Problematique de l’avancee urbaine et gestion local de l’espace

CONTEXTE

Au, cours de ces dernières années, l`urbanisation est le phénomène contemporain le plus marquant au monde. Celle-ci connaît une augmentation brusque et rapide. Aujourd`hui, les pays du tiers monde n’échappent pas dans cette dynamique.Le Sénégal, comme tous les autres pays sont caractérisés par une forte croissance autant sur le plan spatial que sur le poids démographique Cette croissance a précipité l`envahissement des zones situées dans le péri urbain comme la ville de Pikine, si bien que, les populations se sont retrouvées dans de nouvelles espaces comme Malika , keur massar pour se loger. La création de la ville de Pikine en 1952, l`initiative des autorités coloniales à travers la politique de déguerpissement pour assainir les sites occupès par les bidonvilles de Dakar et l`exode rural qui se renforcent de plus en plus ont occasionné l`occupation de l`espace péri urbain . Ceci, a favorisé la naissance de nouvelles zones d`habitation en particulier, celle de Malika. Ainsi au cours de ces dernières années, la Commune D’arrondissement de Malika a connu une démographie galopante liée à une extension territoriale très rapide avec de nombreuses populations venues des anciens quartiers comme Pikine,Guediaye, thiaroye ou victime de déguerpissement. Cette forte proportion de la population est due également à l’arrivée des migrants .Tout de même sa population est estimée à 15720 hts avec une densité de 1368hbts /km2 (ANSD, janv2006). Aujourd’hui, cette poussée urbaine se place dans un contexte ou les besoins de l’espace sont récurrents et /ou la terre devient une ressource rare. Aujourd’hui, les nouvelles habitations progressent jusqu’à empiéter les ressources exploitables et dans le même temps dégrader l’environnement naturel .Cette progression a engandré un à un processus de déforestation et de débroussaillage bref à une véritable appropriation des terres pour les besoins d’habitation et qui conduisent à une destruction de l’environnement naturel. En effet, depuis l’érection de la zone en commune d’arrondissement qui voit ses compétences léguées aux collectivités locales la situation s`est devenue de plus en plus alarmante dans la mesure où les responsables locales qui détiennent le pouvoir du foncier attribuent les terres sans prendre conscience de la préservation des ressources. En 1995, on estime que 120ha des terres ont été mise en disposition au profit de la population.Ainsi, on assiste à une urbanisation croissante  .

PRESENTATION DE LA COMMUNE D’ARRONDISSMENT DE MALIKA 

LES DONNEES PHYSIQUES ET HUMAINES 

LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES 

LE TERRITOIRE COMMUNAL

la situation géographique

La commune d’arrondissement de Malika couvre une superficie 805ha24ares 17ca soit 9,4% du territoire départemental de Pikine (ANSD, Mars 2007) Elle est située dans l’arrondissement des Niayes, une subdivision de la ville de Pikine, à 22km de Dakar. Elle est limitée :
– l’Est et au Sud par la commune d’arrondissement de Keur massar
– A l’Ouest par Yeumbeul Nord
– Au Nord par l’océan atlantique .

Disposant d’une frange côtière de deux lacs (Wouye et Mbeubeuss) .Elle s’étend sur une superficie de 10km2 et constitue actuellement un front d’urbanisation dynamique repoussant sans cesse les limites des zones habitées de Dakar. Elle est divisée en trois zones : Malika Nord, Malika Sud, Malika Montagne.

Le relief

Le relief de la zone est essentiellement caractérisé par un système dunaire avec des dépressions inter dunaires dont la plus importante est représentée par le lac mbeubeuss. Ainsi, le site présente une topographie relativement basse en raison de sa situation qui le place dans une zone ou une bonne partie de la nappe est affleurante. Les points les plus élevés se situent sur une dune vers le Sud-Est de la commune là où se situe le Daara de Malika. Les zones basses se répartissent à l’est ou elles logent le lac Mbeubeuss avec des altitudes de 0 à 0,6m à l’ouest du Daraa de Malika, une zone dépressionnaire abrite le lac Wouye avec des altitudes ne dépassant guère 1mètre. (2) Les paysages dunaires et lacustres qui caractérisent la presqu’île en générale la zone de Malika en particulier, ont été mis en place au quaternaire par colmatage, sous l’action des courants océaniques venant du Nord et des alizés de la région s’étendant entre les basaltes de Dakar, Almadies , Mbao.

Peu à peu l’alizé remaniant les sables littoraux, les a élevés en dunes orientées du NNE – SSW. Ces dunes vives présentent leurs douces au vent, vers la plage tandis que leur abrupte est tourné vers l’intérieur de la presqu’île. Ainsi, on identifiera à Malika :

-Les dunes blanches littorales: C’est une formation dunaire qui est essentiellement remanié par les alizés. Elle borde la frange littorale d’où la fixation par le périmètre de déboisement afin de protéger les Niayes de l’ensablement.

Ces dunes présentent des altitudes de 15m et plus au Nord du lac Wouye .Au niveau de ces dunes, on rencontre des sols minéraux bruts. Les sols sont en majorité de type hydromorphe et halomorphe. Les sols hydromorphes a engorgement sont situés tout autour avec un horizon humifére épais (ce sont ces sols qui portent l’essentiel des cultures maraîchères).Les sols halomorphes se rencontrent aux alentours du lac mbeubeuss. Présentant parfois, un relief sous forme d’élévation, Malika est constituée de grandes espaces avec des rues pour la plupart sablonneuses. C’est une zone qui n’est pas souvent sujette à des inondations. Cependant, en période hivernale on peut noter une certaine stagnation des eaux pluviales à certains endroits comme Daraay Kamil.

Climat, sol et végétation

De par sa position géographique de la presqu’île du Cap-Vert, l’élément essentiel dominant est l’alizé maritime de l’anticyclone des acores. Les données utilisées concernent la station de yoff-dakar .

Les Vents

Les caractéristiques aérologiques moyennes de la région de Dakar dépendent des différents types de circulation suivant la prédominance des flux en surface et cela en rapport avec les deux principales saisons climatiques qui y prévalent. C’est ainsi que le régime des vents y est caractérisé par une variation saisonnière de la vitesse et des directions dominantes. Les alizés dominent durant la saison sèche tandis que les vents d’ouest ou du sud-ouest restent les plus importants en saison pluvieuse. C’est surtout l’alizé maritime, flux issu de l’anticyclone des Açores, qui prédomine dans la région de Dakar où il se maintient pendant presque toute l’année. De direction nord à nord-est, l’alizé maritime est un vent constamment humide et est marqué par une faible amplitude thermique. Du fait de sa structure verticale qui bloque le développement des formations nuageuses, ce flux est inapte à déverser des précipitations. Cependant, son humidité peut être déposée sous forme de rosée notamment durant la nuit. Les vents d’ouest ou du sud-ouest communément appelés mousson proviennent de l’alizé issu de l’anticyclone de Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud. Bénéficiant d’un très long parcours maritime, la mousson est un flux particulièrement humide chargé de vapeur d`eau et marquée par une faible amplitude thermique avec cependant des températures globalement plus élevées que celles de l’alizé maritime. C’est ce flux qui apporte les précipitations au niveau du Sénégal. Cette variation saisonnière des flux en surface dans la région de Dakar en particulier à Malika est matérialisée à travers le  qui présente les variations moyennes mensuelles de la vitesse du vent. En effet, celle-ci est plus importante en saison sèche avec un maximum en avril d’environ 5,9 m/s tandis que les valeurs les plus faibles sont observées en saison des pluies.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATIQUE
II-OBFECTIFS
a)Objectif général
b) Objectifs spécifiques
A.METHODOLOGIE
B- LA Collecte des données
1-La recherche documentaire
2-Echantillonnage
3-L’enquête de terrain
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA COMMUNE D’ARRONDISSEMENT DE MALIKA
CHAPITRE I: LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET HUMAINES
I .1.Les caractéristiques physiques et climatiques
I-1-1- Le territoire communal
I-1-1-1- La situation géographique
I-1-1-2- Le relief
I-1-1-3- Climat, Sol, Végétation
I-1-1-1-3. Vents
I.1.1.4. Les précipitations
I.1.1.5. Les températures
I.1.1.2. L’humidité relative
I.1.1.2. Insolation
I.2. Végétation
I.3. végétation introduite
I.3.1. LES CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES ET SOCIO-ECONOMIQUES
I.3.1 .1. Historique de peuplement
I. 3 .1 .2. Démographie
I.3.1.3. Répartition socio-professionnelle
I.3.2.3.Répartition selon le statut d’occupation
CHAP II : HABITAT ET ACCESS AUX SERVICES DE BASE
II.1. L’habitat
II.1.1. La structure urbaine de l’habitat
II.1.2. L es caractéristiques de l’habitat
II .1 .3 . Les types de l’habitat
II. 1.4.1. L’habitat planifié
II.1.4.21 L’habitat spontané irrégulier
II. 2.Accès aux services de base
II.2.1. Les infrastructures
II.2.1.1. l’accès au réseau de l’électricité
II .2.1 ; 1 ; 1. L’accès à l’eau potable
II.2.1.1.2. l’accès a l’assainissement de base
II.2.1.1.3 La collecte des ordures ménageres
II.2.1.4. L’évacuation des eaux usées ménagères
II .2.1.5. Mode d’évacuation des eaux usées
II.2.1.6. L’évacuation des boues de vidange
II.2.1.7. Mode d’évacuation des boues de vidange
II.2.2 Transport
II.2.2.1. LES EQUIPEMENTS
II.2.2.2. Les équipements scolaires et socio-éducatifs
II. 2.2.3. Le daara de Malika
II .2.2.4. Les centres de formation
II.2.2.5. L’alphabétisation
II.2.2.6. Les équipements sanitaires
II.2.2.7. L’organisation sociopolitique
II.2.2.8. organisations gouvernementales et la société civile
DEUXIMEE PARTIE : PROCESSUS D’URBANISATION A MALIKA
CHAPITRE I: LES ACTIVITES ECONOMIQUES
I .1. Les activités maraîchères
I.2. L’aviculture
I.3.1.L’artisanat
I.3.1.1.Le secteur tertiaire
I.3.1.2. Le commerce
I.3.2.2. Les institutions financières
I.3.3. les ressources de la zone
I.3.3.1.le droit des autorités coutumières
I.3.3.2. Le conseil municipal
II. Le développement urbain dans le monde
II. Le concept de l’urbanisation
II. 1.2. L’urbanisation de l’échelle globale a l’échelle locale
II.1 .2.1. Le développement urbain dans la métropole dakaroise
II.1 .2 .2 .L`influence de l`exode rural
II.1 .2.3. Le processus d’occupation du sol
II.2.2.3.1. L’évolution de l’accès au foncier
II.2.2.2.3.1. Les modalités d’acquisition de parcelles
II.2.2.3.1. Le bâti urbain
II.2.2. Les modifications spatiales
II.2.3. Les nouveaux quartiers
II.2.4. Les quartiers d’habitat spontané
II .3.Le développement urbain et l’agriculture péri-urbaine
II .3.1.L`avancée urbaine et impact sur les ressources naturelles
II.3.1.1. Le processus de déboisement et ses conséquences
II.3.1.2. Les problèmes urbains et impacts sur le cadre de vie
II.3.2.2.L’état de la nappephréatique
II .3.2.3. Le phénomène de la décharge de mbeubeuss
II.3.3.3. Impact de la décharge sur l’environnement naturel
II.33.4. Conclusion : schéma de la planification
II.3.3.4. Les problèmes de santé urbaine à Malika
II.4. La problématique de l’extraction de sable
II.3.4 .1. Conséquences du prélèvement
II.3.4.2 .Conclusion
TROISIEME PARTIE
CHAPITRE III : L`APPROCHE DE LA PROBLEMATIQUE ET LA GESTION LOCALE DE L`ESPACE
III .1. Concept de gestion locale dans le cadre de la décentralisation
III.1.1.La démarche participative ou mobilisation des populations
III.1.2. Le processus de décentralisation
III.1.3. Les structures administratives
III.1.3.1. La municipalité
III. 1.3. 2. Les dynamiques organisationnelles
III .1.4.Les partenaires
III. 1.5. L’IAGU
III.1.6. ENDA TIERS-MONDE
III.1.6.1. Les organisations communautaires de base
III.1.6.2. L’action des groupements de promotion féminine
III.1.6.3. Conclusion partielle
III1.7. Les contraintes financières
III.1.7.1. Les contraints sociales et urbanistique
III. 1.7.3. Les contraintes liées à la demande sociale
III .2.5. Les actions prioritaires à mener
CONCLUSION GENERALE

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