement à assumer leur dépendance, ils montrent donc des «astuces» pour pallier certaines difficultés. Ceci fausse les besoins et rend donc l’accompagnement plus difficile par l’ADMR puisque les heures prévu évalué nécessaires ne sont finalement pas suffisante pour le quotidien de la personne. Exemple: Mr P qui a quelques résistances pour avouer des difficultés, lors du rendez-vous avec la coordinatrice du CLIC a dit que pour se redresser et se lever de son lit il se servait d’une ceinture accrochée à son armoire pour se redresser alors que les intervenantes ont énormément de complications à l’aider à le relever sans lit médicalisé.
La coordination que nous avons pu mettre en place à l’ADMR est une coordination des acteurs agissant autourde la personne. C’est-à-dire que l’usager qui est accompagné par une auxiliaire de vie, peut aussi être accompagné par les aides-soignantes du SSIAD, une curateur(trice) ou tuteur(trice)de l’UDAF (Union Départementales des Affaires Familiales), Une éducatrice du SAVS (Service d’accompagnement à la vie sociale), Une personne de la MAIA (Maison pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer, etc. Il faut alors que la responsable de secteur sache a qui s’adresser en fonction des situations rencontrés. Dans son ouvrage, Bernard ENNUYER donne une définition de la coordination que je trouve intéressante; «Rencontre de plusieurs mondes qui se côtoient et se concurrencent qui se connaissent et en temps s’ignorent, en fonction des situations et de leurs intérêts propre d’institution, au-delà de celui de leur clients»(Page 187) Effectivementnotre lienentreinstitutions est le bien être de la personne accompagnée mais nous sommes amené à nous mettre en contact le plus souvent lorsque nous rencontronsdes difficultés avec la personne, les autres partenaires qui agissent autour de celle-ci permettent alors depouvoirfaire en sorte que les comportements correspondent au bon fonctionnement de l’institution. Si je prends l’exemple d’une personne qui avaient des gestes inadaptés avec une intervenante, nous avons pris contact avec la personne responsable pour le bien-être de la salariée et pour que nous puissions continuer a intervenir. Nous avons imposer un comportement à la personne pour qu’elle puisse continuer à avoir accès au service.
Durant mon stage nous avons eu l’occasion de contacter les partenaires sociaux, surtout pour informer difficultés avec la personne, que nous ne pouvions pas régler en interne. La coordination entre les différents acteurs a donc lieu lors de situations compliquée. Nous sommes dans une ambivalence entre le libre choix de la personne qui a accès a tout les services grâce à un accompagnement plus complet et la liberté de choix individuelle qui va peut-être amener une personne à ne pas s’orienter vers la solution proposer par les institutions. En effet Bernard ENNUYER parle de cultures communes et de bonnes pratiques que l’on veut faire adopter par une majorité de la population en proposant une solution typique pour chaque problématique. Les personnes sont donc obligé de s’accorder à plusieurs critères pour avoir une certaines réponse. Par exemple: A l’ADMR nous intervenons chez une dame qui à une prise en charge de ses heures par le conseil général, ce sont des heures dites: «Accompagnement social» qui doivent être faites par des auxiliaire de vie, ces heures sont attribués en fonction de la grille AGIR pour une aide à la toilette, au repas, transfert, habillage, etc. Hors cette dame ne souhaitant pas être aidée dans sa toilette, profitait de ses heures pour faire quelques courses, un peu de ménage et du jardinage. Lors de son renouvellement de plan d’aide, les personnes responsables on décrétés qu’il était obligatoire que cette dame est une aide à la toilette pour continuer à avoir son nombre d’heure. On impose alors à une personne d’accepter l’aide à la toilette pour qu’elle puisse avoir ces aides.
Responsable dossier Les bénévoles sont souvent les premiers contacts physiques que l’usager ou sa famille a avec l’association, ils se doivent donc de connaître parfaitement le fonctionnement de l’ADMR pour pouvoir l’expliquer mais aussi avoir une présence bien-vaillante envers la personne pour la rassurer vis à vis de l’association. Lors que nous mettons en place un nouveau dossier, nous le transmettons directement au bénévole qui intervient sur le territoire afin qu’il puisse rencontrer la personne et établir les besoins etsolutions proposées par l’ADMR. Une fois cette rencontre fini, le bénévole revient vers les salariées administratives pour expliquer la situation et ce qui doit être mis en place. Certaines fois en plus du devis et du contrat ADMR les bénévoles sont amenées a remplir avec l’usager et/ou la famille les formulaires de demandes d’aides sociales. Le plus souvent dans un premier temps les personnes prennent contact avec l’ADMR pour répondre à un besoin qu’il soit vital ou confortable, mais elle ne se sont pas renseigné en amont sur les prises en charges possibles., les bénévoles les informent et couramment remplissent ces documents avec eux.
Cette fonction leur permet alors de pouvoir connaître l’environnement de la personne mais aussi ses ressources financières afin de pouvoir partager aux salariées administratives pour que l’on puisse faire attention à la mise en place des heures, pour ne pas dépasser le plan d’aide si celles-ci sont trop minces. Cela correspond a la premier étapes qui établit le lien entre le bénévole et l’usager. Ensuite le bénévole sera présent tout au long de l’accompagnement de la personne plus ou moins en fonction de ses disponibilités et son investissement au sein de l’association. Dès qu’il y a un changement de situation ou une difficultés on prévient le professionnelle concerné mais aussi le bénévole. Il est le lien entre l’usager, la famille et le bureau lors de complications Les responsables de secteur ne sont pas autorisées à intervenir au domicile de l’usager pour échanger sur la situation, c’est le bénévole qui se déplace au domicile et discute avec la famille et les professionnelles des mesures a mettre en place.
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Table des matières
Introduction
1. Association d’aide à domicile ADMR Vallon CHEMILLOIS
Au cœur d’un territoire
Services proposés
Organisation interne
2.Coordination: Le quotidien d’une responsable de secteur
Définir la coordination
Rôle des bénévoles
Responsable dossier
Responsable facturation
Président del’association
Lien avec les salariées
Échanges autour des usagers
Échanges personnelles
Partenaires multiples
SAVS
SSIAD
HÔPITAL
3.Rapport d’étonnement
Professionnalisation des bénévoles
Quand l’usager devient client
Volonté de créer une cohésion d’équipe
Conclusion
Bibliographie
Annexes
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