Prise en charge de l’Epilepsie

Les nouveaux médicaments antiépileptiques

Communément appelés médicaments de latroisième génération, ce sont de nouvelles molécules mises sur le marché depuis 1985.

LE PROGABIDE

Synthétisé en 1976, il a été introduit dans le traitement des épilepsies au début des années 1980 et commercialisé en 1985.
C’est un GABA-mimétique, possédant théoriquement un large spectre d’activité antiépileptique. Son hépatotoxicité limite son usage et nécessite des contrôles réguliers des paramètres enzymologiques hépatiques.
Posologie :20-35mg/kg/j chez l’adulte ;35-40mg/kg/j chez l’enfant.

ACIDE GAMMA—AMINOBUTYRIQUE(Vigabatrin®)

Sa commercialisation a commencé en 1970. Il élève les taux intracérébraux du GABA en inhibant de façon irréversible la GABA-transaminase, principale enzyme impliquée dans le catabolismede ce neuromédiateur. Son absorption est rapide et la molécule ne se lie pas aux protéines. Il n’est pas métabolisé et est éliminé par voie orale.
Posologie : 5-200mg/kg/j en 3 prises du fait de sa demi-vie courte (5-8 heures).

LAMOTRIGINE (Lamictal®)

Elle agit comme un antagonisme des acidesaminés excitateurs. Sa demi-vie de 15 heures est diminuée lorsqu’elle est associée aux antiépileptiques inducteurs enzymatiques tels que la carbamazépine ou la phénytoïne. Cette demi-vie est par contre augmentée en cas d’association avec un inhibiteur enzymatique tel que le valproate de sodium.

Règle d’administration des antiépileptiques et surveillance du traitement

L’administration d’un antiépileptique exige une collaboration harmonieuse entre le praticien, le malade et l’entourage familial afin d’obtenir une bonne observance thérapeutique. Chaque médicament a une dose optimum qu’il est inutile voire dangereuse de dépasser.
Cette dose optimale doit être atteinte progressivement, en une semaine, parfois un peu plus selon l’existence d’effets sédatifs initiaux. Le nombre de prise est fonction de la demi-vie du produit.
La mono thérapie en première intention est de rigueur. La surveillance du traitement est essentiellement clinique.

Le traitement chirurgical de l’épilepsie

C’est un traitement d’exception, il s’adresse aux épilepsies rebelles au traitement médical et qui compromettent soit le pronostic vital en raison de la répétition des états de mal, soit l’adaptation socio-familiale du malade en raison de la grande fréquence des crises (20)
Ce traitement repose sur la mise en évidence d’un foyer cortical bien localisé.
Grâce aux progrès des techniques d’exploration cérébrale, qui localisent le foyer épileptogéne à exéréser, le traitement chirurgical des épilepsies connaît actuellement un regain d’intérêt.
Diverses techniques chirurgicales existent : les unes sont curatives, les autres ne sont palliatives.

La prise en charge psychologique et réinsertion sociale

C’est un temps essentiel de la relation thérapeutique entre le patient épileptique et le praticien. Car l’épilepsie est l’une des maladies, sinon la plus qui souffre de préjugés sociaux négatifs avec leur corollaire de rejet, d’exclusion, de marginalisation. Cela va donc lourdement peser sur la psychologie de l’épileptique.
Lennox disait : « Il n’existe pas d’autre affection que l’épilepsie dans laquelle les préjugés sociaux soient plus graves que la maladie elle-même.»

La prise en charge psychologique

L’action psychologique doit intéresser tant le patient que son entourage familial et social. Cette action doit viser avant tout à dédramatiser la maladie et à valoriser l’épileptique par une meilleure information de sa famille et de lui-même et par une contre les préjugés négatifs.
Il faut expliquer méthodiquement au patientsa maladie et ses manifestations en tenant compte des possibilités de compréhension du patient.

La réinsertion sociale

Les préjugés sociaux font que l’épileptique demeure un exclu des activités sociales. L’action sociale doit tendre à redonner à l’épileptique sa place dans la société.

EPILEPSIE ET VIE SOCIALE

EPILEPSIE ET SPORT

La pratique régulière d’une activité sportive est un facteur important d’intégration sociale mais aussi d’équilibre et d’épanouissement du sujet. La pratique d’un sport collectif est hautement recommandée (43). Le préalable à toute activité sportive est non seulement une bonne stabilisation sous traitement médical mais aussi le respect de certaines règles d’hygiène de vie (sommeil suffisant, pas d’alcool…)
Les sports proscrits sont ceux qui mettent en jeu le pronostic vital en cas de crise : plongée sous-marine, planche à voile, équitation, sports mécaniques (auto, moto…)

EPILEPSIE ET VIE SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE

L’enfant épileptique doit suivre une scolarité normale. Lorsqu’il est équilibré, il a autant de chance de réussir dans les études que les enfants non épileptiques.
Une coordination régulière entre le médecin praticien, le médecin scolaire, l’enseignant et l’entourage familial de l’enfant épileptique est essentiel.
Sur le plan professionnel l’épileptique est à mesure d’exercer la plupart des métiers. Certains tiers à risque sont déconseillés( travail en hauteur, travail basé sur le contrôle d’une machine, gardien de nuit, garde du corps, chirurgien…)
L’épileptique a droit à l’éducation, au travail, au mariage à une vie sociale au même titre que chacun des membres de la communauté.

CRITERES D’INCLUSION

Les tradipraticiens de Dakar que nous avons eu à enquêter occupent différents endroits mais nous avons privilégié ceux qui sont réunis dans des cadres reconnus par les autorités sanitaires et politiques principalement :
¾ Le centre CCTAS (centre communautaire de technologie approprié à la santé) situe à Yeumbeul Nord dans le département de Pikine
¾ L’hopiital traditionnel de Keur Massar
¾Les tradipraticiens associés au programme d’amélioration des conditions de vente des plantes médicinales (ENDA)

Commentaire

Cette étude nous a d’abord, permis de mieux préciser les caractéristiques denotre milieu d’étude que constitue la région de Dakar (capitale du Sénégal), zone cadre fortement représentatif de notre état de sous développement avec son cortège de facteurs de risque et de la complexité de notre société africaine. 80% des tradipraticiens que nous avons interrogés se situent dans le département de Pikine, principalement dans le centre CCTAS et l’hôpital traditionnel de Keur Massar.
En effet, Pikine est une zone de fortes densités avec une population majoritairement jeune, peu instruite avec un revenu familial bas, tributaire d’un système économique largement dépendant du secteur informel et des travaux manuels et avec un important mélange culturel constitué par la représentation de toutes les couches sociales.
Cette étude nous a montré que les tradipraticiens ont des connaissances encourageantes sur l’épilepsie, qu’il faudrait cependant améliorer. Elle a aussi permis d’appréhender leur malaise et leurs difficultés face au patient épileptique ;
Cela est lié à la persistance de préjugés négatifs mais surtout à un manque d’information sur la question.
Toutefois beaucoup reste à faire car on sait que prés de 17,6 % des personnes interrogées reste convaincu que l’épilepsie est une maladie surnaturelle qui touche des personnes considérées comme fragiles au contact des esprits invisibles.
Dans une étude CAP effectuée dans la population du district sanitaire de Pikine, Sow(39) rapportait que les populations ont des connaissances moyennes sur l’épilepsie.
Dans une autre étude CAP effectuée chez les enseignants de Pikine, N’dour(33) rapportait que 66% d’entre eux avaient jugé leurs connaissances sur l’épilepsie « insuffisantes ». S’il en est ainsi pour les enseignants, groupe plus différencié que la population générale de Pikine , devrait on doncaccorder le terme insuffisant la signification de moyenne?
Notre étude révèle une liaison significative entre l’expérience d’avoir vu une crise épileptique et les manifestations cliniques d’une part et les causes de l’épilepsie d’autre part, cela peut être lié à leur expérience personnelle de la maladie et probablement à une documentation sur la question.
Kankirawatana (25) avait remarqué dansune étude effectuée chez les enseignants en Thaillande que les causes de l’épilepsie étaient mieux connues par ceux qui avaient lu ou avaient entendu parler de la maladie.
Il ressort de notre travail que les tradipraticiens ne connaissent pas bien les causes réelles de l’épilepsie; Car c’est une maladie entourée d’un cortège de tabous, de superstitions qui n’épargnent aucune couche socioprofessionnelle.
Aussi, même si les tradipraticiens dans notre étude reconnaissent le caractère organique de la maladie, il persiste toujours une tendance à la rattacher à des facteurs occultes. Ainsi 53 p100 des tradipraticiens estiment que c’est une maladie organique et que c’est une atteinte du système nerveux central contre un taux 57,9% rapporté par N’dour chez les enseignants et 53 p 100 rapporté par N’diaye à Saint Louis(32).
Dans le même temps 29,4 p 100 des tradipraticiens dans notre étude incriminent une atteinte du système nerveux central associée à l’action de phénomènes surnaturels contre 29 p 100 des enseignants noté par N’dour et 25,97 par N’diaye.
Il apparaît au vu des résultats que les représentations socioculturelles transcendent les barrières sociales. Et cela avait été noté par Awaritefe au
Nigeria (9) dans une étude incluant les étudiants en médecine et le personnel paramédical. Ces préjugés ne sont que le reflet d’une profonde ignorance qui estelle-même la conséquence d’une absence d’information.
Il ressort de notre travail que le mysticisme corrélé à la maladie épileptique se pérennise car 17,6 p 100 des tradipraticiens interrogés estiment que l’épileptique est la proie d’une puissance surnaturelle. Ceci pourrait s’expliquer par la sous information à propos de l’épilepsie au Sénégal, mais surtout par les différences de culture. En effet au Sénégal, comme dans toutes les sociétés africaines, les représentations culturelles sont fortement liées à certaines croyances populaires (Rab, djinns,Seytanes ou Satan, mauvais sort) qui prétendent expliquer tout phénomène et contribuent à l’apaisement des consciences.
Et ce sont ces croyances populaires qui expliqueraient que prés de 17 p 100 des tradipraticiens considèrent l’épilepsie comme une maladie contagieuse (figure 4).
Il faut signaler que prés de 67 p 100 des tradipraticiens sont en faveur d’une non contagiosité de l’épilepsie, cela pourrait être liée à une augmentation du niveau de connaissance des tradipraticiens au cours du temps mais surtout à un développement accru des sources d’informations (médias…).
Cette notion de contagiosité est retrouvée dans beaucoup d’études et dans des groupes sociaux variés, 35 p 100 pour Sow (39) et 24 p 100 pour N’dour (33),Karfo a rapporté dans sa thèse de médecine que pour 19 p 100 des étudiants l’épilepsie est une maladie contagieuse contre 42 p 100 d’un public non étudiant, et parmi les étudiants 79 p 100 avaient cité la salive comme voie de transmission.
Ces résultats traduisent la forte incidence des préjugés négatifs sur la maladie épileptique aboutissant le plus souvent à l’exclusion voire aux brimades desépileptiques.
Cette notion de contagiosité de l’épilepsie suscite, selon les pays et cultures, des interprétations et /ou des actions diverses et variables. Ainsi :
¾ En Cote d’Ivoire, Giordano et Hazen (21) rapportaient que la contagion justifiait toute action de la société même fortement destructrice à l’endroit de l’épileptique ou de sa lignée ;ceci à visée prophylactique.
¾Au Bénin , la contagion explique le fait qu’on brûle l’endroit où l’épileptique a bavé ou uriné.
¾Adotevi soulignait l’isolement de l’épileptique par la communauté, parfois jusque dans le poulailler, avec interdiction de manger en famille de peur de la contamination (2)
¾ Ngoran rapportait que « toute possibilité d’assistance de l’épileptique même en danger de mort, était radicalement exclue.
Les tradipraticiens de la région de Dakar ont une assez bonne connaissance des causes de l’épilepsie, ils ne peuvent cependant se libérer des superstitions reliant la maladie aux esprits. En effet 33,4 p 100 des personnes enquêtées rattachent l’épilepsie aux mauvais génies.
L’infection et les malformations du cerveau, ainsi que les tumeurs cérébrales sont les plus connues des causes avec respectivement 61, 60 et 55 p 100 des suffrages suivis des traumatismes crâniens (55,5 p 100) et des températures élevées (45,5 %).
Les souffrances et chagrins pendant l’enfance, l’alcoolisme et les mauvaises pensées sont également bien admises dansdes proportions relativement basses: Respectivement 16,6 p 100, 9 p 100 et 5,5 p 100.
Ces données suggèrent un certain tâtonnement des tradipraticiens donc une réelle absence de maîtrise de ces causes pouvant être liée au cortège de tabous qui entoure la maladie épileptique dans nos contrées.
Ce fait a été relevé chez les enseignants de Pikine (33) qui malgré un niveau intellectuel plus ou moins élevé et tout en reconnaissant le caractère organique de l’épilepsie avaient toute fois tendance à la rattacher à des facteurs occultes chez 29 p 100 d’entre eux.
Il en fût de même des enseignants de Saint Louis qui admettaient à 53 p 100 que l’épilepsie relève d’une atteinte du SNC ( contre 69 p 100 rapporté par Ndour ) associé à l’action des phénomènes surnaturels pour 25,97 p 100 d’entre eux et29,4 p 100 pour les tradipraticiens de Dakar.
Ces résultats dénotent de la forte incidence des représentations socioculturelles sur les populations, quelque soit leur niveau social.
Il ressort de notre travail que prés de 56 p 100 des tradipraticiens affirment que l’épilepsie est une maladie qui incrimine les fonctions mentales de l’épileptique.
Danfa rapporte dans sa thèse (46) qu’un épileptique sur quatre qui ont consulté à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, présente un trouble mental et 22,08 p 100 des épileptiques ont présenté une psychose qu’elle soit aiguë ou chronique.
Kankirawatana (25), rapportait que pour 29,9 p 100 des enseignants, l’épileptique est prédisposé à présenter des troubles mentaux contre 12,6 p 100 au Zimbabweet 90 p 100 des lycéens en Tanzanie.
Pour le volet traitement, la majorité des tradipraticiens 77,8 p 100 considèrent que l’épilepsie est curable (fig. ), un taux relativement proche de celui retrouvé par Ndour(33) 73 p 100 et Ndiaye (32) 74,02 p 100 77,8 p 100 des tradipraticiens estiment détenir les moyens leur permettant de traiter l’épilepsie par les plantes médicinales. Cependant certains y associent des sacrifices ou des invocations ou des incantations.
De facto, pour la plupart des gens, l’épilepsie est liée à une force surnaturelle et donc, naturellement la première démarche se fait vers les personnes investies d’un certain pouvoir, notamment les guérisseurs et marabouts.
D’ailleurs un guérisseur cité par Adotevi (2) disait que l’épilepsie est une maladie donnée par Dieu et lui seul peut décider de sa guérison. De plus la médecine traditionnelle au delà de son volet purement mystique, contribue à réconcilier l’individu avec son milieu.
Pour Adotevi (1), la psychothérapie et lasociothérapie, visant à dédramatiser la maladie épileptique aux yeux du malade et de son entourage, ont un effet indéniable dans le traitement de l’épilepsie. Or, il semble que la prise en charge de la “tension psychotique” soit meilleure dans le monde traditionnel avec sa mission classique de restaurer l’harmonie familiale en réconciliant le sujet avec son groupe.
Ce fait incita TAP (40) à suggérer qu ‘on laisse la psychothérapie aux tradipraticiens après la disparition des symptômes.
Notons à propos de la consultation que pour ce qui concerne des tradipraticens du centre cctas elle est fixée à 1000 francs CFA. Il en est de même à l’hôpital traditionnel de Keur Massar donc nous pouvons dire qu’elle est abordable.
Pour le coût du traitement de l’épilepsie chez les tradipraticiens il n’est pas fixe parce que la plupart diront que c’est en fonction de la bourse du patient pour le traitement à base de plante médicinale. Mais pour les sacrifices ou immolation c’est fixé par les esprits, ils détermineront le type de sacrifice à faire pour que l’épileptique soit débarrassé de la force qui le hante.

CONCLUSION

Notre étude a eu pour objectif, l’appréciation des connaissances des tradipraticiens, la détermination de leur attitude et pratique face à l’épilepsie.
Pour cela nous avons porté notre étude sur 38 tradipraticiens sélectionnés à la suite d’un échantillonnage aléatoire.
Ces tradipraticiens ont été soumis à un questionnaire élaboré par nos soins et validé par les médecins.
Cette étude a eu pour cadre la région de Dakar principalement dans le centre CCTAS de Yeumbeul et l’hôpital traditionnel de Keur Massar mais aussi notre étude a été porté au niveau des tradipraticiens associés au programme d’amélioration des conditions de vente des plantes médicinales planifié par ENDA.
Notre travail nous a permis de constater que les tradipraticiens ont des connaissances encourageantes sur la maladie épileptique qu’il faut cependant améliorer.
¾ 53 % des trapraticiens affirment que c’est une maladie du cerveau. Cependant 17,6% persistent à croire que l’épilepsie est sous l’influence de phénomènes surnaturels.
¾ 55,5% disent qu’elle incrimine les fonctions mentales de l’épileptique.
¾ 66,6% affirment qu’elle n’est pas héréditaire.
¾ 66,6% considèrent qu’elle n’est pas contagieuse.
¾L’épilepsie est curable pour 77,8% des tradipraticiens qui affirment pouvoir traiter la maladie par les plantes médicinales. Parmi eux 37,5% associe au traitement végétal des sacrifices ou immolations, 15,6% y associent des incantations de versets coraniques et 12,5% préfèrent des invocations de djinns avec le traitement végétal.
¾La majorité des tradipraticiens 82,3% reconnaissent à peu prés les manifestations épileptiques.

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Table des matières
INRODUCTION 
PREMIERE PARTIE: REVUE DE LA LITTERATURE
A) HISTORIQUE
B) EPIDEMIOLOGIE DE L’EPILEPSIE
1. PAYS INDUSTRIALISES
2. AMERIQUE LATINE-ASIE
3. AFRIQUE
4. SENEGAL
C) CLASSIFICATION INTERNATIONALE
D) VECU DE L’EPILEPSIE
1 Aspects socioculturels
2. Conséquences
E) PRISE EN CHARGE DE L’EPILEPSIE
F) EPILEPSIE ET VIE SOCIALE
DEUXIEME PARTIE: TRAVAIL PERSONNEL
1.Objectifs
2.Cadre d’étude
*Données géographiques
*Données démographiques
3. Critères d’inclusion
4. Critères d’exclusion
5. Méthodologie
6 Analyse
7. Contraintes
8. Résultats
CONCLUSIONS
BIBLIOGRAPHIE

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