Table des matières
Introduction
Chapitre I : Objectifs, problématique et méthodologie
1.Cadre institutionnel et objectifs de l’étude
1.1. La FNACS, partenaire du projet KASSA
1.2. Objectif de l’étude pour la FNACS et le CIRAD
2.Problématique, cadre conceptuel et méthodologie
2.1. Problématique et hypothèses de travail
2.2. Un cadre conceptuel agronomique et sociologique
2.2.1. Une approche agronomique du fonctionnement de l’exploitation agricole
2.2.2. Importance de la sociologie de l’innovation, des réseaux et organisations : l’agriculteur en tant qu’acteur non-isolé
3.Méthodologie
3.1. Choix de deux groupes régionaux et constitution des échantillons d’agriculteurs
3.2. Première série d’ « enquêtes exploitations » : fonctionnement de l’exploitation, systèmes de culture et relations avec la FNACS
3.3. Deuxième série d’ « enquêtes exploitations »
3.4. Enquêtes « personnes ressources »
3.5. Enquêtes « ateliers »
Chapitre II : Enjeux agronomiques et historiques du SCV et des TCS, présentation des régions d’études
1.Définitions et enjeux agronomiques du SCV
1.1. Du semis sous couvert traditionnel au SCV « moderne »
1.2. Atouts et contraintes du SCV
2.Un transfert sud-nord du SCV à partir du continent américain vers la France
2.1. La genèse du SCV aux Etats-Unis pour lutter contre l’érosion
2.2. Les SCV au Brésil : une diffusion massive et un intérêt de la part de la recherche agronomique française
2.2.1. Les pionniers
2.2.2. Les travaux du CIRAD-CA au Brésil
2.3. Le cas français : poids culturel du labour et histoire du non-labour en France
2.3.1. En France : des pratiques variées du non-labour entre SCV, semis direct et TCS et une terminologie riche pour désigner les couverts végétaux
2.3.2. Représentations et symboliques autour du travail du sol : un attachement culturel fort au labour et à la charrue
2.3.3. La dynamique productiviste de 1945 au début des années 1990
2.3.4. Début des années 90 : changement du contexte économique, environnemental et politique
2.3.5. Des « pionniers » français en voyage au Brésil : le CIRAD passerelle de l’arrivée du SCV en France à la fin des années 90
3.Régions d’études, exploitations enquêtées et histoire des changements techniques autour du travail du sol
3.1. Présentation des deux régions d’étude
3.1.1. Types de sols rencontrés
3.1.2. Données climatiques
3.1.3. Données agricoles
3.2. Les exploitations enquêtées dans ces contextes régionaux
3.2.1. SAU et surfaces irriguées des exploitations
3.2.2. Des exploitations plus diversifiées dans la Drôme qu’en Indre-et-Loire
3.3. Histoire du non-labour et motivations des agriculteurs dans les deux régions d’étude
3.3.1. En Indre-et-Loire, l’aboutissement d’un accompagnement de la Chambre d’Agriculture pour la réduction des charges
3.3.2. Dans la Drôme, des précurseurs isolés et la création d’un groupe de réflexion autour de professionnels indépendants
3.3.3. Une évolution des motivations et l’aboutissement à des représentations communes sur le sol dans les deux régions : importance de la traduction
3.3.4. Points communs et divergences sur l’histoire des deux groupes
Chapitre III : Dimensions agronomiques de la mise en pratique du non-labour au sein des exploitations agricoles et des groupes
4.Fonctionnement des systèmes de culture en non-labour
4.1. Assolements et rotations
4.1.1. Assolements et critères de choix des cultures
4.1.2. Les rotations, pilier de la mise en pratique du SCV
4.2. Conduite de l’interculture et couverts végétaux : une question de temps et de saisons
4.2.1. Les intercultures longues
4.2.2. Les intercultures courtes
4.2.3. Les intercultures très courtes
4.2.4. Bilan de l’étude des intercultures
4.3. Contrôle des états du milieu en non-labour : importance clé de l’interculture
4.3.1. Influence sur le calage des cycles et impacts sur les dates de semis
4.3.2. Importance de l’interculture dans la gestion des adventices en TCS et en SCV
4.3.3. Gestion des parasites et des maladies des cultures
4.3.4. Gestion des résidus de récolte
4.3.5. Diminution des volumes d’eau apportés aux cultures
4.3.6. Gestion de la fertilisation en non-labour
4.4. Distribution spatio-temporelle et règles de faisabilité des modes d’implantation au sein de l’exploitation agricole : une multitude de systèmes de culture en construction
4.4.1. Synthèse d’une approche à l’échelle du système de culture
4.4.2. Distribution et gestion au sein de l’exploitation des différentes pratiques de semis et parcours décisionnel
4.4.3. Succession des intercultures et des modes de semis à l’échelle des rotations pratiquées
5.Evaluation agronomique par les agriculteurs des performances et de l’intégration de ces systèmes de culture au sein des exploitations agricoles
5.1. L’évaluation des performances des systèmes de culture par les agriculteurs
5.1.1. Le rendement des cultures
5.1.2. Du rendement à la marge, un changement de critère d’évaluation d’une récolte
5.1.3. Action sur l’eau dans le sol et importance de la « vie du sol »
5.2. Intégration des systèmes de culture dans les exploitations : évaluation organisationnelle et économique
5.2.1. Impacts sur le parc matériel
5.2.2. Temps de travaux et organisation du travail sur l’exploitation
5.2.3. Cohabitation élevage et non-labour
5.2.4. Impacts économiques
5.3. Bilan et parcours décisionnel de la parcelle à l’exploitation
6.Des façons de faire différentes, des prises de risques individuelles et une gestion mutualisée
Chapitre IV : L’apprentissage collectif du non-labour : statuts et rôles des acteurs, fonctionnement interne des groupes
7.Courants de pensées et courants de pratiques, perceptions mutuelles
7.1. Des façons de voir nuancées au sujet du non-labour
7.2. Perceptions mutuelles entre TCS et SCV
7.2.1. Relations entre « façons de faire » et « façons de penser
8.Trajectoires et environnement socioprofessionnel des exploitants
8.1. Age, formation et trajectoire des exploitants rencontrés
8.1.1. Des exploitants jeunes et aux parcours divers dans la Drôme
8.1.2. L’arrivée de la nouvelle génération en Indre-et-Loire, mais des trajectoires plus uniformes
8.2. Statuts socioprofessionnels des pères des exploitants enquêtés
8.2.1. Dans la Drôme, des pères avant-gardistes en agriculture et figures de la vie locale 138
8.2.2. En Indre-et-Loire, l’héritage d’un statut pour les deux leaders
8.3. Statuts et environnements socioprofessionnels des agriculteurs enquêtés
8.3.1. Dans la Drôme, engagements et pluri appartenance pour les jeunes et retrait des plus anciens
8.3.2. Moins d’engagements extérieurs en Indre-et-Loire, à l’exception des deux leaders
8.3.3. Des groupes contrastés par les individus qui les composent : répartition dans les groupes de pratiques
9.Activités internes au sein des groupes de pairs
9.1. Les leaders : distribution des ressources et des compétences, influence sur les flux d’échanges techniques
9.1.1. En Touraine, LeadA et LeadB précurseurs-leaders
9.1.2. Une paire de leaders dans la Drôme
9.1.3. Affiliations des pratiques aux leaders : des sous-communautés de pratiques au sein des groupes
9.1.4. Rôles du leader, ressources et évaluation par les pairs
9.2. Les semoirs, des objets intermédiaires au centre de niches sociotechniques
9.3. De nouvelles relations entre membres en marge de l’activité professionnelle dans la Drôme
9.4. Conclusion : des groupes de natures différentes et des ciments de la cohabitation différents
9.4.1. Des contraintes d’appartenance faibles et un « vide structurel » dans la Drôme
9.4.2. Un groupe multifonctionnel et fondé sur des co-optations en Touraine
9.5. Importance de la multifonctionnalité du groupe et fragilité des liens autour des semoirs, piliers des flux de dialogue technique
9.6. Les actions collectives entreprises
9.6.1. Peu d’implications individuelles pour des actions tournées vers l’importation d’informations en Touraine
9.6.2. Démonstration et sensibilisation auprès des agriculteurs : mise à disposition des connaissances et implication forte des individus dans la Drôme
10.Les relations professionnelles hors des groupes : un démarquage des réseaux de l’agriculture « traditionnelle
10.1. Un obstacle culturel aboutissant à une non-diffusion de la part des initiés auprès des laboureurs
10.2. Rapport avec les institutions et les circuits commerciaux : détachement et recherche d’autonomie
10.2.1. Rapports avec les Chambres d’Agriculture, les techniciens et la formation agricole
10.2.2. Rapport avec les organisations agricoles et autonomisation par rapport aux circuits d’approvisionnement et de vente
10.3. Les « clubs » de SCV en Indre-et-Loire, des communautés de pratiques détachées de toute organisation
10.4. Perception de la FNACS par les agriculteurs des groupes étudiés
10.4.1. Des avis partagés en Touraine
10.4.2. Des difficultés à s’identifier à une organisation nationale dans la Drôme
Chapitre V : Synthèse et réflexions
11.Des dimensions techniques et sociales indissociables du changement technique
12.Quelle place pour les institutions et pour la FNACS dans un éventuel développement du non-labour à l’avenir ?
13.Place du non-labour et du SCV dans le monde des « agricultures durables »
13.1. Bio, agriculture raisonnée et non-labour : avantages comparatifs ou représentations sur la qualité ?
13.2. Certification du produit ou qualification de l’exploitation?
Conclusion
Bibliographie