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PROCESSUS CHIMIQUE DE FORMATION AMENANT A LA NATURE DU CHARBONย
PROCESSUS CHIMIQUE DE LA FORMATION DU CHARBON
Les รฉtapes suivantes se succรจdent avant que les sรฉdiments emprisonnรฉs se dรฉcomposent :
– Les quantitรฉs รฉnormes de dรฉbris vรฉgรฉtaux sont transportรฉes et dรฉposรฉes dans les lagunes ร proximitรฉ immรฉdiate des forรชts ou vรฉgรฉtation luxuriante ;
– La couche vรฉgรฉtale ainsi constituรฉe est recouvertepar les eaux encore chargรฉes de dรฉbris organiques qui sโy dรฉcantent ;
– Des sรฉdiments minรฉraux alluvionnaires, sableux ou rรฉseuxg se dรฉposent en couverture de la couche de dรฉbris.
A la suite de cela, la transformation de la bouillie vรฉgรฉtale se fera sous lโaction de divers agents physiques et chimiques.
On observe en premier lieu une dรฉcomposition bactรฉrienne anaรฉrobie suite ร une fermentation des sรฉdiments vรฉgรฉtaux. Ces derniers sโenrichissentalors fortement en hydrogรจne et en carbone.
Puis des conditions gรฉologiques telles que lโรฉlรฉvation de tempรฉrature et de pression dans le sol, appuyรฉe par une atmosphรจre humide et chargรฉe ne CO2 au sein des sรฉdiments en dรฉcomposition, finissent de donner les caractรฉristiques du combustible rรฉsultant.
Lโaction microbienne entraรฎne un enrichissement des sรฉdiments vรฉgรฉtaux par la fermentation. Il y a oxydation intra molรฉculaire libรฉrant des produits ร pouvoir รฉnergรฉtique nulle telle que lโeau et le CO
Le pouvoir รฉnergรฉtique de la matiรจre en putrรฉfaction augmente en fonction de cette libรฉration.
Ce phรฉnomรจne de fermentation attaque la cellulose et notamment les pectines et lignines.
La cellulose est dรฉgradรฉe dans le sol et dans les auxe par dโinnombrables agents cellulolytiques. La fonction cellulolytiques est rรฉpartie dans de trรจs nombreux groupes bactรฉriens et champignons. Lโactivitรฉ cellulolytiqu de ces micro organismes est due ร leurs enzymes cellulases et hydrolases constituรฉes par deux composants : lโun Cl sectionne la cellulose en รฉlรฉments ร chaรฎnes linรฉaires, lโautreCx, en faisant de mรชme, clive les chaรฎnes au hasard en produits solubles de faible poids molรฉculaire. La chaรฎne de la rรฉaction peut รชtre schรฉmatisรฉe comme suit :
NATURE DES DIFFERENTS TYPES DE CHARBONS
La tourbe :
Cโest une matiรจre de couleur noirรขtre ou brune, due ร lโaccumulation peu compacte de vรฉgรฉtaux dont lโรฉtat de dรฉcomposition est assez inรฉgal. Elle A une teneur en eau trรจs faible et possรจde une densitรฉ voisine de lโunitรฉ. Son faibleteneur en carbone fait dโelle un combustible mรฉdiocre, imparfait et ร faible pouvoir calorifique. En lโexaminant de prรจs, on peut encore distinguer les fibres vรฉgรฉtales incomplรจtement transformรฉes.
Le lignite :
De couleur noirรขtre et parfois franchement brune, i ssue de la transformation de dรฉbris ligneux jusquโร une sorte de gel colloรฏdal qui se f orme en durcissant dans la matiรจre fondamentale du lignite. Il a un aspect terne plus ou moins schisteuse et friable ร poussiรจre brune. Il contient 60 ร 70% de carbone dโoรน son pou voir calorifique acceptable lors de sa combustion. Il sโallume facilement et brรปle avec une flamme et fumรฉe ร odeur bitumineuse en laissant une sorte de braise qui continue ร brรปler mรชme quand la flamme est รฉteinte.
Il existe une grande variรฉtรฉ de lignites, seloneurl age de formation, ils sโapprochent de la houille sโils sont trรจs anciens et constituent un type de charbon ร caractรฉristiques meilleures. On estime ainsi quโil a manquรฉ de 100 ร 50 millions dโannรฉes au lignite pour devenir de la houille grasse.
La teneur en eau des lignites est toujours trรจs รฉlevรฉe, allant de 20 ร 40%. Il en est de mรชme des matiรจres volatiles, 40 ร 60% et parfois dโavantage. Le lignite contient souvent de la pyrite qui dรฉgage des gaz sulfureux ou mรชme de lโacide sulfurique sous forme gazeux. Sa densitรฉ va de 0,5 ร 1,2.
Leur pouvoir calorifique varie suivant la teneur en carbone et lโage mais ne dรฉpasse pas les 7600 kilocalories par kilogrammes.
Du point de vue structure, les plus durs, compacts et homogรจnes, sont les plus vieux, au pouvoir calorifique le plus รฉlevรฉ. Les plus jeunes se prรฉsentent sous la forme de feuilletage, cโest-ร -dire que les couches vรฉgรฉtales recouvertes par les sรฉdiments alluviaux pendant le processus de formation, nโont pas eu le temps de sโ agglomรฉrer ou de fondre en une masse.
La houille :
De couleur noire mate ou brillante, son รฉclat est vitreux ร rรฉsineux. Sa transformation date de lโรจre primaire, ce qui explique sa forte teneur en carbone, sa duretรฉ et bien dโautres caractรจres encore. Elle est issue de lโaccumulation des dรฉbris vรฉgรฉtaux de la forรชt primaire dont les plantes รฉtaient gรฉantes.
La houille brรปle avec une flamme relativement longue suivant sa teneur en matiรจres volatiles. Elle laisse aprรจs grillage au feu une masse appelรฉe coke dont lโutilisation occupe une large place dans la sidรฉrurgie et les gรฉnรฉrateurs dโรฉnergie.
Elle a une teneur en eau de 2 ร 7% et de densitรฉ 1,2 ร 1,5. Il existe un mode de classement assez gรฉnรฉralisรฉe de la houille suivant ses capacitรฉs ร รชtre cokรฉfiable et ses valeurs calorifiques.
Au sommet de ce classement, on rencontre lโanthracite, contenant une trรจs faible quantitรฉ de matiรจres volatiles et ayant les meilleurs pouvoirs calorifiques (8400 ร 8600 kilocalories par kilogramme de combustible).
Lโanthracite est issu dโune transformation mรฉtamorphique de la houille. Pour cela, elle a une meilleure densitรฉ (1,7) et duretรฉ, et se prรฉsente comme รฉtant plus massive et homogรจne.
CLASSIFICATIONS CHIMIQUESย
Elles sont fondรฉes sur lโanalyse โindustrielleโ, au trement dit sur le comportement dโune houille lors de sa combustion. Pour en comprendre le principe, il suffit de savoir quโun รฉchantillon chauffรฉ ร un peu plus de 100ยฐC commence par perdre de lโeau: cโest lโ humiditรฉ. Puis, ร 960ยฐC, sโรฉchappe une certaine quantitรฉ dโhydrocarbures: les matiรจres volatiles, ou M.V. Il reste le carbone fixe. Les cendres reprรฉsentent les matiรจres minรฉrales non combustibles. On tient compte รฉgalement du pouvoir calorifique. Le fuel ratio exprime le rapport du carbone fixe sur les matiรจres volatiles.
La classification la plus utilisรฉe en France restecelle, ancienne, qui est dite โutilitaireโ, de Grรผner. En partant des houilles les plus riches en carbone fixe, nous trouvons dโabord des charbons maigres, avec 10 p.100 ou moins encore de M.V. et, ร lโautre bout de la classification, des charbons flambants, des charbons gras ร gaz, avec 40 p.100 ou plus de matiรจres volatiles.
Remarques :
1. Sur la structure du charbon :
Selon le jargon minier franรงais, M. C. Stopes a dรฉfini clairement, dรจs 1919, quatre constituants essentiels visibles ร lโลil nu ( litho types).
Lโempilement de lits de diffรฉrentes natures que lโon peut voir ร lโลil nu sur un bloc de charbon, est classรฉ suivant ces caractรฉristiques :
– Fusain : substance mate pulvรฉrulente, tachant les doigts et formant des lentilles inter stratifiรฉes ;
– Durain : substance dure, mate ร cassure grenue ;
– Clarain : substance dure, brillante ร cassure lisse ;
– Vitrain : substance tendre homogรจne, fendillรฉe et ร lโรฉtat vitreux.
Seuls les houilles et lignites prรฉsentent ces structures.
2. Sur la diffรฉrence nette entre houilles, anthracites et lignites :
Comme la houille, les lignites sont dโorigine vรฉgรฉtale mais ils sont issus de vรฉgรฉtaux diffรฉrents, compte tenu de lโรฉvolution du monde des plantes au fil des millรฉnaires ou gรฉnรฉralement au fil des temps gรฉologiques ร lโรฉchelle du million dโannรฉes. Ce monde vรฉgรฉtal ne restera pas le mรชme pour lโรจre secondaire et tertiaire qui gรฉnรจrent le lignite actuel, en le comparant aux vรฉgรฉtaux de lโรจre primaire dont on reti la houille et lโanthracite. Tout cela explique le fait quโen moyenne, une tonne de lignite รฉquivaut, de point de vue รฉnergรฉtique, ร 0,3 tonne de houille de moyenne qualitรฉ et ร 0,08 tonne dโanthracite.
RESERVE MONDIALE DE CHARBON, UTILISATIONS ET IMPACT SUR LโENVIRONNEMENT DE SON EXPLOITATION
LES RESERVES MONDIALES DE CHARBON
On distingue les ressources totales, les rรฉserves connues ou mesurรฉes et les rรฉserves รฉconomiquement rรฉcupรฉrables. Les estimations de cesdiffรฉrentes variables portent uniquement sur les gisements terrestres.
Les gisements marins sont sans doute, considรฉrables, comme on peut le dรฉduire de la prรฉsence de nombreux gisements de gaz naturels qui, bien souvent, sont proches de formations gรฉologiques charbonniรจres. Plusieurs minerais constituent les rรฉserves mais les deux grandes catรฉgories sont la houille et le lignite dont le pouvoir รฉnergรฉtique est assez faible que la premiรจre mais qui pour autant entre pour plus dโun cinquiรจme dans le total des rรฉserves mondiales.
Les ressources totales sont รฉlevรฉes. Les estimation courantes les situent entre 10000 milliards et 11000 milliards de tonnes. Les rรฉserve รฉconomiques rรฉcupรฉrables sont actuellement estimรฉes de maniรจre convergente ร plus de 650 milliards et moins de 1060 milliards de tonnes de houilles, et ceci aprรจs conversion des rรฉserves de lignites, soit environ 500 milliards de tonnes รฉquivalent pรฉtrole (tep) ou3000 milliards de barils. Donc encore cinq fois le niveau des rรฉserves prouvรฉes de pรฉtrole.
En plus de cela, les recherches et les dรฉcouvertes de nouveaux gisements accroissent ces valeurs donnรฉes sus-citรฉes, que ce soit celle esd ressources prouvรฉes, probables (extrapolation sur la superficie des gisements connus) et possibles (estimรฉs dโaprรจs les configurations gรฉologiques), ce qui fait quโร prรฉsent, les chiffres sont toujours rรฉvisรฉs ร la hausse.
80 pays possรจdent des gisements houillers ; une dizaine dรฉtiennent les 90% et les 70% appartiennent ร lโensemble de ces pays : USA, ex UR SS dont lโUkraine, la Chine, lโAllemagne et la Grande-Bretagne.
La rรฉpartition des ressources gรฉologiques diffรจre ensiblement de celle des rรฉserves rรฉcupรฉrables. Cependant, dโimportants accroissement de rรฉserves sont ร prรฉvoir en Russie, Chine et Pologne ; et que dโautres sont en cours en Australie et Afrique du Sud.
Actuellement, on estime ร 632,2 milliards de tonnes de houilles et 524,1 milliards de tonnes exploitables de lignites. Toujours est-il que les rรฉserves totales de charbons reprรฉsentent 80% des ressources fossiles exploitables.
Il est ร noter que les estimations se faisaient au fur et ร mesure des dรฉcouvertes faites au niveau du monde entier et que les chiffres รฉvoluent sensiblement. Le tableau suivant ne sera alors que lโaspect de lโenvergure des gisement s mais ne tiendra pas compte de la prรฉcision des estimations sans toutefois fausser les approximations qui sont quasi vraies ou se situent au voisinage des vraies capacitรฉs des gisements charbonniers.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : GENERALITES ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I. LE CHARBON, UN COMBUSTIBLE ENERGETIQUE
I.1. INTRODUCTION
I.2. HISTORIQUE
I.3. FORMATION ET COMPOSITION
I.3.1. LA SEDIMENTATION HOUILLERE
I.3.2. PROCESSUS CHIMIQUE DE FORMATION AMENANT A LA NATURE DU CHARBON
II. RESERVE MONDIALE DE CHARBON, UTILISATIONS ET IMPACT SUR LโENVIRONNEMENT DE SON EXPLOITATION
II.1. LES RESERVES MONDIALES DE CHARBON
II.2. LES PRINCIPALES USAGES DU CHARBON
II.2.1. PRODUCTION DโELECTRICITE
II.2.2. USAGES INDUSTRIELS
II.2.3. USAGES CHIMIQUES
II.3. LES NUISANCES CHARBONNIERES
II.3.1. RISQUES DIRECTS AFFECTES AUX EXPLOITATIONS
II.3.2. LES EFFETS DE LโEXPLOITATION DU CHARBON SUR LโENVIRONNEMENT
III. CONCLUSION
PARTIE II : LE CHARBON DE TERRE A MADAGASCAR
I. LE CHARBON DE SAKOA
I.1. HISTORIQUE
I.2. LES BASSINS HOUILLERS DE LA SAKOA
I.3. CADRE GEOLOGIQUE
I.4. UTILISATIONS POSSIBLES
II. LE LIGNITE DโANTANIFOTSY
II.1. GENERALITES
II.2. CARACTERISTIQUES ET DONNEES ANALYTIQUES
II.2.1. TONNAGE PROBABLE
II.2.2. TONNAGE POSSIBLE
III. LA TOURBE DE LA PLAINE DโANTANANARIVO
III.1. GENERALITES
III.2. LOCALISATION DES ZONES A TOURBIERES
III.2.1. LE MARAIS LANIERA
III.2.2. LA PLAINE TANJOMBATO-ALASORA
III.2.3. LA PLAINE FENOARIVO-FALIARIVO
III.2.4. LA PLAINE ITAOSY-AMBOHITRIMANJAKA
III.3. ESTIMATION DES RESERVES
III.4. CARACTERISTIQUES
PARTIE III: RECHERCHES ET PROSPECTIONS DE CHARBON DE TERRE DANS LA REGION DโITASY
I. ANALYSE GEOLOGIQUE DE LA FORMATION CHARBONNIERE
II. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES GENERALES DE LA REGION
II.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
II.2. TOPOGRAPHIE ET RELIEF
II.2.1. LES HAUTS PLATEAUX MERIDIONAUX
II.2.2. LES HAUTES COLLINES LATERITIQUES
II.2.3. LE PLATEAU DE VALALAFOTSY
II.2.4. LES DEPRESSIONS MARECAGEUSES
II.2.5. LE MASSIF DโITASY
II.3. HYDROGRAPHIE
II.4. CLIMATOLOGIE
II.5. PLUVIOMETRIE
II.7. DEMOGRAPHIE
III. CHOIX DES ZONES DE PROSPECTIONS
III.1. LA PROSPECTION
III.2. LES PHASES DE LA PROSPECTION
III.3. CRITERES DE CHOIX DES ZONES DE PROSPECTIONS
IV. LES ZONES DE PROSPECTIONS
V. RECHERCHE DES GISEMENTS POSSIBLES ET PROBABLES
V.1. PHASE DโIDENTIFICATION
V.2. PHASE DโEXPLORATION
V.3. LA PROSPECTION STRATEGIQUE ET GENERALE
V.3.1. PREMIERE ETAPE DE LA PROSPECTION STRATEGIQUE EFFECTUEE DANS
LA REGION DโITASY
V.3.2. DEUXIEME ETAPE : RECONNAISSANCE PRELIMINAIRE DU TERRAIN
V.4. LA PROSPECTION TACTIQUE
VI. EXPRESSION DES RESULTATS
VI.1. LA ZONE MIARINARIVO, ANALAVORY ET IFANJA
PARTIE IV : VALORISATION ET ETUDE DโOPPORTUNITE
I. VALORISATION DU LIGNITE
I.1. ANALYSE GLOBALE DES PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES DES ECHANTILLONS
I.1.1. TAUX DโHUMIDITE W
I.1.2. TAUX DE CENDRES A
I.1.3. INDICE DE MATIERES VOLATILES F
I.1.4. TENEUR EN SOUFRE S
I.1.5. TAUX DE CARBONE FIXE CFIX
I.1.6. POUVOIR CALORIFIQUE
I.1.7. RECAPITULATION ET COMMENTAIRES
I.2. ESSAI DโEQUIVALENCE
I.3. RESULTATS DES MEMES ANALYSES SUR LES AUTRES ECHANTILLONS
II. ETUDE DโOPPORTUNITE
II.1. ANALYSE STATISTIQUE DE LA POPULATION DE LA REGION DโITASY
II.1.1. CALCUL DU COEFFICIENT DE CORRELATION
II.1.2. ESTIMATION DE LA POPULATION AVENIR
II.2. ESTIMATION DE LA CONSOMMATION EN COMBUSTIBLE LIGNEUX
II.3. ESSAIS DE SUBSTITUTION DES COMBUSTIBLES LIGNEUX PAR LE LIGNITE
II.4. PREVISIONS SUR LES CONSOMMATIONS AVENIR EN LIGNITE
III. EFFETS SUR LA POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE
III.1. APPROCHE STATISTIQUE
III.2. APPLICATION A LA REGION DโITASY
III.2.1. APPLICATION A LA ZONE TOTALE DโITASY
III.2.2. APPLICATION A LโECHELLE DE SOAVINANDRIANA
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE
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