Processus de Production du handicap [PPH]

Processus de Production du handicap [PPH]

Les dรฉcisions d’investissement

Les dirigeants de l’ entreprise se retrouvent souvent face ร  trois dรฉcisions financiรจres , c’ est-ร -dire : les dรฉcisions d’ investissement, les dรฉcisions de financement et la politique de distribution des dividendes (Jo sรฉe Saint-Pierre, 2008 ; Morissette, 2008) . Dans cette partie, nous nous intรฉresserons aux dรฉcisions d’investissement au sein des PME.

Importance et dรฉfinition des dรฉcisions d’investissement

Dans un marchรฉ de financement parfait, les dรฉcisions d’ investissement sont considรฉrรฉes comme รฉtant les seules dรฉcisions financiรจres pouvant exercer une influence sur la valeur de l’ entreprise (Morissette, 2008). Page (1999) prรฉvoit que la dรฉcision d’ investissement est la dรฉcision financiรจre la plus importante pour un dirigeant. Il ajoute aussi que la croissance des entreprises est fonction des investissements et il dรฉfinit l’ entreprise ยซ comme un ensemble de projets d’investissement ยป (Page, 1999), ce qui fait foi de l’ importance de ces dรฉcisions.
Rekik (2010) dรฉfinit l’ investissement comme ยซ un engagement durable ยป. Une dรฉcision d’ investissement est toute dรฉcision qui conduit ร  l ‘ achat d’ un actif dans le but d’obtenir des flux de trรฉsorerie futurs afin de maximiser la richesse des propriรฉtaires (G. Charreaux, 1991). En d’ autres termes, c’ est toute dรฉcision qui conduit ร  l ‘ acquisition d’ actifs corporels ou incorporels qui peuvent ยซ assurer la croissance de l’ entrepriseยป (Morissette, 2008). Les entreprises doivent donc investir dans des projets affichant un rendement espรฉrรฉ positif dans le but d’accroรฎtre leur valeur.

ย Sous-investissement versus surinvestissement

Selon Ang (1992), le volume d’ investissement dans la PME est un aspect dotรฉ d’ une grande importance. En effet, une question se pose avec acuitรฉ : est-ce que la PME investit d’ une faรงon optimale et suffisante? La rรฉponse ร  cette question pose deux principales situations d’ investissement: le sous-investissement et le surinvestissement.

La situation de sous-investissement

Le sous-investissement est la situation dans laquelle l’ entreprise n’investit pas dans des projets ร  valeur actuelle nette positive. En d’ autres termes, ce phรฉnomรจne implique que l’ entreprise n’investit pas dans les projets rentables, ce qui peut minimiser la valeur de l’ entreprise (Jo sรฉe Saint-Pierre, 2008).Parfois, les propriรฉtaires-dirigeants des PME s’ orientent vers une politique de sous-investissement pour plusieurs causes et raisons . Tout d’abord, les PME sont confrontรฉes gรฉnรฉralement ร  des choix de financement limitรฉs et des moyens financiers restreints. De plus, les coรปts de financement offert aux PME sont รฉlevรฉs en raison de l’ asymรฉtrie de l’ information, ce qui conduit les entrepreneurs ร  recourir ร  l’ autofinancement. Mises ร  part les PME utilisant l’ autofinancement de faรงon obligรฉe, les entrepreneurs prรฉfรจrent aussi ce mode de financement pour conserver leur contrรดle, leur dominance et le style de gouvernance au sein de leurs PME. Cette situation d’ autofinancement peut รชtre insuffisante pour financer un projet ร  VAN positive, ce que conduit ร  une situation de sous-investissement (Manigart, Baeyens et coll. , 2003 ; Fathi et Gailly, 2004 ; Josรฉe Saint-Pierre, 2008). ร€ ce propos, la PME est considรฉrรฉe comme un prolongement de l’ entrepreneur ; ce rรดle central du propriรฉtaire-dirigeant peut influer sur les dรฉcisions d’ investissement et risque mรชme de conduire la PME ร  une situation de sous-investissement dans le cas oรน cet entrepreneur n’ a pas d’ expรฉrience dans la sรฉlection de projets, dans l’ รฉvaluation d’ un tel actif ou s’ il n’ est pas familier avec certaines sources de financement, lesquelles doivent รชtre compatibles avec l’ investissement en termes de coรปt et de forme (Van Auken, 2001 ; Josรฉe Saint-Pierre, 2008). Toutefois, les partenaires de la PME qui sont averses au risque peuvent influer sur les dรฉcisions d’ investissement dans le sens oรน l’ entreprise n’ investit pas dans les projets risquรฉs ร  VAN positive. Les entrepreneurs de l’ entreprise peuvent avoir des objectifs et des motivations autres que les objectifs financiers ou les objectifs de maximisation de la richesse des actionnaires. Dans un tel cas oรน l’ entrepreneur veut รฉviter l’ augmentation des valeurs de revente des participations des actionnaires, il peut augmenter les dรฉpenses qui ne sont pas nรฉcessaires et qui sont discrรฉtionnaires au lieu d’ investir dans des projets rentables, ce qui engendre une situation de sous-investissement (Trabelsi, 2006) .La situation de sous-investissement peut influer nรฉgativement sur la valeur de l’ entreprise, surtout que la situation financiรจre des PME est dรฉlicate et que les investissements dans les actifs sont un moyen qui gรฉnรจre les liquiditรฉs et les fonds pouvant รชtre l’essence mรชme de la croissance des PME.

ย La situation de surinvestissement

Contrairement au sous-investissement, une politique de surinvestissement est dรฉfinie, selon Josรฉe Saint-Pierre (2008), comme รฉtant la situation oรน ยซl ‘ entreprise a รฉpuisรฉ son portefeuille de projets rentables et qu’ elle rรฉalise des projets qui ont pour effet de rรฉduire sa valeur marchande ยป. C’ est une politique d’ investissement excessif qui n’ apporte donc aucune valeur ajoutรฉe ร  l’ entreprise.
Les entrepreneurs des PME se trouvent parfois incitรฉs ร  appliquer une politique de surinvestissement pour plusieurs raisons. Dans le contexte oรน il existe des partenaires externes ร  la PME et ayant une contribution dans les projets. Le propriรฉtaire-dirigeant peut s’orienter vers le surinvestissement par la voie de l’ investissement dans des projets non rentables pour diminuer la distribution des dividendes sur ses partenaires, c’ est-ร -dire dans le cadre d’ une politique qui ne vise pas ร  prioriser la distribution des dividendes (Jensen, 1986 ; tirรฉ de losรฉe Saint-Pierre, 2008). Au sein des PME, les entrepreneurs peuvent avoir des objectifs autres que la maximisation des richesses et autres que les motivations financiรจres . Dans un tel cas, l’ entrepreneur peut investir dans des projets qui augmentent la taille de l’ entreprise et qui non seulement ne crรฉent pas de la valeur, mais qui la dรฉtruisent, pour la seule raison que le propriรฉtaire-dirigeant est motivรฉ d’ augmenter la taille de la firme (Manigart, Baeyens et coll. , 2003). Une politique de surinvestissement peut รชtre un moyen pour rรฉduire les bรฉnรฉfices imposables par l’ investissement dans des projets ร  V AN nรฉgative , ce qui a pour but de rรฉduire l’ impรดt ร  payer (losรฉe SaInt-Pierre, 2008). Aussi, l’ expรฉrience limitรฉe et le manque d ‘habiletรฉs en gestion financiรจre de l’ entrepreneur peuvent conduire ร  l ‘ investissement dans des projets non rentables qui dรฉtruisent la valeur de
l’ entreprise (Jo sรฉe Saint-Pierre, 2008). On remarque que la situation de surinvestissement n’est pas causรฉe par l’ insuffisance des ressources financiรจres , mais par un excรจs dans les ressources financiรจres.
Toutefois, une telle situation de surinvestissement est non bรฉnรฉfique ร  l ‘ entreprise, car elle permet de dรฉtruire la valeur par l’ investissement dans des projets non rentables. Pour cette raison, les entrepreneurs doivent se mรฉfier de cette politique afin d’ รฉviter de diminuer la valeur de leurs PME puisque les mauvaises dรฉcisions d’investissement ne peuvent pas รชtre corrigรฉes , parce qu’ irrรฉversibles et non gratuites (Page, 1999). L’ investissement dans un projet exige des fonds qui lui sont allouรฉs , ce qui est crucial pour les PME sensibles du cรดtรฉ des ressources financiรจres.

ย L’interrelation entre les dรฉcisions d’investissement et les dรฉcisions de financement

Chaque dรฉcision d’ investissement doit รชtre prise en interrelation avec une dรฉcision de financement, car tous les projets et toutes les sources de financement ont un coรปt , et par consรฉquent, l’ entreprise doit allouer les ressources nรฉcessaires pour la rรฉalisation des investissements (Page, 1999). L’ entreprise, dans ce cas, doit choisir les types de financement de l’ investissement ร  un coรปt rรฉduit qui assure la rรฉalisation des projets d’une faรงon optimale. Cela nous conduit ร  conclure que la structure financiรจre et les dรฉcisions d’ investissement sont deux variables interdรฉpendantes , c’ est-ร -dire que le choix de la structure financiรจre est un dรฉterminant des dรฉcisions d’ investissement (Fazzari, Hubbard et coll., 1988 ; Page, 1999 ; Fathi et Gailly, 2003 ; Rekik, 2010).Dans ceย ยป contexte d’ interdรฉpendance entre les dรฉcisions d’investissement et les dรฉcisions de financement, des contraintes financiรจres, un choix de financement limitรฉ et des coรปts de capital รฉlevรฉs, les PME se trouvent parfois obligรฉes de financer leurs projets par un seul choix existant et par le financement prรฉfรฉrรฉ des entrepreneurs, soit le financement par les liquiditรฉs gรฉnรฉrรฉes ร  l ‘ interne (Fazzari, Hubbard et coll., 1988 ; Himmelberg et Petersen, 1994). Certains auteurs comme Fazzari, Hubbard et coll. (1988) รฉnoncent qu’ il y a une relation positive entre les flux de trรฉsorerie disponible et le volume d’ investissement. Cette relation peut รชtre justifiรฉe par la prรฉsence des contraintes de financement causรฉes par l’ asymรฉtrie d’information qui empรชche les offreurs de financement d’ รชtre bien informรฉs , ce qui rend les PME incapables d’ attirer les fonds pour financer leurs investissements (Stiglitz et Weiss, 1981 ; Myers et Majluf, 1984; Deloof, 1998; Van Auken, 2001 ; Manigart, Baeyens et coll., 2003 ; Josรฉe Saint-Pierre, 2008). Lorsque les flux de trรฉsorerie disponibles sont รฉpuisรฉs , il y a donc un risque de sous-investissement. La cause tient au fait que les entrepreneurs ne prรฉfรจrent se financer que par les liquiditรฉs internes aux dรฉpens des fonds externes afin de conserver le contrรดle et le pouvoir (Leary et Roberts, 2010). La prรฉfรฉrence des fonds de financement internes a pour but d’ รฉviter les coรปts รฉlevรฉs du financement externe (Fazzari, Hubbard et coll. , 1988). Par consรฉquent, les flux de trรฉsorerie disponibles (le financement) sont un dรฉterminant crucial des dรฉcisions d’ investissement (Vogt, 1994). Selon Manigart, Baeyens et coll. (2003), la relation positive entre les flux de trรฉsorerie gรฉnรฉrรฉs ร  l’ interne et les dรฉcisions d’ investissement peut รชtre aussi expliquรฉe par la thรฉorie des flux de trรฉsorerie disponibles (Jensen, 1986). La thรฉorie du flux de trรฉsorerie disponible ou lefree cash jlow est dรฉfini selon Jensen (1986) comme les flux de trรฉsorerie disponibles aprรจs financement de tous les projets qui ont une VAN positive avec un taux d’ actualisation รฉgal au coรปt du capital. Donc, si on est dans une situation de free cash jlow, on peut dire qu’ il y a des flux de trรฉsorerie disponibles et en mรชme temps qu’ il y a absence d’ opportunitรฉs d’ investissement. Et en cas d’ absence d’ une situation de free cash jlow, on peut dire qu’ il y a absence de flux de trรฉsorerie disponibles en raison de la prรฉsence de bonnes occasions d’ investissement. Selon cette hypothรจse , la prรฉsence de free cash jlow peut inciter les propriรฉtaires-dirigeants ร  investir davantage au lieu de distribuer les dividendes ou d’ investir dans des projets qui ne crรฉent pas de la valeur, mais qui satisfont leurs objectifs, ce qui conduit ร  une situation de surinvestissement (Jensen 1986).Le profil des structures qui offrent du financement peut mรชme influencer la nature des dรฉcisions d’ investissement. Si la structure financiรจre de la PME est composรฉe des partenaires financiers qui sont averses au risque, le propriรฉtaire-dirigeant s’ oriente vers les investissements peu risquรฉs. La dispersion de la structure financiรจre peut inciter l’ entrepreneur ร  investir dans des projets risquรฉs puisque le risque sera partagรฉ avec les autres partenaires financiers. Les bailleurs de fonds peuvent aussi imposer des exigences et des conditions de financement en fonction de la nature de l’ investissement, de son degrรฉ de risque et de son volume.En conclusion, les dรฉcisions de financement et les dรฉcisions d’ investissement sont en interdรฉpendance . Le choix de financement est un dรฉterminant primordial de la nature et du volume des investissements. Dans la prochaine partie, nous nous concentrerons sur le financement des PME puisque les dรฉcisions et les choix financiers occupent une place fondamentale dans la sphรจre des PME.

Financement des PME

Dans toutes les รฉconomies du monde, les PME occupent une place primordiale dans le tissu รฉconomique des pays. Elles sont considรฉrรฉes comme le moteur de la croissance et du dรฉveloppement รฉconomique de plusieurs pays. Et malgrรฉ cette importance, les PME rencontrent plusieurs obstacles les empรชchant d’ avoir un bon financement qui peut pousser leur dรฉveloppement et maintenir leur survie (Van Auken, 2001 ; Fathi et Gailly, 2003 ; Gregory, Rutherford et coll. , 2005 ; Trabelsi, 2006; Josรฉe Saint-Pierre, 2008) . Compte tenu des spรฉcificitรฉs des PME et de leur taille, le choix de financement demeure trรจs important, car selon Van Auken et Neeley (1996) et Coleman (2000), les ressources de financement inadรฉquates sont les principales causes de l’ รฉchec et de la faillite des PME. Dans le mรชme ordre d’ idรฉes , Josรฉe Saint-Pierre (2008) prรฉvoit que dans un contexte de PME dont l’ accรจs au financement est restreint, les choix de la structure du capital demeurent cruciaux, car ces choix ont un effet sur la survie de l’ entreprise. Dans ces entreprises qui sont dominรฉes par les problรจmes de financement, surtout dans celles qui sont jeunes (Terpstra et OIson 1993), la gestion financiรจre en gรฉnรฉral ainsi que la sรฉlection des sources de financement en particulier demeurent des tรขches clรฉs pour les entrepreneurs et les dirigeants des PME pour affronter la situation financiรจre dรฉlicate de leurs firmes (Josรฉe Saint-Pierre, 2008).Souvent, les choix de la structure de capital sont expliquรฉs dans le cadre des thรฉories et des modรจles proposรฉs en la matiรจre. Ces thรฉories explicatives ne peuvent pas รชtre exhaustives et applicables sur tous les types d’ entreprises, comme c’ est le cas pour l’ approche nรฉoclassique de Modigliani et Miller (1958). Le modรจle nรฉoclassique suppose que l’ objectif de l’ entreprise est de maximiser le profit et que le marchรฉ est en situation pure et parfaite (Van Auken, 2001 ; Trabelsi, 2006). Le problรจme de ce modรจle , selon Trabelsi (2006), c’ est qu’ il considรจre que toutes les entreprises sont homogรจnes et qu’ il rend la forme et le fonctionnement des entreprises comme รฉtant des variables neutres. Mais en rรฉalitรฉ , ce cadre thรฉorique ne peut pas รชtre appliquรฉ sur tous les types d’ entreprise, et notamment les PME, car les entreprises ne sont pas homogรจnes . Pour cette raison, notre objectif dans cette partie est de prรฉsenter les thรฉories et les modรจles qui peuvent expliquer le comportement financier des PME et qui peuvent justifier les spรฉcificitรฉs comportementales des entrepreneurs et des dirigeants dans le choix de la structure financiรจre. C’ est ce qui nous aide ร  comprendre comment ces firmes choisissent leurs modes de financement et leurs structures de capital. Dans cette partie, nous prรฉsenterons la thรฉorie d’ agence, la thรฉorie de l’ ordre hiรฉrarchique , la thรฉorie de l’ entrepreneur et la thรฉorie du cycle de la croissance financiรจre .

Les explications thรฉoriques des choix de financement des PME

ย La thรฉorie de l’ agence

La thรฉorie d’ agence considรจre l’ entreprise comme un ensemble de contrats qUI mettent en liaison diffรฉrentes parties qui entretiennent une relation avec l’ entreprise ou au sein de celle-ci et dont les intรฉrรชts peuvent รชtre incompatibles, et elle prรฉvoit comment les intรฉrรชts de ces parties sont conservรฉs dans un contexte de conflit d’intรฉrรชts (Josรฉe Saint-Pierre, 2008). Cette thรฉorie expose le phรฉnomรจne du conflit d’ intรฉrรชts et celui de la dรฉlicatesse des relations entre les agents (Jensen et Meckling, 1976).Une relation d’ agence est dรฉfinie par Jensen et Meckling (1976) comme รฉtant ยซ un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l ‘ agent) pour exรฉcuter en son nom une tรขche quelconque qui implique une dรฉlรฉgation d’ un certain pouvoir de dรฉcision ร  l’ agent ยป (tirรฉe de Trabelsi , 2006). Donc, l’ idรฉe est de montrer l’existence d’un problรจme entre d’ une part une personne qui contrรดle l’ entreprise (l ‘ agent) et d’ autre part une personne qui apporte les ressources financiรจres (le principal) (Carlton et Perloff, 2008 ; Josรฉe Saint-Pierre, 2008). La cause principale des conflits d’ intรฉrรชts entre l’agent et le principal, c’ est que chaque partie cherche ร  amรฉliorer sa fonction d’ utilitรฉ personnelle et ร  maximiser son propre intรฉrรชt (Ross, 1977 ; tirรฉ de Josรฉe Saint-Pierre, 2008).La thรฉorie d’ agence, selon plusieurs auteurs, peut expliquer et justifier le comportement financier des entrepreneurs au sein des PME. Colot et Michel (1996) considรจrent que la thรฉorie d’ agence est la seule thรฉorie qui peut s’appliquer sur les PME et qui peut justifier et expliquer les choix financiers de la structure du capital et le comportement financier des PME.Dans une PME, le propriรฉtaire-dirigeant reprรฉsente l’agent tandis que l’ actionnaire reprรฉsente le principal. Selon Josรฉe Saint-Pierre (2008), cette relation d’ agence et ces divergences d’ intรฉrรชts peuvent crรฉer plusieurs problรจmes qui sont principalement le problรจme d’asymรฉtrie d’ information, le risque moral et l’ antisรฉlection .

Les problรจmes dรฉcoulant d’ une relation d’agence

ย L’ asymรฉtrie d’ information

Les PME font souvent face ร  des ressources financiรจres limitรฉes et ร  une offre de financement restreinte par rapport aux grandes entreprises. Cet accรจs confinรฉ aux sources de financement n’est pas seulement liรฉ ร  la taille de l’ entreprise, mais plutรดt , et surtout au problรจme de l’asymรฉtrie d’ information (Gibson, 1992 ; Ennew et Binks, 1993 ; Van Auken, 2001 ; Fathi et Gailly, 2003). L’asymรฉtrie d’ information est le fait que l’agent dรฉtient des informations fimmciรจres et non financiรจres auxquelles le principal n ‘ a pas d’ accรจs , ce qui est le cas dans la plupart des PME (Jo sรฉe Saint-Pierre, 2008). Ce problรจme a plusieurs impacts nรฉgatifs sur les PME (Petty et Bygrave, 1993). Les entreprises les plus opaques informationnellement ne permettent pas aux investisseurs et aux crรฉanciers de bien juger la bonne ou la mauvaise santรฉ de l’ entreprise, ce qui engendre des coรปts de financement รฉlevรฉs (Berger et Udell, 1998). Dans le cas de la non-disponibilitรฉ d’ informations chez le principal, ce dernier exigera des taux de retour รฉlevรฉs sur son investissement pour qu’ il puisse combler le risque causรฉ par la non-transparence informationnelle (Gregory, Rutherford et coll. , 2005).

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Table des matiรจres

Introduction
Chapitre 1 Problรฉmatique: Pertinence sociale, scientifique et personnelle
Chapitre 2 Cadre thรฉorique
2.1 Stress et รฉpuisement
2.2 Sentiment d’auto-efficacitรฉ
2.3 Lien entre le sentiment d’auto-efficacitรฉ et l’รฉpuisement professiomiel
2.4 Inventaire des moyens pour contrer l’รฉpuisement professionnel
Chapitre 3 Cadre de rรฉfรฉrence
3.1 Processus de Production du handicap [PPH]
3.2 Questions de recherche
Chapitre 4 Mรฉthode de recherche
4.1 But de la recherche
4.2 Type de recherche
4.3 Instrument de recherche
4.4 Participants
4.5 Dรฉroulement de la recherche
4.6 Codification et traitement des donnรฉes
4.7 Limites de la recherche
Chapitre 5 Prรฉsentation et analyse des rรฉsultats quant au vรฉcu des enseignants
5.1.1 Prรฉsentation et interprรฉtations des rรฉsultats quant ร  l’รฉpanouissement professionnel des enseignants
5.1.2 Prรฉsentation des rรฉsultats quant au degrรฉ d’รฉpuisement professionnel mesurรฉ par les trois รฉchelles du Maslash Burnout Inventory
5.2 Prรฉsentation et interprรฉtations des rรฉsultats quant aux caractรฉristiques individuelles des enseignants
5.3 Prรฉsentation et interprรฉtations des rรฉsultats quant ร  la mesure du sentiment d’auto-efficacitรฉ des enseignants
5.4 Prรฉsentation et interprรฉtations des rรฉsultats quant ร  la mesure de la qualitรฉ de l’environnement
5.5 Prรฉsentation et interprรฉtations des rรฉsultats quant ร  l’รฉvaluation de la tรขche en enseignement
5.6 Prรฉsentation et interprรฉtations des rรฉsultats quant aux moyens pour contrer le stress
5.7 Prรฉsentation et analyse des rรฉsultats quant au lien entre le sentiment d’auto-efficacitรฉ et l’รฉpuisement professionnel
Conclusion
Rรฉfรฉrences
Appendice A: ร‰ditorial du journal d’un syndicat local et le questionnaire
Appendice B : Lettres d’accompagnement
Appendice C : Commentaires des participants

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