VASCULARISATION
ย ย ย La vascularisation du rachis cervical est assurรฉe essentiellement par les vaisseaux destinรฉs ร la tรชte, notamment les artรจres vertรฉbrales et carotides, et les veines vertรฉbrales et jugulaires [3]. Les artรจres de la vascularisation de la moelle ont deux origines :
โUn groupe de vaisseaux longitudinaux naissent avant lโextrรฉmitรฉ supรฉrieure de la moelle et descendant sur la surface de celle-ci et comprend :
โUne artรจre spinale antรฉrieure.
โDeux artรจres spinales postรฉrieures.
โLes artรจres nourriciรจres pรฉnรฉtrant le canal vertรฉbral par les foramens vertรฉbraux. Ces artรจres spinales segmentaires proviennent des artรจres vertรฉbrales et des artรจres cervicales profondes.
Le rรฉseau veineux correspond aux rรฉseaux artรฉriels.
LA STATIQUE VERTEBRALE
ย ย ย Le rachis est rectiligne de face mais prรฉsente des courbures harmonieuses de profil. Il prรฉsente de courbures lordotiques (cervical et lombaire) qui sont mobiles et des courbures cyphotiques (thoracique et sacrรฉ) qui sont immobiles La stabilitรฉ du rachis est la facultรฉ de maintenir lors dโune contrainte physiologique un mรชme rapport entre les vertรจbres afin de prรฉserver de faรงon immรฉdiate ou ultรฉrieure, lโintรฉgritรฉ de son contenu, la moelle et les racines. La stabilitรฉ est en fonction de trois paramรจtres :
โ Un composant statique passif et indรฉformable, les vertรจbres
โ Un composant รฉlastique, dรฉformable, le segment mobile rachidien comprenant le disque, les capsules des articulations inter apophysaires postรฉrieure, les ligaments jaunes et inter รฉpineux, les ligaments vertรฉbraux longitudinaux postรฉrieurs et antรฉrieurs
โ Un composant actif : la musculature rachidienne et thoracoโabdominale qui joue un rรดle fondamental ร la fois moteur et stabilisateur du rachis.
Syndrome radiculaire
ย ย ย Dans notre sรฉrie, tous les 107 patients prรฉsentaient un syndrome rachidien, qui รฉtait variable mais dominรฉ par les cervicalgies spontanรฉes ou provoquรฉes par la palpation douce des apophyses รฉpineuses avec 69 des patients soit 64,4% des cas. Le torticolis a รฉtรฉ constatรฉ dans 35 patients soit 32,7 % des cas et Nรฉvralgie cervicoโbrachiale avec 3 patients, soit 2,8 % des cas.
Le bilan radiologique initial
ย ย ย Tous les patients ont รฉtรฉ รฉvaluรฉs avec des radiographies standards et la TDM et 32% des patients avaient bรฉnรฉficiรฉ dโune IRM cervicale dans la sรฉrie de M.O. Mohamed [3]. Dans lโรฉtude dโAdil .H et al [7], tous les patients ont รฉtรฉ รฉvaluรฉs avec des radiographies standard et la TDM. Dans notre sรฉrie ,100% des patients ont rรฉalisรฉ la TDM, une radiographie standard a รฉtรฉ faite chez 98,13% des patients et 8,41% des patients avaient bรฉnรฉficiรฉ dโune IRM. Apres admission et stabilisation clinique, un bilan radiologique doit รชtre fait en urgence. Les radiographies standard trop souvent dรฉlaissรฉes, restent des examens de premiรจre intention dans certaines localitรฉs ou le scanner nโest pas disponible. Le scanner donne des informations dรฉtaillรฉes en 3D sur les structures osseuses rachidiennes plus rapidement et avec plus de prรฉcision que les radiographies standards [88]. Ces derniรจres dรฉtectent 87% des fractures du rachis cervical alors que le scanner en dรฉtecte 99%. Le scanner permet de diagnostiquer en mรชme temps les lรฉsions associรฉes. LโIRM est un examen de deuxiรจme intention de contraintes techniques et de disponibilitรฉ. Elle est de moindre performance que la TDM dans la dรฉtection des fractures mais est lโexamen de choix dans les lรฉsions mรฉdullaires, discos ligamentaires et des tissus mous. Dans notre contexte, lโinaccessibitรฉ ร lโIRM est liรฉe essentiellement au cout รฉlevรฉ de lโexamen et de plus, cette exploration radiologique nโest pas disponible dans la rรฉgion de Thiรจs.
Le score asia post thรฉrapeutique
ย ย ย Dans notre sรฉrie 11 ,2% des patients dรฉficitaires se sont amรฉliorรฉs (ASIA B, C et D), Par contre nous avons il y a eu une aggravation neurologique suite ร une migration de greffon, il sโagit dโune patiente classรฉ ASIA E ร lโadmission chez qui, elle a bรฉnรฉficiรฉ dโune arthrose par greffon par manque dโune plaque visรฉe.
CONCLUSION
ย ย Le traumatisme du rachis cervical est une urgence diagnostique et thรฉrapeutique. Il constitue une pathologie frรฉquente et un problรจme de santรฉ publique dans les pays en voie de dรฉveloppement. Ils touchent principalement la population jeune et active, avec un impact socio-รฉconomique significatif en entrainant des lรฉsions sรฉvรจres pouvant compromettre le pronostic fonctionnel et vital des blessรฉs et laisser parfois des sรฉquelles graves. Le traumatisme vertรฉbro–mรฉdullaire cervical peut รชtre secondaire ร un traumatisme direct. La prise en charge des traumatismes vertebro-medullaires cervicaux dรฉbute dรจs la phase prรฉ hospitaliรจre avec la recherche clinique dโune lรฉsion mรฉdullaire. Une immobilisation est mise en place jusqu’ร รฉlimination de toute lรฉsion traumatique par le bilan radiologique. Dรจs lโarrivรฉ ร lโhรดpital, un bilan radiologique adaptรฉ est rรฉalisรฉ. La synthรจse de lโexamen clinique et du bilan lรฉsionnel radiologique oriente la prise en charge permettant une รฉventuelle indication chirurgicale urgente.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. RAPPELS ANATOMIQUES
I.1. LE CONTENANT
I.2. LE CONTENU
II.1. VASCULARISATION
II.2. RAPPORT ANATOMIQUES DU RACHIS CERVICAL
II.2.1. Au niveau du cou
II.2.2. Le canal et son contenu
III. LES ELEMENTS DE BIOMECANIQUE
III.1. LA STATIQUE VERTEBRALE
III.2. LโINSTABILITE
IV.CLASSIFICATION DES FRACTURES
IV.1. La Classification du rachis cervical supรฉrieur
IV.1.1Luxation occipitoโcervical
IV.1.2. Fracture de Jefferson ou fracture divergente des masses latรฉrales de C1
IV.1.3. Luxation C1โC2
IV.1.5. Les fractures de lโodontoรฏde selon Anderson et DโAlonzo
IV.1.6. Classification de Roy Camille
IV.2. La classification du rachis cervical inferieur
IV.2.2. Entorse cervicale
IV.2.3. Les luxations cervicales
IV.2.4. Fracture luxation
IV.2.5. Fracture sรฉparation du massif articulaire
IV.2.6. Fracture tassement cunรฉiforme
IV.2.7. Fracture comminutive
IV.2.8. Fracture en teardrop
DEUXIEME PARTIE
I. PATIENTS ET METHODES
I.1. PATIENTS
I.2. CADRE DโETUDE
I.3. METHODOLOGIE
I.3.1. Type dโรฉtude et pรฉriode dโรฉtude
I.3.2. Critรจres dโinclusion
I.3.3. Critรจres dโexclusion
I.3.4. Paramรจtres รฉtudiรฉs
I.3.5. Collecte et Exploitation des donnรฉes
II.RESULTATS
II.1 ASPECTS รPIDEMIOLOGIQUES
II.1.1. Frรฉquence
II.1.2. Rรฉpartition selon la frรฉquence
II.1.3. Repartions selon le sexe
II.1.5. Rรฉpartition selon le mode de transport
II.1.6. Rรฉpartition des patients selon lโรขge
II.1.7. Rรฉpartition des patients selon les annรฉes
II.1.9. Rรฉpartition selon les circonstances du traumatisme
II.2. ASPECTS CLINIQUES
II.2.1. Examen gรฉnรฉral
II.2.3. Syndrome radiculaire
II.2.4. Symptomatologie neurologique
II.2.5 Rรฉpartition selon le score ร lโadmission et le mode dโadmission
II.2.6. Les traumatismes associรฉs
II.3. ASPECTS RADIOLOGIQUES
II.3.1. Rรฉpartition selon le bilan radiologique initial
II.3.2. Rรฉpartition selon le niveau lรฉsionnel
II.4. ASPECTS THERAPEUTIQUES
II.4.1. La prise en charge prรฉ hospitaliรจre
II.4.2. La prise en charge hospitaliรจre
II.4.3. TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE
II.4.4. Traitement chirurgical
II.4.5. Rรฉpartition selon le dรฉlai dโintervention
II.4.6. Rรฉpartition selon la voie dโabord chirurgicale
II.4.7. Rรฉpartition selon la technique et le matรฉriel utilisรฉ
II.5. ASPECTS EVOLUTIVES
II.5.1. Rรฉpartition selon le score ASIA post thรฉrapeutique
II.5.2. Le bilan radiologique post opรฉratoire
II.5.3. Rรฉpartition selon les complications
III. DISCUSSION
III.1. ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
III.1.1. Frรฉquence
III.1.2. Sexe et รขge
III.1.3. Rรฉpartition selon la saison
II.1.4. Circonstance du traumatisme
III.2. ASPECT CLINIQUE
III.2.1. Conditions de ramassage
III.2.2. Dรฉlai dโadmission
III.2.3 Examen a lโhรดpital
III.2.4. Score asia a lโadmission
III.2.4. Score asia a lโadmission et mode dโadmission
III.2.5. Les lรฉsions associรฉes
III.3. ANALYSE PARACLINIQUE
III.3.1. Le bilan radiologique initial
III.3.2. Niveau lรฉsionnel
III.3.3. Nature de la lรฉsion
III.4. ASPECTS THERAPEUTIQUE
III.4.1. Le type de traitement
III.4.2. Dรฉlai de prise en charge
III.4.3. La voie dโabord chirurgical
III.4.4. Le geste chirurgical
III.5. ASPECTS EVOLUTIFS
III.5.1. La durรฉe dโhospitalisation
III.5.2. Le score asia post thรฉrapeutique
III.5.3. Les complications
III.5.4. Le bilan radiologique post opรฉratoire
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES
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