L’entreprise et le thème liés à ce projet
Présentation du Musée. Son histoire
Naissance et histoire du Musée de Flandre
Le Musée de Flandre, anciennement appelé Musée de Cassel, est un musée récent puisque celui-ci fut créé au XIXème siècle (en 1837) grâce à un don d’une association. Le Musée est créé alors qu’à l’époque, en France, les collectes de traditions populaires sont de plus en plus nombreuses. Après la première Guerre Mondiale, ce Musée devient un témoignage de l’histoire locale car une grande partie des collections ainsi que l’Hôtel de ville témoignent des modes de vie tout au long du XIXème siècle.
L’ensemble du Musée comporte des reconstitutions de scènes de la vie quotidienne à Cassel au siècle dernier. Ainsi, on y trouve la reconstitution d’un estaminet, d’une cuisine flamande ou de la salle de la châtellenie. A cet héritage d’intérêt ethnographique s’ajoutent des collections en rapport avec la première Guerre Mondiale ainsi que des objets permettant de donner vie au du bureau du Maréchal Foch qui a séjourné à Cassel durant cette période.
Ce Musée illustre aussi l’histoire locale grâce à l’Hôtel de la Noble Cour dans lequel il s’est établi après la seconde Guerre Mondiale, avec le soutien de la Direction des Musées de France, en 1964. Ce bâtiment abritait jusque la Révolution la châtellenie de Cassel. Celle-ci gérait des responsabilités d’ordre financier et administratif au nom du souverain du territoire. C’était un organe de juridiction locale qui a rempli plusieurs fonctions au cours des siècles : tribunal, mairie, école, auberge … C’est pourquoi celui-ci est classé monument historique depuis 1910 car c’est l’hôtel de châtellenie le plus ancien existant encore en Flandre.
L’ensemble des constructions témoigne de l’architecture des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles. Le bâtiment a donc un intérêt historique et ethnographique qui fait aussi la richesse du Musée de Flandre. De plus il semble important de noter que le Musée de Flandre est un musée départemental. Par conséquent, il est en étroite collaboration avec le Conseil Général du Nord avec lequel les décisions d’ordre budgétaires sont gérées.
L’équipe du Musée et sa situation actuelle
Depuis 1997, le Musée est fermé pour des travaux de rénovation. L’Hôtel de la Noble Cour a besoin de travaux, et les collections ont été déménagées dans un espace extérieur. De nombreuses activités sont encore réalisées par le Musée malgré cette fermeture. De ce fait, les bureaux du Musée ont été installés à Bailleul, où j’ai effectué l’ensemble de mon stage. De plus le Musée est géré par quatre personnes :
-Monsieur Lemagnent, médiateur culturel qui est chargé des activités pédagogiques.
-Madame Vézilier, attachée de conservation du patrimoine, chargée des collections.
-Monsieur Thierry, directeur du Musée.
-Madame Hayaert, secrétaire.
-Melle Bailleul, stagiaire.
Dans le Musée de Flandre, ces fonctions sont mobilisées pour des activités culturelles qu’il est important de préciser.
Les différentes activités du Musée
Les expositions
Malgré la rénovation du Musée et sa fermeture depuis 1997, le Musée de Flandre continue à organiser des expositions hors-les-murs lors des rendez-vous nationaux tels que le Printemps des Musées ou les Journées du Patrimoine. De plus, l’exposition «Défense d’afficher » a été organisée cette année en collaboration avec 1 ‘Université Charles De Gaulle.
Cette exposition concerne les images politiques et religieuses en Flandre aux XYlème et XVIIème siècles. De même une exposition au sujet de l’artiste local Alexis Bafcop est en cours de réalisation.
L’activité culturelle du Musée est donc préservée malgré l’absence de bâtiments.
Les travaux de publication
V ensemble des œuvres écrites produites par le Musée de Flandre sont déterminantes à plusieurs égards. En premier lieu, ces œuvres sont l’illustration du patrimoine culturel, et elles permettent aux visiteurs de mieux appréhender les enjeux liés au patrimoine visité.
D’autre part, j’ai remarqué durant mon stage que la rédaction de ces écrits nécessitaient des recherches documentaires importantes qui expliquent la présence d’un fonds composé de monographies au sein du Musée. Parmi les œuvres éditées par le Musée de Flandre, j’ai pu distinguer trois grands ensembles d’écrits : );;> Les ouvrages de vulgarisation permettent d’analyser les œuvres du Musée et de comprendre en quoi celles-ci constituent des chefs-d’œuvre artistiques. Ainsi, le Musée de Flandre a créé un périodique en avril2000, Point de mire, qui s’adresse à un public jeune afin de lui expliquer en détail dans chaque numéro une œuvre. Le premier numéro était consacré, par exemple, à une vue panoramique de Cassel en 1693 à travers un tableau d’époque. ).;> Les guides d’expositions qui accompagnent les visiteurs afin de situer les œuvres du Musée de Flandre d’un point de vue culturel, historique et artistique. );;> Les catalogues d’exposition constituent un compte-rendu des œuvres exposées temporairement. Ainsi, lors de l’exposition des photographies de Bogdan Konopka à l’occasion de l’exposition« 160 ans de photographies en Nord-Pas-de-Calais» en 1999, un catalogue d’exposition a été édité.
Les activités pédagogiques
Le Musée de Flandre propose des ateliers vacances pour les jeunes de six à quinze ans, ainsi que des ateliers pour les écoles et notamment les collèges. Ces ateliers sont gérés par le médiateur culturel qui rend visite à ces classes afin de leur faire découvrir l’histoire de la bataille de Cassel à travers des œuvres d’art représentatives. Pour ce faire, le Musée a mis en place des« mallettes pédagogiques». Elles sont au nombre de trois et s’adaptent à autant de niveaux scolaires. La première, appelée Jeu de cartes est destinée aux élèves de seconde ; la deuxième, Arrêt sur image, s’adresse aux élèves de quatrième ; enfin la dernière, Le sens de la bataille a été créée pour les élèves du Cours moyen.
A côté de ces activités pédagogiques le Musée de Flandre organise des conférences. Cette année une conférence a été mise en œuvre au sujet du paysage en Flandre avec la collaboration de Monsieur Tapié, conservateur en chef du Musée des Beaux-Arts de Lille.
Le fonds documentaire
Le budget alloué à l’acquisition de monographies a montré la nécessité d’établir un bilan au sujet du fonds documentaire du Musée. Celui-ci comporte un ensemble d’abonnements à des revues spécialisées dans le domaine de l’art telles que Beaux-Arts, Septentrion, la Revue du Louvre. A côté de ces périodiques le fonds est composé de monographies qui comportent plusieurs types de documents précis en rapport avec 1 ‘activité du Musée : catalogues d’exposition, ouvrages spécialisées dans le domaine de l’art, encyclopédies couvrant des champs d’étude particuliers, rapports d’activités, littérature grise … L’ensemble du fonds documentaire n’était pas classé d’un point de vue matériel; seule les monographies étaient séparées des périodiques. Enfin tous ces documents étaient simplement entreposés sur des étagères et rangés pas thèmes à l’initiative du médiateur culturel du Musée. Pourtant son utilisation est régulière et spécifique.
L’utilisation du fonds documentaire
L’observation de l’analyse du fonds documentaire semble essentielle afin de révéler la nécessité d’une indexation des documents. Tout d’abord une analyse des usages approfondie à travers les techniques d’entretien ou de questionnaire ne semblait pas pertinente et n’a donc pas été employée. En effet, seules quatre personnes emploient ce fonds documentaire. Par ailleurs les gens extérieurs au Musée (comme d’éventuels visiteurs) n’y ont un accès qu’indirect. Un des membres de l’équipe professionnelle joue le rôle d’intermédiaire, et délivre les documents. Par conséquent j’ai préféré examiner le travail des membres du Musée de Flandre afin de définir leur façon d’employer ce fonds documentaire et j’ai pu ainsi déterminer trois usages principaux.
L’organisation d’expositions
L’organisation d’expositions nécessite une recherche documentaire précise et ciblée. Ce type de recherche s’accompagne d’une recherche d’informations primaires sur le thème des événements culturels mis en place, mais aussi des recherches bibliographiques sont importantes pour les travaux de publication concernant ces .expositions. Ce type de recherclles documentaires a mis en valeur l’idée qu’une indexation des documents à partir de termes spécialisés semblait nécessaire.
Les ateliers pédagogiques
Il est apparu que les activités pédagogiques s’adressent à un public jeune et s »Colaire ~ par conséquent les livres de jeunesse et! ou de vulgarisation sont principalement employés. C’est pourquoi à mon arrivée au Musée f ai remarqué que r ensemble des monographies à caractère pédagogique ou à destination d’un public jeune étaient rassemblés et rangés ensembles car ceci correspond à une logique d’usage précise. Ici le public visé était plus important que les thèmes abordés dans les ouvrages. J’ai pris cet indice en compte lors de l’élaboration d’un thésaurus.
La rédaction de publications
Les travaux écrits du Musée de Flandre nécessitent des recherches documentaires approfondies pour deux principales raisons. Tout d’abord, chaque information détaillée dans ces documents doît être fiable. Par conséquent les recherches documentaires sont nombreuses afin de vérifier l’exactitude des infonnations adressées au publk. D’autre part des recherches bibliographiques sont fréquentes afin d’offrir aux lecteurs des références d’ouvrages à consulter. Ces recherches apparaissent donc comme des opérations à la fois ciblées et spécialisées.
L’ensemble de ces usages a été observé afin de comprendre les enjeux liés à la recherche d’infonnations au sein du Musée. En second Jieu ces usages rappeDent J’importance de l’élaboration d’un thésaurus pour l’indexation.
La réflexion préalable au projet
Définition d’un thésaurus
Définition
Le terme « thésaurus » a une étymologie particulière. Celui-ci vient du grec «thésaurus», qui signifie «trésor». L’origine du mot apporte donc au «thésaurus» des connotations particulières ; il y a derrière cette origine linguistique l’idée que le thésaurus permet de rassembler et de conserver des choses de grande valeur. Aujourd’hui le thésaurus permet en effet , selon le Petit Larousse Illustré de répertorier des « termes normalisés utilisés pour le classement documentaire». Par conséquent, un thésaurus sous-entend l’idée de réunir des termes précis dans un but particulier : créer un langage documentaire contrôlé permettant l’indexation. Bien que le terme existe depuis 1852, son acception actuelle a été adoptée pour la première fois en 1957 par des professionnels de la documentation.
Aujourd’hui, il est possible de décrire un thésaurus comme un langage documentaire permettant l’indexation. De même la norme ISO 2788 définit un thésaurus de cette façon, à savoir comme un «vocabulaire d’un langage d’indexation contrôlé organisé formellement de façon à expliciter les relations a priori entre les notioni». Ces définitions induisent plusieurs caractéristiques essentielles du thésaurus, puisqu’elles montrent que le vocabulaire a été sélectionné ( avec le terme «contrôlés») mais aussi que celui-ci est enchevêtré dans des relations sémantiques complexes qu’il conviendra de préciser. Par ailleurs la norme AFNOR Z47-100 précise qu’un thésaurus est également une liste qui« sert à traduire en un langage artificiel dépourvu d’ambiguiïé des notices exprimées en langage naturel». Ceci montre que le thésaurus est une solution qui est utilisée par les professionnels de la documentation en réponse à l’équivocité du langage naturel. Face aux phénomènes de polysémie, d’homonymie, le thésaurus permet de lever les ambiguïtés et de nommer un concept à l’aide d’un seul et unique terme. Celui-ci sera alors un descripteur, c’est-à-dire le mot adéquat choisi pour décrire demanière univoque un concept si on entend par concept une « représentation mentale d’un élément de la réalité, pensable en l’absence de cette réalité ». Les autres dénominations de ce même concept seront des non-descripteurs car ils ne serviront pas à décrire le contenu d’un document. Néanmoins les non-descripteurs sont aussi dans un thésaurus car ils peuvent être utilisés lors d’une recherche d’information par les utilisateurs.
Enfin, un thésaurus peut se présenter de différentes manières : sous forme alphabétique ou hiérarchique ; de façon linéaire ou sous forme schémas. A ces différents types de représentations s’ajoutent plusieurs types de thésaurus. En premier lieu, un thésaurus peut être monolingue ou multilingue ; le premier est un thésaurus réalisé dans une seule langue ; le second est décliné en plusieurs langues. En second lieu, un thésaurus peut être mono hiérarchique ou polyhiérarchique ; Dans un thésaurus mono hiérarchique, les descripteurs n’ont qu’un seul terme générique, tandis que dans les thésaurus polyhiérarchiques, les descripteurs peuvent avoir plusieurs termes génériques.
Principe de fonctionnement d’un thésaurus
La relation hiérarchique
La relation hiérarchique est la plus importante car elle montre la différence essentielle entre un thésaurus et une liste non structurée. Cette relation est associé à une« inclusion de sens» pour Philippe Lefèvre dans La recherche d’information, du texte intégral au thésaurus. En effet, la hiérarchie suppose des liens de généricité et de spécificité entre les descripteurs. Pour préciser ces relations, voici la rotation adoptée par les normes de construction de thésaurus.
La relation de voisinage
Celle-ci est aussi appelée relation associative. Pour Jean Aitchison et Alan Gilchrist, «la relation associative existe entre des termes liés par le sens mais non hiérarchiquement. et qui ne sont pas en relation d’équivalence ». La -différence essentielle .avec la relation d’équivalence est que la relation de voisina-ge s’établit entre deux descripteurs {jUi sont alors désignés comme des termes associés ( ou TA). Cette relation a l’avantage de guider un îndexeur lors du choix d~un terme œîndexatîon.
l’importance d’un thésaurus dans un centre de documentatkm
Lors des requêtes
Pendant une recherche œînformatîon, rutîlîsatîon œun thésaurus permet de combîner plusieurs descripteurs afin de trouver un maximum de documents pertinents. En effet, une recherche d’informations renvoie à un problème essentiel dans un système documentaire : la place que le bruit et le silence occupent lors d’une requête. Le bruit indique les documents non pertinents qui ont été trouvés, tandis que le silence désigne les documents pertinents n’ayant pas été retrouvés. Lors d’une recherche d’informations, voici les enjeux liés au bruit et au .siJence
Les sources d’information mobilisées
Les normes de construction
Les trois normes présentées ci-dessous abordent le thème de l’élaboration d’un thésaurus monolingue comme celui que j’ai dû élaborer pendant mon stage. Les normes de construction .de thésaurus semblent -déterminantes puisqu’elles .délimitent .de façon précise les ~aractéri-stiques ainsi que les fonctions d’un thé-saurus. Par ailleur-s la normali-sation des r-ègles de construction de cet outil documentaire montre que son importance est grandissante afin de faire face à une gestion del » information de plus en plus ardue.
La Nonne ISO 2788 est une norme internationale créée en 1986 sous l’égide de l’Organisation Internationale de Normalisation (ou ISO). Cette organisation, dont le siège est à Genève, a été mise en place en 1946. Après un climat historique difficile à la suite de la seconde Guerre Mondiale, la création de l’ISO symbolise la volonté d’instaurer un accord international entre un maximum d’états. Aujourd’huî 90 pays collaborent avec cet organisme.
La norme ISO 2788 s’intitule Guide/ines for the establishment and development C?f monolingual thesauri, .dont la traduction française est Principes directeurs pour l’établissement et le développement de thésaurus monolingues. Celle-ci fut rédigée et publiée en 1986 pour la deuxième fois.
La norme ANSI 1 NISO Z39. 19 fut éditée en 1993, mais une première édîtion avait été rédigée en 1974. Cette nonne n’exjste qu’en anglais et s’intitu1e Guide/ines fo.r the Con’!truction, Format, and Management of Monolingual thesauri.
La nonne Z47-100 se nomme Règles d’établissement des thésaurus en langue française.
Son auteur en est l’AFNOR, ou Association Française de NORmalisation quî a été fondée en 1926; elle est aujourd’hui le membre français de l’ISO. La norme Z47-100 a été publîée en 1981. Cette nonne détaiJJe des règles de coJJecte et de choix de tenne.s~ de .structuration et de mise à jour .de thésaurus.
Les difficultés cognitives
Les sens que l’ {)tl doit attribuer à cllaque descripteur dans un thésaurus révèle une difficulté -cognitive majeure liée à -celui-ci: l’abstraction nécessaire afin -d’associer à -chaque œncept une signification particuiière. L’abstraction indispensable se distin!:,’Ue lors du choix des descripteurs, car ce choix relève de r arbitraire en associant à un concept un terme particulier, d’autant plus qu’au sein d’un tel outil documentaire les termes sont dissociés de leur contexte d’utilisation. De ce fait, lors de l’indexation ou de la recherche d’informations, la sélection de mots-clés induit un travail d’abstraction. Cette difficulté cognitive se retrouve dans les hiérarchies catégorielles car celles-ci font appel à des manipulation de langage nombreuses.
En effet, un thésaurus représente un outil de navigation au seîn du vocabulaire afin de distinguer Jes synonymes avec Jes tennes assocjés., Jes distinctions de sens entre Jes tennes ainsi {{ue les rapports entretenus entre les termes génériques et spécifiqUes. C’est ainsi qu’un thésaurus fait appel à la pensée hypothétiro-déductive : -c’est la raison pour laquelle il est essentiel que pendant t’élaboration d’un thésaurus t’utilisateur soit pris en compte. Car si celuî-ci n., est pas consulté pour mettre en place un thésaurus, le risque est que l’usager doîve fajre un effort de décentration trop jmportant vjs-à-vjs de Ja tennjno1ogie adoptée dans cet outil d’indexation, car le vocabulaire sélectionné ne sera pas en accord avec ses propres représentations intrinsèques à une entreprise particulière. C’est pourquoi un thésaurus est avant tout un outil de médiation entre les usagers d’un côté, et les indexeurs et l’entreprise de l’autre.
Le thésaurus: un outil de médiation?
Un thésaurus représente un .outil pour analyser le langage naturel qui nécessite un accord au -sein d’une -c{)J11-fl1Ufiauté. Il reflète ainsi, à travers les -choix -de vocabulaire et -de descripteurs, les représentations d’une organisation précise. Cet accord indispensable fait du thésaurus un outil de médiation particulier entre les utilisateurs qui représentent la sphère privée et l’organisation qui symbolise une collectivité. Par conséquent, le thésaurus ne peut pas constituer un outil documentaire figé; celui-ci est dynamique et s’adapte au.x usages ainsi qu’aux organisations.
Le choix des descripteurs
Une fois les -candidats-descripteurs réunis, le choix définitif du vocabulaire ne peut se faire sans une prise en compte des usagers. La concertation s’e~t faite avec ma tutrice professionnelle qui était également chargée de gérer la base de données à l » aide du thésaurus à la suite de mon stage. Cette mise en accord a été nécessaire pour deux raisons essentielles.
Tout d’abord il a fallu éliminer les termes que j’avais pu récolter mais qui ne serviraient pas ni en recherche d’informations, ni lors de l’indexation. D’autre part beaucoup de termes n’étaient pas employés au Musée car leurs synonymes étaient plus souvent utilisés. De ce fait J ai remplacé ces termes par leurs équivalents, mais J ai conservé les candidats-descripteurs exclus afin d’en faire par la suite des termes associés et des non-descripteurs, c’est-à-dire des «synonymes ou quasi-synonymes d’un terme pré.férentiel ».
Tout en sélectionnant les futurs OOscript-eurs, j’ai vérifié si chaque terme était bien un nom commun; ainsi dans le projet de thésaurus du Musée il y avait des noms au pluriel qu’il a fallu remplacer ou corriger.
Le choix des relations entre descripteurs
Mon premier travail quant aux relations à établir entre les descripteurs a été réalisé seule.
J’aî repris les deux thésaurus de base précédemment cités etJaî extrait de ceux-cî les relations .sémantiques et Je.s tbème.s qui m’.intére.s.saient afm de comparer ce.s thésaurus .aux reJ.atio.nssémantiques .dont j’avais besoin. En ,comparant œci au v-OCabulaire qui a été œnserv-é -et auprojet de thésaurus du Musée, j’ai commencé par définir les différentes facettes du thésaurus représentant chacune un thème majeur au Musée, que ce soit au niveau de l’indexation ou de la recherche d’informatîons ; rai ainsi défini ces facettes : art 1 agriculture 1 économie 1 géograpbje J bjstojre J patrjmojne J reJjgion J sdence.
Une fois ces différentes facettes définies, j’ai utilisé la sélection de descripteurs et j’ai associé à chaque facette la liste de descripteurs choisis qui y était liée d’un point de vu sémantique. Par exemple tous les termes en rapport avec la religion ont été rassemblés dans un même dossier.
Ainsi, en m’aidant du projet de thésaurus du Musée, et en concertation avec madame Vézilier, attachée de conservation au Musée, j’ai repris des relations sémantiques trouvées dans l’Atlas du patrimoine, je les ai analysées en les comparant au thésaurus commencé par madame Vézilier et j’ai défini de cette façon les termes génériques en premier, puis leurs termes spécifiques et associés. A chaque facette du thésaurus, je menais ce travail puis je faisais un bilan avec ma tutrice professionnelle au sujet des relations sémantiques incorrectes ou des descripteurs qui n’apparaissaient plus comme pertinents et qui ont donc été éliminés du thésaurus pendant cette étape du travail. Ceci montre à quel point un thésaurus nécessite des mises à jour fréquentes et régulières. Par ailleurs la difficulté majeure pendant cette étape était que les termes demeuraient nombreux du fait que le fonds documentaire est spécialisé et les recherches d’informations très fines. De ce fait, la mise en accord au sujet des relationssémantiques à été longue à définir.
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Table des matières
Introduction
I) L’entreprise et le thème liés à ce projet
1) Présentation du Musée. Son histoire
Naissance et histoire du Musée de Flandre
Composition des collections.
L’équipe du Musée et sa situation actuelle.
2) Les différentes activités du Musée
Les expositions
Les travaux de publication.
Les activités pédagogiques
3) Présentation du fonds documentaire
La politique d’acquisition
Le fonds documentaire
4) L’utilisation de ce fonds documentaire
L’organisation d’expositions
Les ateliers pédagogiques
La rédaction de publications
5) Définition du projet de stage et les difficultés mises en avant par ce projet
Les difficultés liées au langage naturel
Les difficultés cognitives
Le thésaurus : un outil de médiation ?
II) La réflexion préalable au projet
1) Définition d’un thésaurus
2) Principes de fonctionnement d’un thesaurus
3) L’importance d’un thésaurus au sein d’un centre de documentation
4) Les sources d’information mobilisées
5) Les difficultés (d’ordre cognitif) liées à un thesaurus
III) Démarche et choix réalisés
1) Analyse du fonds docwnentaire
2) La collecte du vocabulaire
3) Choix des descripteurs
4) Choix des relations entre descripteurs
5) Adaptation du Thesaurus aux nonnes ( Utilisation du Logiciel Multites )
IV) Réalisations et perspectives
1) Présentation du logiciel documentaire Mobytext
2) Utilité du Thesaurus à l’intérieur du logiciel et pour l’indexation
3) Réalisation et entrée du Thesaurus
4) Le système de cotation créé
5) Les perspectives: faciliter les recherches docwnentaires et l’indexation
Conclusion