Principes de la phytothérapie et application en médecine vétérinaire

Principes de la phytothérapie et application en médecine vétérinaire

Les contrôles botaniques

Le contrôle botanique de la plante se définit tout d’abord par l’examen des caractères organoleptiques de cette dernière. La forme, la couleur, l’odeur, la saveur voire la texture peuvent donner des informations importantes caractérisant la plante et prouvant que celle-ci n’est pas altérée ou de possède pas d’éléments étrangers. Par exemple, les fleurs de bouillon blanc (Verbascum thapsis L.) doivent être jaunes et non grises lorsque la conservation est correcte.Ensuite, une observation microscopique permet de différencier les morphologies de plantes voisines (Figure 9). Les feuilles de busserole (Arctostaphyllos uva-ursi L.) à nervation réticulée et possédant des stomates* anomocytiques (les cellules de garde entourant l’ouverture du stomate sont entourées par des cellules épidermiques sans morphologie particulière) alors que les feuilles d’airelle (Vaccinum myrtillus L.) sont à nervation réticulée mais possèdent des stomates paracytiques (les deux cellules annexes sont parallèles aux cellules de garde).Enfin une description microscopique est réalisée afin de retrouver certains éléments propres à certaines familles botaniques. Cependant il existe certaines limites à cette description car il est parfois difficile de voir les caractères anatomiques de la morphologie lorsqu’ils existent. Cette étude est réalisée sur « drogue végétal »e en coupe ou pulvérisée. L’étude de la belladone ci-dessous en est un exemple .
Les contrôles chimiques permettent de mettre en évidence les principes actifs dans l’extrait végétal. Parmi eux, les réactions dites « d’identité », caractérisent certains constituants ou familles de constituants à l’aide de réactions chimiques simples aboutissant à une coloration ou à une précipitation. Par exemple, les drogues végétales riches en tanins, se colorent en bleu-vert voire en noir en présence de chlorure ferrique. D’autres tests, dits « spécifiques » existent, tels que les tests de fluorescence ou de flottaison et certains indices, tels l’indice de gonflement ou l’indice d’amertume, sont utilisés à ce stade. Ainsi, seul le test de fluorescence permet de distinguer la rhubarbe de Chine, (Rheum palmatum L.), du rhapontic (Rheum rhaponticum L.). Le rhaponticoside, présent spécifiquement dans le rhapontic produit une fluorescence bleue à partir d’une longueur d’onde de 365 nm (Vercauteren, 2016). Enfin, les analyses chromatographiques telles que la chromatographie sur couche mince (CCM), la chromatographie en phase gazeuse (CPG) ou encore la chromatographie liquide haute performance (CLHP) peuvent être utilisées (Pharmacopée Européenne Direction Européenne de la Qualité du Médicament & Soins de Santé, 2007).
 La chromatographie sur couche mince (CCM) : L’objectif est de comparer le chromatogramme de la drogue végétale avec des composés de références décrits dans la Pharmacopée Européenne. Il faut au minimum utiliser deux composés de référence pour valider la séparation et l’espacement des bandes observées sur le chromatogramme obtenu. Par exemple, retrouver les alcaloïdes : quinine, quinidine, cinchonine, et cinchonidine en quantité définie au préalable, permet de conclure que le plante étudiée est bien l’écorce de quinquina rouge (Cinchona succirubra L.).

 la chromatographie en phase gazeuse (CPG) : Si les substances ont tendance à se volatiliser, on utilisera cette technique. Elle permet de comparer des espèces, sousespèces ou variétés botaniques entre elles. On pourra comparer des variétés distinctes de menthe poivrée, (Mentha piperita L.) ou encore diverses sous-espèces d’achillée millefeuille, (Achillea millefolium L.). Cette méthode est très précise et très sensible et peut permettre d’apprécier les variations qualitatives et quantitatives parfois infimes de composés actifs des plantes. Elle peut mettre en évidence des chémotypes * dans certaines familles.

 La chromatographie liquide haute performance (CLHP) : Cette technique consiste à utiliser des hautes pressions pour analyser des composés fixes non volatiles tels que les alcaloïdes, hétérosides, stéroïdes, vitamines etc….Elle est très sensible et possède un vaste domaine d’application.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Etude des principes de phytothérapie vétérinaire

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Table des matières

Table des figures
Table des tableaux
Table des abbreviations
Introduction
Partie 1 : Etude des principes de phytothérapie vétérinaire
I. Historique de la phytothérapie et de la transmission des savoirs à travers les siècles
A. Préhistoire et Antiquité à travers les continents
B. Du Moyen Age à la Renaissance
C. Du XIXème siècle à nos jours
II. Principes de la phytothérapie et application en médecine vétérinaire
A. Quelques définitions
i. Médecines conventionnelles et allopathie
ii. Médecines non conventionnelles
B. Notions clés autour de la phytothérapie
C. Source et qualités des plantes médicinales
i. Variabilité des plantes médicinales
ii. Contrôle de la qualité des produits issus de plantes médicinales: concept de drogue végétale
D. Différentes formes galéniques des plantes médicinales
i. Notion d’équivalence galénique
ii. Description des formes galéniques
iii. Dosages des préparations à base de plantes médicinales
E. Etude des principes actifs des plantes : mécanismes et actions
i. Les métabolites primaires
ii. Les métabolites secondaires
F. Notion de toxicité et interactions médicamenteuses
i. Effets secondaires et intoxication
ii. Exemples de précautions
iii. Interactions médicamenteuses
III. Réglementation autour de la phytothérapie vétérinaire et actualités
A. Rappel de législation de la pharmacie vétérinaire
i. Rappels : définition du médicament vétérinaire
ii. Notion d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM)
B. Le médicament à base de plantes dans la réglementation et actualité
i. Les médicaments traditionnels à base de plantes
ii. Les médicaments à base de plantes
iii. Les médicaments vétérinaires d’usage traditionnel ou à base de plantes
C. Les produits à base de plantes dits « produits frontières »
i. Alimentation animale, additifs et allégations nutritionnelles
ii. Les biocides
iii. Bilan sur les produits dits « frontières »
D. Prescription/délivrance actuelle des médicaments à base de plante et des produits à base de plantes
i. La prescription d’un médicament vétérinaire à base de plantes
ii. La prescription d’une préparation extemporanée à base de plante
iii. La prescription d’un aliment médicamenteux
iv. La prescription d’un aliment diététique
v. La prescription d’un biocide topique à base de plantes médicinales ou d’huiles essentielles
vi. Autres situations et sanctions
Partie 2 : Contexte, méthodes et modalités de création d’une formation continue vétérinaire en phytothérapie
I. Fondements de l’enseignement de la phytothérapie vétérinaire
A. L’enseignement de la phytothérapie par les animaux : notion de zoopharmacognosie
B. L’enseignement des plantes médicinales en France : une chaire encore peu développée
i. L’enseignement des plantes médicinales dans les écoles vétérinaires : de Bourgelat à nos jours
ii. Autres types de formations en phytothérapie
Un module de 3 jours au sein de la formation « Pharmacopée Vétérinaire Alternative »
DU Phytothérapie Clinique – Paris 13ème
C. Bilan sur la formation actuelle en phytothérapie pour les vétérinaires
II. La phytothérapie, une discipline en plein essor pour les vétérinaires
A. Une branche de la médecine sollicitée par les propriétaires d’animaux
i. Attente des propriétaires d’animaux de compagnie
ii. Attente des éleveurs
B. Une matière recherchée par les universités vétérinaires et les étudiants en sciences médicales de manière générale
C. Une thérapie, objet de plusieurs projets de recherche
D. Une discipline encouragée par les autorités
E. Une utilisation encore minime de la part des vétérinaires
i. Utilisation hétérogène de la phytothérapie par les praticiens vétérinaires
ii. Controverses autour de l’utilisation de la phytothérapie
iii. Bilan : rôle des vétérinaires dans ce contexte sociétal
III. La création d’une formation continue en phytothérapie comme réponse à la situation actuelle
A. Définitions
i. La formation continue
ii. Le Diplôme Inter-Ecole
B. Détermination d’un programme pédagogique
i. Identifier un public précis
ii. Définir des objectifs généraux et spécifiques : utilisation de la Taxonomie de Bloom
iii. Caractériser les conditions d’obtention du diplôme
C. Reconnaissance de la formation en tant que formation continue
i. Obligations vis-à-vis de l’Ordre des vétérinaires
ii. Obligations vis-à-vis du Code du Travail
D. Création du dossier de présentation du DIE
E. Gestion de la logistique autour du DIE
i. Créer un comité pédagogique
ii. Présenter le DIE aux différentes instances
iii. Préparer la première session de formation
IV. Discussion et perspective autour du DIE
A. L’approche scientifique, une priorité pour le DIE de phytothérapie
i. Importance de l’approche scientifique
ii. Propositions du DIE pour une approche scientifique
iii. D’autres pistes à envisager pour avoir une approche scientifique
B. Des outils et des intervenants au service de l’enrichissement des connaissances
i. Importance de la diversité des intervenants
ii. Projet de création d’un forum sur la plateforme d’apprentissage en ligne
iii. Développement de la base de données Phyto’Vet
C. Au delà du DIE : apporter la notion de médecine intégrative dans les écoles vétérinaires
i. Vers la création d’un cours de médecine intégrative
ii. Limites et perspectives de la création d’un tel cours
Conclusion

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