Production de foie gras un élevage à cycle court

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Présentation de la problématique dans le cadre conceptuel

Dans le cadre d’une approche qualitative, les grandes étapes de la spécification de la problématique sont: La formulation d’un problème de départ à partir d’une situation concrète comportant un phénomène particulier intéressant, d’une part et la formulation d’une question de départ permettant le choix d’une méthodologie adaptée, d’autre part.
SITUATION CONCRETE: aggravation de la pauvreté.
PHENOMENE PARTICULIER: vulnérabilité des familles défavorisées.
PROBLMENE DE DEPART: régularisation du marché.
QUESTION DE DEPART: comment réduire la pauvreté parmi les gens affectés par la perturbation de cette filière afin de contribuer à l’essor économique ?

Approbation de sujet

Après approbation du sujet, on a présenté un résumé, un plan provisoire et une bibliographie. Une lecture attentive de la documentation pertinente a ensuite été effectuée avant de soumettre un plan suffisamment détaillé et une bibliographie complète. Le plan constitue une base solide de l’élaboration du travail. Il est le fruit d’une réflexion approfondie et reflète la problématique à l’égard du sujet.
Une fois le thème et le plan validé, la rédaction de ce manuscrit a été entamée.

Traitement des Informations

Un ensemble d’ouvrage et un corpus de document liés à la thématique choisie ont été consultés et analysés pour constituer les matériaux de base de nos réflexions. Un ancrage concret a ainsi été opéré par une étude de cas orienté vers la proposition de stratégies à partir des données secondaires.
Ainsi, le traitement de toutes ces informations obtenues a nécessité l’utilisation de l’outil informatique, notamment:
• Un ordinateur portable HP sous Windows VISTA, Intel Core 2 Duo comme outil de travail principal
• le logiciel Microsoft Office 2007 : avec lequel tous les documents concernant cet ouvrage ont été rédigés.
• Le Microsoft Office Word pour la rédaction.
• Le Microsoft Office Excel pour les différents calculs.
• et le Microsoft Office PowerPoint pour la présentation du travail.
• Le logiciel Adobe Reader 9 pour la consultation de document au format PDF.
• Le logiciel Mozila Firefox version 3.6 pour les recherches sur internet.
• Un abonnement internet auprès de Blueline.
• Deux flash disk d’une capacité de 2 GO et 8 GO pour le transport de données.
• Divers fournitures bureautiques dont des cahiers, des stylos, des crayons.
• Le dictionnaire Encarta 2009 a été utilisé pour trouver la signification de certains mots ou locutions afin de connaître le sens exact.
• Le logiciel Systrans a aussi été utilisé pour la traduction de certains mots en Anglais dans des documents écrits en Anglais.
• Une imprimante HP Deskjet 845 C.
• Un logiciel pour la réalisation des prévisions et simulations financières.

Aperçu sur la filière canard gras à Madagascar

A Madagascar, la production de foie gras a débuté dans les années 60 à Behenjy. Les éleveurs de la région ont vite maîtrisé la technique de gavage. Le développement de la filière démarra dans les années 80 qui apporta des débouchés nouveaux aux produits du canard gras. Dès lors, les zones d’approvisionnement en PAG émergèrent, surtout dans la région de Fianarantsoa. Par la suite, au début des années 90 d’autres régions de gavage se sont formées (Ivato, Mahitsy).
La filière canard gras se présentait comme une filière d’exportation. Les unités de transformation augmentaient (Bongou, FGM, Beka, La LANDAISE, La Hutte Canadienne). Des appuis techniques ont été apportés aux éleveurs et gaveurs, et Madagascar exportait sur la France du foie gras (les productions des sociétés BEKA et FGM étaient destinées uniquement à l’exportation).
L’extrait du bilan de l’année 2005 de l’INSTAT concernant les cheptels vifs à Antananarivo montre des têtes de volailles en 2001: 3 630 500 têtes, l’instabilité de la production oiselière à cause de non professionnalisation du métier.
Cela fait déjà presque un demi-siècle que la filière canards gras est connue sur le marché malgache. Dans le but d’accélérer le cycle de vie d’un canard, un nouveau système est apparu en 1998: Il était question de les gaver (c’est-à-dire les faire beaucoup manger).
Le développement de cette filière a mis en évidence la prolifération de nouveaux exploitants dans les hauts plateaux visant un marché local et étranger.

Espèces de canards présents à Madagascar

Les produits de canards actuellement présents sur le marché malgache peuvent être réparties en (03) groupes:
¾ Les canards vivants: Canard commun, Canard mulard, canard de Barbarie.
¾ Les canards vidés: Canard commun, Canard Barbarie, Canard gras (Canards mulards gavés et vidés de son foie).
¾ Les produits transformés: Foie gras et les autres produits transformés à base de viande de canard.

Production de foie gras : un élevage à cycle court

Un canard gavé pendant 18 à 21 jours peut produire entre 350 à 600g de foie gras cru, selon la conduite d’élevage. Notons que les principales régions de gavage de canard se situent à Antananarivo, notamment à Behenjy, à Ambohidratrimo-Ivato, à Sakay ainsi qu’à Fianarantsoa. Il est quand même à souligner qu’un canard est prêt à être gavé quand il a atteint son 3ème mois. Durant le gavage, il lui faut 12 à 14 kg de maïs, un litre d’huile pour la ration de 20 canards gavés et 20g de sel par kg de maïs. Par ailleurs, leur vaccination est une condition inévitable pour obtenir un bon foie gras. En tout, il s’agit d’un élevage à cycle court, procurant des revenus non seulement pour les paysans mais aussi pour le promoteur du projet.

Intérêts socio-économiques du projet

La réalisation de ce projet présente des intérêts non seulement sur le plan économique mais aussi social.
Cette future unité permettra de contribuer au développement du secteur primaire et de prendre part à la transformation de l’élevage traditionnel à l’élevage moderne.
Nous avons décidé de nous engager dans ce projet afin d’absorber une partie des chômeurs dans la zone d’implantation et ainsi que de satisfaire les consommateurs des produits carnés (foie gras, viande) en leur offrant des produits de qualité.
En outre, ses intérêts résident également dans plusieurs domaines comme:
ƒ Le changement d’habitude alimentaire auprès des ménages malgaches qui se tournent de plus en plus vers les poulets et canards de chair.
ƒ L’amélioration de la production par la parfaite maîtrise de technique de production.
ƒ Les coûts des investissements de moindre valeur comparés aux investissements requis par d’autre projet.
ƒ Notons que le gavage de canard est une activité à cycle court (quelques semaines) et de ce fait, elle est génératrice de revenus rapide car il y a une forte rotation du capital investi.

Analyse des concurrents

Concernant le foie gras cru, nos clients cibles sont principalement les sociétés de transformation telles que la société BONGOU, la LANDAISE, le CODAL et La HUTTE CANADIENNE. Ces unités sont localisées dans la capitale. Elles fabriquent du foie gras mi-cuit et cuit, conditionné en boîte de conserve ou présenté sous d’autres formes; et ce, respectant les normes internationales. Chacune d’entre elles, dispose d’ailleurs d’un laboratoire d’analyse spécifique garantissant les normes d’hygiène pour la sécurité des consommateurs.
En plus des sociétés citées précédemment, des grandes surfaces de renom de la capitale telle que « Jumbo Score », dispose d’un atelier de fabrication de charcuterie dont le foie gras fabriqué suivant les normes internationales.
Les canards vidés seront écoulés auprès de ces mêmes sociétés citées ci-dessus et dans les boucheries de la ville.
Notons que les sociétés BONGOU et La Hutte Canadienne ont leur propre ferme mais elles s’approvisionnent encore auprès des petits éleveurs. Donc ces derniers peuvent être considérés à la fois comme clients et concurrents.
Par contre, La LANDAISE, le CODAL et les grandes surfaces n’ont pas leur propre ferme donc ils sont considérés comme clients.

Part de marché envisagée

La concurrence nationale dans le secteur industriel des produits à base de canard est représentée d’une part, par les autres grandes entreprises productrices (unités de transformation) et d’autre part, par les opérateurs moyens (petits et moyens gaveurs) devenus de plus en plus puissants. Selon l’INSTAT 2003, le cheptel de volailles (tout type d’espèce de canards), la demande a été estimée à 135.645 têtes grasses.
En total, l’offre en canards gras sur le marché local atteint annuellement les 85.000 têtes (toute race confondue). Le déficit à combler est ainsi dans les 50.645 têtes de canard gras.
Les transformateurs détiennent 30% du marché, les GMS 19% et 14% pour les autres (les petites entreprises et les secteurs informels) ce qui laisse 37% de part de marché libre.
Pour ne pas être trop ambitieux, le présent projet visera sur le marché local l 3% du marché total (soit 4.050 unités) par an, une quantité qui peut répondre largement aux demandes estimées localement.

Suivi et contrôle des produits

Puisqu’il s’agit d’un produit alimentaire, l’exigence d’un contrôle sanitaire est strictement ordonnée. Les produits doivent être approuvés par un laboratoire d’analyse agrée avant d’être mis à la disposition des consommateurs finaux, revendeurs ou transformateurs.
La société Générale de surveillance qui remplace le Bureau Veritas, est à la tête de cette exigence. A Madagascar nous disposons de quelques laboratoires agrées, dont les plus connus sont:
– Le CNRE (ou Centre National de Recherche sur l’Environnement) sis à Fiadanana.
– L’IMP (ou l’Institut Pasteur de Madagascar) sis à Avaradoha.
– Le laboratoire de Behenjy spécialisé surtout pour le foie et les produits à base de canards, dont la MPE détient une part d’action.
Au moment du contrôle par la société de surveillance et des laboratoires, les points suivants seront pris en considération et requis:
♦ Le poids minimum de foie gras commercialisable: 350g.
♦ La qualité ainsi que les normes requises internationalement.
A titre de remarque, aucune influence aviaire néfaste n’a été jusqu’ici signalée sur le territoire malgache, donc, il n’y a aucun danger.

Conditionnement

Le conditionnement est un élément d’identification et de publicité pour la société.
• L’emballage: Les produits seront présentés sur un emballage transparent scellé de 3kg, de 30cm sur 25 cm; qui sera approvisionné auprès des sociétés de fabrication d’emballage industriel.
• L’étiquette: Pour les consommateurs, elle contribue à l’identité du produit et donne des informations nécessaires sur le produit.
Pour l’entreprise, c’est un support de communication commerciale particulièrement efficace en raison de la généralisation des ventes en libre service. Elle peut, en général, véhiculer les actions de promotion, le mode d’emploi, l’adresse du service consommateur, le prix etc.

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Table des matières

I. MATERIELS ET METHODES
I.1. Définitions
I.2. Démarches suivies
I.2.1. Choix du thème et délimitation du sujet
I.2.2. Présentation de la problématique dans le cadre conceptuel
I.2.3. Approbation du sujet
I.3. METHODOLOGIE
I.3.1. Collecte des informations
I.3.1.1. Recherche bibliographique
I.3.1.2. Recherche sur internet
I.3.1.3. Enquêtes sur terrain
I.3.2. Traitement des informations
II. RESULTATS
II.1. PRESENTATION DU PROJET
II.1.1. Analyse du marché
II.1.1.1. Analyse de la demande
II.1.1.2. Analyse de l’offre
II.1.1.3. Les prix pratiqués
II.1.1.4. L’offre locale
II.1.1.5. Analyse des concurrents
II.1.1.6. Part de marché envisagée
II.1.2. Etude technique et financière
II.1.2.1. Eude technique
II.1.2.1.1. les matériels nécessaires à la production
II.1.2.1.2. les bâtiments
II.1.2.1.3. Capacité de production envisagée
II.1.2.2. Etude financière
II.1.2.2.1. Investissement et le financement du projet
II.1.2.2.2. Prévision des charges
II.1.2.2.3. Etats financiers prévisionnels
II.2. IDENTIFICATION DU PROJET
II.2.1. Lieu d’implantation:
II.2.2. Fiche signalétique
II.3. MISE EN PLACE DU PROJET
II.3.1. Démarche administrative
II.3.1.1. Autorisation du pouvoir public:
II.3.1.2. Enregistrement auprès de l’EDBM
II.3.2. Technique de production
II.3.2.1.1. Processus de production et prophylaxie
II.3.2.1.2. Suivi et contrôle des produits
II.3.2.1.3. Conditionnement
II.3.3. STRATEGIE MARKETING
II.3.3.1. Politique à adopter
II.3.3.2. Plan de développement de la société
II.3.4. ETUDE ORGANISATIONNELLE
II.3.4.1. Organigramme de l’entreprise
II.3.4.2. Evolution de l’effectif et charges de personnel
III. DISCUSSIONS et RECOMMANDATIONS
III.1. DISCUSSIONS
III.1.1. Niveau de l’apport propre
III.1.2. Analyse de la rentabilité
III.1.3. Indicateurs de la rentabilité
III.1.4. Impacts du projet et niveau des garanties
III.1.4.1. Intérêts du projet
III.1.4.2. Autres impacts non négligeables du projet
III.1.4.3. Niveau des garanties
III.2. RECOMMANDATIONS

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