Prise en charge du kyste arachnoïdien du SNC

Prise en charge du kyste arachnoïdien du SNC

Les kystes arachnoïdiens du SNC 

Les kystes arachnoïdiens du SNC sont définis comme des cavités kystiques de nature bénigne, contenant un liquide clair dont la composition est proche de celle du liquide céphalorachidien et qui sont limités par une paroi développée aux dépens des cellules arachnoïdiennes. Il ne s’agit pas de tumeurs au sens propre mais de lésions kystiques malformatives touchant les enveloppes méningées.Les kystes arachnoïdiens du SNC représentent environ 1% de l’ensemble des processus expansifs et de compressions médullaires non traumatiques (1 ,2).Leur étiopathogénie reste à ce jour controversée. Ils sont dans la majorité des cas congénitaux mais peuvent être acquis. cliniquement, ils peuvent être asymptomatiques. Lorsqu’ils sont symptomatiques, ils peuvent se révéler par n’importe quel signe neurologique en fonction de leur taille et de leur siège. Le diagnostic des kystes arachnoïdiens a été rendu plus facile et plus fréquent par la pratique des examens neuroradiologiques plus particulièrement l’IRM. Les kystes arachnoïdiens posent souvent des problèmes de diagnostic différentiel avec d’autres lésions.

Hématome sous dural :

  L’HSD peut s’associer comme il peut compliquer un K.A. L’association d’un HSD avec un kyste arachnoïdien a été décrite pour la première fois en 1971(65).La fréquence de cette association est difficile à évaluer car la plupart des cas publiés sont des cas isolés. Dans cette association, le siége préférentiel du KA est la région temporosylvienne du même côté comme il peut siéger dans le côté controlatéral(66).
La physiopathologie de la formation de l’HSD demeure discutée. Ainsi, plusieurs hypothèses sont proposées(65) :
-La rupture du kyste dans l’espace sous dural à l’occasion d’un traumatisme minime entraînant secondairement une lésion des veines leptoméningées.
-La création par le KA d’un déséquilibre barométrique dans l’espace sous dural qui favoriserait la formation de l’HSD.
-La rupture de veines fragilisées et anormales de la paroi du kyste, l’HSD étant dans ce cas associé à une hémorragie intrakystique .

 L’hémangiome caverneux (cavernome) :

  Les hémangiomes caverneux sont des malformations vasculaires peu fréquentes appartenant au groupe des hamartomes. Les manifestations cliniques révélatrices de cette affection sont représentées par l’épilepsie, les céphalées isolées et parfois des déficits neurologiques focalisés. L’IRM constitue le meilleur examen de choix pour le diagnostic des hémangiomes caverneux.

Kyste épidermoïde:

  Les kystes épidermoïdes sont des formations tumorales bénignes congénitales, de croissance lente, résultant du développement de restes embryonnaires de cellules ectodermiques.Ces tumeurs représentent environ 1% des tumeurs intracrâniennes. Sa localisation préférentielle est l’angle ponto-cérébelleux, mais peut aussi siéger au niveau de la région sellaire et latéro-sellaire ou encore au sein du 4ème ventricule. La symptomatologie s’installe lentement, sur plusieurs années, et dépend du site d’implantation du kyste. Au scanner, la lésion apparaît hypodense en raison de son important contenu graisseux. En IRM, l’aspect hyper ou hypointense de la lésion dépend de son contenu en cholestérol et en eau. Il n’y a pas de rehaussement de la lésion après injection du produit de contraste iodé ou de gadolinium. Le traitement des kystes épidermoïdes est uniquement chirurgical avec une exérèse complète.

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Table des matières

INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES 
RESULTATS .
I.EPIDEMIOLOGIE
II.CLINIQUE 
III.PARACLINIQUE.
IV.TRAITEMENT
V.ANATOMO-PATHOLOGIE 
VI.EVOLUTION 
VII.1.IMMEDIATE
VII.2.A LONG TERME
DISCUSSION 
I.DEFINITION
II.ETIOPATHOGENIE
III.EPIDEMIOLOGIE
IV.CLINIQUE 
V.PARACLINIQUE.
VI.FORMES ASSOCIEES
VII.DIAGNOSTIC DIFFERNTIEL 
VIII.TRAITEMENT
IX.HISTOLOGIE
X.EVOLUTION
CONCLUSION
RESUMES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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