Problematiques des eaux de surface

Vue de l’espace, la terre apparaît comme une planète bleue, couverte par des mers et des océans sur les deux tiers de sa surface. Mais l’eau est repartie de manière inégale sur notre planète. L’eau est indispensable à la vie. Elle est essentielle à toutes formes de vie végétale ou animale. Sans l’eau il n’y aurait pas de vie. Pour vivre, l’homme a besoin de différents types d’eaux tant sur la qualité que sur la quantité. Si la qualité de l’eau dépend de son origine, la quantité par contre est en corrélation avec la situation géographique, avec le changement climatique et la saison. Du point de vue origine, l’eau peut être subdivisée en eau souterraine et eau de surface. Cette dernière occupe la plus grande partie de la répartition de l’eau sur notre planète terre. L’eau de surface est utilisée en générale dans l’agriculture, puis dans l’industrie et au sein de chaque foyer. Du barrage hydraulique pour l’obtention d’électricité et pour l’irrigation des champs et des rizières, en passant par les stations de pompages, les usagers ont besoin d’une quantité énorme d’eaux.

Situation géographique, climat et population

L’île de Madagascar s’est séparée du continent Africain, il y a environ 165 millions d’années, en raison de la dérive des continents. Elle se localise dans le Sud de l’Afrique et à l’Est du mozambique. Les coordonnées sont de 2000’ S, 4700’ E sur la référence d’Afrique. Madagascar occupe une superficie de 587040 km2 (99,06%) de la terre et 5500 km2 (0,94%) de l’eau. Elle peut être divisée en cinq régions géographiques : la côte Est, le massif de Tsaratanana, les hauts plateaux du Centre, la côte Ouest et le Sud Ouest. Trois traits généraux dominent la topographie de Madagascar :
o un relief accidenté
o une dissymétrie Est-ouest
o une opposition entre les hautes terres et les régions côtières.

Du point de vue géomorphologique, le socle très plissé et très arasé couvre presque la partie centrale et la partie orientale du pays. Par contre, sur toute la partie occidentale, on trouve une couverture sédimentaire à l’intercalation volcanique depuis Antsiranana jusqu’à l’extrême Sud. Les sols se répartissent selon trois régions :
➤ Le versant oriental où prédominent des sols ferrallitiques « jaune sur le rouge », des sols de teinte jaunâtre et des sols tourbeux riches en sulfures.
➤ Dans le domaine des Hautes plateaux à influence occidentale : prédominent les sols ferrallitiques rouges et les sols tourbeux.
➤ La zone occidentale et méridionale où dominent des sols ferrugineux tropicaux, calcimorphes ou méditerranéens reposant en majorité sur le socle.

La forêt couvrait 13,26 millions d’Ha en 1996, soit 23% de la superficie totale. On remarque cependant que de 1997 à 2000, la direction générale des eaux et forêts a enregistré la destruction par les feux de brousses de près de 3,74 millions d’Ha, les superficies reboisées ne couvrant que 14 200 Ha pendant cette même période. On a trois types de végétations :
☺ La forêt ombrophile dans les régions sans saisons sèches sur les versants orientaux
☺ La forêt tropophile de l’Ouest correspondant au climat à saison sèche
☺ La brousse xérophile à épineux et succulent rencontré dans le Sud Ouest région effectivement sèche Concernant le climat, quatre zones climatiques sont observables :
❖ La province de Toamasina et une partie de la province d’Antsiranana dans l’Est ont un climat tropical humide : la pluviométrie est supérieure à 1500mm par an avec un ou deux mois secs et la température du mois le plus frais est de 15°.
❖ La province de Antananarivo et les hautes terres de la province de Fianarantsoa et la région de Tsaratanana (d’altitude comprise entre 900 et 2000 m) sont caractérisés par un climat tropical dont la pluviométrie est supérieur à 1500 mm par an avec quatre ou cinq mois secs et la température est comprise entre 10° et 15°C au mois le plus frais.
❖ La province de Mahajanga et la partie Nord de la province de Toliara, dans la région côtière Ouest, ont un climat tropical sec, la pluviosité est inférieure à 800 mm par an avec 8 mois secs.
❖ Sur la partie Sud de la province de Toliara le climat est semi-aride, la pluviosité est inférieure à 400 mm par an avec 8 mois secs et la température du mois le plus frais est de 20°C.

Les ressources en eau de surface 

L’eau de surface se classe en deux catégories :
• L’eau courante : les ruisseaux, les rivières et les fleuves.
• L’eau stagnante : les étangs, les marais, les marécages, les tourbières et les lacs.

Voici quelques définitions des différentes sortes d’eaux de surface
Ruisseau : c’est un petit cours d’eau peu considérable, eau qui coule dans les rus et on peut dire que c’est tout ce qui coule en abondance.
Rivière : la rivière vient de la montagne, c’est d’abord un tout petit ruisseau qui serpente très vite entre les roches. Son eau est si pure qu’elle est transparente. Dès que la rivière est descendue de la montagne, elle se glisse dans la vallée. Là elle rencontre d’autres rivières qui le font grossir.
Fleuve : c’est une l’ensemble des rivières.
Etang : c’est étendue d’eau naturelle ou artificielle qui stagne
Marais : c’est la région basse où s’accumulent sur une faible épaisseur d’eaux stagnantes qui se caractérisent par une végétation particulière.
Marécage : terrain bas, humide, couvert de marais
Tourbière : c’est une sorte de marécage où se forme la tourbe
Lac : si la terre présente des eaux importantes et que les fonds sont plus ou moins imperméables, certaines rivières s’y étalent pour former des lacs .

Bilan des ressources en eaux à Madagascar 

Les précipitations

La source primaire d’eau douce provient des précipitations. A Madagascar, les apports pluviométriques annuels présentent très une grande diversité allant de 3800 mm dans la baie d’Antongil au Nord-Est à 380mm dans l’extrême Sud-Ouest. Entre le littoral et les premiers reliefs de la bordure orientale, il existe une certaine homogénéité (2500 mm à 3500 mm). Sur la côte Ouest, du Nord (Analalava) au Sud (Faux cap) la pluviométrie décroît progressivement (de 1760 mm à380 mm). De l’Est en Ouest, on voit généralement une décroissance des pluies annuelles des Hauts Plateaux. Des abondances des précipitation sont observées au Nord sur le massif de Tsaratanana (2500 mm) au Nord-Ouest (axe Mahajanga-Maevatanana: entre 1500mm et 2500mm) et sur les massifs centrales (Ankaratra et Andringitra : 2500mm). L’opposition la plus marquée est constatée au Sud de Ford Dauphin à Ambovobe où sur quelques dizaines de km, les moyennes annuelles passent de 1500mm à 500mm.

L’évaporation

Globalement, les valeurs moyennes annuelles de l’évaporation sur les nappes d’eau libre sont environ de :
− 2000 mm dans le Nord-Ouest,
− 1600 mm dans le Sud,
− 1400 mm dans le Sud-Ouest,
− 1000 mm à 1100 mm sur les Hauts Plateaux
− 700 mm sur le versant oriental.

Bilan hydraulique 

Les écoulements annuels disponibles en eau sont apportés par les précipitations diminuées des pertes par évapotranspiration, par l’infiltration profonde et par l’absorption naturelle des végétations. Les prélèvements annuels en eau douce à Madagascar sont estimés à 16,3 km3 soit 41% de la totalité des ressources et environ 1,670 m3 par habitant (Ressources mondiales 1992-1993, W.R.I).

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Table des matières

I. Introduction
I.1. Situation géographique
I.2. Les ressources en eaux de surface
I.3. Bilan des ressources en eaux à Madagascar
I.3.1. Les précipitations
I.3.2. L’évaporation
I.3.3. Bilan hydrologique
I.4. L’utilisation de l’eau de surface
I.4.1. Provision en eau potable
I.4.2. Utilisation industrielle
I.4.3. Irrigation et élevage
I.4.4. Energie hydraulique
I.4.5. Pêche
II. Matériels et méthodes
III. Résultats de l a recherche bibliographique
III.1.Les ressources en eaux
III.1.1. L’aspect qualitatif
III.1.2. L’aspect quantitatif
III.1.2.1. Le réseau hydrographique
III.1.2.2. Les grands lacs de Madagascar
III.1.2.3. Les autres milieux aquatiques et zones humides
III.1.3. La potabilité des eaux
III.2.L’eau et les problèmes environnementaux
III.2.1.Les rejets des eaux usées
III.2.2. Facteurs humains
III.2.3. Facteurs naturels
III.3.La gestion de l’eau
III.3.1.Le suivi des données sur les ressources
III.3.1.1. La banque de données hydropluviométriques
III.3.1.2. La banque de donnée sur les ressources en eaux souterraines
III.3.1.3. les autres réseaux d’observation
III.3.2. Le contrôle de la qualité des eaux
III.3.2.1. Le contrôle de la qualité physicochimique des eaux
III.3.2.2. Le contrôle de la qualité de l’eau de consommation
III.3.3. La crise mondiale en quelques chiffres
III.3.4. La connaissance et la gestion des ressources
Discussion
Conclusion

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