Problèmes de santé et principales causes de décès

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SITUATION SANITAIRE DU SENEGAL

La situation sanitaire du Sénégal a beaucoup évolué depuis 1960. Sur le plan des infrastructures comme sur le plan humain, nous constatons une évolution remarquable la rapprochant des normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.).

Disponibilité des infrastructures sanitaires

Le nombre d’hôpitaux fonctionnels est passé de 4 en 1960 [57] à 18 en 2003 [27]. Chaque région a au moins un hôpital fonctionnel sauf celle de Fatick. Il y a deux autres hôpitaux qui ne sont pas encore fonctionnels à savoir un à Dakar et un à Ziguinchor.
A la même période, le nombre de centres de santé est passé de 32 à 57 et les postes de santé de 201 [57] à 888.
En 2003 le nombre de cases de santé était estimé à 1384.
Si nous faisons le rapport infrastructures sur nombre d’habitants, nous nous rendons compte que le Sénégal était assez loin des normes de l’O.M.S. en 2003 en ce qui concerne les hôpitaux et les centres de santé.
Le rapport nombre d’hôpitaux sur nombre d’habitants donne : 1/562656 ; les normes conseillées par l’O.M.S. étant de 1/150000.
Le même rapport concernant les centres de santé donne : 1/177680 ; les normes conseillées étant de 1/50000.
Pour ce qui est des postes et des cases de santé, le Sénégal avait en 2003 des valeurs proches des normes préconisées par l’O.M.S. :
Poste de santé : 1/11405 ; les normes conseillées étant de 1/10000 habitants.
Cases de santé : 1/6977 ; les normes conseillées étant de 1/5000 habitants ruraux.

Disponibilité du Personnel de santé

Médecins

En 1962, le Sénégal disposait de 164 médecins, soit un médecin pour environ 19 400 habitants. Cette situation a beaucoup évolué durant ces dernières années. Les chiffres sont passés de 413 médecins en 1979 soit un médecin pour 13 300 habitants, à 1 008 médecins en 2001 soit un médecin pour 9 699 habitants [32]. Les normes préconisées par l’O.M.S. étant de 1 médecin pour 5000 à 10 000 habitants.

Infirmiers d’états

En ce qui concerne le personnel paramédical, le nombre d’infirmier est passé de 987 en 1962, soit un infirmier pour 3 200 habitants à 2 194 en 2001 soit un infirmier pour 3 137 habitants.
Les normes de l’O.M.S. sont estimées à 1 infirmier pour 300 habitants.

Sages femmes

Le nombre de sages femmes est passé de 125 en 1962, soit une sage-femme pour 6 036 femmes en âge de procréer à 386 en 1979 soit une sage-femme pour 3 373 femmes en âge de procréer, et à 628 en 2001 soit une sage-femme pour 4 297 femmes en âge de procréer. Les normes de l’O.M.S. sont estimées à une sage femme pour 300 femmes en âge de procréer (entre 15 et 49 ans).

Accessibilité des formations sanitaires

En milieu rural, les infrastructures sanitaires mises à part les cases de santé, sont souvent difficilement accessibles pour la plupart des villageois.
Selon l’E.S.I.S. 1999 [35], 19,7 % des femmes en milieu rural mettent 16 à 30 minutes pour atteindre le poste de santé le plus proche ; 18,2 % mettent 31 à 60 minutes et 20,1 % plus de 60 minutes.
Seuls 42 % des femmes en milieu rural mettent moins de 15 minutes pour atteindre le poste de santé le plus proche.
L’éloignement des infrastructures sanitaires de haut et moyen niveau, combiné à la rareté des moyens de transport en commun et à la difficulté des voies de communication, constituent un ensemble de facteurs limitant l’accès aux services de santé maternelle et infantile.

Le Système de santé

Le rapport sur la santé dans le monde en 2000 de l’O.M.S. classe le Sénégal à la 151ème place sur un total de 191 pays pour le niveau de santé de sa population [43].
Le système de santé comprend toutes les organisations, institutions et ressources dont le but principal est d’améliorer la santé [42]. C’est un système mixte reposant sur une offre de soins publics et privés, classé 4ème de la région africaine de l’O.M.S. [43].
La prise en charge et l’orientation des malades sont organisées dans un système sous une forme de pyramide à trois échelons :
* l’échelon périphérique équivaut au district sanitaire
* l’échelon régional correspond à la région médicale
* l’échelon central regroupe le Ministre, son cabinet, les directions et les services rattachés.
Œ Le district sanitaire est une zone opérationnelle. Il couvre une zone géographique pouvant épouser un département entier ou une partie d’un département.
Au total, le Sénégal compte 52 districts sanitaires [27] comprenant chacun au moins un centre de santé. Les centres de santé, au nombre de 57 sont équivalant en théorie aux hôpitaux de district dans la terminologie de l’O.M.S.
Œ La région médicale est la structure de coordination au niveau régional. Chaque région médicale correspond à une région administrative. Elle est dirigée par un médecin chef de région qui anime l’équipe cadre composée de l’ensemble des services régionaux de santé.
Œ Le niveau central comprend en plus du ministre de la santé et de son cabinet, 6 directions scindées en divisions et en services rattachés. On note :
¾ La direction de la santé
¾ La direction de l’administration générale et de l’équipement
¾ La direction de la pharmacie et du médicament
¾ La direction des établissements publics de santé
¾ La direction de la prévention
¾ La direction des ressources humaines
Les structures de soins s’intègrent à cette pyramide suivant cinq niveaux de références, de la périphérie au sommet :
– Le niveau 1 : C’est la case de santé qui est la structure sanitaire située dans le village. Les services y sont assurés par l’agent de santé communautaire et on y mène des activités de promotion de la santé, de prévention primaire, de prise en charge des affections et des lésions courantes à leur début. Sa gestion est assurée par un comité de santé.
– Le niveau 2 : C’est le poste de santé qui est la structure sanitaire implantée au niveau de la commune, du chef-lieu de communauté rurale ou bien des villages importants relativement peuplés. Il est sous la responsabilité d’un infirmier chef de poste. Un comité de santé assure la gestion des ressources fournies par la communauté et dirige les activités du poste conformément aux besoins de la population. Il constitue la structure de référence pour le patients provenant de la case de santé. Les postes de santé supervisent 1384 cases de santé qui constituent avec les maternités rurales les structures communautaires de santé.
– Le niveau 3 : C’est le centre de santé qui est la structure sanitaire située au niveau du chef-lieu de département. Ils constituent la référence pour les 888 postes de santé. Le centre de santé est administré par une équipe cadre sous la direction d’un médecin.
– Le niveau 4 : C’est l’hôpital régional qui est la structure sanitaire située au niveau du chef-lieu de région assurant la supervision des 3 niveaux précédents. Il est la référence pour les malades venant des centres de santé.
– Le niveau 5 : C’est le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) qui est le dernier établissement de recours pour les niveaux précédents. C’est également le lieu de formation du personnel de santé. Il se trouve au niveau de la capitale Dakar.
Parallèlement au secteur public, le secteur privé, particulièrement présent au niveau de la capitale et des grandes villes, peut être lucratif (cabinets médicaux et dentaires, cliniques, etc…) ou non lucratif (structures relevant d’institutions religieuses ou d’entreprises privées.). Le secteur privé, comme le secteur public, est sous l’autorité du ministre chargé de la santé.
Le système de santé du Sénégal est essentiellement basé sur les soins de santé primaires. Les soins de santé primaires sont « des soins de santé essentiels universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté par des moyens qui leur sont acceptables, avec leur pleine participation et à un coût abordable pour la communauté et le pays. » [40]

Situation sanitaire des enfants au Sénégal

Problèmes de santé et principales causes de décès

En terme de morbidité, selon une enquête de l’E.S.I.S. réalisée en 1999 concernant les principaux problèmes de santé des enfants de moins de 5 ans, le paludisme est la maladie la plus fréquemment citée (97 %) suivie des maladies diarrhéiques (95 %) et des infections respiratoires aiguës (55 %) [35].
Les infections respiratoires aiguës constituent la 3ème principale maladie chez les enfants de moins de 5 ans aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural.
Au Sénégal, le taux de mortalité infanto-juvénile est élevé et ceci, essentiellement du fait du taux de mortalité juvénile qui est très important (80,9 pour 1000 naissances vivantes) [33, 35]. Le taux de mortalité infanto-juvénile était estimé à 139 pour mille en 1997 selon l’E.D.S.III [28]. Il a accusé une hausse depuis, car selon les estimations de l’E.S.I.S. en 1999 il s’élève à 145,3 pour mille [29, 35, 18, 52] et à 143 pour mille selon le M.I.C.S.2000 (Multiple Indicator Cluster Survey) [27,54].
La situation est encore plus grave en zone rurale où le taux de mortalité infanto-juvénile peut être deux fois plus élevé par rapport à la zone urbaine. En 2000, elle était estimée à 171,2 % en zone rurale contre 92,1 % en zone urbaine.
Les principales maladies responsables de cette forte mortalité sont : les infections respiratoires aiguës dans 23 % des cas, les maladies diarrhéiques dans 21 % des cas, le paludisme dans 9 % des cas et 20 % pour la rougeole sur fond de malnutrition [29, 33, 43, 52].
Cette situation est quasi superposable à celle de beaucoup de pays en développement. C’est la raison pour laquelle plusieurs de ces pays ont développé depuis des décennies des expériences communautaires visant à prendre en charge les trois affections les plus mortelles chez les enfants de moins de 5 ans.

Stratégies de réduction de la mortalité infanto-juvénile au Sénégal

La politique de santé s’appuie sur différents programmes de santé ciblant la mère et l’enfant.

Différents programmes verticaux

Programme Elargi de Vaccination

En 1974, année de la création du Programme Elargi de Vaccination (P.E.V.) par l’O.M.S. avec l’aide de l’U.N.I.C.E.F., moins de 5 % des nourrissons étaient correctement vaccinés. Initié au Sénégal en 1979, le P.E.V. avait pour objectif de vacciner au moins 80 % des enfants avant l’âge de un an contre les 7 maladies cibles évitables par la vaccination : Tétanos, Tuberculose, Diphtérie, Coqueluche, Poliomyélite, Rougeole, Fièvre Jaune.
La couverture vaccinale au niveau national est passée de 49 % en 1992 à 59 % en 2005 [30]. Elle varie d’une région à une autre avec 74 % dans la région de Ziguinchor contre 40 % dans la région de Matam [ 30].

Programme National de Lutte contre le Paludisme

Le paludisme constitue une importante cause de morbidité, notamment chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes [27]. Des efforts importants ont été fournis dans le cadre des initiatives liées à la sensibilisation de la population telles que : l’initiative « faire reculer le paludisme » ou « roll back Malaria », la caravane contre le paludisme, le renforcement de la prévention par la promotion de l’utilisation des moustiquaires imprégnées, la formation des personnels de santé et des agents communautaires et la baisse du prix de vente des médicaments antipaludéens et des moustiquaires.

Programme National de Lutte contre les Maladies Diarrhéiques

Les maladies diarrhéiques imposent une lourde charge aux systèmes sanitaires des pays en développement. L’O.M.S. a lancé en 1978 le programme de lutte contre les maladies diarrhéiques qui a commencé à fonctionner en 1980. Son but est d’améliorer tous les aspects de la prise en charge des cas de diarrhées comme la prévention par la promotion de l’allaitement maternel et l’éducation pour la santé. Son objectif essentiel est d’assurer l’accès aux sels de réhydratation orale (S.R.O.) et de développer la thérapie par réhydratation orale pour le traitement des diarrhées des enfants de moins de 5 ans.

Programme National de Surveillance Nutritionnelle et Pondérale

Ce programme permet de détecter les problèmes nutritionnels des enfants de moins de 5 ans. En 2000, un enfant sur cinq souffrait d’insuffisance pondérale, avec 8 % des cas présentant une sous nutrition chronique ou émaciation [27].
La prévalence de l’insuffisance pondérale a connu une baisse depuis 1992, grâce à une meilleure prise en charge des maladies de l’enfant à travers les stratégies du Paquet d’Activités Intégrées de Nutrition( P.A.I.N.) et de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant.

Programme National de Santé de la Reproduction

Le Sénégal a adopté le concept de santé de la reproduction tel que défini par la Conférence Mondiale sur la Population et le Développement de 1994.
Ce programme important cible la santé maternelle, la survie de l’enfant, les infections sexuellement transmissibles (I.S.T.) et le S.I.D.A., ainsi que la planification familiale. La Conférence du Caire a permis de mettre en évidence neuf composantes minimales :
1- Contraception et sexualité
2- Surveillance de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum
3- Surveillance de la croissance et de l’état nutritionnel du nourrisson, la promotion de l’allaitement maternel exclusif (A.M.E.) et la bonne pratique de sevrage et de la vaccination. 4- Lutte contre les maladies sexuellement transmissibles (M.S.T.)
5- Lutte contre la stérilité
6- Prévention des avortements et prise en charge de leur complication
7- Prévention et prise en charge des affections de l’appareil génital, y compris les cancers
8- Lutte contre les mutilations génitales et les sévices sexuels
9- Santé reproductive des adolescents.
Au Sénégal, la plupart de ces composantes étaient prises en charge à travers différents programmes et structures.
La naissance du concept de Santé de la Reproduction a conduit à une réorganisation et à une redéfinition des priorités à savoir :
¾ La maternité à moindre risque.
¾ La sexualité et la reproduction des adolescents.
¾ L’élimination des pratiques néfastes à la santé.
Dans le cadre du Programme de développement intégré du secteur de la santé et de l’action sociale (P.D.I.S.), il a été mis en place le Programme National de Santé de la Reproduction qui cible tous les individus depuis la naissance jusqu’au décès.
Tous ces programmes ont été intégrés en un seul, qui opte pour la prise en charge standardisée de l’enfant malade préconisée par l’O.M.S. [58]. C’est la Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant communément appelé P.C.I.M.E.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE I : DEFINITIONS
1 – Morbidité
2 – Mortalité
3 – Mortalité néonatale
4 – Mortalité infantile
5 – Mortalité juvénile
6 – Mortalité infanto-juvénile
7 – Taux de mortalité spécifique d’une maladie
8 – Létalité
CHAPITRE II : PRESENTATION DU SENEGAL
1 – Situation géographique
2 – Relief
3 – Climat et Pluviométrie
4 – Démographie
5 – Répartition spatiale de la population
6 – Urbanisation
7 – Découpage administratif
8 – Situation économique et social
CHAPITRE III : SITUATION SANITAIRE DU SENEGAL
1 – Disponibilité des infrastructures sanitaires
2 – Disponibilité du personnel de santé
2 – 1 – Médecins
2 – 2 – Infirmiers d’Etat
2 – 3 – Sages Femmes
3 – Accessibilité des formations sanitaires
4 – Le Système de Santé
5 – Situation sanitaire des enfants au Sénégal
5 – 1 – Problèmes de santé et principales causes de décès
5 – 2 – Stratégies de réduction de la mortalité infanto-juvénile au Sénégal
5 – 2 – 1 – Différents programmes verticaux
5 – 2 – 1 – 1 – Programme Elargi de Vaccination
5 – 2 – 1 – 2 – Programme National de Lutte contre le Paludisme
5 – 2 – 1 – 3 – Programme National de Lutte contre les Maladies Diarrhéiques
5 – 2 – 1 – 4 – Programme National de Surveillance Nutritionnel et Pondéral
5 – 2 – 1 – 5 – Programme National de Santé de la Reproduction
5 – 2 – 2 – La Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant
5 – 2 – 3 – La P.C.I.M.E. Communautaire
5 – 2 – 3 – 1 – Les composantes de P.C.I.M.E.-C
5 – 2 – 3 – 2 – Les principaux animateurs de la P.C.I.M.E.-C
CHAPITRE IV : EXPERIENCES DE PRISE EN CHARGE DES I.R.A. EN MILIEU COMMUNAUTAIRE A TRAVERS LE MONDE
1– En Afrique
2– En Asie
2 – 1– Au Pakistan
2 – 2 – Au Bengladesh
2 – 3 – Au Népal
2 – 3 – 1– Expérience 1
2 – 3 – 2– Expérience 2
2 – 4 – L’exemple de l’Honduras
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE I : METHODE
1 – Sites de l’étude
2 – Critères d’inclusions des A.S.C. dans l’intervention
3 – Contenu de la formation
3 – 1– Evaluation de l’enfant atteint d’infection respiratoire aigue
3 – 2 –Classification de l’infection respiratoire aigue de l’enfant
3 – 3 – Le traitement
3 – 4 – Le suivi des enfants
4 – Méthodologie de la formation
5 – Sensibilisation des communautés
6 – Mise en place du matériel de recherche
7 – Analyse statistique
CHAPITRE II : RESULTATS
1 – Résultats de la formation
2 – Résultats de la prise en charge des cas d’I.R.A. dans les quatre districts
2 – 1 –Classification des cas d’I.R.A.
2 – 2– Prise en charge des cas d’I.R.A.
2 – 3 – Suivi des cas d’I.R.A.
2 – 4 – Concordance des doses administrées
2 – 5 – Respect de la fréquence des prises et de la durée du traitement
2 – 6 – Niveau de connaissance des mères
2 – 7 – Gestion des médicaments et du matériel
COMMENTAIRES
1 – Législation relative à la gestion des médicaments
2 – Choix des cases et des A.S.C.
3 – Méthodes pédagogiques et performances des A.S.C.
4 – Résultats de la classification, la prise en charge et le suivi
4 – 1 – Proportion des cas pris en charge au niveau des cases de santé
4 – 2 – Proportion d’enfants correctement classés
4 – 3 – Proportion d’enfants correctement pris en charge
4 – 4 – Proportion d’enfants correctement suivis
5 – La sensibilisation des mères
6 – Choix du cotrimoxazole comme antibiotique de première intention
CONCLUSION ET RECOMMENDATIONS
BIBLIOGRAPHIE

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