Soutenance mémoire
Actuellement 11 millions de la population malagasy n’ont pas encore accès à l’eau potable. L’eau est indispensable pour avoir une vie saine et aussi pour en garantir la longévité. Avoir accès à l’eau potable est le droit de tout être vivant animal et végétal. Nombreuses sont les maladies liées à l’eau recensés à Madagascar, la diarrhée y figure en tête de liste. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables à cette maladie, en 2013 le taux d’enfants atteints de diarrhées s’est élevé à 51%.
Ces facteurs justifient l’existence des différents projets qui entrent dans la préoccupation de l’Etat et des ONGs. Ces projets sont orientés vers l’adduction en eau (Water and Sanitation for Urban Poor WSUP), l’approvisionnement en eau (FIKRIFAMA), l’hygiène et l’assainissement (UNICEF). Pour sa part, le gouvernement déploie des efforts remarquables concernant le secteur eau, assainissement et hygiène par le Programme National d’Accès en Eau Potable (PNAEPA) du 2005-2007 et 2008 2012 dont l’objectif est d’atteindre un taux d’accès de 65% en eau potable et de 71% en assainissement.
GENERALITES
HISTORIQUE DU SITE – FARAFATY (TOAMASINA II)
Manjakandrianombana ce fut le nom que désignait Farafaty ; une petite ville à environ 7km de la ville de Toamasina entourée d’une plaine marécageuse. Elle est tout près d’Ivoloina où se trouve le tombeau de Jean René qui régnait en 1804-1811. De son vivant le village bordait le long du fleuve d’Ivondro facilitant ainsi les échanges commerciaux avec les étrangers depuis le XII è siècle. Radama I (1810-1820) a bâti cinq forts ou « manda », le plus grand fort Merina de la région, pour protéger la côte Est et aussi dans le but d’unifier l’Etat de Madagasikara. La ville de Farafaty jouait un rôle majeur lors de la lutte contre l’arrivée des colonisateurs. Les marécages qui entouraient la ville et les manda faisaient son point fort car elles rendaient inaccessibles le camp des militaires Malagasy qui ont élu refuge au sommet de la colline Farafaty. D’après le registre 3000 militaires dirigés par Rainandriamampandry y campaient et combattaient avec acharnement. Malgré les luttes menées par les militants ils ont dû hisser le drapeau blanc et se rendre à l’ennemi du fait que quelques combattants Malagasy ont trahi les siens les rendant ainsi vulnérables. Aujourd’hui il n’en reste plus que des vestiges, les restes des canons qui défendaient la garnison contre les attaques maritimes des Français.
IDENTIFICATION ET HISTORIQUE DE LA JIRAMA FARAFATY
Tout d’abord il nous est nécessaire de connaitre l’entreprise par sa présentation et sa structure fonctionnelle.
Présentation
Jiro sy Rano Malagasy d’où l’appellation JIRAMA est une entreprise semipublique. Elle produit l’électricité et l’eau dans toute l’île dont le siège général est à Ambohijatovo. Son capital social s’élève à 17.53 milliard d’Ariary environ, ce capital est entièrement détenu par l’Etat Malagasy et régi par le droit commun de la société anonyme ;
❖ Numéro statique : 40 100 11 19757 0 10005
❖ Direction générale : 149 Rue RAINANDRIAMAMPANDRY ANTANANARIVO, BP 200.
❖ Téléphone : 261 20 22 288 16 / 261 20 22 288 17 / 261 20 22 288 18
❖ Site web : www.jirama.mg .
Historique
Madagascar a eu de l’électricité en 1899 et la situation a été améliorée grâce aux travaux effectués durant la période coloniale par le gouvernement du Général Gallieni. Au début de la première République la concession portait le nom de « Electricité et Eau de Madagascar ou EEM » et la compagnie avait installé des réseaux d’adduction hydraulique et électrique à Toamasina ainsi qu’à Antsiranana. En 1953 la Société d’Energie de Madagascar ou SEM a été créé ultérieurement pour ravitailler le sud de la Capital ainsi que la ville de Toliara et Taolagnaro. En 1974 une ordonnance numéro 74-002 du 9 Février 1974 portant sur la réorganisation des secteurs Eau et Electricité ; l’Etat Malagasy a suspendu l’existence des deux sociétés pour en créer une autre portant le nom de Société d’Intérêt National d’Electricité et d’Eau ou SINEE.
Le 17 Octobre 1975 la JIRAMA a vu le jour, elle n’est pas la seule qui produit de l’électricité mais elle conserve le monopole du transport et de distribution et appelée dans la mise en place des infrastructures électrique ainsi que la production en eau potable à travers le pays.
JIRAMA Farafaty-Toamasina II
La JIRAMA du service exploitation eau à Farafaty a été créé en 1927, une seule batterie existait. Il n’y avait pas de pompe doseuse mais on injectait directement dans l’eau brute avant que celle-ci ne passe au dégrossissage. En 1950, on a implanté une deuxième batterie afin de répondre au besoin de la clientèle. En 1972, on a creusé un deuxième canal d’amené qui a une profondeur de 4m pour éviter une éventuelle manque en eau brute. La mise en place des batteries n°3, n°4, n°5 et n°6 a été faite en 1975. La modification des batteries n°3 et n°4 en filtre bicouche fut en 2004 pour augmenter la production. En 2013 on a transformé la batterie n°2 en filtre bicouche encore dans le but de faire croitre la capacité de production.
Description de diverses formes
Le chef de production eau a pour rôle de gérer la maintenance des installations de la production dans la DIR/SR. Le chef de section Ressource/ Génie civil assure l’exploitation et la maintenance des ouvrages génie civil, des ressources de stockage de la DIR/SR. Le chef de groupe du traitement eau et chef d’usine, Monsieur NDRIVA Hermann, assure le bon déroulement des traitements de la DIR/SR afin d’obtenir de l’eau potable respectant les normes physico chimique et bactériologique. Le chef de maintenance électronique, Monsieur TINA Michel, responsable de la maintenance des installations électromécaniques et la mise en exploitation des nouvelles acquisitions de la DIR/SR. Les opérateurs de l’exploitation, Messieurs TALATA Godefroy, LAVA Edmond, JAONA Pierre, RAJOELISON Fredon, sont chargés de l’application des consignes relatives au fonctionnement de l’usine. Les machinistes, Messieurs MIRZA Elodio, BELAHY Jacky, NANJA Harofidy, RAZAFIMAHATRATRA Ernest s’occupent de l’exécution des divers manœuvre nécessaire à l’exploitation. L’épurateur, Monsieur BEVELO Justin il aide le traiteur d’eau pour les travaux spécifiques relatif au bon traitement. Le chef de section électricité, Monsieur NDRIANARISON Fabien est chargé de la maintenance des installations et équipements électrique. Le chef de section mécanique, Monsieur RANDRIAMAMONJISOA Ralibera s’occupe de la maintenance des installations et matériaux mécaniques et hydromécaniques. Le mécanicien, Monsieur MIRZA Philippe assure la réalisation des travaux mécaniques et hydromécaniques courants.
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Table des matières
– INTRODUCTION GENERALE
– GENERALITES
PARTIE I : STATION DE CAPTAGE
1. Point d’eau
2. Station de pompage
3. Débit exploité
PARTIE II : TRAITEMENT
1. Prétraitement
1.2. Dessablage, dégrillage
1.2.1. Fonctionnement
1.2.2. Entretien
2. Clarification
2.1. Coagulation/floculation
2.2. Décantation
2.3. Filtration
3. Désinfection
4. Affinage
5. Traitement chimique
5.1. Sulfate d’alumine
5.1.1. Rôle/ Fonction
5.1.2. Taux
5.2. Chaux
5.2.1. Rôle
5.2.2. Taux
5.3. Hypochlorite de calcium Ca (ClO) 2
5.3.1. Fonction
5.3.2. Taux
PARTIE III : RESERVOIR DE STOCKAGE
PARTIE IV : ANALYSE DES PARAMETRES
1. Sulfate d’alumine Al2 (SO4)3: taux adéquat
1.1. Réaction du sulfate d’alumine avec l’eau
1.2. Dimension du bac à solution
1.3. Formule de base
1.4. Application numérique
2. Chaux : taux adéquat
2.1. Réaction de la chaux dans l’eau
2.2. Dimension du bac à solution
2.3. Formule de base
2.4. Application numérique
3. Hypochlorite de calcium
3.1. Réaction de l’hypochlorite de calcium dans l’eau
3.2. Dimension du bac à solution
3.3. Formule de base
3.4. Application numérique
4. Mesure des paramètres physiques
4.1. Conductivité
4.2. Temperature
4.3. PH
4.4. Turbidité
5. Mesure des paramètres chimiques
5.1. Dosage du fer
5.1.1. Principe
5.1.2. Réactifs utilisés
5.1.3. Matériels
5.1.4. Mode opératoire
5.2. Dosage des matières organiques
5.2.1. Principe
5.2.2. Réactifs utilisés
5.2.3. Matériels
5.2.4. Mode opératoire
5.3. Détermination de chlore résiduel
5.3.1. Principe
5.3.2. Réactifs utilisés
5.3.3. Matériels
5.3.4. Mode opératoire
6. Mesure des paramètres bactériologiques
6-1- Examen bactériologique de l’eau : coliformes totaux et Escherichia coli
6-1-1- Mode d’action
6-1-2- Composition
6-1-3- Préparation
6-1-4- Interprétation des résultats
6-2- Examen bactériologique de l’eau : streptocoque fécaux
6-2-1- Mode d’action
6-2-2- Composition
6-2-3- Interprétation des résultats
– RESULTATS
– DISCUSSIONS
– SUGGESTIONS
– CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
