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Le diagnostic proprement dit du cancer du col de l’utérus
En cas de stade précancéreux, aucun traitement ne sera prescrit immédiatement. Il faut un frottis au bout de 6 mois , contrôler la progression des lésions et procéder à des nouveaux examens en fonction des résultats [12].
Forme invasive
Où la patiente est souvent pâle avec un état général assez conservé.
La forme invasive peut être révélée par les signes suivant :
Une ménométrorragie (post coïtale) , une leucorrhée purulente striée de sang , une hydrorrhée dans le cancer de l’ endocol ,une douleur pelvienne ,un lymphœdème des membres inférieurs , des troubles urinaires (cystite , hématurie , pollakiurie) ou rectaux (ténesme , rectite , faux besoins , épreinte).
La forme invasive peut associer :
– Bourgeonnant ou végétant de volume variable, saignant au contact souvent.
– Ulcèriforme , irrégulière , nécrotique , souvent en forme de cratère.
– Et d’ aspect infiltrant , en forme de « Col en barillet » .
les examens paracliniques
Les examens paracliniques permettent d’apprécier le volume de la tumeur , son extension , l’ atteinte ganglionnaire :
1. Bilan biologique standard : Bilan hématologique ; bilan rénal ; bilan hépatique.
2. UIV : détecte un éventuel retentissement sur l’appareil urinaire.
3. Une échographie abdominale : permet de voir les reins.
4. Unclichéradiographie du thorax : permet de voir des métastases dans la région thoracique.
5. Une TDM : localise les adénopathies ; les métastaseshépatiques et pulmonaires ; peu d’intérêt pour l’examen des paramètres.
6. L’ IRM : permet d’avoir une image plus détaillée de la tumeur (sa taille ; sa localisation ; ses rapports éventuels).
Il y a 2 types de carcinome du col utérin basé sur l’aspect microscopique du cancer en général : Le carcinome épidermoïde dans 80-90% de tous les cancers du col utérin etl’adénocarcinome dans 10-20 % ; les 2 types peuvent être associés et appelés carcinomes mixtes[16].
Histologie du cancer du col utérin
Le début et la localisation de la tumeur cancéreuse se situe au niveau de l’épithélium malpighien exocervical de la zone de jonction pavimento-cylindrique.
– Les tumeurs malignes du col utérin selon la classification destumeurs du col utérin de l’OMS :
Tumeurs épithéliales et apparentes :
– Carcinomes malpighiens ou épidermoïdes :
Carcinome kératinisant.
Carcinome non kératinisant.
Carcinome non verruqueux.
Carcinome condylomateux.
Carcinome papillaire a cellules d’aspect transitionnel.
Carcinome lympho-epithelial like.
– Adénocarcinomes :
Adénocarcinome mucineux : de type endocervical(ou mullèrien).
de type intestinal (ou enteroïde).
Adénocarcinome endomètrioïde.
Adénocarcinome à cellules claires.
Adénocarcinome sereux.
Adenocarcinomemesonephrotique.
Sur le plan clinique
A l’inspéction et à la palpation un examen au speculum combiné au toucher vaginal précisele volume, la mobilité du col et la consistance du cul de sac vaginaux.
Le toucher rectal évalue les paramètres (si infiltrés ou pas)combiné à la palpation abdominaleapprécie l’extensionlatérale le long des ligaments utérosacrées.
L’examen clinique est terminer par la palpation des aires ganglionnaires surtout les ganglions sus-claviculaires.
Radiothérapie
– La radiothérapie joue un rôle central dans le traitement de la plupart des cancers invasifs du col de l’utérus. On l’utilise surtout pour traiter une tumeur bourgeonnante.
– La radiothérapie irradie la tumeur et endommage les cellules cancéreuses. Les scéances de radiothérapie nécéssaire pour traiter le cancer du col utérin coute aux environs des 6.000.000 Ariary à Madagascar.
Il existe 2 types de radiothérapie : la télé thérapie et la curiethérapie.
Chimiothérapie
La chimiothérapie n’est pas toujours bien supportée par les patientes qui souffrent de malnutrition , d’ anémie , d’insuffisance rénale ou d’un cancer à un stade avancé ; dans ces conditions il est préférable d’indiquer une radiothérapie sans chimiothérapie.
La chimiothérapie peut être utilisée en néo adjuvante ou adjuvante.
Les femmes enceintes et les femmes immunodéprimées suite à l’infection par le VIH constituent un groupe particulier.
Les données de l’examen clinique dans le cancer du col utérin
L’examen clinique évalue la taille de la tumeur (moins de 4 cm).
Il précise l’absence d’extension au vagin (au speculum) et l’absence d’atteinte paramétriale (surtout lors du toucher vaginal et le toucher rectal).
Les données de l’imagerie
L’imagerie par résonancemagnétique (IRM) est actuellement le meilleur examen d’imagerie utilisé pour préciser l’extension locorégionale du cancer du col utérin.
L’IRM estime le volume tumoral inferieur à 4cm. Il permet de faire un bilan d’extensionlocorégional (Paramètres, vagin,vessie, rectum, paroi pelvienne).
L’IRM permet de faire un bilan d’extensionganglionnaire (Ganglion pelvien et lombo-aortique). L’Imagerie par Raisonance Magnétique détecte les tumeurs moins de 4cm sans atteinte paramètriale qui sont considérées comme des stades précoces (Ib1 ou moins)[30].
Les complications postopératoires
– La morbidité urinaire précoce principalement à type de rétention , est légèrement augmentée dans les cancers traités par voie coelioscopique pure (10%) ; par rapport au cancer traité par laparotomie (5-6%)[33].
– Les incidences des plaies digestives , des plaies vasculaires et la survenue de saignement important sont les mêmes quelque soit la voie d’abord utilisée [34].
Les traitements postopératoires
Curiethérapie postopératoire : Unecuriethérapie de 6 à 8semaines postopératoireest recommandé par les radiothérapeutes avec les mesures associées[28].
Radio chimiothérapie : La radiochimiothérapiedes ganglions métastatiques est recommandée après lymphadénéctomieavec les mesures accompagnatrices.
Les patientes post opérées doivent être consultées une fois tous les 6 mois. L’examen clinique comporte : l’examen de l’état général , de sa vie sociale et sexuel ,un examen gynécologique complet et/ou un frottis cèrvico-vaginal ainsi que les repéres des problème neuro – urologiques.
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Table des matières
PREMIERE PARTIE : Rappels
I. Le cancer du col de l’utérus
I. 1. Epidémiologie.
I. 2. Etiologie
I. 3. Rappel anatomo-histologie
I. 4. Diagnostic du cancer du col utérin
I. 5. Bilan d’extension
I. 6. Classification
I. 7. Pronostic
I. 8. Principes du traitement du cancer du col utérin
II. La colpohystéréctomie élargie :
II. 1. Historique
II. 2. Rappel sur la coeliochirurgie et la laparotomie
II. 3. Classification du cancer du col de l’utérus opérable
II. 4. L’exploration de la tumeur du col utérin
II. 5. Les types de colpohystéréctomie élargie
II. 6. L’option d’une chirurgie
II. 7. La colpohystéréctomie élargie proximal
II. 8. Les complications post opératoire
II. 9. Les traitements post opératoire
DEUXIEME PARTIE : Méthodes et résultats
I. Méthodes
II. Résultats
TROISIEME PARTIE : Discussion
1. Caractéristiques de la population
2. Caractéristiques de la maladie
3. Modalités d’intervention chirurgicale
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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