Processus d’élaboration et de diffusion d’une action de communication

Comme toute science, les Sciences Info-Com disposent de ses propres théories ainsi que ses approches. Les stratégies de communication forment une discipline propre aux SIC ; et dans les stratégies de communication on distingue le modèle PEDIAC ou Processus d’Elaboration et de Diffusion d’une Action de Communication qui est un ensemble d’étapes qui couvrent l’élaboration et la diffusion d’un projet de communication. C’est sur ce modèle que la filière Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication a décidé de centrer le mémoire d’études de cette promotion 2013-2014 tout en notant que ce mémoire vaut 10 crédits pour le passage en master 1. De ce fait, j’ai décidé d’appliquer ce modèle à une action de communication dont j’ai été témoin lors de mon enquête auprès de l’institution MicroCred, leur action de communication s’est portée sur le lancement d’un nouveau crédit : Crédit Stockage GCV.

Le modèle PEDIAC ou Processus d’Elaboration et de Diffusion d’une Action de Communication se défini comme un ensemble d’étapes qui couvrent l’élaboration et la diffusion d’une communication. Ce modèle est également perçu comme étant une stratégie de communication car il est constitué par un ensemble d’étapes visant à planifier et à coordonner la communication en vue d’obtenir des résultats.

Georges Moulin a souligné qu’il existait toujours une intention ou un projet de communication. Mais cette énonciation concernait le verbal car selon lui la communication verbale est forcément volontaire ; pour confirmer cela on peut prendre en compte le schéma de Saussure où l’association du signifiant et du signifié ne sont pas volontaires. D’ailleurs un projet de communication est quelque chose que l’on prévoit de concevoir ce qui le rend plus avancé qu’une intention de communication. Une intention de communication ne peut être suivie d’une réalisation ce qui la rend moins sérieuse que le projet de communication.

Les enjeux

Définition

Un enjeu est défini comme le risque de perdre ou la chance de gagner. C’est : «la mise que l’on met sur la table ». Dans la communication elle représente ce que chaque acteur de la communication cherche à gagner ou ce qu’il risque de perdre en s’engageant dans une situation de communication. On distingue plusieurs enjeux :

Les enjeux informatifs :
La communication est un acte d’information. Dans toute communication, il y a nécessairement transmission d’informations. Mais elle est plus qu’un simple échange d’informations. Exemple : « La Banque Of Africa annonce à son aimable clientèle qu’elle pourra avoir directement accès à son compte bancaire depuis son mobile airtel Madagscar ».

Les enjeux de positionnement d’identité :
La communication est un acte de positionnement personnel. Si on s’en tient au modèle où un sujet émet et l’autre reçoit, on peut à un moment donné être émetteur et à un autre, récepteur; on donne ainsi une idée d’égalité des deux intervenants sans tenir compte des relations de pouvoir. Chaque acteur, dans une situation de communication, interprète un rôle qu’il cherche à faire reconnaître. Communiquer c’est donc, en partie, se positionner par rapport à autrui, en proposant des éléments de son identité.

Les enjeux d’influence :
La communication est un acte de mobilisation d’autrui. Dans l’acte de communication, il y a une tentative « d’influence » de l’autre. L’influence est une ressource humaine, liée à la nature de certaines personnes qui ont un pouvoir de conviction tel qu’elles le font passer à travers leurs communications. Communiquer c’est donc, en partie, s’efforcer de mobiliser autrui par divers processus d’influence. Dans une situation de communication, chaque acteur cherche à influencer l’autre afin de le faire adhérer à son point de vue, d’obtenir la réalisation d’un travail… La richesse du registre du vocabulaire traduit ainsi de nombreuses nuances lorsqu’il s’agit de demander l’exécution d’une tâche : ordre, injonction, consigne, conseil.

Exemple : Un dirigeant établit son influence par un rapport de force (pression, intimidation) ou par un rapport de séduction (complicité, sympathie).

Les enjeux relationnels :
La communication fait partie de la relation humaine, c’est ce qui la concrétise. La communication, c’est le mécanisme par lequel les relations humaines existent et se développent. Elle inclut les attitudes, les gestes, les mimiques, le ton de la voix, les mots et tous les moyens de communication (écrits, téléphone, réseau Internet…) Communiquer c’est donc, en partie, établir et spécifier la relation avec notre semblable. La communication est le passage obligé pour entrer en relation avec autrui. L’enjeu est donc de réussir la communication, notamment en respectant un cadre de référence.

Les enjeux normatifs :
La communication est un acte d’élaboration de normes relationnelles. On ne peut pas communiquer sans respecter un système de règles. On fait ici référence à des règles telles que les rituels de salutation, dire merci ou au revoir, etc. Communiquer c’est donc, en partie, contribuer à la mise au point de règles de l’échange collectif.

L’enjeu identitaire :
Au sein de l’entreprise, chaque individu a un statut, un rôle qui définit sa position dans sa relation aux autres. L’enjeu identitaire engage l’image de soi ou celle de l’entreprise.

Exemple : Lors des réunions, le dirigeant s’exprime en premier. Sa position de supérieur hiérarchique se traduit par un temps de prise de parole important. Ses subalternes, ne lui coupent pas la parole, n’interviennent plus quand le dirigeant signifie la fin de la réunion par une conclusion.

Objectifs

Dans une communication on aura toujours un ou deux objectifs, les objectifs auxquels nous faisons références reviennent aux différents objectifs énoncés par Saussure et Valiquette.

L’Inventaire de Saussure

Selon Jakobson, toute communication verbale comporte six éléments, six facteurs (les termes du modèle).Chaque facteur est le point d’aboutissement d’une relation orientée, ou fonction, établie entre le message et ce facteur. On compte ainsi six fonctions :
• un contexte (le contexte, c’est-à-dire les autres signes verbaux du même message, et le monde dans lequel il prend place)
• un destinateur (un émetteur, un énonciateur)
• un destinataire (un récepteur, un énonciataire)
• un contact entre destinateur et destinataire
• un code commun
• un message .

Les six fonctions de la communication telles que les identifient Jakobson sont chacune liée à un agent de la communication.

• La fonction référentielle :
Cette fonction liée au contexte concerne principalement le référentiel dans lequel le message doit être interprété. Le contexte d’une communication peut être par exemple une référence à la conversation en cours, ou encore à une culture, un pays. Cette fonction deviendra fonction informative car elle consiste à apporter des informations ou des éléments de connaissances donc elle apparait toujours dans chaque message.

Exemple : SIC signifie : Sciences de l’Information et de la Communication.

• La fonction expressive :
Elle est centrée sur le destinateur (l’émetteur) et lui permet d’exprimer son attitude, son émotion, et son affectivité par rapport à ce dont il parle. Auparavant cette fonction s’intitulée fonction émotive mais elle s’est élargit en fonction expressive.

Exemple : J’ai envie de rentrer chez moi.

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Table des matières

I)INTRODUCTION
II) GENERALITES
III) METHODOLOGIE
IV) RESULTATS
V) COMMENTAIRES ET DISCUSSION
VI) CONCLUSION  
VII) REFERENCES
ANNEXES
RESUME

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