Les déchets industriels banals (DIB)
Ce sont des déchets produits par les entreprises (commerce, artisanat, services, industries) et par les établissements collectifs (éducatifs, hospitaliers, pénitentiaires,…) qui ne présentent aucune des caractéristiques relatives à la dangerosité. Leur manutention et leur stockage ne nécessitent pas de précautions particulières au regard de la protection de l’environnement et des travailleurs. Cependant une fraction est valorisable et peut donc nécessiter des précautions de stockage telles d’un stockage séparé ou à l’abri de la lumière. Les DIB sont des déchets assimilables aux ordures ménagères constitués de verres, plastiques, métaux, bois, papiers, cartons, textiles,… .
La structure de gestion des déchets
Très peu d’endroits de déchetteries existent à Madagascar. Bien qu’Antananarivo ait été classée ville la plus insalubre du monde en 2009 par le magazine Forbes, la question est rarement soulevée comme un problème national malgré son impact direct sur la santé publique. Il existe une politique de gestion des déchets mais celle-ci n’est pas effective, la situation ne constituant pas une priorité pour le gouvernement. Chaque province possède chacune une décharge à la sortie de la ville et c’est tout, d’un autre côté se trouvent les habitudes de la population d’utiliser la mer et les différents canaux pour jeter les ordures ménagères mélangées avec les sachets en plastique et autres déchets se décomposant à l’air libre, favorisant l’émission de gaz à effet de serre et donc le changement climatique, mais aussi les problèmes liés à la santé de la population. La pratique des collectes des ordures ménagères dans les villes et la fréquence de leurs enlèvements ne sont pas bien établie. La collecte traditionnelle est le système de gestion des déchets le plus fréquent dans les villes. Par rapport à la pratique de collecte rencontrée dans les villes des pays développés, il faut dire que la pratique de collecte est assez différente dans ce contexte, en raison du caractère rudimentaire du matériel utilisé. Ceci influe fortement sur la nature des pollutions pouvant être engendrées. Les opérations de collecte, pratiquées actuellement, visent essentiellement à débarrasser les espaces publics accessibles (rues, places publiques, marchés, etc.) des ordures ménagères. Elles n’assurent alors que deux étapes essentielles: la collecte et le transport ainsi que la mise en décharge. La collecte traditionnelle concerne uniquement les étapes de la chaîne de traitement des déchets solides qui se réalisent dans le domaine public. Les habitants doivent donc déposer leurs ordures en un endroit où le service municipal pourra les enlever. La fréquence d’enlèvement laisse à désirer, si bien que des odeurs nauséabondes inondent la proximité des dépotoirs. L’insuffisance des moyens financiers rend difficile l’utilisation de véhicules spécialisés (bennes tasseuses fermées) qui coûtent cher et qui le plus souvent ne sont pas disponibles sur le marché local. Si ces véhicules existaient, ce serait grâce à la coopération avec une municipalité étrangère.
Expérience de la ville de Fianarantsoa: cas de valorisation FAKOFIA
FAKO comme « déchets » et FIA, diminutif de « Fianarantsoa ». L’initiative est née suite à la signature de la convention d’exploitation de la collecte et de la valorisation des déchets entre la Commune urbaine de Fianarantsoa et le Relais Madagasikara. Les activités reposent principalement sur la collecte et la valorisation des déchets de la Ville de Fianarantsoa. Deux étapes principales sont enregistrées à savoir la collecte, qui consiste au ramassage des déchets auprès des bacs et le triage au centre d’enfouissement technique des déchets où les déchets compostables sont isolés. Mise à part la réalisation d’un compost bio pour les agriculteurs, FAKOFIA s’implique également dans la revalorisation des matières plastiques en les associant avec du sable pour fabriquer des tuiles et des pavés en plastique. Par ailleurs, les bacs à ordure sont entretenus grâce au curage, à la réparation et à la fabrication si besoin est.
Origine de cocotier de Madagascar
L’introduction du cocotier à Madagascar, qui remonte vraisemblablement aux incursions arabes des XIe et XIIe siècles, a été réalisée à partir des cocoteraies de la Côte Est africaine: Zanzibar, Mozambique et de l’archipel des Comores, elles-mêmes d’origine indienne. Sa diffusion fut d’abord très lente et resta limitée aux régions côtières du NordOuest : île de Nosy-Be, région d’Ambanja. A partir du XIXe siècle, une immigration seychelloise introduisit un type de noix propre à cet archipel et le développement des moyens de communication par terre et par mer favorisa son extension sur tout le littoral Ouest, tandis que la côte Est, couverte de forêts et n’offrant pas d’abri à la navigation, s’ouvrait très faiblement à cette pénétration. La conjonction de ces facteurs historiques et géographiques explique la répartition actuelle du cocotier dans la Grande Ile, qui est loin d’être conforme aux meilleures aires de culture. Mais actuellement, le cocotier existe à peu près partout le long des côtes malgaches, exception faite d’une portion du littoral méridional trop sec, mais il ne s’agit, dans la plupart des cas, que de quelques arbres entourant les habitations et bénéficiant de ce fait des conditions exceptionnelles.
TENDANCE DANS L’UTILISATION INDUSTRIELLE DU CA
Les domaines d’application des charbons actifs sont nombreux et variés: séparation de composés minéraux et organiques, purification d’effluents liquides et gazeux par extraction de polluants, traitement des odeurs, décoloration, récupération de métaux précieux, l’or en particulier En médecine, les charbons actifs sont prescrits pour soulager les douleurs d’estomac ou lutter contre les vers. Actuellement, les charbons actifs représentent également une part importante du marché des supports de catalyseurs. Leur faible coût offre l’avantage en catalyse de pouvoir récupérer le catalyseur en brûlant le charbon actif support. Tseng et al. utilisent des charbons actifs comme support de catalyseurs pour la réduction catalytique de NO et SO2. L’oxyde de vanadium réduit NO. Le cuivre et le fer réduisent SO2. Enfin, les charbons actifs peuvent être utilisés comme catalyseurs. Mochida et al.et Martin filtrent par des charbons actifs à température ambiante des effluents pollués par SO2 en présence de vapeur d’eau. SO2 se chimisorbe à la surface du charbon actif, s’oxyde en SO3 puis réagit avec l’eau pour former de l’acide sulfurique. Les charbons actifs sont également utilisés pour le stockage, à température ambiante, de gaz difficilement liquéfiables, tels que le méthane. La quantité de méthane que peut contenir un réservoir est multipliée par 2,5 si ce réservoir contient des charbons actifs.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : ETAT DE CONNAISSANCE
Chapitre I: Généralités sur les déchets
I.1 Définitions
I.2 Classification des déchets
I.3 Situation de déchets à Madagascar
Chapitre II: Généralités sur le cocotier
II.1 DESCRIPTION DU COCOTIER
II.2 Le cocotier de Madagascar
II.3 Caracteristiques physico-chimiques d’endocarpe de noix de coco (ENC)
Chapitre III: Le Charbon actif
III.1 Généralités et définitions [15]
III.2 Tendance dans l’utilisation industrielle du CA
III.3 Traitement des eaux par charbon actif
III.4 Traitement des gaz par charbon actif
PARTIE II : METHODES, MATERIELS ET RESULTATS
Chapitre IV: Méthodologies
IV.1 Situation des cocoterais à Madagascar [18]
IV.2 Zone d’étude
IV.3 Les principales caractéristiques physico-chimiques de l’Endocarpe de noix de coco
Chapitre V: Technologie de production de charbon actif
V.1 La biomasse
V.2 Production de charbon actif à partir d’endocarpe de coco nucifera
V.3 Traitement physique du charbon actif [9]
Chapitre VI: Travaux de laboratoire
VI.1 Détermination des caractéristiques physico chimiques d’endocarpe de coco nucifera
VI.2 la carbonisation et l’activation
VI.3 Caractérisation expérimentale des charbons actifs
Chapitre VII: Matériels
VII.1 Le réacteur d’activation
VII.2 Principe de fonctionnement du reacteur d’activation
VII.3 Matériels pour la détermination des caractères physico-chimiques
Chapitre VIII: RESULTATS ET DISCUSSIONS
VIII.1 Résultats obtenus à partir de la détermination des caractéristiques physico chimique d’ENC
VIII.2 Résultats de la carbonisation
VIII.3 Résultats de l’activation
VIII.4 Résultats sur la caractérisation expérimentale du charbon actif
VIII.5 Discussions
PARTIE III : ETUDE DE PREFAISABILITE TECHNICO ECONOMIQUE
Chapitre IX: ETUDE DE PREFAISABILITE ECONOMIQUE DU PROJET
IX.1 Situation du projet
IX.2 Les ressources en endocarpe de noix de coco
IX.3 Objectifs de l’étude de préfaisabilité économique et financière
IX.4 La méthodologie des évaluations
IX.5 Définition des éléments d’évaluation financière du projet
Chapitre X: ETUDE DE RENTABILITE FINANCIERE DU PROJET
X.1 Investissements d’immobilisation
X.2 Le Fonds de Roulement Initial (FRI), Investissement (Io)
X.3 Compte des résultats
X.4 Les indicateurs de rentabilité
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
ANNEXES
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