Problématique de la gestion des eaux pluviales

Concepts

Eaux pluviales : L’eau pluviale désigne l’eau issue des précipitations. En hydrologie de surface, elle désigne cette eau qui ruisselle à la surface terrestre, constituant les cours d’eaux et auteur des phénomènes d’érosion et d’inondation (Dictionnaire environnement). L’eau pluviale est l’eau provenant des précipitations atmosphériques et qui ne sont pas chargées en substances solubles provenant de la terre. Une eau est dénommée « eau pluviale » après avoir touché le sol, et qu’elle ruisselle sur les surfaces la réceptionnant (RPDE). Dans cette étude, l’eau pluviale désigne l’eau issue des précipitations qui ruisselle ou stagne à la surface terrestre.
Gestion : Elle désigne l’action de gérer, d’administrer, de diriger, d’organiser quelque chose (Dictionnaire Larousse). Le terme est utilisé dans de nombreux domaines comme celui de l’entreprise, de l’administration, de l’immobilier, etc. La gestion se caractérise dans ces situations par le fait de confier à autrui, ou à soi-même, des affaires à diriger. Dans notre étude, le terme « gestion » est raccordé à « eaux pluviales ». Ce qui nous donne gestion des eaux pluviales : C‘est l’ensemble des mesures prises par l’homme pour mieux maîtriser les volumes et les flux d’eaux générés par la pluie et le ruissellement dans les zones urbanisées (LE JALLE C. et coll. 2013).
Assainissement : Il désigne l’ensemble des moyens de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales, avant de les rejeter dans la nature. Ainsi on parle d’assainissement collectif pour les zones raccordées aux réseaux d’égout ou de canalisation et équipées d’une station d’épuration traitant les rejets urbains. L’assainissement est dit non collectif ou autonome dans les zones non raccordées à l’égout (Dictionnaire environnement). Le concept assainissement renvoie à la collecte, au traitement et à la restitution au milieu naturel des fluides simples pollués par les activités humaines. Depuis 1830, il s’intéresse essentiellement aux eaux usées et pluviales rejetées dans le milieu naturel, après avoir été traitées dans des stations d’épuration édifiées en aval (MERLIN P. et CHOAY F., 2009). Dans cette étude, l’assainissement concerne les méthodes utilisées pour maîtriser ou évacuer les eaux pluviales. Car, celles-ci peuvent ruisseler ou de stagner, causant ainsi les phénomènes d’érosion et d’inondation.
Ruissellement : le ruissellement est synonyme d’écoulement de surface : partie des précipitations qui s’écoule à la surface du sol (Glossaire international d’Hydrologie). Dans le cadre de cette étude, le ruissellement est le mouvement horizontal des eaux de pluie à la surface du sol suivant une pente.
Stagnation : C’est un état dans lequel un corps reste inerte ou ne progresse pas. Dans notre étude la stagnation désigne l’absence de ruissellement des eaux pluviales à la surface terrestre.
Inondation : Les inondations sont la résultante d’une conjonction particulière de phénomènes : averse exceptionnelle en saison de crue, cumul de fortes précipitations, fonte de neiges, apports simultanés d’affluents de régimes habituellement différents (GEORGES P. et VERGER P., 2006). L’inondation désigne un débordement d’un cours d’eau en crue sur son lit majeur et sur ses basses terres avoisinantes. Les inondations peuvent être dangereuses lorsqu’il s’agit les fleuves de montages. Ces derniers sont en particulier très érosifs (LACOSTE Y., 2003). Notre zone d’étude n’est pas riveraine d’un fleuve. Par conséquent, les inondations sont uniquement causées par les eaux de pluie. Ces inondations sont liées au déficit d’équipements ou à des défaillances des systèmes d’évacuation des eaux pluviales, sous l’action de l’homme ou de l’érosion.
Érosion : Processus physique et chimique naturel par lequel le sol et les roches de la croûte terrestre sont continuellement soumis à une abrasion et à une corrosion. La majeure partie de l’érosion provient des actions combinées de différents facteurs, comme la chaleur, le froid, les gaz, l’eau, le vent, la gravité et la vie végétale. En ce qui concerne cette étude, le type d’érosion cité est celui hydrique (par l’eau). Il s’agit notamment de l’érosion causée par les eaux pluviales.
Commune : La Commune est une collectivité publique et politique, administrée par un conseil municipal, sous la direction du maire. Elle est constituée d’une zone géographique clairement définie, qui est en règle générale, une ville ou un village. La Commune est le plus petit niveau de l’organisation territoriale, elle-même incluse dans un département étant inclus dans une région (Toupictionnaire : le dictionnaire de Politique). Pour éviter les débordements, la dimension géographique de notre étude est essentiellement concentrée sur la Commune d’Ourossogui.

Données de littérature

   Cette phase concerne toutes les données de littératures ayant une liaison directe ou indirecte aux objectifs de notre étude. Cette phase a été effectuée durant toute l’étude. Il consistera en premier lieu de consulter les répertoires bibliographiques sur la gestion des eaux pluviales et des informations sur la Commune d’Ourossogui. Ainsi, nous avons visité différents services et centres de documentations : Il s’agit entre autres de la Bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la bibliothèque du Département de Géographie de l’UCAD, la bibliothèque de l’IFAN, Enda Tiers Monde, la bibliothèque de l’ISE. Une autre partie de la documentation a été réalisée au niveau de certaines structures administratives présentes dans la Commune d’Ourossogui et dans la région de Matam. Il s’agit de la Mairie d’Ourossogui, le service des Eaux et forêts à Ourossogui, le service d’Hygiène et d’Assainissement et le Service régional de l’Aménagement du Territoire à Matam.

Traitements cartographiques

   Les cartes ont été réalisées sur Arc Gis en passant par QGIS avec le système de coordonnées UTM WGS 84 zone 28N à une échelle de 1/27.000ème. À partir des informations fournies par la municipalité d’Ourossogui, nous avons délimité les quartiers et la limite communale en visualisant les images Google Earth. Ces données ont été comparées avec celles du CSE, du GRET et l’USCG. Ainsi, nous avons pu réaliser les différents types de cartes (situation, sols, occupation du sol hydrographie, végétation, etc.). La réalisation de la carte des zones inondables à Ourossogui a sollicité le traitement de l’image SRTM pour réaliser un modèle numérique de terrain (MNT). Après avoir superposé et délimité la surface d’Ourossogui sur le MNT, nous avons comparé les différentes altitudes par rapport à la moyenne par un processus d’extraction sur Arc Gis. Ainsi, nous avons une carte thématique des zones inondables de la commune d’Ourossogui.

Atouts économiques

   La Commune d’Ourossogui s’est développée grâce au carrefour routier de la Route Nationale II (Saint-Louis/Bakel) et la Route Nationale III (Linguère/Matam). Du fait de cette position géographique privilégiée, Ourossogui bénéficie l’implantation d’infrastructures importantes (gare routière, aérodrome, hôpital régional, gendarmerie, etc.). Ainsi, elle a connu une rapide ascension dans la hiérarchie urbaine de la région de Matam. Ailleurs, la proximité d’Ourossogui avec la frontière mauritanienne lui confère un statut indispensable dans l’économie du département de Matam. Elle favorise le développement du marché central et l’implantation des services financiers comme les banques. De nos jours, elle est devenue le plus grand pôle économique du département particulièrement dans le secteur commercial (Enda Tiers Monde, 2000).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIÈRE PARTIE : Cadre théorique et méthodologique
CHAPITRE 1 : Cadre théorique
1. Problématique
1.1. Questions de recherche
1.2. Obectifs et hypothèses
2. Concepts
3. Revue littéraire
CHAPITRE 2 : Méthodologie de recherche
1. La collecte des données
1.1. Données de littérature
1.2. Données climatologiques, démographiques et cartographiques
1.3. Données sur le terrain (enquêtes)
2. Traitements des données
2.1. Traitements statistiques (climatologiques et démographiques)
2.2. Traitements cartographiques
2.3. Traitements d’enquêtes
DEUXIÈME PARTIE : Présentation de la zone d’étude
CHAPITRE 3 : Étude physique de la Commune d’Ourossogui
1. Situation
2. Sols et relief
2.1. Les sols
2.2. Le relief
3. Caractéristiques du climat
3.1 Présentation de la pluviométrie
3.2. Analyse des températures
3.2.1. Caractéristiques des températures
3.2.2. Analyse du régime moyen des températures
3.3. Analyse des vents
3.3.1 Types vents dominants
3.3.2 Vitesses des vents
3.4. Comparaison de quelques paramètres climatiques
4. Réseau hydrographique et Végétation
4.1. État du réseau hydrographique
4.2. Végétation de la Commune
4.2.1 La steppe arbustive
4.2.2. La savane arborée
Conclusion partielle
CHAPITRE 4 : Étude démographique et socio-économique de la Commune d’Ourossogui
1. Caractéristiques de la Population
1.1. Dynamique démographique
1.2. Composition ethnique
2. Densité, occupation du sol et évolution spatiale de l’habitat
2.1. Densité
2.2. Occupation du sol
2.3. Évolution spatiale de l’habitat
3. Dynamique économique de la Commune d’Ourossogui
3.1. Évolution des secteurs d’activité
3.2. Atouts et contraintes économiques
3.2.1. Atouts économiques
3.2.2. Contraintes économiques
Conclusion partielle
TROISIÈME PARTIE : Analyse des précipitations et de la gestion des eaux pluviales à Ourossogui
CHAPITRE 5 : Analyse des précipitations annuelles et journalières à Ourossogui
1. Étude des précipitations annuelles
1.1 Méthodes de détections de ruptures
1.2. Détections de ruptures des précipitations annuelles
1.3. Variation temporelle des précipitations annuelles
1.4. Analyse fréquentielle des précipitations annuelles
2. Étude des précipitations journalières
2.1 Variation temporelle des précipitations journalières
2.2. Analyse fréquentielle des précipitations journalières
Conclusion partielle
CHAPITRE 6 : Analyse de la gestion des eaux pluviales dans la Commune d’Ourossogui
1. Plans de l’État pour la gestion des eaux pluviales
1.1. Le Plan national d’Organisation des Secours en cas de Catastrophe (ORSEC)
1.2. Le plan de Contingence régional
2. Principaux acteurs de la gestion des eaux pluviales à Ourossogui
2.1. La Mairie d’Ourossogui et ses partenaires
2.2. L’armée et les services de l’état
2.3. Le Conseil Régional de Matam
2.4. Les Mouvements de Jeunes
3. Limites majeures de la gestion des eaux pluviales à Ourossogui
3.1. Occupation du sol contrastée entre quartiers traditionnels et nouveaux quartiers
3.2. Insuffisances d’ouvrages, de moyens financiers et techniques
3.2.1. Insuffisances d’ouvrages avec des limites techniques
3.2.2. Limites financières
3.3. Nature du milieu physique
4. Autres limites de la gestion des eaux pluviales à Ourossogui
4.1. Absence de structure et manque de coordination des activités liées aux eaux pluviales
4.2. Impact de l’urbanisation
4.3. Pratiques sociales inappropriées
5. Enjeux de la gestion des eaux pluviales à Ourossogui
5.1. Secteurs mis enjeux
5.1.1. Enjeux pour l’habitat, les infrastructures et le transport
5.1.2. Enjeux sanitaires
5.2. Vulnérabilité des quartiers face aux inondations
6. Techniques d’adaptation mises sur place pour la maîtrise des eaux de ruissellement
6.1. Nature, fréquence et efficacité des techniques d’adaptation
6.1.1. Nature et fréquence des techniques
6.1.2. Efficacité des techniques d’adaptation
6.2. Exemple de technique d’adaptation
Conclusion partielle
Conclusion générale
BIBLIOGRAPHIE

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