PROCESSUS DE PRODUCTION DES BOISSON
PROCESSUS DE PRODUCTION DES BOISSONS GAZEUSES.
Réception des matières premières
Sucre :
Le sucre est élaboré par le fournisseur COSUMAR, un fournisseur hautement qualifié et soigneusement sélectionné, il joue un rôle capital dans la fabrication. Le sucre livré est analysé, par échantillonnage, par le laboratoire.
Concentré:
Le concentré permet d’établir le sirop de base des différentes arômes. Cet ingrédient est transporté et utilisé sous un contrôle extrêmement strict pour garder sa confidentialité et sa sécurité. Chaque usine de concentré est spécifiquement identifiable, pour permettre la traçabilité de chaque composant dans n’importe quel stade : production, stockage et emploi.
CO2:
Le gaz carbonique industriel est livré sous une forme liquide, par AIR LIQUIDE et MAGHREB OXYGENE, et stocké dans une citerne de 30 tonnes, à des températures basses et sous une pression de 15 à 20 Bars.
Eau:
L’eau est un élément principal qui influence la boisson gazeuse, et donc sa qualité est très nécessaire. Et pour assurer la bonne qualité des eaux, elles sont analysées, filtrées et purifiées avant leur utilisation dans le mixage des boissons gazeuses.
D’autres matières:
Comme les étiquettes, les bouchons et les emballages…etc. D’ailleurs dans la CBGN, il y a un suivi de traçabilité des bouchons et leurs lots pour qu’elle puisse bien contrôler la production.
Traitement des eaux
L’eau entrant à la CBGN comme matière première est l’eau de ville, mais l’eau utilisée dans les processus de fabrication est soumise à des exigences de normes pour éviter son influence sur le goût, l’odeur et l’apparence des boissons gazeuses (eau traitée) ou pour faciliter le travail (eau adoucie).
Eau Traitée :
Mode de fonctionnement de l’installation : L’intérêt du traitement des eaux (figure 2) dans la production des boissons gazeuses est d’éliminer toutes les impuretés susceptibles d’affecter le goût ou l’aspect du produit. Dans un premier temps, on prend l’eau brute (eau de ville) qui est mise dans un bassin de Filtre à Sable2 stockage à laquelle on ajoute grâce à une pompe doseuse une dose de chlore (entre 1 et 3 ppm) pour la désinfection. Cette eau est conduite vers des filtres à sables (figure 3). A l’entrée de ces filtres il y a injection du Sulfate d’Aluminium AL2SO4 qui joue le rôle d’un aimant pour rassembler les matières en suspension qui sont très fines afin qu’elles deviennent grandes, ce qui facilite leurs éliminations dans les autres filtres. Après elle passe par un décarbonateur (figure 3) qui sert à réduire l’alcalinité de l’eau. L’eau à traiter traverse un lit de résine faiblement acide (de type RCOOH) et qui échange les ions H+ contre les ions de calcium et de magnésium.
Lorsque la saturation de la résine est atteinte, on régénère par un lavage à contre-courant à l’aide d’une solution d’acide chlorhydrique ; puis on fait un lavage avec de l’eau traitée pour éliminer les traces de HCl restantes. L’eau décarbonatée est stockée au niveau du deuxième bassin où on injecte de l’eau de javel de concentration de 1 à 3 ppm qui joue le rôle d’un désinfectant afin d’inactiver toutes les germes pathogènes. L’eau ainsi obtenue passe par un filtre à charbon (figure 3) où on trouve le charbon granulé, qui donne à la sortie une eau sans chlore mais qui contient des grains de charbon qu’on doit éliminer par des filtres polisseurs (figure 3). A la fin de ce procédé on obtient ce qu’on appelle l’eau traitée, elle est conduite selon la demande vers les services concernés.
Eau Adoucie:
L’eau de ville arrive du troisième bassin comme lieu de stockage avant de passer à travers les adoucisseurs (figure 4) pour éviter la formation du tartre dans les canalisations et dans la laveuse bouteilles. L’eau adoucie est utilisée dans la laveuses de bouteilles pour le lavage des emballages consignés et dans les chaudières. L’adoucisseur est constitué d’une résine échangeuse de cations dont le rôle est de fixer les cations Mg2+ et Ca2+ afin d’éliminer leur excès. Pour ce faire, on fait passer l’eau à travers un adoucisseur qui contient deux colonnes et dont chacune possède une résine de type ‘’ R-Na’’ qui capte les ions magnésium (Mg2+) et calcium (Ca2+) ; tous les sels de l’eau brute se transforment en sels de sodium suivant les réactions ci-dessous: Une fois la résine saturée, l’adoucisseur n’est plus fonctionnel et sa dureté de l’eau dépasse les normes, donc on fait appel à un procédé de régénération par ajout de Na Cl, pour que l’échange s’effectue entre le Na+ et les ions Mg2+ et Ca2+ , permettant ainsi la réduction de la dureté de l’eau, selon les réactions suivantes :
Siroperie
Sirop Simple :
Le sucre granulé, approvisionné par COSUMAR, est contrôlé dans le laboratoire de la CBGN qui veille sur la qualité et sur le respect des normes prescrites. Pour avoir un sirop simple conforme il faut passer par plusieurs étapes, le sucre utilisé sera tamisé pour éliminer les grandes granules de sucre et laisser passer seulement les particules ayant la granulométrie désirée. Ce dernier est transporté par un moteur à vis sans fin vers un réservoir qu’on appelle silos à sucre (figure 5). Un autre moteur à vis sans fin amène le sucre au fondoir. Ce sucre est mélangé avec l’eau traitée est chauffée à 60° (température de dissolution de sucre) par un échangeur de chaleur. Le liquide formé passe par des filtres pour enlever les grains de sucre non dissous et les transporter vers le fondoir à nouveau.
La mesure du Brix (pourcentage du sucre dans l’eau) de la solution se fait automatiquement à l’aide d’un visiobrix qui doit être compris entre 60 et 64 °Brix. Ensuite, le mélange passe par un pasteurisateur à une température comprise entre 80°C et 85°C grâce à un échangeur de chaleur (figure 6). La température ne doit pas sortir de cette plage, d’une part pour éliminer les microbes et d’autre part pour ne pas bruler le sucre et le transformer en caramel. Au mélange émanant du poste de dissolution est ajoutée la poudre du charbon actif qui sert à éliminer les impuretés, les cendres et les fines particules odorantes dans le but de le clarifier. Après une durée de 1h à 2h du mélange dans une cuve de réaction, il subit une filtration dans une autre cuve, par une pâte filtrante en Célite afin d’éliminer le charbon et les matières en suspension. Une deuxième filtration du sirop simple se fait dans un filtre à poche pour éliminer les résidus de charbon qui pourraient subsister. Le mélange est encore chaud à ce niveau, il faut le refroidir en passant par trois étapes afin d’éviter le choc thermique à l’aide d’un échangeur thermique à plaques : a) Refroidissement par l’eau traitée à la température ambiante. b) Refroidissement avec de l’eau adoucie à 15°c en ramenant la solution de 60°c à 50°c. c) Refroidissement avec de l’eau glycolée qui a une faible température jusqu’à ce que la solution atteigne 25°c à 15°c. Après tout cela, le mélange devient un ‘’sirop simple’’ et il est ramené vers une cuve de stockage.
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Table des matières
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CBGN
1. Historique de la CBGN
1.1) Coca-Cola au Maroc
1.2) CBGN de Fès
1.3) Groupe NABC
2. L’organigramme
3. Certifications obtenues par la CBGN
4. Fiche technique
5. Activité de la CBGN
6. Les services de la CBGN
CHAPITRE II : PROCESSUS DE PRODUCTION DES BOISSON GAZEUSES
1. Réception des matières premières
2. Traitement des eaux
2.1) Eau traitée
2.2) Eau adoucie
3. Siroperie
3.1) Sirop simple
3.2) Sirop fini
4. Ligne de production
CHAPITRE 3 : SUIVI ET AMELIORATION DU RENDEMENT DE CO2 DANS LA LIGNE DE PRODUCTION DU VERRE A LA CBGN
1. Introduction
2. Utilisation de CO2 dans la ligne de production
2.1) Dans le mixeur
2.2) Dans la soutireuse
3. Suivi du rendement de CO2 selon le produit
4. Diagramme de Pareto
5. Les causes de pertes de CO2 dans la ligne
6. Amélioration du rendement de CO2
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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