ELEMENTS DE CONTEXTE ET DE JUSTIFICATION
En moins de vingt ans de la date de l’apparition du premier ordinateur au milieu des années 1980, les technologies de l’information et de la communication ont transformé les modes de vie et ont produit de nouveaux rapports au temps et à l’espace. Des outils tels qu’Internet, téléphonie mobile et ordinateurs portables se sont progressivement déployés au sein des villes au point d’impacter beaucoup d’activités humaines. Dans ce contexte d’évolution exponentielle des technologies de l’information et de la communication, de nombreuses initiatives ont été prises pour renforcer la bonne gouvernance et la transparence. L’idée est de mettre les citoyens au cœur de la gestion des territoires. Dans cette quête continue de la bonne gouvernance et d’avènement de la démocratie participative en lieu et place d’une démocratie représentative, les exécutifs territoriaux élaborent des projets de développement technologique. Partout dans le monde, les municipalités s’approprient du numérique pour moderniser l’administration, installer un dialogue basé sur la relation numérique et promouvoir leurs territoires. L’enjeu de développement local par les TIC encourage de multiples initiatives. Des villes internet en France aux projets de web municipal au Sénégal à travers les Systèmes d’information Populaire, le local trace des voies d’émergence et se charge de nouvelles batteries d’expression technologique territorial. L’information et la communication deviennent de puissants leviers de développement territorial. Aussi bien l’administration centrale que l’administration décentralisée, les TIC sont désormais mis à contribution pour rendre plus performants le service public et basculer dans la société de l’information. Tous les discours politiques comme si pour être entendus devaient intégrer les termes TIC, bonne gouvernance et de démocratie électronique. Les organisations internationales appellent les pays africains à s’approprier des TIC pour faire des bons en avant. Ce qui explique en grande partie le fait que l’ONU, quelques Etats et institutions financières soutiennent l’idée de libéralisation du marché des télécommunications et leur utilisation dans la gouvernance mondiale. Cette idée est revenue de manière récurrente dans plusieurs discours officiels Au début des années 1980, coïncidant au deuxième choc pétrolier, une première rénovation structurelle du modèle de croissance de l’après –guerre émerge. Ce modèle de croissance est tiré par la forte demande de la consommation et de « l’Eta-Providence ». Une logique de mondialisation tirée par le libre échange économique s’implante. Les gouvernements sont invités à s’engager dans des politiques de dérégulation ayant comme objectifs d’abattre les entraves à la libre circulation des marchandises et des capitaux, de même que les monopoles d’Etat, et singulièrement dans le domaine des infrastructures en réseau que sont les télécommunications. Dans ce contexte de naissance de la société de l’information, le Sénégal déploie les technologies en vue de moderniser l’administration et de rendre efficace le service public destiné aux citoyens. C’est en vertu de telles ambitions que le Sénégal a mis en place un certain nombre de politiques de développement technologique. Force est de reconnaître que le Sénégal a une longue tradition de politiques TIC depuis la période coloniale. En effet, son ancien statut de capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF) lui a permis de jouir de certains privilèges en matière d’introduction des technologies dans la gestion territoriale. Les premières infrastructures de télécommunication remontent en 1850. Après les indépendances et précisément l’avènement de la première alternance en l’an 2000, le Sénégal élabore de nouvelles politiques publiques de développement technologique. D’importantes innovations et de réformes ont été notées dans le secteur des télécommunications. Déjà en 1983, puis en 1996, les quelques réformes opérées ont permis d’assainir le secteur tout en facilitant de nouveaux outils de communication pour les populations. Dans les années 2000, le Président Abdoulaye à travers l’incarnation d’un leadership africain consacre beaucoup de politiques TIC. En 2001, sa volonté se matérialise par la création de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) qui sera étendu au secteur des postes qui est devenu aujourd’hui l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). En juin 2002, lors d’une Assemblée Générale des Nations Unies affirmait que « si les africains bénéficient des mêmes conditions favorables que les autres peuples, ils disposent de toutes les ressources intellectuelles pour relever le défi de la société de l’information et des communications. C’est fort de cette conviction que j’ai décidé d’engager résolument une politique hardie de développement des NTIC au Sénégal » S’en est suivie la création d’un Ministère de communication et des nouvelles technologies. Ensuite, la gestion du secteur est confiée au secrétariat général du gouvernement jusqu’en Novembre 2002. En Juillet 2004, l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) s’est distingué par la mise en place d’un intranet administratif couvrant les régions de Dakar, de Thiès, Saint Louis, Kaolack, Fatick, Diourbel et Louga et les départements est un des principaux de modernisation de l’Etat. Ainsi, les autorités politiques accordent une importance capitale aux technologies de l’information et de la communication et voient en ces outils des puissants moteurs d’accélération économique du Sénégal. Le 20 Octobre 2004, Macky SALL alors Premier Ministre – lors de son discours de Politique générale- déclare devant l’Assemblée Nationale que « le Gouvernement entend faire de l’information et de la communication un puissant vecteur d’accélération de la croissance économique et de modernisation de notre administration ». Le Sénégal adopte un cadre réglementaire à travers l’adoption d’un nouveau code des télécommunications, la libéralisation totale du secteur des télécommunications. Les raisons du choix de ce sujet sont d’abord scientifiques. Elles sont liées à la problématique du renouveau épistémologique de la géographie et la remise en cause des modèles d’organisation de l’espace par les TIC. En cela, la question fut de savoir comment justifier le rôle de la géographie dans une analyse des technologies de l’information et de la communication, objets dépourvus de matérialité. La géographie a connu une évolution aussi bien dans ses approches que dans ses objets d’étude. Ainsi, on est passé de la géographie classique à la nouvelle géographie et à la géographie sociale. A l’aune de la révolution du numérique, la géographie sociale fut rattrapée par l’envahissement des TIC dans les territoires qui induit à une nouvelle approche de l’analyse des changements spatiaux. La dimension virtuelle induite par le phénomène TIC ne doit pas constituer un obstacle à l’analyse spatiale. D’ailleurs, elle constitue un nouveau champ d’investigation des géographes. Un défi pour les géographes en ce sens que le numérique véhicule de l’information génératrice d’activités et source d’enjeux spatiaux. Partant de cet état de fait, le sujet se justifie naturellement en géographie dans la mesure où c’est dans les territoires physiques que s’opèrent les dynamiques enclenchées par les TIC bien que ces objets demeurent virtuels. En analysant l’espace, la géographie examine l’ensemble des phénomènes qui contribuent à la construction des dynamiques territoriales. Ainsi, cet exercice est également un atout pour le géographe lorsqu’il s’agit pour ce dernier d’analyser la problématique du développement numérique dans les territoires. A cette fin, les géographes semblent suffisamment outillés pour aborder cette question de numérique dans les territoires. De plus, le sujet est novateur en ce sens qu’il constitue la première étude universitaire au département de géographie à étudier la problématique de la ville intelligente dans le champ de l’aménagement du territoire. Il permettra aux collectivités territoriales urbaines de construire des villes intelligentes afin de satisfaire les exigences du développement de l’heure. Pour toutes ces raisons, cette recherche est entreprise pour faire avancer les connaissances dans la géographie des télécommunications et questionner le croisement de deux problématiques cruciales du développement territorial à savoir l’urbanisation et la décentralisation dans les exécutifs locaux sous un autre regard. Le géographe aborde la question du rapport Tic/territoires sous deux aspects :
– Soit il étudie la diffusion spatiale des technologies de l’information et de la communication. Ensuite, il observe l’impact que cette diffusion a sur le social et aussi comment le social influence cette diffusion.
– Soit il analyse l’intervention du paradigme communicationnel dans le fonctionnement des établissements humains. La présente étude se situe sous cet aspect. L’objectif est d’étudier la ville intelligente dans sa dimension informationnelle et communicationnelle.
FOCUS SUR QUELQUES DIFFICULTES D’EPANOUISSEMENT DU NUMERIQUE AU SENEGAL
Les initiatives nationales et locales en matière de la société de l’information ont montré beaucoup de limites au point d’interroger leurs comportements stratégiques. C’est un tel état de fait qui a poussé Olivier Sagna à affirmer que « la mise en œuvre de ces programmes dans le domaine des Tic laisse à désirer ». L’inexistence d’un cadre de concertation et de coordination entre les différents acteurs du numérique est caractéristique de certaines initiatives. Rares sont les élaborations de documents dans lesquelles sont impliqués les acteurs nationaux de la société civile. Un tel manquement est lié au fait que l’Etat du Sénégal s’est toujours considéré comme acteur proéminent dans la définition des stratégies et politiques publiques autour du numérique. Dans un contexte pareil, d’absence de démarche multi-acteurs, il est fort à noter que les politiques s’inscrivent en marge des préoccupations des différentes parties prenantes. Pourtant, impliquer les différents acteurs ne serait que bénéfique. Comme le soutient Sylla (2009) « il y’a beaucoup plus à gagner d’une multitude d’initiatives concertées que de décisions prises par un cénacle de techniciens ou d’experts, fussent-ils des plus éclairés. Il en va de l’intérêt général ». A bien y voir, le seul acteur qui semble être considéré à vrai dire reste la SONATEL. Certes, c’est l’opérateur historique en la matière et pourvoyeur d’infrastructures télécoms, toutefois une démarche fermée produirait rarement des résultats escomptés. On peut même prêter à cette façon de procéder « une absence d’intérêt pour la question Tic mais aussi un discours fragmenté qui ne sert pas à mener un débat public soutenu dans les milieux où ce débat devrait se tenir ». L’analyse de la couverture des réseaux permet de relever des disparités territoriales au profit de la région de Dakar. Cet état de fait de fait est mis en exergue par les cartes de couverture (voir cartes). Une volonté tardive d’intégrer la dimension du numérique dans les politiques d’aménagement du territoire a fortement contribué aux résultats peu concluants des efforts déployés. C’est seulement en Décembre 2016 que l’ARTP a manifesté cette volonté. Bien que l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire copte l’ARTP dans le schéma d’aménagement horizon 2021, il n’est pas à clairement défini une politique réelle d’aménagement numérique du territoire. C’est vers parait-il des efforts concluants qu’il faudrait tendre pour définir avec toutes les parties prenantes un schéma d’aménagement numérique du territoire. Cela suppose des actions volontaristes de la part des acteurs gouvernementaux. Mais, cette volonté n’est pas encore manifeste au niveau des décideurs. Cette absence de volonté au niveau des autorités étatiques accentue les difficultés liées à la fourniture de certains services, qui au regard des multiples opportunités offertes par le numérique, pourraient se défaire de leur caractère traditionnel. Dans une population où la téléphonie mobile a connu une fulgurante ascension, des politiques publiques sérieuses autour du mobile pourraient optimiser beaucoup d’infrastructures, surtout dans les villes. La dimension territoriale du développement numérique au Sénégal n’est pas suffisamment prise en compte. Par dimension territoriale, il est entendu l’équilibre spatial dans la distribution des infrastructures télécoms au niveau national. Il serait même légitime de penser qu’il existe un décalage entre ces discours et l’effectivité de ces politiques. L’idée qui consiste à soutenir que les sénégalais parlent beaucoup et agissent peu estelle fausse? Selon Mouhamed Tidiane Seck, « le retard du Sénégal est à rechercher, en premier lieu, dans l’instabilité institutionnelle et le manque d’expériences consolidées, fortes et stables au sein des institutions de l’Etat en charge du secteur ». Par ailleurs, l’ancien Directeur général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE) soutient la nécessité de compter sur les jeunes, et d’appuyer les agents actuellement en place par un renforcement permanant des capacités. La seconde raison du retard du Sénégal est liée aux lenteurs dans le processus de mise en place de la stratégie nationale. Cela a eu pour conséquence une attente trop longue pour le lancement des projets structurants essentiels pour le développement du secteur comme le parc numérique et les réformes en faveur du développement des PME TIC créatrices d’emploi. Certes des efforts, mais la majorité restent le plus souvent anéantis par des difficultés organisationnelles et culturelles. Pour une appropriation valorisante du numérique, se sent nécessaire le besoin d’adapter les innovations à la culture des hommes qui les reçoivent. Cette problématique d’épanouissement du numérique tient à la non prise en considération des réalités socioculturelles. Selon Aminata Ly « Des initiatives pour mettre en place une application pouvant réservé un créneau chez le médecin pour une consultation à titre d’exemple ont échoué parce que le corps médical s’y refusait. D’autres initiatives ayant pour objectif de permettre d’utiliser le wifi public dans les moyens de transport ont aussi échoué parce que les équipes de ces sociétés de transport n’étaient ni sensibilisées ni acquises à la cause. En réalité, la liste est longue, mais il est connu que seules les success-stories sont dévoilées. Travailler sur la transformation digitale c’est avant tout travailler sur des usages et il n’est pas concevable de travailler sur les usages en oubliant d’inclure les hommes. Les initiatives concernant le digital sont nombreuses au Sénégal et sont à encourager massivement, mais surtout elles doivent être accompagnées. En effet, il est nécessaire de rappeler qu’avant de bâtir une Sillicon Valley Africaine, il faut d’abord permettre à des « Steve Jobs » et à des « Marc Zuckerberg » Africains d’émerger. Cela passe nécessairement par un véritable projet d’accompagnement. La révolution digitale au Sénégal sera d’abord culturelle et organisationnelle ou ne sera pas ! ».
Document Stratégies de « Sénégal numérique 2025 »
Le Plan Sénégal Emergent (PSE) constitue le nouveau cadre référentiel des politiques publiques de développement économique et social. A travers le PSE, le Sénégal a décidé de mettre en place un nouvel outil accélérateur de l’émergence. Ce document, lancé en 2014 constitue le réceptacle de tous les programmes et projets phares de l’Etat du Sénégal. Le Plan s’appuie ainsi sur le développement de nouveaux moteurs autour de l’agriculture, l’agrobusiness, l’habitat social, les mines et le tourisme. Une consolidation des moteurs traditionnels de la croissance tels que le secteur des Télécommunications qui constitue la locomotive de l’économie numérique. Dans l’écriture de ce plan, le secteur des Télécommunications est positionné comme le socle sur lequel va s’élaborer la transition numérique de toute la société. Cette transition s’accompagnera avec un bouleversement des modes de vie des populations et des modèles économiques des entreprises. Dans ce contexte fut élaborée la stratégie « Sénégal numérique 2025 ». Cette stratégie incarne l’ambition du pays de maintenir sa position de leadership de pays innovant. Vision à long terme, elle est constituée de pré requis et d’axes prioritaires articulés autour du slogan « le numérique pour tous et pour tous les usages en 2025 au Sénégal avec un secteur privé dynamique et innovant dans un écosystème performant ». La stratégie s’oriente vers la mise en place d’un cadre synergique d’actions à même de piloter et d’encadrer l’ensemble des stratégies sectorielles. A l’image des autres programmes de développement technologique, ce document n’échappe pas à certaines incohérences. Considérant l’acte 3 de la décentralisation comme un des cadres opérationnels du Plan Sénégal Emergent, il est à soulever un manque d’arrimage entre celui-ci et la stratégie Sénégal Numérique. Aucun lien n’est établi entre le Plan et la réussite des politiques de décentralisation. Pourtant, l’exercice de la démocratie participative à travers la bonne gouvernance et la participation citoyenne auxquels les collectivités territoriales sont invitées pourraient trouver un bon répondant dans l’usage des TIC comme outils d’organisation du territoire. Les nombreux échecs constatés dans les politiques de décentralisation peuvent être atténués par les opportunités qu’offre le numérique. La prise en compte du numérique ne peut être ignoré aujourd’hui dans la promotion de territoires viables, compétitifs et porteurs de développement. Il n’est, pour s’en convaincre que d’observer le potentiel offert par le numérique. L’autre crainte qu’on puisse formuler dans la définition de ce document réside au fait de l’avoir confié au secteur privé dont l’apport budgétaire attendu est largement supérieur à celui du public. Estimé à 1365 milliards de francs CFA, la faible place qu’occupe l’Etat peut constituer une limite dans l’exécution de la stratégie. En contribuant à hauteur de 17% de ce budget, soit 225 milliards, l’Etat manifeste une absence de volonté réelle de prise en charge vue l’ampleur d’une telle politique. Tout de même, la stratégie permettra d’impulser de nouvelles dynamiques de développement technologique et d’élaborer une nouvelle loi sur les télécommunications, afin de corriger les manquements et désagréments constatés dans le secteur. C’est bien également à une réflexion plus globale sur les politiques d’aménagement numérique du territoire que l’élaboration de la stratégie oblige à penser. En effet, l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire, en coptant l’ARTP dans la nouvelle élaboration de son plan, invite à la prise en charge de la dimension du numérique. L’intégration des infrastructures de télécommunications dans le schéma d’aménagement horizon 2021 jette les bases de nouvelles problématiques d’aménagement du territoire. Les éléments qui suivent autorisent à croire en la volonté de l’ARTP de définir des politiques d’aménagement numérique du territoire. En Décembre 2016, l’ARTP dans sa mission d’autorité de régulation définit un plan stratégique, identifie les moyens et voies de son intervention pour les trois prochaines années. Ce plan stratégique se décline comme suit : L’axe stratégique majeur identifié porte sur la contribution du régulateur au développement de l’économie numérique et particulièrement à l’aménagement numérique des territoires ; Des leviers spécifiques de régulation sont également identifiés pour renforcer les actions déjà initiées pour la prise en charge de la problématique de l’aménagement numérique du territoire. L’attribution de licences FAI avec une obligation de couverture dans les cahiers de charge L’introduction d’un ou de plusieurs opérateurs d’infrastructures pour améliorer le maillage du territoire en réseaux fibre optique La révision des cahiers des charges des opérateurs déjà titulaires de licence pour renforcer les obligations de couverture. Le Sénégal ambitionne de faire du numérique un puissant levier de développement économique. Des indépendances à nos jours, aucune politique numérique n’a pris en compte la dimension territoriale dans son écriture. C’est vraisemblablement fort de ce constat que des projets tels que ville numérique émerge. Le projet de « smart city » de Diamniadio s’inscrit dans un projet plus global de doter de ce territoire d’un pôle urbain suite à la nouvelle réforme territoriale dénommée « Acte 3 de la décentralisation ».
Dakar, une ville de défis et d’opportunités économiques
La ville de Dakar abrite l’essentiel des activités économiques et politiques du pays quoique l’accès à ces équipements demeure problématique. Elle contribue, à ce titre, plus de la moitié à la formation du produit intérieur brut (PIB) national. Toutes les institutions du pays ainsi que la majorité des grands équipements et infrastructures y sont implantés. La ville concentre l’essentiel des établissements d’enseignement supérieur du pays dont l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Un tel état de fait consacre à la ville plus de 83% des étudiants du Sénégal. En effet, les plus grands équipements du pays tels que le port, l’aéroport, les grands hôpitaux et les grands équipements marchands sont localisés à Dakar. Le port autonome de Dakar constitue un véritable poumon économique de la ville de Dakar. A travers les activités d’import/export qu’elle gangrène, plusieurs milliers d’actifs sénégalais y soldent leurs comptes.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE CADRE THEORIQUE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE
CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE
DEUXIEME PARTIE POLITIQUES PUBLIQUES DES TELECOMMUNICATIONS AU SENEGAL
CHAPITRE I : L’AVENEMENT D’UNE SOCIETE SENEGALAISE DE L’INFORMATION : DU DISCOURS AUX RESULTATS
CHAPITRE II : VERS DE NOUVELLES PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT NUMERIQUE AU SENEGAL
TROISIEME PARTIE : LA VILLE DE DAKAR FACE AUX ENJEUX ET DEFIS DE CONSTRUCTION DE LA SOCIETE DE L’INFORMATION
CHAPITRE I : ANALYSE DU PROFIL GEOGRAPHIQUE ET SOCIODEMOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE DAKAR
CHAPITRE II : POLITIQUES D’INFORMATISATION DE LA VILLE DE DAKAR : DE GRANDES AMBITIONS DANS LE RECOURS AUX TIC
CHAPITRE III : PESANTEURS IDENTIFIEES DANS LES POLITIQUES D’INFORMATISATION DE LA VILLE DE DAKAR
CONCLUSION GENERALE
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