Processus participatif dans la Gestion des Risques et Catastrophes

Conformément à la Stratégie Nationale, la GRC est devenue une préoccupation incontournable de la population à Madagascar car elle constitue un paramètre important du développement.

De par ses caractéristiques géographiques, physiques et climatiques, chaque Région a ses spécificités et les vulnérabilités diffèrent en fonction des risques majeurs potentiels. Il importe que les Collectivités locales de base puissent accorder à la GRC un intérêt particulier. Indiscutablement, toute défaillance dans la prise de responsabilité face à une catastrophe ne peut qu’entraîner des pertes en vies humaines, des dégâts matériels, une dégradation ou destruction des ressources naturelles.

L’accentuation de la pauvreté se manifeste de plus en plus dans la Région de l’Androy à cause de la sécheresse qui y sévit. Une plus forte implication de la population locale permet à celle-ci de s’approprier d’une démarche participative engagée pour mettre en œuvre des plans intégrés de GRC, et en finalité, de contribuer à des stratégies de développement local durable. La démocratie participative, condition pour l’intégration systématique des efforts de réduction et de prévention des risques dans les plans locaux de GRC s’avère désormais être le garant de la réussite des actions de GRC conduites par une population volontairement engagée dans la lutte contre la pauvreté. Le développement d’une réelle culture collective de GRC au niveau des autorités locales et des groupes communautaires de base est à rendre effectif.

Justification du choix et du lieu de l’étude 

Le choix de l’Androy 

Située dans l’extrême Sud de Madagascar, la Région de l‘Androy est d’une superficie de 19 350 km2. La densité de la population est faible et est de 13 habitants au km2. Elle est limitée au Nord par les Hautes terres méridionales Bara, au Sud par l’Océan Indien et le Canal de Mozambique, à l’Est et au Nord par la Région de l’Anosy et à l’Ouest par la Région Atsimo Andrefana.

Auparavant la Région de l’Androy était rattachée administrativement à la Province autonome de Tuléar. Si la plupart des Régions étaient des anciennes Sous Préfectures, elle est une structure nouvellement créée lors de la mise en place de la décentralisation. Composée de 4 Districts, elle regroupe 51 communes et 881 Fokontany. Les Districts sont les suivants : Ambovombe, Tsihombe, Bekily et Beloha.

Du point de vue climatologique, la Région de l’Androy est classée parmi les Régions semiarides à arides de Madagascar, avec une précipitation moyenne de 400 mm de pluies mal répartie dans l’année et de température moyenne annuelle de 28°C. Une diminution significative de l’intensité de précipitation de la zone Nord vers l’extrême sud de la zone littorale est observée. L’irrégularité pluviométrique, combinée avec les variations et l’importance des amplitudes thermiques, favorise souvent la dégradation d’un sol déjà pauvre. Elle se répercute directement (sans alternative de captage et de collecte d’eau) sur les rythmes et les types d’activités des populations.

La saison chaude se situe entre octobre et avril avec une moyenne mensuelle de 24°C et un maximum au mois de janvier. La saison froide s’étale de mai en septembre avec un minimum de 19°C pendant les mois de juin et juillet. La sécheresse présente une variation périodique tous les huit à dix ans. Enfin, la Région de l’Androy est soumise à une présence quasi permanente de vent fort et desséchant du Sud « Tiokatimo ».

Catastrophe, aléa, risque et vulnérabilité

Une catastrophe désigne les effets dommageables d’un phénomène brutal, durable ou intense, d’origine naturelle ou humaine dont l’impact est tel que la communauté affectée se voit contrainte, pour y faire face, de déployer des mesures exceptionnelles». Les aléas sont des circonstances potentielles ou existantes susceptibles de nuire aux personnes et de porter atteinte aux biens et à l’environnement. Il est possible de les caractériser en fonction de l’ampleur, de l’heure à laquelle ils surviennent, de la durée, du lieu et de la probabilité de leur fréquence.

Le risque est habituellement un danger bien identifié associé à l’occurrence d’un évènement ou d’une série d’évènements parfaitement descriptibles dont on ne sait pas s’ils se produiront mais dont on sait qu’ils sont susceptibles de se produire avec une plus ou moins grande probabilité. On pourrait donc dire que le risque est un : « pré évènement « dont la nature essentielle est d’être un danger potentiel.

La vulnérabilité se définit comme le degré de danger qui menace une communauté ou l’environnement. Tous les événements naturels graves ne se transforment pas en catastrophes, ni n’affectent de façon égale toutes les personnes qui vivent dans la zone concernée. Cet impact différentiel s’explique par les différents niveaux de vulnérabilité successifs.

La Gestion des Risques de Catastrophe

C’est un processus de recours systématique aux directives, compétences opérationnelles, capacités et organisation administratives pour mettre en oeuvre les politiques, stratégies et capacités de réponse appropriées en vue d’atténuer l’impact des aléas naturels et risques de catastrophes environnementales et technologiques qui leur sont liées.

La Gestion des Risques et des Catastrophes

Selon la SNGRC : « la Gestion des Risques et des Catastrophes peut être décrite comme un processus relatif à l’application systématique des politiques de gestion, des procédures et des pratiques aux tâches d’identification, d’analyse, d’évaluation, de traitement et de contrôle des risques. Le cycle des catastrophes consiste en une série de phases étroitement reliées les unes aux autres qui comprennent la prévention des catastrophes, la préparation, la réponse, le rétablissement, la reconstruction et le développement. Ces phases se déroulent en principe de manière séquentielle mais en réalité deux ou plusieurs phases peuvent se produire simultanément. Ce phénomène serait d’autant plus accentué dans une gestion « tous risques ».

Et la Politique Nationale de GRC , dans son article 6, précise que la GRC doit veiller à :

– protéger les installations nécessaires à la défense et à la sauvegarde de la vie des populations, de leurs biens et de l’environnement ;
– assurer la protection et les secours de la population en toutes circonstances ;
– entretenir et affermir la solidarité et la volonté de résistance des populations aux effets des risques et des catastrophes ; à développer les aptitudes et réduire les vulnérabilités des populations.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : INDETIFICATION DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : HISTORIQUE
Section 2 : DESCRIPTION DU PROJET
Section 3 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
Chapitre II- ETUDE DE MARCHE
Section 1 : LE MARCHE PROPREMENT DIT
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
Section 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE SUR LE MARCHE
Section I : CHOIX DE LA STRATEGIE MARKETING : Marketing Mix
Chapitre III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERE D’EVALUATION D’UN PROJET
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I – LES TECHNIQUES DE PRODUCTION
Section 1 : FIXATION DES OBJECTIFS
Section 2 : LES PROCEDES DE SPECIALISATIN DE L’ACTIVITE
Section 3 : LA DESCRIPTION DE LA PRODUCTION
Section 4 : LES MOYENS DE PRODUCTION
Chapitre II : LA PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : CAPACITE DE PRODUCTION
Sectiion2- PLANNING DE PRODUCTION ET DE VENTE
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE 1 : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : FONDS DE ROULEMENT INITIAL
LISTES DES MATIERES A ACHETE en Ariary
1.5- Dépenses de pré-exploitation
Section 2 : FINANCEMENT DU PROJET
Section 3 : TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Section 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES EMPRUNTS
Section 5 : LES COMPTES DE GESTION
Chapitre 3 : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL AVANT FRAIS FINANCIER
Section 2 : TRESORERIE PREVISIONNELLE POUR LA PREMIERE ANNEE
Section 3 : Tableau de grandeurs caractéristiques de Gestion (T.G.C.G)
CHAPITRE 3 : EVALUATION ET IMPACT DU PROJET
Section 1- EVALUATION ET IMPACT ECONOMIQUE
Section 2 : EVALUATION ET IMPACT FINANCIER
Section 3 –EVALUATION ET IMPACT SOCIAL
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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