Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : LA THÈSE DE HEIDEGGER SUR L’ESSENCE DE LA VÉRITÉ
CHAPITRE I : LES ORIGINES DE LA THÈSE DE HEIDEGGER SUR L’ESSENCE DE LA VÉRITÉ DANS SEIN UND ZEIT (1927) ET « VOM WESEN DES GRUNDES » (1929)
A.Être et Temps : la destruction du concept traditionnel de vérité
1.1. Premier mouvement : la définition classique de la vérité et sa « destruction »
1.2. De saint Thomas à Husserl : de la vérité-adéquation à la vérité comme être découvrant
1.3. De Husserl à Aristote : les origines grecques de la vérité-découvrement
1.4. Le phénomène le plus originaire de la vérité
2.Second mouvement : comment la vérité plus originaire fonde par voie de dérivation le concept traditionnel de vérité
3.La fin du paragraphe 44 d’Être et Temps : vérité, être et Dasein
B.« Vom Wesen des Grundes » (1929) : La transcendance et la liberté comme fondement de la possibilité interne de la vérité
1.La reconduction de la vérité à son fondement : la distinction entre vérité ontique et vérité ontologique
2.La question de la transcendance
3.La liberté transcendantale comme « liberté-jetée » ou « nécessité comprise»
4.Le fondement (Grund) du principe de raison : l’abîme (Ab-grund) de l’être de l’homme
5.L’essence du fondement et la question de l’essence de la vérité
CHAPITRE II : « VOM WESEN DER WAHRHEIT » (1930)
A.La méditation sur l’essence originaire de la vérité
1.1. La liberté comme essence de la vérité. (§§ 1-3)
1.2. Une nouvelle détermination de la liberté (§§4-9)
2.La coappartenance et la co-originarité de la vérité et de la non-vérité
3.La non-vérité comme « secret » (das Geheimnis
4.La non-vérité comme errance : la trame de fond de l’existence humaine
B.Vérité, non-vérité et histoire
1.Le questionnement authentiquement philosophique comme origine de l’histoire
2.Le fil d’Ariane de l’histoire de la métaphysique : l’oubli de l’être. Le dépassement de la métaphysique.
3.Vérité, non-vérité et histoire : une coappartenance essentielle
PARTIE II : LE DÉVELOPPEMENT DE LA THÈSE SUR L’ESSENCE DE LA VÉRITÉ AU FIL D’UNE INTERPRÉTATION CRITIQUE DE LA PHILOSOPHIE PLATONICIENNE
CHAPITRE III : LA QUESTION DE L’ESSENCE DE LA VÉRITÉ DANS LES INTERPRÉTATIONS HEIDEGGÉRIENNES DE L’ALLÉGORIE DE LA CAVERNE
A.Platon, l’essence de la vérité et l’histoire
1.La différence de perspective qui distingue les interprétations heideggériennes de Platon
2.Le double-rôle de Platon dans l’histoire de la pensée
3.Le problème interprétatif que pose la différence entre les diverses interprétations de Platon
B.L’interprétation heideggérienne de l’allégorie de la caverne dans les cours sur l’essence de la vérité (WS 1931-32; WS 1933-34)
1.Distinction et relation entre le thème explicite et le thème implicite principal de l’allégorie; interprétation de la phrase introductive du mythe (514a1)
2.1. Le premier stade : le règne des ombres
2.2. Le deuxième stade : le règne du feu
2.3. Le troisième stade : la libération [vers la lumière]
2.3.1. Heidegger et la détermination platonicienne de l’être comme « idea » : le nouveau départ
pour le problème de l’Idée
2.3.2. L’interprétation heideggérienne de l’analogie du Soleil (République, VI, 506-511) et le
caractère aporétique de l’Idée du Bien.
2.4. Le quatrième stade de l’allégorie : le retour aux ombres après l’accoutumance à la lumière
2.5. Récapitulation de l’interprétation de l’allégorie de la caverne dans les cours sur l’essence de la vérité entre 1931 et 1934
C.L’interprétation heideggérienne de l’allégorie de la caverne dans « La doctrine de Platon sur la vérité » (1940)
1.La transformation de la paideia
2.La transformation de l’idea
3.La transformation de l’idea tou agathou
4.Résumé des différences entre les cours (1931-1934) et l’essai (1940)
D.Explication des différences entre les interprétations heideggériennes de l’allégorie de la caverne et mise au jour de leur complémentarité.
1.Motif des différences de l’interprétation de 1940
2.La complémentarité des lectures heideggériennes de l’allégorie de la caverne
CHAPITRE IV : HEIDEGGER ET LA QUESTION DE L’ESSENCE DE LA NON-VÉRITÉ DANS LE THÉÉTÈTE ET LE « MYTHE D’ER » DE PLATON
A.L’interprétation heideggérienne du Théétète : la détermination négative de l’essence de la non-vérité en tant que « pseudos »
1.Les raisons et l’objectif de l’interprétation du Théétète
2.1. La question directrice du Théétète de Platon
2.2. La réponse implicite à la question directrice du Théétète dans la discussion au sujet de la
perception
2.2.1. La double-détermination de la psyché
2.2.2. L’aspiration à l’être comme fondement du rapport de l’homme à l’étant
3.L’apparition du problème de la non-vérité dans le Théétète de Platon dans le cadre de l’analyse du phénomène de la « pseudes doxa »
3.1. La recherche préliminaire : le caractère aporétique de la « pseudes doxa »
3.2. La recherche principale : l’essence de la doxa comme « bifurcation »
3.3. La conclusion de l’interprétation heideggérienne du Théétète : le chemin de Platon vers l’essence de la non-vérité
B.L’interprétation heideggérienne du « mythe d’Er » (République, X, 614 b – 621 b) : la détermination positive du problème de la non-vérité en tant que « léthé »
1.La réinterprétation de « to pseudos » dans le cours sur Parménide de 1942
2.1. Analyse préliminaire de la « léthé » : une lecture de Pindare
2.2. Remarques sur le contexte du « mythe d’Er » : la « polis » et la « dikaiosunè »
3.1. L’interprétation du « mythe d’Er ». Remarque sur la méthode de Heidegger
3.2. La lecture du mythe d’Er (I) : psyché et daimonion (République, X, 614 b-c)
3.3. La lecture du mythe d’Er (II) : anamnèsis et phronèsis (République, X, 621 a-c)
3.3.1. La plaine de la léthé : un lieu éminemment démonique
3.3.2. La consommation de l’eau du Sans-Souci : le signe de l’intimité de l’homme et de la nonvérité
3.3.3.1. La responsabilité de l’homme de sauvegarder l’alèthéia en conservant la léthé: anamnèsis
3.3.3.2. La phronèsis et la philosophie : de la « recherche » à l’« accueil » de la vérité
C.Retour sur l’évolution de la pensée de Heidegger
CONCLUSION
HEIDEGGER ET PLATON, LA VÉRITÉ ET LA PHILOSOPHIE
1.Rappel des résultats de la recherche
2.La pratique philosophique et la question de l’interprétation
BIBLIOGRAPHIE