Production avicole semi-industrielle
Les effectifs de la filière avicole se sont établis en 2010, à 37,9 millions de têtes contre 35,1 millions un an auparavant, soit une hausse de 8,0%, en liaison avec la progression de 17,0% de la volaille industrielle (DIREL, 2011).
En effet, depuis l’instauration des mesures de restriction sur les importations de viande en 2006, la volaille industrielle a connu une croissance plus rapide par rapport à la volaille traditionnelle. Le poids de cette dernière dans la filière avicole est passé de 74,6% en 2006 à 61,3% en 2010. Les effectifs de la volaille traditionnelle sont passés de 22,1 millions de têtes à 23,2 millions, entre 2006 et 2010 (figure 2),soit une hausse annuelle moyenne de 1,3%. Ceux de la volaille industrielle ont enregistré un accroissement annuel moyen de 17,0%. Il convient de noter que l’année 2010 est marquée par une reprise de dynamisme au niveau de la volaille industrielle, sous l’effet de la reprise économique en 2010. Ce relèvement fait suite à la baisse des effectifs de volaille industrielle de 1,2% enregistrée en 2009.
Caractéristiques de l’aviculture semi-industrielle
Ce type d’aviculture se caractérise par l’élevage des volailles de souches exotiques ; les plus fréquentes au Sénégal sont pour la filière ponte : Lohman Blanche et Rouge, Hy Line Blanche et Rouge, Harco, Gold Line, Shaver et Star Cross ; et pour la filière chair : Cobb 500, Hubbard, Ross 208, Vedette. Ces souches sont génétiquement améliorées et douées de bonnes performances, ce qui permet l’accroissement rapide du cheptel de la volaille industrielle.(Traoré, 2006).L’aviculture semi-industrielle est surtout concentrée dans la zone agro-écologique ou géo-écologique dite des Niayes : la région de Dakar abrite plus de 80 % des activités, la région de Thiès environ 15 % et la région de Saint-Louis 3 % (Traoré, 2006). Elle enregistre de bonnes performances comparables, chez certains éleveurs, à celles obtenues dans les pays développés à climat tempéré: (i) un poids moyen de 1,5 à 2 kg en 45 jours d’élevage pour les poulets de chair et (ii) une ponte annuelle qui varie entre 260 et 280 œufs par poule et par année de ponte (RIDAF, 2006). La zone des Niayes présente, durant certaines périodes de l’année, des conditions climatiques favorables à l’élevage des souches exploitées.
L’aviculture moderne se caractérise par le fait que la vie de l’oiseau est réglée dans les moindres détails par l’aviculteur. Celui-ci utilise des races améliorées qui reçoivent un aliment complet en quantité bien définie, bénéficient d’une protection sanitaire et médicale et sont logées dans des conditions régulièrement contrôlées. En fonction des objectifs, l’aviculture moderne connaît quatre types d’organisation : la production de poulets de chair, la production « ponte », qui représente des élevages ne produisant que des œufs de consommation,
la production mixte, représentant l’association des deux productions précédentes.
L’élevage de reproducteurs (souches parentales).
Les lignées génétiques de poulets de chair et de pondeuses sont tout à fait distinctes.
L’élevage mixte induit une difficulté sanitaire supplémentaire, du fait de la différence du mode d’élevage (élevage uniquement pendant la croissance de l’animal dans un cas, ou élevage prolongé pendant l’âge adulte dans l’autre).
Performances zootechniques des poulets de chair
Les performances zootechniques de croissance enregistrées chez les poulets de chair au Sénégal et en Afrique subsaharienne sont rapportées dans le tableau V. Ces performances sont meilleures par rapport à celles enregistrées chez les poulets locaux.
Poids vif et vitesse de croissance
La croissance constitue l’ensemble des manifestations qui se produisent entre la fécondation et l’épanouissement complet ·de l’oiseau. Elle comporte le processus de multiplication et d’extension des cellules, qui se traduit du point de vue macroscopique par une augmentation de la taille et du poids de l’animal, dédoublée d’une différentiation des éléments de l’organisme (Sall, 1990).
Chez le poulet de chair, la croissance est très rapide, le poussin pouvant passer de 38 g à 1 jour à 2 kg voir plus à 7 semaines d’âge (Smith, 1990). Les poids vifs obtenus dans divers pays de l’Afrique subsaharienne sont enregistrés dans le tableau V. Le poids vif à la naissance enregistré chez les poussins varie de 39,5 à 43 g, avec un poids moyen autour de 41g. Ces résultats sont supérieurs à ceux obtenus par Missohou et al., (1996) au Sénégal , qui ont rapporté un poids de 38,2 g. A l’opposé, Andela (2008)avait rapporté un poids vif moyen de 44,7 g au Sénégal.
Les poulets de chair de 03, 04, 05 et 06 semaines d’âge, pèsent respectivement autour de 353-905 g, 705,08-1312 g, 1200-1700 g et 991-2210 g (TableauV). A ces âges respectifs, des poids moyens de 475,76 g, 877,69 g, 1292,10 et 1871,91 g ont été obtenus par Ayssiwèdé et al., (2009).De pareils résultats ont été obtenus par Kone (2010)au Sénégal où les poulets ont pesé respectivement à ces mêmes âges, 694,07 g, 1121,04 g, 1469,7 g et 1648,26 g. Chez les poulets de chair au Soudan, le GMQ est de 32,30 g durant les 42 premiers jours (Mukhtar, 2007). De 3 à 6 semaines d’âge, les GMQ obtenus dans différents pays africains varient entre 30,4 et 67,08 g (tableau V). Cependant, Sagna (2010) a rapporté au Sénégal des poids vifs légèrement supérieurs, qui sont de l’ordre de 341,99 g et 2271,91 g respectivement à 2 et 6 semaines d’âge ainsi que des GMQ de 73,38 g et 77,39 g respectivement à 4 et 6 semaines d’âge.
En effet, cette forte croissance va de paire avec une efficacité alimentaire élevée. La croissance du poulet de chair dépend aussi bien des facteurs intrinsèques que des facteurs extrinsèques.
Ainsi, la plupart des études réalisées dans ce domaine semblent montrer l’existence d’une variabilité génétique. Giordani et al., (1993) ont montré en comparant 3 souches commerciales (Cobb 500, Ross 208, Ross 308), qu’il existe des différences significatives de poids à 8 semaines ; c’est ainsi qu’ils ont obtenu chez les mâles des poids de 3,23 kg, de 3,36 kg et de 3,45 kg et chez les femelles des poids de 2,60 kg, de 2,80 kg et de 2,92 kg, respectivement, pour Cobb 500, Ross 208 et Ross 308. Ces résultats sont corroborés par les travaux de Marks (1980); Ousséini (1990) et Ledur et al., (1992). Pour Marks (1980), les potentialités génétiques de croissance de chaque souche ne s’expriment qu’à partir de la première semaine de vie. Selon Rekhis (2002), les mâles ont un niveau de croissance supérieur à celui des femelles et il estime cette différence de 10 à 15% à 42 jours d’âge. Pour Smith (1990),cette différence de poids à 8 semaines est faible, elle est de 200 g environ, ce qui peut justifier la pratique de l’élevage mixte (mâles et femelles élevés ensemble) dans cette filière.
CONTRAINTES MAJEURES DE L’AVICULTURE MODERNE AU SENEGAL ET EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Le développement de l’aviculture est essentiellement limité par des contraintes alimentaires, technico-économiques et pathologiques.
Contraintes alimentaires
Les volailles améliorées sont de grandes consommatrices de céréales, lesquelles constituent également la base de l’alimentation humaine. Cela se traduit par une sérieuse concurrence homme – volaille pour les céréales vivrières. En effet, l’alimentation représente plus de la moitié des coûts de production en aviculture moderne et cette alimentation n’est pas maîtrisée et reste tributaire de la production du maïs qui en est sa principale composante, mais aussi du prix et de la qualité des intrants (son de blé, prémix, etc). La jeune industrie sénégalaise de l’alimentation animale est confrontée en permanence à des problèmes d’approvisionnement en céréales. Une proportion importante des matières premières entrant dans la fabrication des aliments des volailles (le maïs par exemple), est donc importée, ce qui constitue une entrave au développement de l’aviculture moderne du fait de l’augmentation sans cesse du prix des matières premières (Etienne, 2002). En conséquence, les contraintes relevées portent essentiellement sur le coût élevé des ressources protéiques et les difficultés d’approvisionnement en matières premières, la rupture de l’approvisionnement des intrants (aliments volaille, produits vétérinaires) et l’étroitesse du marché.
Contraintes technico-économiques
On note une absence de professionnalisation dans la filière, car la plupart des employés des élevages avicoles ne sont pas qualifiés (Biagui, 2002). Ceci entraîne des défaillances observées dans l’application des normes techniques d’élevage qui sont à l’origine de mauvaises performances. A ceci s’ajoute la mauvaise conception des bâtiments, les vides sanitaires mal effectués et l’absence d’hygiène souvent constatée dans les fermes et qui ont des conséquences néfastes en élevage intensif (Biaou, 1995). En effet, la mauvaise conception des bâtiments ne favorise pas la maîtrise des facteurs de risque liés à l’environnement tels que la température, l’hygrométrie, les vents, gaz
Du point de vue économique, les producteurs éprouvent d’énormes difficultés pour obtenir des financements nécessaires à l’achat des équipements avicoles (Habamenshi, 1994). La mauvaise organisation du marché et les problèmes de commercialisation sont liés à l’absence chez l’éleveur d’une politique de vente du type « vendre avant de produire ». Ainsi, l’éloignement entre lieu de production et lieu de consommation, l’inexistence d’une chaîne du froid et de moyens de conservation au niveau des éleveurs, le non respect de contrats de livraison sont autant de points faibles qui fragilisent la filière. En conséquence, beaucoup d’aviculteurs sénégalais se limitent à des opérations ponctuelles liées à des festivités d’origine religieuse, coutumière ou familiale (SENEGAL/MA/DIREL, 1995).
Contraintes pathologiques
La figure 3 présente les pathologies les plus fréquentes en aviculture semi-industrielle au Sénégal. L’aviculture moderne est soumise à une forte pression pathologique qui limite son épanouissement. Cette forte pression est due principalement aux mauvaises conditions d’élevage et à des mesures sanitaires insuffisantes. Les affections les plus fréquentes sont la maladie de Gumboro, la maladie de Newcastle, la bronchite infectieuse, la maladie de Marek, les colibacilloses, la pullorose typhose (Salmonella gallinarum pullorum), les coccidioses, la mycoplasmose (Mycoplasma gallisepticum et M. synoviae ) et certaines parasitoses. Les pathologies virales sont également fréquentes. Le tableau suivant présente la répartition des trois principales viroses dans les cheptels en fonction de leur nature (Arbelot et al. 1997).
ALIMENTATION ET UTILISATION DES RESSOURCES NON CONVENTIONNELLES : CAS DES GRAINES D’HIBISCUS SABDARIFFA
ALIMENTATION DE LA VOLAILLE
Rappel anatomo-physiologique de la digestion chez la volaille
L’appareil digestif des volailles est relativement court et apparaît très adapté pour transformer les aliments concentrés en éléments nutritifs. L’appareil digestif des oiseaux possède une grande efficacité digestive et d’absorption. Cela lui permet de bien valoriser la ration qui séjourne à peine 10 heures dans le tube digestif (Larbier et Leclercq, 1992). A comparer au tube digestif des monogastriques, ruminants, carnivores et autres, l’appareil digestif des oiseaux se distingue principalement par (figure 4) :
La présence d’un bec (constitué de 2 étuis cornés qui recouvrent les mandibules) en remplacement des lèvres chez les mammifères. Il sert à la préhension de l’aliment ; il est suivi d’une cavité buccale où se déverse le suc salivaire pour assurer la lubrification du bol alimentaire, faciliter son passage dans l’œsophage et humidifier en permanence la cavité bucco-pharyngée,
Le jabot est situé au point de départ de la partie intra-thoracique de l’œsophage. Il n’est qu’une simple dilatation œsophagienne et constitue un réservoir régulateur du transit digestif lorsque l’animal est conduit à ingérer une quantité importante d’aliment en peu de temps. Dans cette partie du tube digestif, l’aliment peut être humecté et ramolli sous l’effet des contractions plus ou moins rapides selon la région considérée.
A l’exception, le jabot du pigeon produit le « lait de jabot »,
L’existence de deux estomacs successifs et distincts ; le ventricule succenturier encore appelé proventricule ou estomac chimique qui est le lieu de production du suc gastrique et du pèpsinogène grâce aux glandes tubulaires oxyntioc-peptiques logées dans sa paroi ; et le gésier ou l’estomac mécanique très musclé qui assure l’homogénéisation, le broyage et le brassage du chyme alimentaire,
L’originalité de la partie terminale encore appelée cloaque est l’aboutissement à la fois du rectum et des voies uro-génitales. Cette particularité anatomique rend difficile la détermination de l’énergie digestible chez les oiseaux, conduisant ainsi dans la pratique à la mesure de l’énergie métabolisable. (Villate, 2001)
Besoins en protéines et en acides aminés essentiels
Les protéines constituent la majeure partie de la viande de poulet et des œufs. Les besoins en protéines sont donc importants chez la volaille. Les 20% à 25% de la carcasse dégraissée de la volaille sont formés de protéines (Rékhis, 2002). Elles constituent le deuxième élément nutritif apporté dans l’alimentation à l’animal après l’énergie. D’une manière générale, on recommande 180 à 240 grammes de protéines totales par kilogramme d’aliment (Austic, 1982). Les protéines sont constituées d’acides aminés essentiels et non-essentiels. Les acides aminés essentiels sont ceux qui ne peuvent être synthétisés par la volaille et doivent être impérativement apportés par l’alimentation. Ce sont : lysine, méthionine, thréonine, tryptophane, isoleucine, leucine, valine, phénylalanine, histidine et arginine. Selon Dayon et Arbelot, (1997) les apports recommandés pour ces acides aminés varient de 1,15 à 1,3 g/100g et 0,65 à 0,75 g/100 g d’aliment respectivement pour la lysine et la méthionine (Tableau VIII).
La méthionine et de la lysine sont des acides aminés limitant du fait qu’elles sont souvent déficitaires dans les matières alimentaires, voire dans la ration (Franck, 1980 ; Lachapelle, 1995). La quantité quotidienne de méthionine et de lysine ingérée influence directement les performances de croissance de l’animal dans la mesure où ces acides aminés servent principalement au dépôt de protéines corporelles. Ainsi, ajuster leur concentration dans l’aliment en fonction du potentiel de croissance des animaux et de leur capacité d’ingestionpermet d’optimiser la croissance mais également l’efficacité alimentaire.
UTILISATION DES GRAINES D’HIBISCUS SABDARIFFAEN ALIMENTATION AVICOLE
Contexte d’utilisation de ressources alimentaires non conventionnelles (RANC)
Selon Geoffroy et al., (1991), les RANC sont des aliments ou matières inhabituelles d’origine végétale (produits ou déchets agricoles, sous-produits agro-industriels, cultures spécifiques), animale (insectes, invertébrés, vertébrés) ou minérale susceptible de constituer à moindre coût un apport alimentaire d’appoint ou même une alimentation de base permettant la valorisation de produits qui seraient éliminés par ailleurs. Elles concernent notamment les graines (Micuna spp., Lablab purpureus, Canavalia ensiformi, Citrullus vulgaris, Hibiscus sabdariffa,…) et les feuilles de plantes ( Moringa oleifera, Leucaena leucocephala, Cassia tora, Gliricidia sepium, Azolla pinnata, Manihot esculenta, Cajanus cajan, Centrosoma pubescens,…), les espèces invertébrés (Reticuliterme lucifigus rossi, Lumbricus terrestris, Phormia terrae novae ) et d’autres produits animaux (Gupta et al., 1970 ; D’Mello, 1992,Dahouda et al., 2009 ; Olugbemi et al., 2010 ; Preston, 1987 ; Chrysostome, 1997,Farina, et al., 1991 ; Hardouin et Thys, 1997 ). Elles sont très peu connues de la plupart des éleveurs, généralement très peu ou pas exploitées aussi bien en alimentation humaine qu’animale et se caractérisent donc normalement par l’absence de concurrence hommeanimal(Ayssiwèdé et al.,2011). L’intérêt suscité par les RANC s’est particulièrement accru ces dernières années dans de nombreux pays. Le développement de plus en plus importante de l’aviculture industrielle ces dernières années au Sénégal et en Afrique subsaharienne, a progressivement conduit à une augmentation sans cesse du coût des matières premières ordinaires (maïs, tourteaux de soja, farine de poisson, acides aminés de synthèse, etc) qui sont pour la plupart importées (Doumbia, 2002).Qui plus est, la crise céréalière, l’augmentationsur le marché mondial du prix des matières premières protéiques, en particulier le soja, la cherté et la faible disponibilité des sources de protéines conventionnelles (tourteaux de soja et d’arachide, farine de poisson) dans les pays en voie de développement d’Afrique et d’ailleurs, ont conduit et augmenté l’attraction d’utilisation des RANC par plusieurs chercheurs (Ayssiwèdé et al., 2011 ; Fagbenro et al., 2004 ; Kwari et al., 2001 ; El-Adawy et al., 1997 ; Mukhtar et al., 2007Amaefule et al., 2007; Ayanwale et al., 2007 ; Emenalom et al., 2005,Fru nji et al., 2003 ; Nwokoro et Obasuyi, 2006). Face à cette situation de hausse du coût des matières premières ordinaires couplées à leur demande sans cesse croissante et le renchérissement prévisible de leur prix sur le marché international dans un contexte de leur détournement vers la production de biocarburant, il est clair que la recherche et la valorisation en alimentation avicole d’autres ressources alimentaires locales alternatives ou non conventionnelles (Preston, 1992), disponibles et moins chères, telles que Hibiscus sabdariffa, pourraient être un meilleur moyen d’améliorer l’alimentation et la productivité des poulets de chair en Afrique.
En effet, diverses études sur Hibiscus sabdariffa ont rapporté que ses graines sont des ressources non seulement énergétiques et riches en protéines (26 à 39 %), acides aminés essentiels (lysine, méthionine, etc.) , minéraux et en vitamines, mais aussi relativement pauvres en facteurs toxiques (Ayssiwèdé et al., 2011 ; Fagbenro et al., 2004 ; Kwari et al., 2001 ; El-Adawy et al., 1997 ; Mukhtar et al., 2007 ; Damang et Guluwa, 2009 ; Yagoub et al.,2004).Elles ont été bien utilisées aussi bien en alimentation des ruminants comme des monogastriques par divers auteurs (Suliman et al., 2009 ; Kwari et al., 2001) mais aussi sur des poissons (Fagbenro et al., 2004) et ce, avec l’obtention de résultats variables selon leur niveau d’incorporation.
Cependant, malgré la présence et la disponibilité de cette ressource au Sénégal, aucune étude n’a été consacrée à sa valorisation en alimentation avicole, notamment des poulets de chair.
Toutefois, l’utilisation rationnelle des graines d’Hibiscus sabdariffa dans l’alimentation des poulets de chair doit passer par leur non toxicité et leur bonne appétibilité (Geoffroy et al., 1991).
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Table des matières
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’AVICULTURE AU SENEGAL ET EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
1.1 PRESENTATION DU SENEGAL
1.1.1 Données géographiques et climatiques
1.1.2 Données démographiques et administratives
1.1.3 Données socio – économiques
1.2 CARACTERISTIQUES DES ELEVAGES AVICOLES AU SENEGAL ET EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
1.2.1 Système avicole traditionnel
1.2.1.1 Importance de l’aviculture traditionnelle
1.2.1.2 Caractéristiques et production de la volaille traditionnelle
1.2.2 Système d’élevage avicole moderne
1.2.2.1 Importance socioéconomique et nutritionnelle
1.2.2.2 Production avicole semi-industrielle
1.2.2.3 Caractéristiques de l’aviculture semi-industrielle
1.2.2.4 Performances zootechniques des poulets de chair
1.2.2.4.1 Poids vif et vitesse de croissance
1.2.2.4.2 Consommation et efficacité alimentaire
1.2.2.4.3 Caractéristiques de la carcasse et des organes
1.3 CONTRAINTES MAJEURS DE L’AVICULTURE MODERNE AU SENEGAL ET EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
1.3.1 Contraintes alimentaires
1.3.2 Contraintes technico-économiques
1.3.3 Contraintes pathologiques
CHAPITRE II : ALIMENTATION ET UTILISATION DES RESSOURCES NON CONVENTIONNELLES : CAS DES GRAINES D’HIBISCUS SABDARIFFA
2.1 ALIMENTATION DE LA VOLAILLE
2.1.1 Rappel anatomo-physiologique de la digestion chez la volaille
2.1.2 Besoins nutritionnels et recommandations alimentaires du poulet de chair
2.1.2.1 Besoins en eau
2.1.2.2 – Besoins en énergie
2.1.2.3 Besoins en protéines et en acides aminés essentiels
2.1.2.4 – Besoins en minéraux et en vitamines
2.2 UTILISATION DES GRAINES D’HIBISCUS SABDARIFFA EN ALIMENTATION AVICOLE
2.2.1 Contexte d’utilisation de ressources alimentaires non conventionnelles (RANC)
2.2.2 Caractéristiques botaniques et agronomiques du Bissap (Hibiscus sabdariffa)
2.2.2.1 Caractéristiques botaniques
2.2.2.2 Caractéristiques agronomiques
2.2.3 Production et importance du bissap au Sénégal et en Afrique subsaharienne
2.2.3.1 – Importance d’Hibiscus sabdariffa
2.2.4 Valeurs nutritives et principales utilisations des graines de bissap
2.2.4.1 Composition nutritive
2.2.4.2 Facteurs antinutritionnels contenus dans les graines d’H. sabdariffa et principales méthodes de détoxification
2.2.4.3 – Utilisation des graines de bissap en alimentation avicole ou animale
2.2.5 Autres ressources non conventionnelles utilisables en aviculture
2.2.5.1 Feuilles de légumineuses
2.2.5.2 Graines de légumineuses utilisées en alimentation animale
2.2.5.3 Invertébrés et insectes utilisés en alimentation animale
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
1.1 INGREDIENTS ET FORMULATION DES RATIONS EXPERIMENTALES
1.1.1 Ingrédients utilisés
1.1.2 Formulation et préparation des rations expérimentales
1.1.3 Analyses bromatologiques des aliments
1.2 CHEPTEL EXPERIMENTAL
1.2.1 Période et lieu de l’étude
1.2.2 Conduite d’élevage
1.2.2.1 Préparation du bâtiment et du matériel d’élevage
1.2.2.2 Réception des poussins
1.2.2.3 Transfert, identification et mise en lots des poussins
1.2.2.4 Programme d’alimentation et d’abreuvement
1.3 COLLECTE DES DONNEES
1.3.1 Consommation alimentaire et paramètres d’ambiance
1.3.2 Poids vif à âge type
1.3.3 Caractéristiques de la carcasse et des organes
1.4 CALCUL DES VARIABLES ZOOTECHNIQUES
1.4.1 Consommation Alimentaire Individuelle (CAI)
1.4.2 Gain Moyen Quotidien (GMQ)
1.4.3 Indice de Consommation (IC)
1.4.4 Rendement Carcasse (RC)
1.4.5 Rendement Organe (RO)
1.4.6 Taux de Mortalité (TM)
1.5 EVALUATION ECONOMIQUE
1.6 TRAITEMENT ET ANALYSE STATISTIQUES DES DONNEES
CHAPITRE 2 : RESULTATS ET DISCUSSION
2.1 RESULTATS
2.1.1 Paramètres d’ambiance
2.1.2 Résultats de l’analyse bromatologique des rations expérimentales
2.1.3 Effets de l’incorporation des graines d’H. sabdariffa dans la ration sur les performances de croissance et les caractéristiques de la carcasse et des organes des poulets de chair
2.1.3.1 Effet sur l’état sanitaire et la mortalité des poulets de chair
2.1.3.2 Effet sur le Poids vif
2.1.3.3 Effets sur le Gain Moyen Quotidien (GMQ)
2.1.3.4 Effet sur la Consommation Alimentaire individuelle
2.1.3.5 Effet sur l’Indice de Consommation (IC) alimentaire
2.1.3.6 Effet sur les caractéristiques de la carcasse et des organes
2.1.3.7 Résultats économiques de l’utilisation des rations expérimentales
2.2 DISCUSSION
2.2.1 Paramètres d’ambiance et composition en éléments nutritifs des rations expérimentales
2.2.2 Effets de l’incorporation de la farine des graines de bissap sur les performances de croissance
2.2.2.1 Poids vifs
2.2.2.2 Gain Moyen Quotidien (GMQ)
2.2.2.3 Consommation alimentaire
2.2.2.4 Indice de consommation
2.2.2.5 Effets de l’incorporation de la farine des graines de Hibiscus sabdariffa sur le rendement et les caractéristiques de la carcasse
2.2.2.6 Analyse économique
2.3 RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES