Problème de notoriété de l’Agence du médicament auprès du grand public

Problème de notoriété de l’Agence du médicament auprès du grand public 

L’Agence du médicament poursuit ses différentes activités et assure la réalisation de sa mission depuis sa création en 1998. Des difficultés s’y présentent et que les personnels s’efforcent de les résoudre selon leur compétence respective. Rappelons que la mission de l’Agence du médicament est « d’assurer la qualité des médicaments à Madagascar au niveau des secteurs publics et privés dans le respect des normes nationales et internationales ». La mission proprement dite ne dispose pas de problèmes majeurs parce que de service organisationnel est intégré au niveau de cet établissement pour mener à bien leurs activités d’assurance qualité des produits pharmaceutiques.

Les problèmes d’ordre marketing, se présentent au niveau de l’impact ou le résultat de leur activité au niveau de ses champs d’application. En effet, comme le champ d’application de l’Agence de médicament s’étend principalement au niveau des établissements pharmaceutiques (exploitations des médicaments), les établissements sanitaires (utilisation des médicament), et surtout au niveau du grand public, nombreux de ces acteurs présentent des attitudes, de comportement d’ignorance, et d’indifférence à l’égard de la mission de l’Agence de médicament et les produits pharmaceutiques mêmes. Ces comportements sont généralement dus aux problèmes de communication marketing qui ne sont pas encore analysés et adoptés par l’Agence du médicament. Ces problèmes sont souvent présentés sous forme de manques d’informations sur l’Agence du médicament et sa mission, sur les produit pharmaceutiques d’une part, et la manque ou plutôt l’insuffisance de communication pour les médicaments au niveau des acteurs intervenant dans le secteur d’autre part (surtout au niveau de la consommation et des établissements pharmaceutique).

Attitude d’indifférence du marché aux produits pharmaceutiques 

On constate que 80% des malgaches sont des paysans et vivent dans les régions où le facteur socio-économique et culturel régit leur vie. Comme ces régions sont plus ou moins éloignées des villes, et parfois inaccessibles en matière de ravitaillement en médicament, la plupart des maladies et incidences maladies tels que le paludisme, la tuberculose, … se manifestent souvent au niveau de ces régions Le problème d’ordre marketing est que lorsque les maladies se présentent, et que les gens se sont confrontés aux problèmes d’ordre socio-économiques et culturelles tels que les manques de moyens financières pour l’achat des produits pharmaceutiques, ou des mœurs et coutumes interdisant le recours aux produits pharmaceutiques… Les gens ne sont pas donc attirés à utiliser et à consommer des produits pharmaceutiques pour remédier à leur maladie. Le grand public, même les citadins, se rangent du coté des remèdes traditionnelles qui commence à avoir une tendance concurrentielle pour les produits pharmaceutiques ou encore acheter des médicaments beaucoup moins chère lesquels sont parfois vendus au marché des commerces illicites des médicaments où on en trouve éparpiller dans quelques régions de la capitale. On en sait, quand même que la qualité de ces produits n’est pas garantie et que le patient risque de se trouver dans de situations d’effets inattendues ou des conséquences secondaires graves.

Absence de l’image de l’Agence du médicament

Comme on a dit ci-dessus que le grand public est en général, indifférent quant à l’utilisation ou la consommation des produits pharmaceutiques. Cela n’empêche quand même pas le développement du marché de ces produits dans le territoire national. Pourtant, le problème se pose au niveau du degré de connaissance du grand public sur la mission et la compétence de l’Agence du médicament qui assure le rôle d’assurer et garantir la qualité des produits pharmaceutiques dans tous les stades de son exploitation et surtout au niveau de leur stade de commercialisation. La plupart des gens ne savent pas encore l’existence de cet établissement et moins ses activités. Seules les personnels et acteurs intervenant dans la santé publique qui en connaissent mais ceux-ci sont déjà avertis d’avance depuis la création de l’Agence du médicament. Due à cette ignorance (problème de communication externe de l’Agence de médicament), le grand public se laisse faire tenter d’acheter, d’utiliser ou même consommer d’autres produits ou d’autres remèdes que les facteurs socio-économiques et culturel les motivent et même s’il a l’habitude et le bon comportement de consommer et d’utiliser des produits pharmaceutiques, il éprouve toujours un sentiment d’insécurité face aux produits de mauvaise qualité, voir des produits contrefaits qu’il risque de procurer chez leur pharmacie habituel si ceci ne respecte pas le garanti de la qualité des médicaments dont il commercialise.

On peut souligner aussi que certain segment du grand public ,dont la notoriété de l’Agence du médicament est déjà établies, hésitent encore si l’Agence du médicament assumet-il parfaitement et réellement sa responsabilité et sa mission sur l’assurance qualité des médicaments. La plupart de ses activités réalisés ne sont pas communiquées ou relatées aux yeux du grand public, autrement dit, les impacts de ses missions n’entraînent pas beaucoup de changement de comportements ou d’attitudes permettant la confiance aux produits pharmaceutiques d’un part, et promotion de l’images de l’Agence du médicament d’autre part. Rappelons que l’images de l’Agence du médicament s’est traduit par sa compétence en matière d’assurance qualité des produits pharmaceutiques et en tant qu’établissement d’autorité de contrôle et de réglementation des activités pharmaceutiques à Madagascar. Donc c’est cette image de l’Agence de médicament qui n’est pas encore véhiculé et perçue par le grand public, alors que c’est important si les activités reflètent un impact favorable au niveau de ces champs d’application.

Manque d’informations sur le bon usage des médicaments 

➤ Qu’est ce que le bon usage des médicaments
Le bon usage du médicament relève de la responsabilité du malade, qui doit respecter certains principes et aussi éviter certaines erreurs.

Encadré 03 : Les principes généraux de la prise du médicament 

Les doses et la fréquence des prises prescrites
Pour atteindre l’efficacité optimale d’un médicament, on recherche le meilleur rapport entre la dose à absorber et l’effet que l’on veut obtenir sur la maladie, compte tenu du poids et de l’âge du malade. Cela explique pourquoi il existe des dosages adaptés aux nourrissons, aux enfants et aux adultes. Chaque médicament a ainsi une dose efficace qu’il faut absolument respecter. Pris à une dose insuffisante, le médicament risque d’être inactif ou peu efficace, de sorte que l’on croira, à tort, qu’il n’est pas adapté à la maladie soignée.

Les doses excessives (en nombre de prises cumulées ou en quantité) sont, elles aussi, néfastes et parfois très dangereuses. Elles peuvent conduire à détériorer certains organes (foie, reins…). Après avoir été absorbé, le principe actif contenu dans un médicament atteint son site d’action, puis perd progressivement de son activité. Il est finalement éliminé par l’organisme. La plupart des médicaments ont ainsi une durée d’action limitée à quelques heures. Cette propriété est très utile car elle limite les risques d’intoxication par accumulation. En revanche, pour maintenir dans le sang une concentration suffisante en principe actif pendant la durée du traitement, il est nécessaire de renouveler régulièrement la prise de médicament. La durée d’action d’un médicament détermine la fréquence des prises : celle-ci est précisée par le médecin sur l’ordonnance et rappelée par le pharmacien. Elle doit être respectée par le malade.

Les horaires de prise des médicaments
Le médecin indique également les horaires de prise sur l’ordonnance. Ils sont rappelés par le pharmacien. Deux raisons justifient le respect de ces horaires de prise :
– la cohérence des effets du médicament avec l’horaire recommandé : les médicaments qui ont un effet excitant se prennent le matin ; ceux qui entraînent une somnolence, le soir ; ceux qui sont agressifs pour l’estomac, au cours ou à la fin des repas,
– la chronobiologie : tous les organismes vivants connaissent des variations de leur activité biologique suivant les différentes heures de la journée. Ces variations appelées rythmes chrono biologiques rendent certaines molécules plus ou moins actives selon l’heure à laquelle elles sont absorbées. Les doses et horaires de prise font partie de la posologie. Pour bien utiliser les médicaments, il est nécessaire de respecter strictement la posologie.

Le mode d’emploi
Le mode d’emploi du médicament est le plus souvent précisé par le médecin et rappelé par le pharmacien. De plus, il est généralement indiqué sur la notice qui accompagne le produit : il faut donc la lire très attentivement et ne pas hésiter à demander des explications supplémentaires.

La durée du traitement
Le plus souvent, la guérison demande que le traitement soit prolongé pendant une durée déterminée. Celle-ci doit être respectée même si une amélioration de l’état du malade est constatée avant la fin du traitement. La durée du traitement est en effet fixée par le médecin. Dans les maladies infectieuses par exemple, cette durée est nécessaire pour éliminer les agents pathogènes en cause, y compris les plus résistants. Un arrêt prématuré du traitement permettrait à ces derniers de survivre et de provoquer une rechute, plus difficile et plus longue à soigner.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
Partie1 : CONSIDERATION GENERALE
Chapitre 1 – Présentation de la société
Section 1 : Historique
Section 2 : Structure organisationnelle Organigramme
Section 3 : Activité et mission
1 – Mission
2 – Les différents services d’activité
2 – 1 Service d’inspection pharmaceutique
2 – 2 Service de contrôle qualité
2 – 3 Service d’enregistrement
2 – 4 Service de la pharmacovigilance
Section 4 : Le commerce de médicament
4 – 1 Définition du médicament
4 – 2 Cycle de vie du médicament
4 – 3 Le circuit de distribution des médicaments
4 – 4 La contrefaçon et commerce illicite des médicaments
Chapitre2 : Théorie générale sur l’outil de gestion
Section 1 : Concept de base du marketing
1 – 1 Définition du marketing
1 – 2 L’état d’esprit marketing
Section 2 : La communication
2 – 1 Définition
2 – 2 Les principaux moyens de communication
2 – 3 La publicité
2 – 4 Les techniques promotionnelles
Partie 2 : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION RELATIVE A LA COMMUNICATION
Chapitre 1 – Problèmes de notoriété de l’Agence du médicament
Section 1 : Problème de notoriété de l’Agence du médicament auprès du grand public
1 – 1 Attitude d’indifférence du marché aux produits pharmaceutiques
1 – 2 Absence de l’image de l’Agence du médicament
1 – 3 Manque d’informations sur le bon usage des médicaments
Section 2 : Insuffisance de communication au niveau des établissements pharmaceutiques
2 – 1 Manque de communication personnelle sur la qualité des médicaments
2 – 2 Lenteur de flux d’informations entre la pharmacovigilance et les praticiens
Chapitre 2 – Insuffisance de promotion des produits pharmaceutiques
Section 1 : Problème de promotion en matière de certifications « AMM »
1 – 1 L’ignorance du grand public en matière de certifications « AMM »
1 – 2 Signe de qualité « AMM » facile à falsifier par la contrefaçon
1 – 3 Absence de signe de qualité propre à l’Agence du médicament
Section 2 : Manque d’informations sur des produits pharmaceutiques
2 – 1 Manque de formations et informations de certains agents de santé sur l’usage rationnelle des médicaments
2 – 2 Manque d’informations à l’usage rationnelle des médicaments par les consommateurs
2 – 3 Mauvaises interprétations d’images des médicaments génériques
Section 3 : Anomalies du système d’assurance qualité au niveau du circuit de distribution
3 – 1 Défaillance dans le circuit administratif des médicaments
3 – 2 Décalage du calendrier des inspections pharmaceutiques
3 – 3 Présence de la contrefaçon et des médicaments hors normes
Partie 3 : PROPOSITION DE SOLUTIONS RELATIVE A LA COMMUNICATION
Chapitre 1 : Solutions concernant la notoriété de l’Agence du médicament
Section 1 : Sensibilisation au niveau du grand public
1 – 1 Diffusion massive des bulletins d’informations sur le bon usage des médicaments
1 – 2 Publicité par masse media sur les avantages des produits pharmaceutiques
1 – 3 Publi-reportage sur l’assurance qualité des médicaments
1 – 4 Autres moyens de sensibilisation
Section 2 : Sensibilisation au niveau des établissements pharmaceutiques
2 – 1 Participation à des salons et congrès en rapport avec la santé public
2 – 2 Renforcer les relations publiques au respect des normes de qualité
2 – 3 PLV pour la recommandation au garanti de la qualité des médicaments
2 – 4 Création d’un site web dynamique de l’Agence du médicament
Chapitre 2 : Solutions concernant la promotion des produits pharmaceutiques
Section 1 : Promotion des produits pharmaceutiques par un signe de qualité
1 – 1 Définition du label
1 – 2 Octroi de label de qualité infalsifiable aux médicaments
1 – 3 Utilisation du label comme marque du respect des normes de qualité
1 – 4 Label de qualité traduisant la qualité du soin à la fabrication
1 – 5 Un label de qualité traduisant la compétence de l’Agence du médicament
Section 2 : Promotion de l’information sur les médicaments
2 – 1 Formation des agents de santé sur le garanti de la qualité des médicaments
2 – 2 Education des consommateurs en matière d’usage rationnel des médicaments
2 – 3 Informer les agents de santé sur la signification du label et la certification « AMM »
2 – 4 Création d’une centre de documentation accès public de l’Agence de Médicament
2 – 5 Motiver les prescripteurs à promouvoir la qualité des médicaments génériques
Section 3 : Cohérence de l’effort promotionnelle avec l’assurance qualité
3 – 1 Amélioration du circuit administratif du médicament
3 – 2 Stratégie d’octroi du label au niveau du circuit de distribution pour lutter contre les produits hors normes et contrefaits
3 – 3 Inspections pharmaceutiques renforcé et régulière au niveau des grossistes
3 – 4 Suivi des programmes ou directives nouvellement approuver par l’OMS
Chapitre 3 : Solutions retenues et résultats attendues
Section 1 : Solutions retenues
1 – 1 Proposition d’une campagne de publicité pour la qualité des médicaments
1 – 2 Proposition d’une stratégie d’octroi de label de qualité des médicaments
1 – 3 Budget de communication
Section 2 : Résultats attendus et recommandations générales
2 – 1 Résultats attendus
2 – 1 – 1 – Modification du comportement du marché potentiel au profit des médicaments
2 – 1 – 2 – Confiance du marché aux produits pharmaceutiques
2–1–3 – Développement du marché des produits pharmaceutiques à Madagascar
2 – 1 – 4 – Respect du bon usage et du garanti de la qualité des médicaments
2 – 1 – 5 – Développement des activités de l’Agence du médicament
2 – 1 – 6 – Diminution des médicaments contrefaits sur le marché national
2 – 2 Recommandations générales
2 – 2 – 1 – Motivation des personnels
2 – 2 – 2 – Respect et sens de la confidentialité
Conclusion

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *