Présentation générale d’Haïti
La république d’Haïti est un pays des grandes Antilles occupant le tiers occidental de l’ile d’Hispaniola, soit 28 773 km2 de superficie environ. La population d’Haïti est estimée à 10 911 819 habitants. Autrefois elle s’appelait saint Domingue. Haïti est le pays le plus pauvre de l’hémisphère sud. L’ensemble des activités du secteur primaire s’est écroulé par manque de structure et l’absence de stratégie de renouvellement des équipements. Les activités des autres secteurs, secondaire et tertiaire, ont vu leur croissance fortement diminuée en raison du faible taux d’investissement et du manque d’encadrement.
GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
Le problème de la gestion des déchets ménagers du pays a atteint des proportions inquiétantes. Les montagnes de déchets qui jonchent les abords des rues menacent la santé des populations. Les risques environnementaux et sanitaires liés à l’existence de ces déchets devraient pourtant faire réagir vigoureusement les autorités politiques en charge de leur gestion. Mais il en est autrement. Pire, la conjugaison des facteurs sociopolitiques et les difficultés économiques dans lesquelles Madagascar s’est enfoncé ont aggravé la situation. L’urbanisation rapide et sauvage des pays d’Afrique a causé la détérioration de l’environnement. L’une de ses conséquences les plus inquiétantes dans les pays en développement, et particulièrement à Madagascar, réside d’ailleurs dans les problèmes de gestion des déchets solides. Des incidents qui ont eu lieu récemment dans les grands centres urbains de Madagascar montrent que le problème de la gestion des déchets a atteint des proportions telles que les mesures prises par les différents niveaux d’administration et les spécialistes se sont révélées infructueuses. Il suffit de traverser n’importe quelle ville pour constater les manifestations de ce problème : amoncellements de déchets, détritus le long des routes, ruisseaux bloqués, sites d’enfouissement menaçant la santé dans les secteurs résidentiels, et élimination inadéquate des déchets toxiques. Le pays connaît une croissance rapide de la population dû à la fois à la natalité élevée (l’enfant considéré comme une richesse, considérant les us et coutumes de certaines personnes) et à l’exode rural (conséquence de la détérioration des conditions d’existence dans les campagnes). L’augmentation de la population a comme conséquence la multiplicité des déchets. Les endroits de déchetteries sont très peu à Madagascar. En effet chaque province possède une décharge publique à la sortie de la ville. Cette situation est aggravée par les mauvaises habitudes de la population d’utiliser la mer et les différents canaux pour jeter les ordures ménagères mélangées avec les déchets en plastique et autres déchets se décomposant à l’air libre. A Antananarivo, la décharge d’Andralanitra est le seul endroit pour le dépôt des ordures de la Capitale. Mais la place n’est plus suffisante devant l’accroissement rapide de la population urbaine, en plus elle commence à polluer les endroits situés aux alentours d’Andralanitra. Selon des familles du village du père Pedro, plus de 100 tonnes d’ordures par jour venant de la Capitale sont déversées dans cette décharge. Nombreux vivent de ces déchets. Les questions d’hygiène n’est plus un souci à côté de la nécessité de subvenir aux besoins quotidiens des familles. La pauvreté financière des citadins a des grandes conséquences sur la gestion des déchets. D’une part, les salaires sont bas ou impayés. Le manque d’emplois est la maladie chronique de ce pays. La majorité des citadins ne vit que des revenus dérisoires et aléatoires. La pré-collecte des déchets est donc un secteur d’activité qui, bien organisé, peut concourir à absorber une part importante des jeunes au chômage dans les quartiers.
FAKOFIA
Suite à la signature de la convention d’exploitation de la collecte et de la valorisation des déchets entre la Commune Urbaine de Fianarantsoa et la Relais Madagasikara le 7 mars 2013, FAKOFIA est né. FAKO comme « déchets » et FIA diminutif de Fianarantsoa. Ses activités reposent principalement sur la collecte et la valorisation des déchets de la ville de Fianarantsoa. La collecte consiste au ramassage des déchets auprès des bacs. Grâce à 4 camions, FAKOFIA a également pour mission l’entretien des bacs c’est-à-dire le curage, la réparation et la fabrication. Sur la majorité de ces bacs, un salarié effectue dès le matin le tri des déchets afin de séparer les déchets organiques, les déchets valorisables « filières » et les déchets nonrevalorisables dits « ultimes ». Le tri à la source permet aussi de jouer un rôle majeur pour la sensibilisation des quartiers. L’équipe de collecte assure ensuite le transport de chaque type de déchet vers un Centre de Tri et de Valorisation des Déchets. Le CTVD se trouve à Andriamboasary à 8 Km de la ville de Fianarantsoa sur la route d’Isorana. Dans ce centre se trouve les étapes suivantes :
Le compostage : Les déchets organiques, représentant 75 % des déchets, sont stockés, et soumis à un processus de compostage précis. La ressource obtenue est un compost biologique,commercialisé sous le nom de Soavokatsa et répondant aux besoins des agriculteurs pour l’amendement de leurs sols.
Le recyclage des filières : Les filières sont composées de plastiques, métaux, verre, caoutchouc, … . Elles sont stockées au CTVD puis revalorisées selon les cas. Puis les revendre ainsi pour les besoin de l’artisanat local (marmites, arrosoirs, chaussures) ou le traitement à l’échelle nationale.
L’enfouissement desdéchetsultimes : Un Centre d’Enfouissement Technique reçoit les déchets ultimes pour lesquels il n’existe pas de solution de recyclage.
Le vapocraquage
Le naphta est ensuite transformé par vapocraquage. C’est un procédé thermique qui permet de fractionner les hydrocarbures en molécules différentes de plus faibles tailles : l’éthylène -le propylène -le benzène -les styrènes, …. Ces molécules légères, qu’on va utiliser pour fabriquer les plastiques, sont appelées bases pétrochimiques. Les molécules d’éthylène, de propylène, de styrène dans certaines conditions de température et de pression vont se lier entre elles par réaction chimique appelée polymérisation. Il se forme ainsi des molécules de très grandes tailles comme le polyéthylène, le polypropylène et le polystyrène. C’est ce que l’on appelle des polymères. Un ensemble de polymères va former une matière plastique. C’est la nature de ces polymères et la manière dont ils vont être arrangés entre eux qui vont gouverner les propriétés du plastique. Ceux-ci se rangent en deux grandes familles : les thermodurcissables et les thermoplastiques.
AVANTAGES DE L’UTILISATION DES PLASTIQUES
Ces matières plastiques ont acquis leur propre titre de noblesse pour devenir des outils indispensables de la vie moderne. Au début, c’étaient tout simplement des substitutions pour les matériaux dits classiques tels que le verre, le bois ou encore le papier. De nos jours elles posent beaucoup de problèmes, mais ceci dit, elles peuvent aussi avoir des avantages. Elles ont une part non négligeable dans presque tous les secteurs d’activités : bâtiment, emballage, électricité, transport, etc. Le développement de l’utilisation des matières plastiques dans tous les secteurs d’activités s’explique par le fait que les polymères sont, par leurs propriétés, en parfaite adéquation avec les applications envisagées ; chaque polymère ayant des propriétés qui lui sont propres. Les matières plastiques ont su se substituer à d’autres matériaux car: leur densité est faible (légèreté) ; leur coût est abordable ; leurs performances sont notables surtout si elles sont ramenées à leur unité de masse ; leur facilité de mise en œuvre permet des cadences élevées et des géométries complexes.
Généralité du pétrole
Lors du processus de formation du pétrole, celui-ci quitte sa roche-mère et migre vers la surface. S’il ne rencontre pas de couche imperméable dans sa migration, il atteint la surface du sol, où il est lentement détruit car inflammable. Si une couche imperméable l’arrête, il s’accumule en dessous de celle-ci, constituant ainsi un gisement pétrolifère. Suite à des mouvements de terrain ultérieurs, des failles peuvent se produire, et permettent à de petites quantités de pétrole de fuir jusqu’à la surface. Ainsi, les affleurements de résidus pétroliers naturels en surface trahissent souvent la présence d’un gisement en sous-sol. Pétrole brut désigne le pétrole issu d’un gisement naturel, et que l’on exploite sous forme liquide à la pression atmosphérique. Cette appellation désigne donc un produit naturel avant raffinage, mais qui a déjà perdu une partie de sa composition de gisement, la fraction d’hydrocarbure léger quittant la phase liquide sur le lieu même de son exploitation. Le pétrole brut provient de l’exploitation d’un puits à l’issus des traitements de dessablage, de décomposition de l’eau et éventuellement de séparation de la phase gazeuse à pression et température ambiante. Il se mesure en baril ou en m3. Il y a trois (3) grandes références commerciales de pétrole brut au niveau mondial :
Le Brent, pour une région géographique qui comprend l’Europe, la Méditerranée et l’Afrique ;
Le WTI, pour la région d’Amérique ;
Le Dubaï light, pour l’Asie
La distillation du pétrole brut en vue d’obtenir les produits intermédiaires
La distillation du pétrole brut est réalisée en deux étapes complémentaires. Une première distillation dite atmosphérique permet de séparer les gaz, les essences et le naphta (coupes légères), le kérosène et le gazole (coupes moyennes) et les coupes lourdes. Les résidus des coupes lourdes subissent ensuite une distillation dite sous vide afin de séparer certains produits moyens. La distillation atmosphérique : l’opération consiste à séparer les différents composants d’un mélange liquide en fonction de leur température d’évaporation. Le pétrole brut est injecté dans une grande tour de distillation, haute de 60 mètres et large de 8 mètres environ, où il est chauffé à environ 400°C [16]. Les différents hydrocarbures contenus dans le pétrole brut sont vaporisés : d’abords les légers, puis les moyens, et enfin une partie des lourds. La température décroît au fur et à mesure que l’on monte dans la tour, permettant à chaque type d’hydrocarbure de se liquéfier afin d’être récupéré. Les plus légers sont récupérés tout en haut, et les plus lourds restent au fond de la tour. La distillation sous vide : l’opération consiste à séparer sur le même principe que la distillation atmosphérique les produits lourds des résidus de produits moyens en les soumettant à une deuxième phase de distillation dite « sous vide ». La colonne plus petite est fermée puis dépressurisée, ce qui fait diminuer la pression. Les produits, alors plus volatils, ont une température d’ébullition plus faible permettant ainsi aux produits lourds d’être plus facilement récupérable. En haut de la colonne nous récupérons du gazole et à sa base du fioul lourd. Les résidus de cette distillation sous vide sont récupérés en vue de produire des lubrifiants.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : SITUATION ET PROBLEMATIQUE DES DECHETS SOLIDES DANS LE MONDE
I.1 DANS LES PAYS SOUS-DEVELOPPES
I.2 DANS LES PAYS DEVELOPPES
CHAPITRE II : SITUATION ET VALORISATION DES DECHETS PLASTIQUES A MADAGASCAR
II.1 PRESENTATION GENERALE DE MADAGASCAR
II.2 GESTION DES DECHETS PLASTIQUES
II.3 TYPES DE VALORISATIONS EXISTANT A MADAGASCAR
CHAPITRE III : LES MATIERES PLASTIQUES
III.1 FABRICATION DES MATIERES PLASTIQUES
III.2 DIFFERENTS TYPES DE PLASTIQUES
III.3 RECONNAISSANCE DES PLASTIQUES
III.4 AVANTAGES DE L’UTILISATION DES PLASTIQUES
III.5 EFFETS NEFASTES DES PLASTIQUES
CHAPITRE IV : ZONE D’ETUDES
VI.1. PRESENTATION DE LA VILLE DE MADAGASCAR
VI.2. NATURE DES DETRITUS A ANTANANARIVO
CHAPITRE V : METHODOLOGIES D’ETUDES
V.1. DONNEES COLLECTEES
V.2. TRAVAUX DE LABORATOIRE : PRODUCTION D’HUILE A PARTIR DU PLASTIQUE
CHAPITRE VI : MATERIELS DE LABORATOIRE UTILISES
CHAPITRE VII : ETUDE DE PREFAISABILITE DU PROJET
VII.1. SITUATION DU PROJET
VII.2. DESCRIPTION DU PROJET
VII.3. EVOLUTION DES RESSOURCES EN DECHETS DE MATIERES PLASTIQUES POUR LES DIX ANNEES A VENIR
VII.4. OBJECTIFS DES ETUDES DE PREFAISABILITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
CHAPITRE VIII : ETUDE DE RENTABILITE FINANCIERE DU PROJET
VIII.1. CALCUL ECONOMIQUE POUR LA PRODUCTION D’HYDROCARBURE
CHAPITRE IX : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
IX-1. QUELS SONT LES DOMAINES QUI SONT ETUDIES DANS UNE EIE ?
IX-2. EVALUATION DES DIFFERENTS IMPACTS QUE PEUVENT CAUSER LA TRANSFORMATION DE CES MATIERES PLASTIQUES
CHAPITRE X : RESULTATS DES ESSAIS DE LABORATOIRE
BIBLIOGRAPHIE
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