Procédé industriel de raffinage de l’huile brute
procédé :
L’huile brute (froide) venant du bac de stockage reçoit un appoint de 2 à 3% d‘eau dans les maturateurs pour gonfler les phospholipides hydratables pour qu’ils soient faciles à les séparer, puis elle passe par un échangeur à plaques à contre courant, elle est préchauffée à 60°C avec l’huile désodorisée (chaude), avant de la refouler à la cuve de lancement. L’huile est ensuite filtrée dans un filtre à double corps contenant chacun d’eux un tamis pour éliminer les substances grossières, puis chauffée à 85 -90°C dans un échangeur à spiral avec de la vapeur des eaux adoucies venant de la chaudière, cette opération à pour but de diminuer la viscosité de l’huile qui va être pompée vers le bac de contact. Ensuite, l’opération se poursuit par injection de l’acide phosphorique commercial à 75% par une pompe doseuse à raison de 1 à 3%. L’huile et l’acide sont ensuite fortement agités dans un premier mixeur pour avoir un mélange intime, avant de le refouler vers le bac de contact dans lequel il va séjourner pendant 15 à 20 minutes, ce temps de séjour est suffisant pour le gonflement des mucilages afin d’obtenir une bonne séparation.
– Principe :
La soude permet de neutraliser à la fois l’acide phosphorique ajouté pour dégommer les huiles et les acides gras en formant les savons sodiques. Comme ce sont des acides faibles, ils requièrent un excès de soude qui est d’habitude entre 1 et 10% pour s’assurer que la réaction soit déplacée dans le sens de formation du savon et que l’acidité résiduelle de l’huile soit petite. La possibilité que l’excès alcali ajouté, et qui, s’il est mal dosé peut produire une saponification partielle des triglycérides pour engendrer des glycérols et des savons sodiques. Cette réaction, est appelée «saponification parasite», est totalement nuisible puisqu’elle augmente en grande mesure les pertes et doit donc être évitée.
L’indice de peroxyde :
En présence de l’oxygène de l’air, les acides gras insaturés entrant dans la composition des corps gras s’oxydent en donnant des peroxydes. Ce phénomène a lieu au cours du stockage des corps gras : C’est le rancissement.
La détermination de la quantité des peroxydes d’un corps gras montre son altération par oxydation. C’est peroxydes se décomposent ultérieurement en dérivés carbonylés, aldéhydes, hydrocétones (responsables de l’odeur de rance) et en divers produits oxygénés (alcools, acides…etc.).
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Table des matières
>Chapitre I : Identification de la SIOF
Introduction
I- Historique et présentation de la SIOF :
II- Les différentes huiles traitées au niveau de la SIOF :
I-1. L’huile de soja :
I-2. L’huile de tournesol :
I-3. L’huile d’olive :
I-4. L’huile de grignon :
Chapitre II: Procédé industriel de raffinage de l’huile brute
I- Le raffinage :
II- Description du processus de raffinage industriel :
II-1. Réception des huiles brutes :
II-2. Démucilagination (ou dégommage) :
II-3. Neutralisation :
II-4. Décirage :
II-5. Lavage :
II-6. Séchage :
II-7. Décoloration :
II-8. Filtration :
II-9. Désodorisation :
II-10. Fortification :
Chapitre III: Les analyses effectuées au sein du laboratoire de la SIOF
I- Introduction :
I-1. Contrôle de l’acidité :
I-2. Contrôle des savons :
I-3. Analyses de la pâte de neutralisation :
I-5. L’humidité :
I-5. L’indice de peroxyde
I-6 Transmittance:
I-7. Dosage du phosphore :
Chapitre IV: Optimisation des pertes d’huile dans les eaux de lavage
I- Introduction
II- Objectif : Quantification des pertes en matière grasse entraînée par les eaux de lavage:
III- Définition :
IV- Les principaux facteurs influençant le processus de séparation des huiles dans les eaux de lavage
V- Les différentes méthodes utilisée
VI- Résultats
Conclusion
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