PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU DIABETE ET DES COMPLICATIONS

Tรฉlรฉcharger le fichier pdf d’un mรฉmoire de fin d’รฉtudes

Critรจres de diagnostic du diabรจte

Le diagnostic du diabรจte se fait par le dosage de la glycรฉmie.
Dโ€™aprรจs les nouvelles recommandations de lโ€™Expert Committee on the Diagnosis and Classification of Diabetes Mellitus de juillet 1997, trois critรจres simples รฉtablissent le diagnostic de diabรจte [69] :
– une glycรฉmie de 2 g/l (11,1 mmol/l) sur un รฉchantillon de sang veineux prรฉlevรฉ au hasard, ceci en prรฉsence de symptรดmes cliniques de diabรจte ;
– une glycรฉmie plasmatique veineuse ร  jeรปn de 1,26 g/l (7,0 mmol/l) ;
– une glycรฉmie plasmatique veineuse de 2 g/l deux heures aprรจs une charge orale de 75 g de glucose.
Un seul de ces 3 critรจres suffit, mais il faut obtenir ces rรฉsultats ร  deux reprises pour confirmer le diagnostic.
Selon lโ€™American Diabetes Association (ADA), lโ€™hyperglycรฉmie seule ne permet pas de dรฉfinir le diabรจte. Il existe deux formes dโ€™hyperglycรฉmie, appelรฉes prรฉdiabรจte [8]:
– Lโ€™hyperglycรฉmie modรฉrรฉe ร  jeรปn ou Impaired Fasting Glucose (IFG) dรฉfinit par une glycรฉmie comprise entre 1,10 – 1,26g/l, et ร  lโ€™รฉpreuve de lโ€™Hyperglycรฉmie provoquรฉe par voie orale (HGPO) est caractรฉrisรฉe par une glycรฉmie plasmatique veineuse infรฉrieur ร  1,40g/l ;
– Lโ€™intolรฉrance au glucose ou Impaired Glucose Tolerance (IGT) est
dรฉfinie par une glycรฉmie comprise entre 1,40- 2g/l, et deux heures aprรจs une charge orale de 75 g de glucose par une glycรฉmie infรฉrieur ร  1,10g/l.
Ces deux formes, sont des facteurs de risque de survenue du diabรจte et de maladies cardiovasculaires et appellent une prise en charge prรฉventive, รฉnergique au moins centrรฉe sur une modification consรฉquente du style de vie [8].

Lโ€™hรฉmoglobine glyquรฉe (HbA1c)ย 

L’hรฉmoglobine glyquรฉe (fraction HbA1c) appelรฉe parfois hรฉmoglobine glycosylรฉe est une valeur biologique permettant de dรฉterminer la concentration de glucose dans le sang sur trois mois. Elle est particuliรจrement utile et constitue le paramรจtre de rรฉfรฉrence dans la surveillance de l’รฉquilibre glycรฉmique des patients diabรฉtiques.
Son dosage rรฉgulier, par un prรฉlรจvement sanguin veineux, permet de surveiller l’รฉquilibre glycรฉmique des patients diabรฉtiques et, ainsi d’รฉvaluer et d’adapter leurs traitements antidiabรฉtiques. Sa valeur augmente lorsque les pรฉriodes d’hyperglycรฉmie ont รฉtรฉ frรฉquentes dans les 120 jours prรฉcรฉdant le dosage et diminue lorsque la glycรฉmie a รฉtรฉ correctement รฉquilibrรฉe. Ainsi meilleur est le contrรดle glycรฉmique, plus basse est l’HbA1c et moindre est le risque de dรฉvelopper une des complications du diabรจte (microangiopathie, macroangiopathie etc.).
D’aprรจs la recommandation de lโ€™Agence Franรงaise pour la Sรฉcuritรฉ Sanitaire de 2006, l’objectif du traitement d’un patient diabรฉtique de type 1 est d’obtenir un taux de HbA1c infรฉrieur ร  7,5 %, cependant celui dโ€™un patient diabรฉtique de type 2 est dรฉfinie par une hรฉmoglobine glyquรฉe (HbA1c) infรฉrieure ร  6,5 %.
La valeur normale de lโ€™HbA1c se situe entre 4 ร  6 % de l’hรฉmoglobine totale. Il existe une corrรฉlation entre les glycรฉmies moyennes et la valeur de HbA1c. Ainsi toute variation de 1 % de lโ€™HbA1c correspond ร  une variation de 0,35 g/l ou 2 mmol/L de la glycรฉmie moyenne.

LES COMPLICATIONS METABOLIQUES DU DIABETE

COMPLICATIONS METABOLIQUES AIGUES

Les principales complications mรฉtaboliques aiguรซs du diabรจte pouvant mettre enjeu le pronostic vital du patient sont au nombre de quatre :

Le coma acidocรฉtosiqueย 

Lโ€™acidocรฉtose est la consรฉquence habituelle dโ€™une carence profonde en insuline, elle peut survenir rarement dans le diabรจte de type 2 ร  lโ€™occasion dโ€™une prise de poids majeure avec une grande insulinorรฉsistance. Ces signes sont gรฉnรฉralement une hyperglycรฉmie, une glycosurie, une cรฉtonurie, une acidose mรฉtabolique avec une diminution des bicarbonates et du sodium, une hyperkaliรฉmie et une insuffisance rรฉnale fonctionnelle. Le traitement nรฉcessite des doses parfois massives dโ€™insuline.

Le coma hyperosmolaire

Le coma hyperosmolaire peut survenir lorsquโ€™un diabรจte est brutalement dรฉcompensรฉ par une infection, un stress chirurgical ou une corticothรฉrapie. Il est plus frรฉquent chez le sujet diabรฉtique รขgรฉ qui ne se rรฉhydrate pas en prรฉsence dโ€™une polyurie osmotique. Il se caractรฉrise par une dรฉshydratation massive globale, avec une hyperglycรฉmie majeure, une hyponatrรฉmie, une glycosurie et une hyperosmolaritรฉ plasmatique. Son traitement repose sur la rรฉhydratation et lโ€™insulinothรฉrapie intraveineuse.

Le coma avec acidose lactique

Il est plus frรฉquent chez le diabรฉtique รขgรฉ ou traitรฉ par des biguanides. Il se caractรฉrise par une hyperglycรฉmie, une acidose avec un taux anionique รฉlevรฉ et une hyperkaliรฉmie. Le traitement repose sur une oxygรฉnothรฉrapie et une correction de lโ€™acidose (bicarbonatesโ€ฆ).

Lโ€™hypoglycรฉmie

Lโ€™hypoglycรฉmie est caractรฉrisรฉe par une glycรฉmie infรฉrieure ร  0,4g /l (2,2 mmol/l) associรฉe ร  des signes de neuroglucopรฉnie. Elle est secondaire au traitement par les sulfamides hypoglycรฉmiants ou les glinides. Les รฉtiologies sont les mรฉdicaments hypoglycรฉmiants (insuline, sulfamides, bรฉta-bloquantsโ€ฆ), lโ€™alcool, le stress, une infection, un traumatisme, etc. Les signes sont des sueurs, des tremblements, une pรขleur, une asthรฉnie, des cรฉphalรฉes, des troubles visuels. Le traitement consiste en lโ€™administration de sucres (15 grammes per os) ou de sรฉrum glucosรฉ.

COMPLICATIONS METABOLIQUES CHRONIQUES

Les complications de la micro-angiopathieย 

Elles sont uniquement dues ร  une hyperglycรฉmie chronique. Elles concernent donc aussi bien les diabรฉtiques de type 1 que de type 2. Les principales complications de la microangiopathie sont :

Rรฉtinopathie diabรฉtiqueย 

La rรฉtinopathie diabรฉtique est la localisation rรฉtinienne de la microangiopathie. Elle est la consรฉquence dโ€™une hyperglycรฉmie chronique, et est retrouvรฉe dans 50 % des cas de diabรจte aprรจs 15 ans dโ€™รฉvolution et dans plus de 75 % des cas aprรจs 20 ans. Lโ€™hypertension artรฉrielle est un facteur aggravant majeur de la rรฉtinopathie diabรฉtique et le facteur de risque essentiel est la durรฉe dโ€™รฉvolution du diabรจte. La rรฉtinopathie diabรฉtique se caractรฉrise par des micro-anรฉvrysmes, hรฉmorragies, exsudats, modifications veineuses, nรฉo-vascularisation et un รฉpaississement de la rรฉtine. Ces รฉlรฉments peuvent endommager tant la rรฉtine pรฉriphรฉrique que la macula, voire les deux, lorsque la macula est touchรฉe, on parle de maculopathie. Suivant la gravitรฉ, on distingue la rรฉtinopathie non prolifรฉrative (lรฉgรจre, modรฉrรฉe, ร  grave) et la rรฉtinopathie prolifรฉrative.

Neuropathie diabรฉtiqueย 

La neuropathie diabรฉtique est prรฉsente chez environ la moitiรฉ des diabรฉtiques aprรจs 25 ans dโ€™รฉvolution, et elle est le rรฉsultat dโ€™une hyperglycรฉmie chronique. Elle peut รชtre isolรฉe ou associรฉe ร  la rรฉtinopathie et ร  la glomรฉrulopathie (triopathie ยซ ล“il – pied – rein ยป). Les principales neuropathies diabรฉtiques sont :
๏ƒ˜ Les polyneuropathies diabรฉtiques
Elles reprรฉsentent 80 ร  85 % des neuropathies diabรฉtiques. Il sโ€™agit le plus souvent de polyneuropathies sensitives. Leur topographie est habituellement distale, le plus souvent en chaussettes, plus rarement en gants, exceptionnellement thoraco-abdominale.
Une des complications frรฉquentes des polyneuropathies sensitives est ยซ le pied diabรฉtique ยป, qui devient pathologique en prรฉsence dโ€™une plaie chronique (> 2 mois). Ce risque apparaรฎt devant une neuropathie pรฉriphรฉrique et est aggravรฉ par la prรฉsence dโ€™une artรฉrite des membres infรฉrieurs. On grade de la maniรจre suivante le risque podologique :
– Grade 0 : pas de neuropathie ;
– Grade 1 : neuropathie ;
– Grade 2 : neuropathie + dรฉformations du pied ou + artรฉrite ;
– Grade 3 : antรฉcรฉdent dโ€™ulcรฉration, ou pied de Charcot.
Le pied neuropathique se caractรฉrise ainsi par :
– une chaleur relative ;
– des pouls parfois bondissants ;
– une peau รฉpaisse et sรจche avec hyperkรฉratose au niveau des 7 points dโ€™appui ;
– des rรฉflexes (achillรฉens, voire rotuliens) abolis ;
– une diminution de la perception vibratoire (avec un indice infรฉrieur ร  4 au diapason graduรฉ) de valeur au-dessous de 65 ans, et des troubles du sens de position segmentaire des orteils ;
– une diminution de la perception du chaud et du froid ;
– un dรฉfaut de perception de la douleur recherchรฉ en dehors des zones dโ€™hyperkรฉratose, en particulier au niveau de la pulpe des orteils, des tรชtes mรฉtatarsiennes et de la cambrure de la plante, de faรงon comparative ร  la sensibilitรฉ au niveau de la jambe.
[A lโ€™opposรฉ, le pied purement ischรฉmique (prรฉsence dโ€™artรฉrite des membres infรฉrieurs) se caractรฉrise par :
– des pouls distaux (pรฉdieux et tibiaux postรฉrieurs) abolis ou faibles ;
– une peau fine, fragile, glabre ;
– une hyperonychie avec des ongles รฉpais susceptibles de blesser le lit de lโ€™ongle sous-jacent ;
– une froideur relative du pied].
๏ƒ˜ Les mononeuropathies et les mononeuropathies multiples
Elles ne reprรฉsentent que 10 ร  15 % des neuropathies diabรฉtiques, leur dรฉbut est brutal. Ces mononeuropathies se traduisent essentiellement par des signes moteurs dรฉficitaires, ou des douleurs : cruralgie, compression du mรฉdian dans le canal carpien, nerfs oculomoteurs (III non intrinsรจque, VI, IV). Le pronostic des mononeuropathies et des mononeuropathies multip les est bon quelle que soit la nature du traitement, et ceux en quelques mois. On se contente en gรฉnรฉral dโ€™une รฉquilibration parfaite du diabรจte et dโ€™un traitement symptomatique de la douleur
๏ƒ˜ La neuropathie vรฉgรฉtative
Dans ses formes cliniques majeures, elle est presque toujours associรฉe ร  une neuropathie pรฉriphรฉrique et ร  une microangiopathie rรฉtinienne. Toutefois, une atteinte du systรจme nerveux autonome chez le diabรฉtique peut provoquer:
o des manifestations cardio-vasculaires et sudorales caractรฉrisรฉes par :
– Une dรฉnervation cardiaque avec tachycardie de repos et une majoration des fluctuations tensionnelles ;
– Une hypotension orthostatique ;
– Des troubles vasomoteurs avec peau glacรฉe couverte de sueurs pouvant faire croire ร  une artรฉrite des membres infรฉrieurs, ou ร  lโ€™inverse une peau rosรฉe, chaude, sรจche et parfois des pouls ยซ bondissants ยป ;
– Une atteinte sudorale classique et frรฉquente dans le diabรจte, avec une anhydrose ou au contraire des crises sudorales profuses qui peuvent donner le change avec une hypoglycรฉmie.
o Des manifestations uro-gรฉnitales caractรฉrisรฉes par :
– Une รฉjaculation rรฉtrograde ;
– Une impuissance : souvent multifactorielle (fibrose pรฉnienne, neuropathie vรฉgรฉtative, artรฉrite, mรฉdicaments ou, psychologique) ;
– Une atteinte vรฉsicale : avec principalement une rรฉtention dโ€™urine, responsable dโ€™infection avec reflux vรฉsico-urรฉtรฉral menaรงant le haut appareil.
o Des manifestations digestives avec :
– Une gastroparรฉsie : caractรฉrisรฉe par des troubles digestifs postprandiaux immรฉdiats (sensation de satiรฉtรฉ, pesanteur รฉpigastrique, nausรฉes, รฉructations malodorantes) et parfois par une gastroplรฉgie diabรฉtique allant jusquโ€™ร  lโ€™intolรฉrance digestive avec vomissements ramenant des aliments absorbรฉs plus de 12 heures auparavant ;
– Une diarrhรฉe : survenant aprรจs les repas et parfois la nuit qui se caractรฉrise par des selles hydriques, fรฉcales, indolores, dโ€™une frรฉquence de 10 ร  30 par jour, et รฉvoluant par poussรฉes de quelques jours ร  quelques semaines.
o La dysautonomie diabรฉtique pouvant รชtre responsable de :
– Troubles pupillaires ;
– Troubles trophiques dominรฉs par lโ€™ostรฉoarthropathie diabรฉtique (pied de Charcot) ;
– Dรฉficits endocriniens, notamment dโ€™un hypo-rรฉninisme, hypo-aldostรฉronisme parfois responsable dโ€™une hyperkaliรฉmie avec acidose tubulaire.

La nรฉphropathie diabรฉtique (ND)

La nรฉphropathie diabรฉtique est une pathologie du glomรฉrule, secondaire au diabรจte. Ainsi il sโ€™agit dโ€™une glomรฉrulopathie avec protรฉinurie majoritairement constituรฉe dโ€™albumine, une hypertension artรฉrielle et un dรฉclin rapide de la filtration glomรฉrulaire attribuable ร  lโ€™hyperglycรฉmie chronique. Vingt ร  trente pour cent environ des patients diabรฉtiques de type 2 dรฉveloppent une microalbuminurie. Vingt ร  quarante pour cent de ceux-ci รฉvoluent vers une maladie rรฉnale avรฉrรฉe assortie dโ€™une macroalbuminurie [2]. Et parmi ces derniers, 20% รฉvolueront vers lโ€™ insuffisance rรฉnale. La ND est retrouvรฉe chez 35 ร  40% des patients diabรฉtique de type 1 aprรจs 15 ร  20 ans dโ€™รฉvolution du diabรจte [49].
La premiรจre manifestation dรฉcelable de la nรฉphropathie diabรฉtique est une augmentation trรจs infime de l’albumine dans les urines : on parle ร  ce stade de micro-albuminurie รฉlevรฉe, qui est trรจs souvent associรฉe ร  : lโ€™รฉmission dโ€™urines mousseuses, des ล“dรจmes, une hypertension arterielle et des hypoglycรฉmies plus frรฉquentes [7]. A ce stade, une dรฉtection prรฉcoce de la micro-albuminurie permet lโ€™ajustement du traitement par le mรฉdecin afin de prรฉvenir la progression de lโ€™atteinte rรฉnale.
La nรฉphropathie diabรฉtique aboutit ร  une insuffisance rรฉnale, lorsque lโ€™albuminurie devient plus importante : protรฉinurie รฉlevรฉe avec une diminution progressive de la capacitรฉ du rein ร  filtrer. Toute personne souffrant de diabรจte devrait se faire faire des analyses de sang et dโ€™urine de faรงon rรฉguliรจre car une diminution de lโ€™HbA1c permet de diminuer le risque relatif dโ€™apparition ou dโ€™aggravation de ces complications de 30 %.

Les complications de la macroangiopathie

Par opposition ร  la microangiopathie qui touche la microcirculation, on dรฉsigne sous le terme de macroangiopathie diabรฉtique, lโ€™atteinte des artรจres musculaires allant de lโ€™aorte jusquโ€™aux petites artรจres distales dโ€™un diamรจtre s upรฉrieur ร  200 ฮผm, cโ€™est-ร -dire des artรจres irriguant les jambes, le cล“ur et le cerveau [15].
Plusieurs facteurs favorisent la survenue de ces complications chez le diabรฉtique notamment, l’excรจs de cholestรฉrol, l’excรจs de glucose, l’excรจs d’insuline (secondaire au traitement injectรฉ), des anomalies de la coagulation du sang, le tabac et le sexe (le risque de complications cardio-vasculaires est de 2 ร  3 chez lโ€™homme, et encore plus important de 4 ร  5 chez la femme).
Les principales complications cardio-vasculaires du diabรฉtique sont :
– L’atteinte cardiaque avec la survenue d’angine de poitrine et/ou d’infarctus du myocarde. Les particularitรฉs de ces atteintes chez le diabรฉtique tiennent au fait que l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde sont souvent ยซ silencieux ยป, voire asymptomatiques ;
– L’atteinte vasculaire qui concerne les membres infรฉrieurs : l’artรฉrite qui s’exprime sous forme de douleurs et de crampes du mollet, soit au repos (la nuit), soit ร  l’effort (marche), qui รฉvolue, ร  l’extrรชme, vers des lรฉsions de gangrรจne ;
– L’hypertension artรฉrielle (HTA) : dans le diabรจte de type 1, elle est souvent la consรฉquence dโ€™une nรฉphropathie sous-jacente, dans le diabรจte de type 2, elle est plus souvent essentielle et sโ€™inscrit dans un contexte dโ€™insulinorรฉsistance [51] ;
– L’atteinte du cerveau due ร  des micro-infarctus, elle est responsable d’accident vasculaire cรฉrรฉbral [15].
La gravitรฉ du diabรจte provient de ses complications cardio -vasculaires qui sont ร  l’origine d’une mortalitรฉ et d’une morbiditรฉ non nรฉgligeables bien avant les comas mรฉtaboliques et les complications infectieuses.

LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE

La prise en charge du patient diabรฉtique doit รชtre globale, inscrite dans la durรฉe, avec lโ€™objectif de prรฉvenir les complications micro et macrovasculaires de la maladie, et dโ€™assurer une bonne qualitรฉ de vie au malade.

Lโ€™EDUCATION THERAPEUTIQUE AU DIABETE

Lโ€™รฉducation thรฉrapeutique se dรฉfinie comme lโ€™aide apportรฉe aux patients, ร  leurs familles et/ou leur entourage pour comprendre la maladie et les traitements, collaborer aux soins, prendre en charge leur รฉtat de santรฉ et conserver et/ou amรฉliorer la qualitรฉ de vie. Elle constitue la premiรจre รฉtape dans la prise en charge du diabรจte.

Lโ€™รฉducation au diabรจteย 

Le traitement du diabรจte va de pair avec une รฉducation thรฉrapeutique de qualitรฉ dont lโ€™objectif principal est dโ€™amรฉliorer la gestion de la maladie et dโ€™รฉviter les complications, tout en impliquant le patient jusque dans les pratiques quotidiennes et sociales. Dans lโ€™รฉducation thรฉrapeutique du patient diabรฉtique, les apprentissages dรฉpendent largement du type de diabรจte :
– Dans le diabรจte de type 1, il sโ€™agira de remplacer le mieux possible la fonction insulinosรฉcrรฉtoire absente en inculquant aux patients un mode de vie associant lโ€™insulinothรฉrapie ร  une bonne diรฉtรฉtique et une pratique dโ€™activitรฉ sportive.
– Dans le diabรจte de type 2, lโ€™accent sera mis s ur la comprรฉhension de lโ€™impact des mesures qualifiรฉes dโ€™ยซ hygiรฉno-diรฉtรฉtiques ยป et des traitements dans le contrรดle des variables biologiques, ainsi que sur la prรฉvention des complications ร  long terme.
Les mesures thรฉrapeutiques ne doivent pas รชtre prรฉsentรฉes comme รฉtant antagonistes aux projets de vie : elles doivent sโ€™y intรฉgrer. Le patient doit peu ร  peu avoir confiance dans sa capacitรฉ ร  gรฉrer la maladie et avoir la conviction que cela en vaut la peine. La maladie et ses traitements mettent en jeu des connaissances, des croyances et des reprรฉsentations qui peuvent aider ou faire obstacle ร  lโ€™adoption de comportements rationnels. La tรขche de lโ€™รฉquipe dโ€™รฉducation thรฉrapeutique est de permettre au patient de les exprimer pour aider si nรฉcessaire ร  les modifier, afin de trouver le meilleur compromis entre ce qui est souhaitable et ce qui est possible.

La prise en charge psychologique

Le bien-รชtre psychologique est en soi un objectif important des soins mรฉdicaux et les facteurs psychosociaux, car il joue un rรดle important dans pratiquement tous les aspects de la gestion du diabรจte. Le diabรจte impose une charge psychologique ร  vie et est un facteur de risque supplรฉmentaire du dรฉveloppement de troubles psychologiques. Un mauvais รฉtat psychologique provoque une souffrance, peut interfรฉrer lourdement avec la gestion autonome quotidienne du diabรจte et est associรฉ ร  de mauvais rรฉsultats mรฉdicaux et ร  des frais รฉlevรฉs. Les problรจmes de comportement et dโ€™ordre psychologique peuvent รชtre pris en charge en communiquant avec le patient, et en offrant รฉvaluation et conseil psychologiques.
La prise en charge psychologique permettra de facilitรฉ lโ€™acceptation de la maladie et dโ€™explorer la situation sociale, les attitudes, les croyances et les craintes de la personne relatifs aux problรจmes associรฉs au diabรจte et ร  la gestion autonome.
Le soutien psychologique peut contribuer ร  amรฉliorer le suivi du traitement et le bien-รชtre psychologique des personnes atteintes de diabรจte.

LES OUTILS DE LA PRISE EN CHARGE NON MEDICAMENTEUSE

En premier lieu il y a nรฉcessitรฉ dโ€™obtenir un changement de comportement sur le plan diรฉtรฉtique, et de pratiquer une activitรฉ physique. Le but de ces deux mesures est tout dโ€™abord de prรฉvenir ou de ralentir le diabรจte et ensuite en cas de diabรจte existant, dโ€™รฉlaborer une base de travail pour le contrรดle des paramรจtres de traitement les plus importants comme la glycรฉmie, le poids, la tension artรฉrielle, et les lipides [30]. Les principaux outils de la prise en charge sont :

La diรฉtรฉtiqueย 

La prescription diรฉtรฉtique dans le diabรจte a pour but de contrรดler les apports de glucides et de lipides, de stabiliser la glycรฉmie, de maintenir et normaliser le poids du patient. La diรฉtรฉtique est primordiale pour le diabรฉtique et doit รชtre bien comprise et acceptรฉe par le malade pour une optimisation du rรฉsultat escomptรฉ. Les principales recommandations alimentaires du diabรฉtique sont les suivantes :
– Une limitation des calories en cas de surpoids. On recommande aux diabรฉtiques comme ร  lโ€™ensemble de la population, dโ€™augmenter la consommation en poissons (y compris en poissons gras) et en huiles vรฉgรฉtales poly ou mono-insaturรฉes, et surtout dโ€™รฉviter les graisses vรฉgรฉtales animales (viande, charcuterie, fromage, margarine) qui favorisent lโ€™insulino-resistance et lโ€™artรฉriosclรฉrose ;
– Une prรฉfรฉrence pour les graisses insaturรฉes (poissons, huile vรฉgรฉtale) ;
– Une alimentation รฉquilibrรฉe et variรฉe suivant les rรจgles dโ€™une alimentation saine avec relations spรฉcifiques entre hydrates de carbone, graisses et protรฉines ;
– Une alimentation riche en fibres alimentaires, surtout de type soluble (pectines, guar, gomme), contenues dans les fruits, les lรฉgumes verts et les lรฉgumineuses, est souhaitable ;
– Les รฉdulcorants de prรฉfรฉrence acaloriques (aspartam, saccharine, acesulfame, sucralose), employรฉs aux doses usuelles recommandรฉes, sont autorisรฉs chez le diabรฉtique de type 2 ;
– Les boissons sucrรฉes sont les seuls interdits, sauf en cas dโ€™hypoglycรฉmie ;
– Lโ€™alcool peut รชtre consommรฉ modรฉrรฉment (maximum deux consommations par jour), mais il faut sโ€™en mรฉfier en cas dโ€™obรฉsitรฉ ;
– Une limitation du sel, comme cela est conseillรฉ dans une alimentation saine ;
– La consommation dโ€™au moins 3 repas par jour pour รฉviter les compulsions ou les grignotages de fin dโ€™aprรจs-midi.
En cas dโ€™obรฉsitรฉ, une perte de poids de 5 ร  10 % suffit pour rรฉduire de maniรจre significative la rรฉsistance ร  lโ€™insuline et obtenir ainsi un meilleur contrรดle de la glycรฉmie [33]. Une perte de poids rรฉduit รฉgalement de la tension artรฉrielle, du cholestรฉrol et du risque cardio-vasculaire global [71].
Il est recommandรฉ de collaborer avec un(e) diรฉtรฉticien (ne) pour prendre en charge la problรฉmatique des habitudes alimentaires chez les patients diabรฉtiques.

Lโ€™activitรฉ physique [50]

Les muscles utilisent le sucre pour en tirer l’รฉnergie nรฉcessaire ร  leur fonctionnement. Il y a donc un bรฉnรฉfice majeur pour le diabรฉtique qui pratique l’activitรฉ physique, puisqu’elle fait baisser la glycรฉmie. De plus, la pratique rรฉguliรจre de sport chez le diabรฉtique permet de lutter contre l’obรฉsitรฉ, de maintenir un poids satisfaisant, dโ€™entretenir les artรจres et dโ€™aider ร  s’arrรชter de fumer.
Ainsi il est conseillรฉ au diabรฉtique de pratiquer rรฉguliรจrement des activitรฉs physiques comme : des sports dโ€™รฉquipes (football, basket, etc.), des sports dโ€™endurance (la marche, le vรฉlo, la natation etc.), la gymnastique et ceux la plupart des jours de la semaine ร  raison de 30 ร  45 minutes [10]. Toutefois lโ€™objectif ร  long terme est dโ€™avoir une activitรฉ physique modรฉrรฉe presque chaque jour de la semaine pendant 30 ร  45 minutes. Assurรฉment, chez les patients obรจses, lโ€™augmentation de lโ€™activitรฉ physique sera de prรฉfรฉrence progressive [3]. Marcher trois fois par semaine pendant une demi-heure est un point de dรฉpart rรฉaliste [28]. Cependant, une augmentation de lโ€™activitรฉ physique peut avoir pour consรฉquence des lรฉsions articulaires et/ou musculaires et des incidents cardio-vasculaires, cโ€™est pourquoi, il faudra tenir compte des complications รฉventuelles qui peuvent en dรฉcouler lors du choix de lโ€™activitรฉ physique [50].
Le rรฉgime, les conseils au niveau du comportement et lโ€™exercice sont plus efficaces associรฉs pour la rรฉduction du poids corporel et le maintien de ce poids que chacune de ces thรฉrapies sรฉparรฉment. Cโ€™est surtout le rรฉgime qui provoque la perte de poids. Pour le maintien de la perte de poids, une activitรฉ physique rรฉguliรจre est importante.

Surveillance de lโ€™รฉquilibre glycรฉmique

Lโ€™autosurveillance glycรฉmiqueย 

La pratique de l’autosurveillance glycรฉmique dans le diabรจte permet une perception directe de la maladie par le patient qui est confrontรฉ aux valeurs de sa glycรฉmie.
Lโ€™autosurveillance glycรฉmique permettra au patient :
– De mieux connaรฎtre son diabรจte et de lโ€™รฉquilibrer ;
– De mieux contrรดler et adapter son traitement, son alimentation et son activitรฉ physique ;
– De vรฉrifier si certains signes (nausรฉes, sueurs..) dans des situations particuliรจres (stress, maladieโ€ฆ) correspondent ร  une variation inhabituelle de glycรฉmie ;
– De participer au traitement et ร  la prise en charge de sa maladie.
Cette autosurveillance est effectuรฉe par le malade lui-mรชme ou en milieu hospitalier, elle se fait en prรฉlevant une goutte de sang (ร  lโ€™aide d’un auto-piqueur), qui sera ensuite analysรฉe dans un appareil de lecture du taux de sucre.
On recommande au diabรฉtique surtout ceux atteint du type 2, de surveiller la glycรฉmie ร  jeรปn, avant et 2 heures aprรจs les 3 principaux repas, et cela une ร  trois fois par semaine. On leur conseille aussi de consigner les renseignements obtenus notamment la glycรฉmie, la tension artรฉrielle et le poids, variation de l’alimentation et activitรฉ physique sur un carnet de surveillance, ce qui permettra de voir les amรฉliorations du patient et au mรฉdecin dโ€™รฉvaluer le traitement et la prescription diรฉtรฉtique [50].
b. Les autres moyens de surveillance
Il sโ€™agit du dosage systรฉmatique de :
– L’hรฉmoglobine glyquรฉe (HbA1c) qui donne des renseignements sur l’รฉquilibre glycรฉmique des deux ร  trois mois prรฉcรฉdant le prรฉlรจvement, celui de la fructosamine renseigne sur l’รฉquilibre des 15 jours prรฉcรฉdant.
La surveillance dโ€™un diabรจte impose une mesure dโ€™HbA1c tous les 3 mois ;
– La cรฉtonurie : la surveillance de la cรฉtonurie est utile dans les pรฉriodes de dรฉsรฉquilibre du diabรจte, elle permet de dรฉpister un passage ร  l’insulinodรฉpendance ou une insulinodรฉpendance transitoire qui se traduira par l’association : dโ€™une forte hyperglycรฉmie et ร  une forte cรฉtonurie ;
– Le cholesterol total, HDL-LDL cholesterol;
– Les triglycรฉrides et la protรฉinurie 24heures /Micro-albuminurie.

PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU DIABETE ET DES COMPLICATIONS

Lโ€™INSULINOTHERAPIE ET DIABETE DE TYPE 1

Le traitement du diabรจte de type 1 repose sur lโ€™insulinothรฉrapie sous -cutanรฉe qui est dรฉfinitive et vitale.

Objectifs du traitement et schรฉma thรฉrapeutique du diabรจte de type 1

Le but du traitement sera de maintenir le taux de lโ€™ HbA1C < 7,5 % (pour une normale de 4 ร  6 %), ce qui implique dโ€™effectuer des glycรฉmies capillaires ร  jeรปn, avant chaque repas et au coucher afin dโ€™adapter les doses dโ€™insuline, et un dosage dโ€™HbA1c trimestriel au laboratoire pour vรฉrifier si lโ€™objectif est atteint [4].
Les schรฉmas dโ€™insulinothรฉrapie actuellement proposรฉs dans le traitement du diabรจte insulino-dรฉpendant visent ร  reproduire lโ€™ insulinosรฉcrรฉtion physiologique [24] :
โ€ขUn bolus dโ€™insuline rapide injectรฉ avant chaque repas (3 par jour) dont la dose est adaptรฉe au contenu en glucides du repas, associรฉs ร  une insulinothรฉrapie de base rรฉalisรฉe de faรงon variable selon les malades et selon les รฉquipes.
โ€ข Soit par lโ€™utilisation dโ€™une pompe portable perfusant par voie sous cutanรฉe de lโ€™insuline rapide avec un dรฉbit de base continu รฉventuellement modulรฉ pour couvrir les besoins nocturnes, et des bolus ร  la demande avant les repas.

Indications de lโ€™insulinothรฉrapieย 

Lโ€™insuline doit รชtre utilisรฉe en premiรจre intention dans les situations suivantes :
– Suspicion de diabรจte de type 1 : symptomatologie importante (par exemple forte perte de poids) et/ou cรฉtose (cรฉtones dans le sang ou test dโ€™urines positif) ;
– En cas de glycรฉmie ร  jeรปn trรจs รฉlevรฉe (> 3g/l) qui ne diminue pas immรฉdiatement avec les mesures diรฉtรฉtiques.
Remarquons que lโ€™insulinothรฉrapie peut-รชtre รฉgalement indiquรฉe :
– En cas de contre-indications pour les antidiabรฉtiques oraux et pendant la grossesse.
– Devant un diabรจte de type 2 dรฉsรฉquilibrรฉ malgrรฉ la trithรฉrapie dโ€™antidiabรฉtiques oraux ร  dose maximale et des rรจgles hygiรฉno – diรฉtรฉtiques suivies, et dans lequel le taux de lโ€™HBA1c est supรฉrieur ร  7%, passer ร  ou adjoindre lโ€™insuline au traitement est nรฉcessaire;
– Lโ€™insuline est souvent temporairement nรฉcessaire en cas de dรฉrรจglement aigu de la glycรฉmie, comme lors dโ€™une infection, dโ€™un infarctus du myocarde, dโ€™une intervention chirurgicale, de lโ€™utilisation de corticostรฉroรฏdes, etc.

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela chatpfe.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE:DIABETE ET PRISE EN CHARGE
CHAPITRE 1: GENERALITES SUR LE DIABETE
I. DEFINITION ET CLASSIFICATION DU DIABETE
1. Dรฉfinition
2. Classifications du diabรจte
II. EPIDEMIOLOGIE
III. PHYSIOPATHOLOGIE DU DIABรˆTE
1. Rรฉgulation de lโ€™homรฉostasie glucidique
2. Physiopathologie du diabรจte de type 1
3. Physiopathologie du diabรจte de type 2
IV. SUJETS A RISQUE ET FACTEURS DE RISQUES
1. Les sujets ร  risque
2. Les facteurs de risque associรฉs au diabรจte
V. SYMPTOMATOLOGIE DU DIABETE
1. Symptomatologie du diabรจte de type 1
2. Symptomatologie du diabรจte de type 2
VI. CRITรˆRES DIAGNOSTIQUES DU DIABETE
1. Distinctions entre le diabรจte de type 1 & 2
2. Critรจres de diagnostic du diabรจte
3. Lโ€™hรฉmoglobine glyquรฉe (HbA1c)
VII. LES COMPLICATIONS METABOLIQUES DU DIABETE
A. COMPLICATIONS METABOLIQUES AIGUES
1. Le coma acidocรฉtosique
2. Le coma hyperosmolaire
3. Le coma avec acidose lactique
4. Lโ€™hypoglycรฉmie
B. COMPLICATIONS METABOLIQUES CHRONIQUES
1. Les complications de la micro-angiopathie
a. Rรฉtinopathie diabรฉtique
b. Neuropathie diabรฉtique
c. La nรฉphropathie diabรฉtique (ND)
2. Les complications de la macroangiopathie
CHAPITRE II : LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE
1. Lโ€™รฉducation au diabรจte
2. La prise en charge psychologique
II. LES OUTILS DE LA PRISE EN CHARGE NON MEDICAMENTEUSE
1. La diรฉtรฉtique
2. Lโ€™activitรฉ physique
3. Surveillance de lโ€™รฉquilibre glycรฉmique
a. Lโ€™autosurveillance glycรฉmique
b. Les autres moyens de surveillance
III. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE DU DIABETE ET DES COMPLICATIONS
A. Lโ€™INSULINOTHERAPIE ET DIABETE DE TYPE 1
1. Objectifs du traitement et schรฉma thรฉrapeutique du diabรจte de type 1
2. Indications de lโ€™insulinothรฉrapie
3. Les principaux types dโ€™insuline
4. Administration de l’insuline
a. Modes d’administration de l’insuline
b. Rรฉgions dโ€™injection
B. PHARMACOTHERAPIE ET DIABETE DE TYPE 2
1. Objectifs du traitement
2. Schรฉma thรฉrapeutique
3. Les hypoglycรฉmiants oraux
3.1. Les mรฉdicaments de lโ€™insulino-resistance
a. Les Biguanides
b. Les thiazolidinediones
3.2. Les mรฉdicaments de lโ€™ insulinosรฉcretion
a. Les Sulfamides Hypoglycรฉmiants
b. Les glinides
3.3 Les Inhibiteurs des Alpha-glucosidases
3.4. Les incrรฉtines
a. Analogues du GLP-1 : incrรฉtino-mimรฉtiques
C. PRISE EN CHARGE ET PREVENTION DES FACTEURS RISQUES ASSOCIES AU DIABETE
1. Lโ€™arrรชt du tabagisme
2. Une rรฉduction du poids en cas de surpoids ou dโ€™obรฉsitรฉ
3. Une prรฉvention des anomalies lipidiques
5. Une glycรฉmie optimale
6. Un recours ร  lโ€™acide acรฉtylsalicylique
D. TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DES COMPLICATIONS DU DIABETE [42]49
1. La nรฉphropathie diabรฉtique
2. La rรฉtinopathie diabรฉtique
3. Le patient diabรฉtique vasculaire
DEUXIEME PARTIE :TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE I : METHODOLOGIE
I. OBJECTIFS DE Lโ€™ETUDE
1. Objectif principal
2. Objectifs secondaires
II. Matรฉriel et mรฉthodes
1. Cadre de lโ€™รฉtude
2. Nature de lโ€™รฉtude
3. Population dโ€™รฉtude
4. Taille de lโ€™รฉchantillon et durรฉe de lโ€™รฉtude
5. Les variables recueillies
6. Mode de recueil des donnรฉes
7. Validation et saisies des donnรฉes
8. Analyse et interprรฉtation des donnรฉes
CHAPITRE II : RESULTATS
I. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES
1. Rรฉpartition selon le sexe
2. Rรฉpartition des patients selon lโ€™รขge
3. Lieu de rรฉsidence des participants
4. Rรฉpartition selon la profession des participants
II. CARACTERISTIQUES CLINIQUES DU PARTICIPANT
1. Anciennetรฉ du diabรจte
2. Description selon le type de diabรจte
3. Rรฉpartition des patients selon lโ€™approche thรฉrapeutique
4. Prise en charge pharmacologique selon le type de diabรจte des participants
5. Rรฉpartition en fonction des diffรฉrents facteurs de risques cardiovasculaires associรฉs au diabรจte
6. Les complications liรฉes au diabรจte
1. Revenu mensuel moyen des participants
2. Moyenne du coรปt mensuel du traitement
3. Moyens de prise en charge financiรจre du traitement
IV. CONTROLE DE LA GLYCEMIE
1. Lโ€™รฉquilibre glycรฉmique
2. Moyens et frรฉquence de lโ€™autosurveillance glycรฉmique
V. EDUCATION THERAPEUTIQUE DES PARTICIPANTS
1. Lโ€™รฉducation thรฉrapeutique
2. Suivi du rรฉgime diรฉtรฉtique : applications et difficultรฉs
3. Activitรฉs physiques : pratique, frรฉquence et type de sport
DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Tรฉlรฉcharger le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *